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Le Grand Oeuvre dévoilé

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Message  Logos Mar 08 Mar 2011, 04:22

Le Grand Oeuvre dévoilé 110308053428385007781503

http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article367

Avec préface de Trojani, dont voici un extrait :

"Que ce soit à l’oratoire ou au laboratoire, il ne suffit pas de voir, de lire et de relire. Il faut encore percevoir que simultanément, « on se lit » et on s’examine. Il faut aussi percevoir la tension qui en analogie avec celle de la Création, a présidé a la rédaction de ces textes, ce métalangage avec lequel les Adeptes ont taillé et mis en pièce la puissance légiférante qui voile le réel ; ce langage fait de symboles et de feu, qui leur a permis de remettre à l’ordre du jour la liberté. En effet, s’il existe une façon d’infinitiser le monde, de révéler le « sans mesure », l’intelligible qui l’a conçu l’habite et le contient à la fois ; une préalable transmutation de « son idée » à l’intérieur de l’artiste s’avère indispensable. Toute l’alchimie pourrait se résumer par un acte de relecture, à haute, intelligible et chantante voix avec celle de la nature, comme un plain-chant au sein duquel s’effrite, se consume et renaît le vieux monde ; un acte d’harmonie qui révèle simultanément le vrai monde et le sujet à lui-même, laissant le néant retourner au néant. Bien évidemment, on m’aura compris, je n’entends pas ici qu’il faille chanter, gesticuler ou clamer des mantras devant l’athanor. Cependant, on le comprendra aussi aisément, avant redonner vie au « caput mortum » de l’œuvre, il faut pour le moins que le propre « caput » de l’œuvrant ne soit pas lui-même quasiment vide de cervelle, d’harmonie et de connections.

Concernant la liberté, j’ajoute ce complément d’importance : il n’y a pas de liberté sans énigme, car la liberté a de particulier qu’elle naît, se conforte et se renouvelle sans cesse au sein des devoirs qu’elle exige et du mystère qu’elle engendre.

Les lettres qui vont suivre proviennent de doubles de courriers, généralement tapés à la machine à écrire et que j’ai tenté de remettre en ordre. Ces lettres m’ont été communiquées voici quelques années avec l’accord de l’auteur, afin de ne les publier qu’après son départ. Étant donné que ces courriers ont été écrits comme des réponses à des lettres reçues ou comme des suites à des entretiens préalables, on y trouvera parfois la répétition des mêmes thèmes de base différemment développés. Un peu comme ces circuits labyrinthiques, objets de perplexités, symboles de l’Alchimie et objets fractals par excellence, lesquels vont du plus simple aux plus compliqué, tantôt gravés sur d’antiques pierres et tantôt figurés au sein même de nos Cathédrales.

En analogie avec l’Alchimie et ces lettres, ces « CORRESPONDANCES », une chose demeure concernant ce symbole : à deux doigts d’atteindre le centre, on est renvoyé vers la périphérie et vers d’autres méandres à parcourir, en sachant qu’une fois engagé dans ces circonvolutions le symbole ne suggère une sortie que selon trois modalités : soit par le bas, dans la nuit, et les abysses, en creusant la terre jusqu’au centre ou jusqu’à l’autre coté de la boule ; soit par le haut et les airs, comme Icare, en affrontant avec les plumes et la cire l’insoutenable chaleur solaire ; soit, ce qui est paradoxalement le plus sûr, une fois le centre atteint, par l’intérieur de soi-même.

Passé ces précédentes et illogiques extravagances, il reste bien évidemment la banale, touristique et on ne plus normale sortie par la porte d’entrée, soit le retour vers cette mascarade d’être que l’on désigne généralement comme la vie ou « ma vie. »

En rapport avec ce labyrinthe où veillait le Minautore, les étranges relations alchimiques qui invitent d’un ouvrage à l’autre à entreprendre ce voyage, ne précisent que rarement qu’il est aussi périlleux que ceux des premiers grands explorateurs des terres lointaines. Sur le vaste océan de l’hermétisme, les tempêtes y sont nombreuses, les routes à peine esquissées sur d’énigmatiques rhumbs maintes fois consultés et qui tombent en poussière. De même, une fois franchie une certaine limite, l’horizon de ces mers est pour le moins double, l’indispensable boussole ne se dirige plus que vers un pôle internel et l’ultime recours à l’étoile du nord disparaît dans des brumes d’encre. Ce voyage est donc héroïque à plus d’un titre, et d’autant plus qu’un détail d’une colossale importance est généralement passé sous silence.

Après l’accouchement de la Pierre Philosophale, le pouvoir, l’or, la connaissance, la santé..."

[François Trojani – Extrait de la Préface au Grand Œuvre dévoilé]

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Message  Logos Mar 08 Mar 2011, 04:37

Trojani, suite et fin... au moins pour ce soir Flèche

Il s'agit de 2 lettres issues de correspondances.

-- 1ère lettre --

Cher Monsieur,

Dans votre dernier courrier, vous insistez sur la transmutation des métaux comme aboutissement de notre art et sur les considérables avancées des sciences actuelles. Voici ce que je peux vous répondre.

Connaissant sans aucun doute parfaitement ces « procédés transmutatoires » - ils sont à la fois l’école primaire de l’art et les examens de passage - il est incontestable que les Adeptes s’en sont servis maintes fois durant le cours de l’histoire, afin de masquer le Grand Œuvre et de reconduire ainsi les inopportuns, les avides, les touristes et les bavards. Je vous signale aussi que certaines spectaculaires transmutations n’ont pu s’effectuer que par une subreptice introduction dans la « formule », généralement iatrochimique, d’un sel de nature, issue de précédents et fort différents travaux. Une de ses particularités est qu’il fige le mercure des thermomètres. Sans cela, les complexes et dangereux travaux, que sont sensés révéler une foule de textes et de recettes, n’aboutissent que rarement. J’ajoute que les Adeptes possédaient mille autres techniques, dont certaines d’une incroyable simplicité, afin de capter « les Forces » que dispensent la terre, le soleil et la lune. Sur l’intérêt des investigations chimiques et autres, on ne saurait pas cependant, par inculture où élitisme, tout rejeter en bloc des avancées de ces modernes, et partant de ce fait, je me sers parfois de ces théories et découvertes, par commodité de langage, en empruntant à quelques écrits exceptionnels.

Par exemple, je peux dire avec Charles Laville, « qu’il y a dans la nature des chocs et des énergies périodiquement rythmés, une mobilisation de tous les efforts à une allure parfois quantique », etc. On peut dire avec M. Pétrovitch, « que l’on peut établir une sorte de mécanique générale des phénomènes et que l’ont peut ainsi ramener à une unique base un grand nombre de théories et de constats, dénués selon toute apparence de rapport mutuel », etc. Mais qui de nos jours a lu C. Laville, Pétrovitch, F. Warrain, C. Henry, H. Wronski, ou bien l’incontournable ouvrage de l’auteur Russe, Ya. E. Gueguzin, « Le cristal vivant » et j’en passe bien d’autres ? Il est vrai qu’une vie n’y pourrait suffire. Bien qu’il ne s’agisse pas dans ce cas d’alchimistes, ces chercheurs peuvent cependant aider à comprendre, parfois bien mieux que bien des antiques traités – en sachant que la plupart n’ont pas été écrits par les Adeptes eux-mêmes, ou uniquement par des Adeptes pour d’autres Adeptes - pourquoi et comment la vie se développe à travers le temps, (la nature effectue la majorité de ses productions à force de temps), l’espace, la quantité, (poids minimum de la ou des matières mises en jeux ; disposition adéquate du tellurisme local), et en qualité, (pureté des corps, énergétique des saisons), etc. Ce sont là, le temps et l’espace, deux moyens d’action qu’exercent l’Esprit (du Saint-Esprit à l’universel et jusqu’à celui du sujet, sans négliger les relations, sans les confondre et confondre les qualités), pour établir l’ordre dans le chaos.

Transmuter en or, c’est transfuser et coaguler la lumière dispersée et enfouie au centre d’autres métaux, plus celle inépuisable qui provient de tous les coins de l’univers. Cette « lumière de la nature » ne peut s’extraire, au départ, que de deux corps privilégiés entres tous et en synchronicité avec cette « lumière intérieure », dont l’Artiste doit précédemment avoir fait provision tout autant, si non bien plus, que le sel de rosée, le fameux vitriol, les régules étoilés, etc. Une fois ces deux lumières unies, et seulement, le destin permet d’ouvrir les portes les plus secrètes de la nature et de la vie. J’entends, qu’il faut s’être longuement, très longuement et au préalable, penché sur l’Ergon, pour avoir quelque chance de voir progresser le Parergon, et ce n’est que bien plus tard que les deux se rejoignent ou progressent de concert. Progressent de concert, retenez bien ce principe. Sans cela, quels que soient les exploits et la quantité de « petits poissons », ces fameuses Rémores, péchés dans la « mer des philosophes », les connaissances et le labeur, on reste sur les marches du temple. Cette école, popularisée de nos jours, est une voie de grand soliste. Je le redis, de grand soliste. Réfléchissez à tout ce qui peut s’envisager comme don et travail préalable pour en arriver à ce point sans ennuyer ou faire rire.

En ce qui concerne la chimie, sa connaissance et sa pratique s’avèrent nécessaires, comme l’affirment Cyliani et Cambriel, sans aller cependant jusqu’à y inféoder le Grand Œuvre. Ne le perdez jamais de vue, la chimie et toutes les pyrotechnies se terminent où commence l’alchimie. Bien que la chimie que pratiquaient les anciens n’ait que peu de choses à voir avec la nôtre, cela évite biens des ennuis et de fausses joies, en réinventant tout simplement la poudre à canon, le cinabre ou une poudre rouge, juste bonne pour tuer les cafards. Je n’insisterai jamais suffisamment sur ces points. Notre chimie se révèle et entre dans le cadre d’une autre théorie que celles qui régissent les molécules tamponneuses.

Une des différences avec les investigations modernes de la nature et de l’univers, tient au fait que se trouvent inclus dans les écrits et les pratiques de nos prédécesseurs, non sans raison, du début à la fin, une grande inconnue, une énigme vivante et hors du commun, sans la résolution préalable et la prise de conscience de laquelle, l’univers et ses productions ne sont plus que des cadavres, que l’on autopsie ou que l’on torture, et d’absurdes machines. Ce fait hors du commun, lequel à la fois précède, collecte, emporte et élève vers une hauteur insoupçonnable, un devenir inédit toute la nature, ou bien l’affaisse irrémédiablement, a une désignation : Un homme, une conscience, un corps, un observateur respectueux et attentif, déjà situé lui-même au juste milieu entre le haut et le bas. Entre donc en jeu ici, non seulement une connaissance approfondie des sympathies et des antipathies symboliques et naturelles entre les corps de la nature mais aussi - il ne faut jamais avoir peur de le dire - une « qualité spirituelle », une lumière intérieure propre à l’artiste. La raison en est simple : c’est cette lumière intérieure qui constitue le tronçon manquant, sa verticalité, l’autre dimension de la croix du feu secret que l’on emploie du début à la fin de l’œuvre…


-- 2ème lettre --

Cher Monsieur,

Tout comme l’arbre ou certaines cristallisations, qui peuvent être comparées à des sorte d’étincelles figées et coagulées, notre dissolvant, extrait, aspire, pompe, broie, coagule, répartit les atomes du métal et compresse différemment l’énergie incommensurable du vide inter-atomique, principal constituant de l’univers. L’univers, en effet, est principalement composé de vide, d’ondes, de poussières, de gaz, de plasmas, d’électricité, de magnétisme, etc. Certes, on n’est pas obligé de savoir ces choses, mais cela, reporté à notre échelle, peut fournir certaines explications et satisfaire la logique. En tant que philosophe, je désignerais ce rien, ce vide ou cet intervalle - à ne pas confondre avec le néant - comme un « genre », mais je crains d’être mal compris. Voyez ce que dit la science au sujet du vide ou de l’éther et de son énergie potentielle, et constatez que toutes les choses de l’univers sont, et ne peuvent êtres reliées entre elles, qu’au sein du vide. Il semble bien, aux dires de certains physiciens, qu’un centimètre cube de vide contienne plus d’énergie que mille soleils. De là provient, sans doute, le poids considérablement augmenté, incompréhensible chimiquement, que manifeste la Pierre. La masse « est » l’énergie.

Une autre des caractéristiques du feu qui fait tourner la roue de l’œuvre, en dehors de ses manifestations en couleurs, parfums et sons, est celle de sa pesanteur ou de son extrême légèreté. Voyez tout ce qu’en dit Cyrano de Bergerac avec sa machine volante. À mon avis, il n’y a pas dans la littérature alchimique un texte plus initiatique que celui-là. C’est ainsi que s’établit peu à peu un nouvel équilibre entre le cosmos, la terre et notre « petit monde », de centre à centre ou par intrication, et que transite l’ordonnance et la force du cosmos conjointement à l’ordonnance intérieure de l’expérimentateur avec lui-même. C’est par un double mouvement de « délocalisation » partielle du local au sein de l’universel ou du champ, rapidement ou dans un temps plus long suivant la voie, suivie d’une relocalisation de l’universel au sein de l’expérimentateur et de son expérience, que la coction acquiert certaines des informations qui lui permettent de manifester toutes les incroyables propriétés de son fruit.

Il y a donc délocalisation dans le tout et relocalisation peu à peu dans le local, et cela jusqu’à une vitesse telle - lors des multiplications - que hormis des couleurs et parfois des sons, il semblerait que plus rien ne bouge et que la flèche du temps se soit figée. Au sujet des couleurs, il semble bien que le tissu, ou la trame, de l’univers, ait été « tricoté » par un ensemble de fils colorés, et que tout l’art d’alchimie consiste en fait à défaire ces mailles, à re-tricoter les motifs du tissu autrement. Il serait hasardeux de prétendre que quoi que ce soit préexiste à ces couleurs, et que l’art atteint à la puissance créatrice originelle. Nous pouvons, tout juste, comme le fait un peintre sur sa toile - et c’est de là que provient la désignation du Grand Œuvre comme d’un Art - sublimer et représenter autrement le réel.

Aux dires des Adeptes, c’est au sein de l’immense silence qui suit l’émergence de la Pierre, que tout l’ancien monde commence à s’effacer, que l’on entre dans le nouveau et le neuf, que se précise instantanément, dans un temps hors du temps, le rôle que va jouer le nouvel élu au sein du tout. Brusquement, tout le brouhaha et les concepts intérieurs et extérieurs qui maquillaient le monde s’effacent. Le vrai monde émerge, non pas à la place, mais comme l’ancien dépouillé de son cuir. Tous les toxiques fantômes qui hantaient le réel ou l’avaient aspiré vers de l’ailleurs retournent au néant et les ombres sur la toile ont été pointillées de couleurs violettes. Ce grand silence est le signe de l’entrée dans l’Ergon de l’Œuvre où va se parachever la réussite. Plusieurs, faute de ne pas avoir entendu ce silence, et tombé à genoux, n’ont pu poursuivre leurs investigations, et parfois le trésor leur a été enlevé. Ceci pour vous dire que le Grand Œuvre recèle un bien plus grand mystère et bien d’autres secrets, que celui de la populaire transmutation du plomb en or, laquelle d’ailleurs est bien plus riche d’enseignements et de métaphysiques conséquences qu’on ne le suppose. Ainsi, il apparaît qu’une des raisons qui fait que la Pierre est aussi Philosophale, soit Alpha et Oméga, tient à ce qu’une partie des orbes de sa structure se déploie dans l’éternel présent, une sorte de point zéro, au sein duquel le temps perd en grande partie sa consistance, et l’espace ses habituelles limitations.

Je m’explique autant que cela est possible. Trois centres, axes, substances ou forces magnétiques, une fois composés vont entrer en sympathie avec des pôles supérieurs. Le premier, au sein du creuset, avec les pôles terrestres. Puis, en suivant, avec ceux des « axes » solaires et lunaires, et ces derniers avec ceux du cosmos galactique, et cela jusqu’à son premier instant, c’est-à-dire tout de suite. Ce premier instant, dépositaire potentiel de tous les futurs, d’extrême vie et lumière, est entièrement replié, coagulé et n’est accessible qu’au sein d’une investigation de la partie la plus subtile de l’obscurité : la ténèbre. Je vous signale en passant que plonger régulièrement un individu dans une obscurité quasiment absolue, a un pouvoir régulateur et guérisseur de certaines pathologies. Le noir absorbe les excès de la lumière et la filtre, ne laissant passer que ce qui est favorable à la vie. J’entends ici, bien évidemment, la lumière solaire. Il faut donc avoir en premier et philosophiquement, dès cette vie, résolu l’énigme que pose la mort du corps, pour que, comme dans un miroir, puisse être entraperçu le mystère de la renaissance. Le dragon sulfureux et coagulant garde invisible et de l’intérieur, dans le noir, la citadelle du Grand Œuvre et, paradoxe des paradoxes, la clef qui ouvre la serrure de la porte d’entrée de ce « Palais fermé du Roi » est dissimulée, comme pour la matière, au cœur même du fond obscur de celui qui la cherche. Il est lui-même la clef qui ouvre toutes les portes de la nature. Banal me direz-vous, tous les mystiques et tous les philosophes disent la même chose depuis des siècles. Sauf que, on n’entend pas ici une ouverture de l’au-delà ou de l’ailleurs, mais de la terre, de la pierre. Même pas une accession à ce qui est en haut, mais à un point d’équilibre entre ce qui est en haut et ce qui est en bas. Quitte de vous lasser, je reprends mon discours.

Il semble bien que nous ne puissions accéder à cette origine, que par une investigation, naturelle ou surnaturelle de la fin, et en un mot, par la mort, le noir, seule certitude sur l’avenir que puissent avoir les hommes. Cette toute puissante lumière du tout début n’est visible que vue par transparence, comme émanant de l’intérieur de ce miroir de graphite. Tout en alchimie consiste à faire que ce premier instant, dépositaire de tous les possibles de l’univers et de nous-mêmes, se devienne « présent », au sein de ce noir plus noir que le noir, au seul point où l’être est appelé à découvrir son essence éternelle et à ramener à résipiscence l’espace et le temps, soit : ici.
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Message  loup Mar 08 Mar 2011, 13:16

Merci pour ces extraits, au moins je n'aurai pas à dépenser inutilement mon argent !!!! Hello

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Message  aliboron Mar 08 Mar 2011, 20:06

sacré nom de vingt dieux !!!
t'es trop cooooool Logos
merci du k-do
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Message  Chèvre Mar 08 Mar 2011, 21:21

Comme loup, je n'y comprends pas grand chose, mais comme aliboron, je suis pour !

Eh !! ça fait de moi une sorte de médiateur, pas vrai ?? hein ? hein ??
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Message  aliboron Mar 08 Mar 2011, 21:24

si si...

Suffit juste de re-lire, (anagrame de "lier") pour médier
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Message  Logos Mar 08 Mar 2011, 22:42

Comme le souligne parfaitement l’auteur de ce livre : « Les matières en général et les métaux en particulier sont bien plus métastables qu’on ne le soupçonne généralement et les quasi-plasma que génère notre voie par le feu entrent - évidemment - en résonance avec les forces colossales de l’univers. »
"La métastabilité est la propriété pour un état d'être stable cinétiquement mais pas thermodynamiquement. La vitesse de la transformation menant à l'état stable est relativement lente, voire nulle. Si on considère un système physico-chimique représenté par son énergie potentielle, un état métastable sera caractérisé par un état qui correspond à un minimum local d'énergie. Pour que le système puisse atteindre l'état du minimum absolu de l'énergie correspondant à l'état d'équilibre thermodynamique, il faut lui fournir une quantité d'énergie appelée Énergie d'activation." (Wikipédia)
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Message  Logos Sam 12 Mar 2011, 14:20

(extrait du "Grand Oeuvre Dévoilé")

« … Tout comme, en Géométrie, un point qui se déplace trace une empreinte, l’homme a seul le pouvoir de déployer l’inaccessible, le replié du début et de la fin et de leur donner une épaisseur au présent. Il est lui-même cet espace sacré, cette multidimensionnalité, ce feu, cet Éden, où se nettoient de leurs gangues et se hissent plus haut tous les êtres de la création. Pour l’instant, sur ce qui est écrit sur les pages de ce livre, la révélation est parcellaire, sommaire ou gardée secrète. Elle ne permet que rarement de mettre en évidence cette quadrature, soit cet intervalle, lequel permettra aux choses et aux êtres de vibrer plus haut et différemment. La Pierre Philosophale, comme un invisible vortex, prémisse de cette synthèse entre le haut et le bas, entre le passé et l’avenir, tourbillonne dans cet infime intervalle du présent, ici légèrement épaissi.

Voyons plus simple. Toutes les choses au monde nécessitent pour le moins un ternaire organisateur - deux droites qui se prolongent vers un infini, avec un espace central, lequel est sous l’effet de différents facteurs externes ou internes, en provenance du « champ tourbillonnaire universel », le juste intervalle entre les choses étant analogue à un vortex - agglomèrent localement l’énergie en amas substantiels. Tout les mouvements tourbillonnaires projetés sur des plans, forment des images : champs de forces électriques, magnétiques, acoustiques, gravifiques, etc. Entre aussi dans l’alchimie, comme dans la chimie, la notion de dissymétrie de certains cristaux. On peut consulter sur ce sujet les études de Pasteur ou celles de Herschell et au lieu de s’étendre sur le « verre », il aurait été plus simple de rappeler que les molécules de silice sont disposées en hélice autour d’axes parallèles à l’axe optique. On y rencontre trois molécules et, à la quatrième, on se retrouve verticalement sur la même génératrice que celle du départ. Ceci pour répondre à votre question sur ce parallèle historique, étonnant au demeurant, entre l’alchimie et la découverte du verre, sans doute dans les cendres des foyers. C’est peut-être en partie ce que symbolise le Phénix. Il est vrai que sans la confection des ustensiles, cornues et vases en verre ou en terre, ni l’alchimie ni la chimie n’auraient pu voir le jour. Pour n’en rester qu’à la chimie, il n’y a pas besoin de plus de deux mouvements associés ou de deux métaux et minéraux, ou un amalgame ternaire, soit en phase soit en décalage de phase, de périodicité identique ou de périodicité différente, pour que le diagramme obtenu soit d’une apparence complexe.

Le problème de la coction a bien évidemment à voir avec celui d’une continuelle remise en question des équilibres, momentanément atteints au sein du vase ou du creuset. Tout autant qu’aux secrets concernant la matière et le feu, toute l’alchimie tient à la confection du vase. Je vous déroule sur ce sujet quelques analogies : le vase ou l’espace dans lequel s’est manifesté l’univers n’est pas le même que celui d’Adam, celui de l’homme, celui de la nature naturée ou celui du Verbe fait chair ; le résultat non plus. L’ouvrage nécessite obligatoirement l’apport d’énergies extérieures, qu’il s’agisse de celles des chaleurs locales précisément graduées ou alternées en rythmes précis, et qui vont faire osciller la balance, ou bien d’autres énergies plus subtiles, d’origine cosmique ou tellurique, sans oublier celles internes propres à l’artiste. Cette mise en oscillation de la matière va agir comme une pompe aspirante du champ universel. Je vous signale au passage l’importance des énergies telluriques, soit celles des failles géologiques, des masses minérales ou liquides et des orientations des vases, suivant l’axe magnétique ou électrique de la terre. Ainsi, une expérience réussie à tel endroit ne réussit pas forcement dans tel autre. Pour ce qui est de l’œuvre, les seules énergies locales et inter-atomiques ne suffisent pas pour « retourner les éléments ». Il faut encore une disposition adéquate par rapport aux ondes que diffuse cette planète, le soleil, la lune, les saisons, les solstices, etc. Je ne vais pas m’étendre sur ce qui peut se récolter et s’opérer uniquement en hauteur ou sur une montagne, en plaine, en aménageant un espace au sein de la terre, dans une anfractuosité naturelle de roche, une mine désaffectée, une grotte ou un puits, etc. Pour ce qui concerne nos travaux, le choc relève toujours de « l’élasticité ». Retenez et analysez ce fait, et la différence entre l’élastique, le mou et le dur. Je vais y revenir. Il faut comprendre qu’il ne s’agit pas de fondre un métal et un minéral, de constituer un alliage ou un amalgame, mais presque à la lettre, de renouveler le mystère (…).
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Message  Logos Lun 21 Mar 2011, 09:37

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Message  Logos Lun 04 Avr 2011, 20:46

extrait du "Grand Oeuvre dévoilé" de François Trojani :

Le déroulement du Grand OEuvre et l'être de la Pierre ne sont pas des choses, un spectacle que l'on peut uniquement contempler ou dont on peut s'emparer. Il est nécessaire de s'identifier dedans avec lui, par notre propre vie personnelle, par un acte préalable à accomplir et qui en est la clef : celui consistant à s'être ; être conscient d'être ne suffit pas. L'absolu métaphysique, spirituel et physique dont il est question dans notre philosophie et nos travaux, échappe à la simple science ou à une simple et psychologique investigation. Or, chose incroyable entre toutes, la simple éthique peut en fournir l'accès. Ce Mystère se divise en trois volets que l'on peut résumer ainsi : celui de la naissance, du pourquoi de la vie, et celui du pourquoi de l'inéluctable et commune transition au sein du tombeau, d'une si belle mais si brève histoire. Si vous considérez donc votre histoire comme bouclée dans ce tryptique, il est bien évidemment inutile d'entreprendre quoi que ce soit d'alchimique. La majorité des humains, bien qu'ils aient été accouchés, sont encore à naître. Leur vie se déroule au sein d'un rêve, et la mort est une hallucination ou un atroce cauchemar final au sein de ce rêve d'être. Tout comme pour celui concernant la Divinité, ce mystère ne peut être que vécu ou "signifié" dans un langage particulier, le langage ordinaire n'ayant généralement servi au cours des siècles qu'à brouiller les pistes, cela pour le plus grand bénéfice de quelques uns et pour celui du "grand marionnettiste".

Ainsi s'explique le nécessaire acquis d'un conséquent matériel symbolique, d'une véritable et autre langue porteuse d'un sens universel, Sacré et non secret, comme on l'imagine communément. Une langue ou une "clef verte", qui permette de décrypter et de redonner la vie et sens à tous les signes. Ces signes vont de ceux immémoriaux inscrits dans la nature, à ceux que véhiculent les grands textes révélateurs ou les écrits des Adeptes. D'où l'usage fort utile de la Kabbale pour l'Occident, de la Géométrie, parfois de la Science des nombres, de celle des couleurs, des symboles, des phonèmes et en bref, de tout ce que propose l'hermétisme et la Gnose en général. Vous constaterez dès lors que le monde, les autres et vous-même, bien plus symboliques qu'on ne le suppose généralement, ne peuvent être décryptés que par le maniement expert de ces outils.

[...]

Il y a tout simplement complémentarités, et non oppositions, entre la science, la philosophie et la fiction, et ne croyez surtout pas que le plus "pragmatique" de l'histoire réside dans la matière. Ici, contrairement au monde des idées pures de Platon, ou de celles d'Aristote, pour lequel le monde n'est qu'un reflet dérisoire, le monde sensible a une valeur métaphysique.
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Message  Logos Mar 05 Avr 2011, 09:42

"Comment ne pas dire et redire que ce qui caractérise l'alchimie par rapport aux sciences en général et de bien d'autres mystères, c'est que avant leurs éventuelles mises en oeuvre sur de la matière, les forces et les principes identifiés ne prennent une valeur, une qualité et surtout une action alchimique, qu'au sein de la conscience de l'opérateur. Que c'est au sein de cette conscience, pour dire simple, de cette terre intérieure mille fois retournée et fertilisée, que se sème en premier, que pourrit sous le sol durant l'hiver et la nuit, ou que germe, le blé du Don de Dieu.

On ne peut pas résumer plus simplement cette quête : au sein de ce Temple ou de cette Cathédrale se distinguent deux qualités d'actes et de voyages, surtout à ne pas confondre. Le premier, après avoir découvert le seuil - ce qui est déjà un exploit - conduit de la massive porte d'entrée jusqu'au pied de l'autel de brume dorée, cette autre porte qui ouvre vers le ciel, entre les deux grands vitraux ou se colore la lumière. C'est à ce point qu'est sacré le nouveau chevalier, à genoux, à l'aube, après une interminable veille dans ce champ de bataille contre l'ombre ; une interminable nuit - analogue à celle qui dans la matière, révèle que la bonne voie a été suivie - ce noir "plus noir que le noir" où se sont confrontés en lui le néant et l'être, la matière et l'esprit, la foi et le doute. Ce lieu enfin où convergent, apparaissent, se dissolvent ou bien hantent à nouveau atrocement en prenant corps, véritables golems, toutes les hallucinations entérinées précédemment comme le monde et le réel. Puis, enfin droit, la porte de sortie une fois inventée - car elle ne matérialisera que pour lui - le nouveau chevalier, enfin oint et armé va pouvoir entreprendre l'ultime voyage...

La Pierre Philosophale émerge suite à la mise en relation - aidée en cela par l'homme - du lien qui unit la nature avec elle-même et avec "l'intelligence du monde". Cette mise en relation consiste au départ à défaire et à calciner jusqu'au noir tous les noeuds qui précédemment unissaient cette même nature au néant, à ce que nous désignons communément comme la chute et l'abîme. Bien évidemment si conjointement un lien n'unit pas le sujet à lui-même, au sein de la plus prodigieuse expérience d'anonymat que l'on puisse imaginer - analogue à celle de la mort subite - expérience dans laquelle se dissout l'imposture du "moi habituel", il n'y a pas de Pierre Philosophale. Comment ne pas dire encore afin de bien en spécifier le but, que pour ceux qui sauront en écouter le silence, cette science sacrée et muette par essence leur dévoilera un de ces excès de lumière qui infuse tout l'univers.

[...] De tous temps l'alchimie s'est complue au sein des opposés, des analogies ou des complémentaires, et toute sa recherche repose sur une mesure des intervalles jusqu'au juste équilibre, entre le bas et le haut, entre la science et la foi, entre l'intérieur et l'extérieur, l'intériorité et le dehors. De ce fait, des thèses et des géniales découvertes concernant la structure de l'univers comme celles de Heisenberg ou de Schrödinger, se révèlent tout autant précieuses et à méditer que celles de bien de théologiens, de mystiques ou disons-le, d'ouvrages de "recettes", allègrement confondues avec de l'alchimie.

[...] En réalité, simple vase de verre ou creuset, l'expérience devient instable et tributaire d'un équilibre médian entre deux intérieurs et l'on suppose, bien avant que naisse la sotte idée de tenir le sceptre central, royal, de feu et de lumière de la nature en main, que l'audacieux a précédemment identifié et pris en main le sien. J'entends pour le moins par intérieur, et pour l'artiste, l'entreprise, tout aussi colossale que celle du Grand Oeuvre, consistant à éradiquer "la marionnette". C'est à partir d'une jauge spirituelle, surtout pas psychique, astrale, occulte, magique ou livresque que va pouvoir se mesurer, se caler et se construire, avec une extrême finesse d'angles et d'accords, notre Pierre triangulaire.

Il y a donc, à ne jamais perdre de vue, un lieu sacré par excellence par lequel transite toute grâce, toute force et tous les dons, bien avant de se déverser en colorant un sel ou le contenu d'une fiole. Un point zéro de ce jeu, un JE, déjà un miracle : celui d'un homme, un être humain qui est devenu - lui-même et par lui-même - tout simplement un Homme."
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