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Cosmologie et Philosophie

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Message  Logos Sam 21 Jan 2012, 19:49

Information : Le fil ci-dessous est inspiré d'une CheminCroisé intervention d'Aliboron
survenue sur le fil CheminCroisé Melencolia I (Albrecht Dürer), mais s'écartant
désormais du titre initial.
Comme d'hab, ovation !

Concernant les quasi-cristaux, dont l'existence "présuppose des arrangements d'atomes nécessitant des liaisons passant par un hyperespace" : est-ce parce que leur existence (matérielle donc) s'appuie sur un "bouclage", impliquant pour ces motifs quasi-périodiques une sorte de "calcul" pour que tout "s'ajuste". Calcul qui serait, d'une façon ou d'un autre, "pris en charge" par des dimensions invisibles.

En parlant d'ajustement, je resors mes notes :
"Le mot Justesse en hébreu c'est tsedeq... et leur sagesse cosmique dévoile que n'est juste que celui qui fait oeuvre mâle en allant épouser l'autre côté de lui même.
Tandis que le mot Justice c'est din qui est structuré en profondeur des mêmes énergies que le mot bras... et la Justice est appellé bras divin alors que l'autre bras est celui de la miséricorde (hesed)... une lame et une balance."
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Message  aliboron Ven 03 Fév 2012, 16:42

Ave Logos,
Merci de ton « ovation », qui me réchauffe le stylo-plume.

Hyperespace.... voilà bien une notion, rendue quasi désirable par des modélisations tentant de rassembler ou orienter les bouleversifiantes avancées scientifiques, laissant Galilée et consorts dans le sordide parc Astérix des actuels « cogito ergo sum » (proposition qu'il conviendrait enfin d'inverser) préposés à la gestion-exploitation des ressources, les « humaines » inclues, tant qu'à faire....

Une remarque pour commencer. Même si de bonnes vulgarisations permettent de se faire une « image » à peu près correcte de la révolution induite par la physique quantique (que Trojani, W. Smith, C. de Beauregard et d'autres, traduisent en termes susceptibles de nous en montrer l'actualité méta-physique... mais « dans un corps et une âme »), faire gaffe à ne pas délirer à la façon du malicieux Alan Sokal.

De plus, mieux vaut reconnaître qu'il serait salutaire de démythiser le discours officiel de la physique contemporaine qui, (sur le papier...) enivrée par la pertinence de certaines de ses sophistications mathématiques, tend de plus en plus à se prendre pour une métaphysique ou, théologie mathématique. Qu'on le sache ou non, toute cosmologie implique le recourt à des notions relevant de la métaphysique pour être étayée. Et il va de soi, que les compétences scientifiques actuellement requises n'induisent pas automatiquement cette autre aptitude.
Pensée unique finissant par perdre le contact avec les limites de sa validité ; ce, avec une apparence de rigueur qui impose le respect aux pékins moyens comme nous autres; (voir les envolées « morales » désopilantes des Barrow et Tipler, par ex, etc).

Reconnaitre que cette Science commet d'office une injustifiable réduction du « corporel » au physique (quantique), au prétexte que sa méthode se fonde sur la corrélation entre un objet corporel X et un objet physique XS correspondant... alors que ces deux objets appartiennent à des niveaux ontologiques très différents. En correspondance ondulatoire supposable, certes, mais sans aucunes communes mesures corpusculaires; si l'on peut dire.
Entourloupe évacuant son impuissance à rendre compte de l'existence du principe d'unité nécessaire pour expliquer l'apparence identifiable d'UN corps quelconque, qu'il soit stellaire, terrestre ou physique.

Ce dont nous Un-forme le «  Zohar Hadash » ou son pendant himalayen « Le miroir du coeur » lu par Longchempa (cités dans le fil CheminCroisé Kabbale et Alchimie) décrivant le don du UN, genèse de chaque-un. Et les analogies entre leurs descriptions du processus et celles envisagées par quelques scientifiques (marginalisés ou snobés par le gang en place) pour éclairer cette accrétion et germination du vivant est troublante. On y reviendra si possible.

Me dérange pas d'être un nuage de probabilités... mais quid de ce UN apparemment apparent pour d'autres supposés UNS ?
Pas étonnant du coup que nos scientifiques aillent souvent racoler des préfaces (ou entretiens convenus d'avance) avec les représentants officiels du bouddhisme.... « nuages d'aggrégats » aussi compacts que bavards mais, tout aussi méta-logiquement démunis face à ce mystère.
Le vide / solution miracle ... pour qu'un nuage conserve son nébuleux auditoire de gogos, ouf. Les anneaux de Boromée sont bien 3...j'ai tout bon. Clown

Sans aller jusqu'à ces indigentes complicités à la mode, considérer les nombreux « bémols » apportés à ce nouveau catéchisme scientiste, par les partisans d'un univers dit « électrique » (Wallace Thornhill and co) est déjà bien édifiant.
Bref, nécessité de dissocier le fait scientifique de la fiction scientiste.
« La théorie explique le monde, alors que les faits ne font que le décrire », dit N. Wade, qui non sans humour, rajoute : « Certaines théories corrigent même des faits perceptibles ».

René Alleau, à propos des (méta)physiciens, tels qu'on doive malheureusement et trop souvent les supporter :
« Egarés par les abstractions d'une pensée orgueilleuse qui veut se fondre directement en l'unité pure de son Principe, ils oublient que leur existence même témoigne, de façon charnelle et sanglante, d'une fusion déjà accomplie jusqu'en des profondeurs que seule peut sonder l'humilité de l'amour ».

De fait, l'espace, sans avoir besoin d'être « hyper », est par nature déjà... invisible, et sa nature particulièrement déroutante à appréhender. Sa perception plan-plan a des effets hallucinogènes trop « simples » (déguisés en évidences), pour être aisément repérables; effets d'autant plus problématiques que toute représentation est nécessairement... spatiale. D'une façon ou d'une autre, littérale ou subtile.

« Il n'y a pas de représentation objectivement fidèle de la réalité spatiale. Il n'y a pas de point de vue adéquat sur l'espace d'où on pourrait le décrire tel qu'en lui-même. Et la doctrine einsteinienne (non figurable...) devrait nous en convaincre. » Borella.

« Le monde n'est pas dans l'espace, c'est l'espace qui est dans le monde. Et l'espace n'est pas dans l'espace, il est nulle part. L'espace n'est pas un contenant pour les corps; et les corps ne sont pas dans l'espace comme un contenu dans un contenant. Les corps sont spatiaux ou plutôt affectés de la condition spatiale, et c'est la spatialité propre des corps qui leur confère en quelque sorte, la capacité d'être reçus dans l'espace.  ».
Bref, l'espace galiléen, réifiant la géométrie euclidienne (et dans lequel, par habitude, nous habitons toujours...), étant conçu puis vécu comme extériorité pure, « si on identifie le réel à cette spatialité, toute intériorité devient impossible et du même coup toute existence ».

Sans s'étendre sur les conséquences comportementales collectives favorisées par cette « perspective », il n'est pas très surprenant, qu'en bout de course, il y ait « un malaise dans la civilisation ». Et il est à craindre que le recours naïf à des sensations supposées « pures » (affranchies d'office du vilain « mental ») participe à l'insu de son plein grè au renforcement de cette consternante maya.
En passant : l'art du trait, hérité d'anciens situés dans une toute autre spatialité et représentation du monde, ne peut donc avoir, pour nous (sans purge préalable), les vertus « initiatiques » qu'on lui prête... comme si de rien n'était.

Ainsi qu'y insiste Jean Borella, critiquant les effets pervers de l'infinitisation du cosmos apparue au XVIIe siècle ( providentiellement re-cadrée par la révolution quantique) : « la pensée cosmologique qui pose devant elle la réalité physique de l'étendue indéfinie est immédiatement prisonnière de sa propre représentation : elle ne peut plus sortir de cette universelle extension qui l'environne de toutes parts et « où qu'elle aille ». C'est d'ailleurs ce que corrige la théorie de la Relativité absolue en concevant un espace courbe et donc un monde fini. »

A propos de cette dernière, Borella observe « que même là, on ne peut parler d'un agrandissement de l'univers (que prouverait le red-shift, ou déplacement de la raie jaune du sodium vers le rouge, interprété en fonction de l'effet Doppler-Fizeau, comme témoignant d'un déplacement radial des étoiles) que d'une manière relative, car il n'y a justement aucun espace absolu par rapport auquel on pourrait mesurer la grandeur de l'univers. »

Pour revenir vers le sujet évoqué par Logos et, d'après bibi, sous-entendu par la talismanie, on notera que « l'espace implique le temps comme condition intrinsèque de sa propre actualité; car le temps est au coeur du mouvement d'extension par lequel s'actualise l'espace ». On remarquera aussi que la réciproque n'est pas vraie : le temps n'implique pas l'espace; qu'il existe des modes de la durée qui n'impliquent aucun espace physique, si ce n'est « métaphoriques ». Ainsi de toute une catégorie de phénomènes psychiques : sentiments, etc... catégorie que nous aborderons plus bas, étant donné qu'elle est concernée en 1er chef par ce que l'on peut ranger sous le terme de psychotronique.

Tout ça pour avancer que le dit « hyperespace » n'est pas nécessairement hors du nôtre. Peut-être même que son accès (plus vécu que mathématisable) se « situe » -t'il vers un dedans (en rien psychologique), mais nous mettant paradoxalement aussitôt hors-je : un non-où ? Lequel présente de réjouissantes affinités avec la « non-localité », définie par le physicien Henri Stapp comme étant « la plus profonde découverte de notre science ».

« Les analyses les plus fines de la physique récente conduisent même à un renversement paradoxal des conceptions ordinaires : ce n'est plus la séparation ou distance entre deux points qui est première et évidente, et donc la corrélation éventuelle de ces deux points qu'il faut expliquer, mais c'est au contraire « l'inséparabilité » qui devient « principe », et la distance ou écartement qui fait problème ».
B. d'Espagnat (pour qui la réalité objective ne peut être de nature matérielle...) constate que « la distance n'est pas de façon intrinsèque, entre tel et tel élément de la réalité indépendante. C'est nous qui la mettons, d'une certaine manière, entre tel et tel élément de la réalité empirique, ou autrement dit, de l'image de la réalité que nous construisons pour nos échanges et notre usage ».

D'autre part, il peut être utile de rappeler que le dit hyperespace se caractérise plus par du temporel que du spatial... vu que son hypothèse provient d'une prise en compte (jusque là oblitérée par une physique restée bêtement « aristotélicienne ») du facteur CheminCroisé TEMPS... imbriqué.
La totalité du devenir d'un processus, au lieu de se cantonner à des moments particuliers, car « commodes » (et donc jugés.... significatifs, poils aux tifs), de l'observation en cours.
Nécessité (née, en gros, à partir de l'expérience de Feynmann sur la « fente double ») d'une chrono-topologie n'omettant plus la dimension « temporelle », simultanéité incluse... donc, inversant parfois la logique de l'identité A – non A.
Si c'est pas un CheminCroisé koan, ça !

Du seuil d'intelligibilité des recherches scientifiques (par « nous ») sur la nature du réel (sans « nous »)... faute de percevoir que notre implication internelle (approchée par Heisenberg et Eddington) est l'incontournable garde-fou nous préservant de basculer du vrai-semblable au fictif des représentations égarées... D'où la nécessité, sempiternellement rapportée par les voies véritablement initiatiques, de « mourir à soi même » pour ne pas donner raison aux adeptes du « tout est fictions », sauf... cette supposée objective observation. Mdr ! Je rigole

Connais-toi toi même, et tu connaîtras l'univers et les dieux ? Si c'est vrai-semblable, il se pourrait bien que cette co-naissance soit, avant tout, celle du zéro (pointé) qui nous fonde. Ensuite, de ses arborescences (ponctuées de sauts « quantiques »), et à la fois micro et macrocosmiques.
Point que j'ai tenté de frôler, avec toute la débilité inévitable, dans le fil CheminCroisé L'or comme le mal vient du nord. Racine titanesque, ou « animale » comme dit Ibn' Arabi, propre à l'humain lignage, et située à un niveau d'antériorité ontologique... stupéfiant, car permettant la co-création.

Première conséquence : qu'est ce que la connaissance en résultant ? Le verbe « connaître » est, en l'hébreux biblique, connoté érotiquement, c'est à dire nuptialement = RE-bis...
Et, est-elle appréhendable sans précautions idoines (limitant les malentendus), par nos quarts d'heure de cerveau disponible ? Au mieux ça donnera de la poèsie ou musique, au pire de l'occultisme (relooké new age)... re-formaté en « évidences » au format d' égos... spiritualisés, par « intérêts » plutôt que par émerveillement.

Des réflexions de Trojani (in « Une médecine pour demain ») introduisent plutôt bien, me semble-t'il, l'exploration de cet angle mort de la science officielle : la genèse de chaque-un..

Il commence par voir ces accrétions en grand :
« Dans certaines régions de l'espace, tout se passe comme si des choses étaient attirées par « de la masse manquante ». Comme si il y avait un trou de densité, en n'oubliant pas que la nature du champ gravitationnel constitue encore une énigme. Toutes ces particules en mouvement, arrivent à un moment donné, dans un de ces points de gravitation ».
Ceci finissant parfois, via l'effet de champs de force électrostatiques, par donner lieu à une « soupe » plus ou moins solide.

Puis, en hermésien convaincu, il inverse la précédente lorgnette
« Il pourrait bien y avoir, au centre des atomes, la puissance et l'information du tout premier instant de l'univers, et celle de ce rien d'où émergèrent, semble-t'il, l'espace, le temps, la gravitation. Il y a certainement au centre de chaque atome, un point zéro, tout aussi inacessible que la fin des nombres premiers ou des décimales de Pi ».

Tout ce monstrueux space opera devant, évidemment, être re-considéré concernant l'émergence du vivant. Inconcevable risette dans ces inhumains vortex; et, se caractérisant par une asymétrie fonctionnelle (ou, stabilité dynamique) qui intrigue, à juste raison, Morph, que je salue au passage et à qui je me permets de recommander la lecture de « L'ADN décrypté » de J-C Pérez, à ce sujet.

On en comprend assez pour flairer la suite... Si on met (prudemment) en parallèle ses investigations mathématiques, (où l'on voit que, dans la nature, chiffres et Nombres se moquent de nos appartheids platonisants entre quantitatif et qualitatif), avec la gnose soufie (à laquelle doit tant notre alchimie) antée sur son « Ciel du Soleil ».
Hyperespace s'il en est... et où se devine, entre autre, l'origine « orphique » des nombres, ainsi que celle de leur « radioactivité »... comme le dit si justement E. Junger.
Résumé potable de cet or solaire, dans l'ouvrage de P. Geay, « Hermès trahi », 3ème partie lisible indépendament des premières.

Trojani mentionnera donc les interactions fabuleuses entre Foudre et Eau (bélier-poisson ourobouriques des anciens... Un-formés par le mythe à sa racine...) à partir de l'expérience de Stanley Miller (soupe originelle), en passant par celles de R. Lavinay sur la « dynamisation » de l'eau par des flashes lumineux, pour finir par celles d'Urutskoeiv, Meunier, E. Weber ou J. Dufour prouvant le caractère catalytique des forces électromagnétiques et magnétiques.
Sont visés les intervalles ou lieux de passage entre le monde « sans temps » du quantique et le nôtre.

« La frontière entre la physique nucléaire et l'électronique est plus mince qu'on ne le croit et l'univers est interconnecté comme nous le démontre le pendule de Foucault (preuve absolue du lien mystérieux entre chaque point et l'univers tout entier) et l'hypothèse de l'expansion. »
Traffics d'influences supposant donc (opérativement), contrairement au prêt-à-penser quantique ou bouddhisant, qu'il s'agisse bien de 2 dimensions aussi distinctes qu'imbriquées ou voisines. On n'y insistera plus.

En outre, rien ne permet d'en rester là et de faire de ces interactions et interfaces d'aléatoires causes premières. Elles pourraient fort bien servir elles-même de pré-texte à une inqualifiable « intention » ; non définissable (quoiqu'éprouvable) car échappant à toutes nos projections finalistes sans pour autant être absurde. Ce qui donne le sens n'en a pas; il l'est.

Retour (fugitif, rassurez vous) à notre nurembourgeoise balance... sur laquelle l'Inde ancestrale, dénuée d'accélérateurs de particules, disait néanmoins ceci :
"La destruction du monde est impliquée dans le fait même de la création, et suit un processus inverse dans la pensée du Créateur. Lorsque la force d'expansion (tamas) et celle de concentration (satva) s'équilibrent, la tension (rajas), qui est la cause première, la substance de l'univers, cesse d'exister, et le monde se dissout dans l'imperceptible".
Le verbe être, ici, est le même que celui apparu au paragraphe précédent, et « donnant le sens ».

Aussi, permettez-moi de suggérer qu'au lieu de perdre son temps à bavasser avec un bouddhisme anémié ou un advaïta vedanta « adapté » à nos angélismes, notre science ferait mieux de se chercher des passerelles en se tournant vers la seule métaphysique (ou plutot : réalisme) ayant exploré à fond et sans entraves idéologiques (en pratique comme en théorie), cette « tension », cause première et substance de l'univers.
Shivaïsme du Cachemire, admirablement présenté par David Dubois en son « Abhinavagupta, la liberté de conscience ».
Non dualisme incluant la dualité au lieu d'en évacuer l'évidence « fonctionnelle » ; ça décoiffe et vous remettez les pieds sur terre, c'est à dire : nulle part ; chouette !

Bref, on y baigne dans la même eau-mère que Trojani quand, synthétisant génialement certaines découvertes scientifiques, il en dégage et surtout, met en relief ceci :
« Que les constituants de la matière n'existent pas par eux-même mais seulement en relation avec d'autres. »
« Qu'en dernière analyse, la matière se révèle bien comme du temps ou de l'onde contractée ou déroutée, suivant des angles différents, comme on peut le constater dans les points de jonction, de fuite et les angles des topologies moléculaires. »
« Que la géométrie des champs est plus importante que les champs eux-même. »
« Qu'il s'agisse de sons, d'électromagnétisme, d'électricité ou de biorythmes, tout est toujours et principalement une mise sous tension du temps, et tout objet ou système est forcément et toujours échange et équilibre entre du temps, des formes et des énergies. »
« Qu'en fait, il n'y a ni matière, ni couleurs, ni vie ne soi, mais seulement de échanges et des manifestations énergétiques qui coexistent forcément avec de l'espace. »

Mais ne quittons pas trop vite l'Universion visitée par Trojani. Elle nous propose notemment une belle fenêtre ouverte (entre autres, et aux moments propices...) sur le jardin des transmutations à basses énergies. Compétence dont moultes plantes s'accomodent plus discrètement mais surement que... les actuels « opératifs » (faite la fleur !, disait le trévisan Kunlun....) exhibant de manière autiste leurs « particuliers », et du coup particulièrement inaptes à partager autre chose que leurs vaniteux monologues... Sauf exceptions.

Il évoquera de même les similitudes possibles entre l'activation des virus, la génèse des cristaux en leur eau-mère et le processus de germination des graines; ce, sans mentionner ouvertement la « graine d'om » mais on la devine pas loin... faisant rosir sa croix d'un émoi retrouvé.

Quid de l'exigence de l'Ora en ce Labora ? Il me semble que c'est « le côté obscur de la force » (dixit Star Wars) qui, pour de sinistres raisons, en a approché le mieux la modélisation scientifique probable. Voir les recherches psychotroniques, pour la plupart paramilitaires, et particulièrement les modèles d'univers postulés par les physiciens intrigués par le comment du parce que de ces phénomènes; notemment T. H. Bearden et C. Musès.

D'entrée de jeu, il est démontré (à l'intention des omnubilés par les énergies « subtiles », par ex) que, malgré de fortes similitudes comportementales, il est inoportun de rapporter l'ensemble des processus bio-informationnels et bio-énergétiques concernés, à des activités de champs électromagnétiques. Que les phénomènes en cause ne sont aucunement des variantes des principes de transmission électromagnétique, même si des micro-ondes (hyperfréquences) peuvent servir à transmettre (ou innoculer...) des schèmes d'informations entre vivants.

Mais surtout que le facteur TEMPS (une des 3 inconnues du Grand Oeuvre) et, son hyperespace, reliant orthogonalement les différents niveaux du CheminCroisé réel, (dont l'intention ou conscience)... y sont à l'honneur, of course.
A commencer par le constat que les pré-cognitions, et transmissions de pensées, et autres « anomalies » (émanant de subjectivités... objectivement humaines), préférant la simultanéité et, donc n'obéissant pas à la loi de causalité, laissent deviner un mode de trans-causalité, « situé » dans un hors temps. Qu'avec ce dernier, l'intention ou conscience en acte, semble présenter de mystérieuses affinités; etc etc...

Cela étant, quel que soit l'intérêt de ces approches (budgetées et ajustées pour servir des égos rarement panoramiques), mon petit doigt me dit qu'en matière d'Opus, le conseil du poète Henri Michaux, discrètement basé sur l'efficience de l'Intention pure, reste le plus pratique : « Atteignez d'abord, vous approcherez ensuite ».
Donum Dei octroyé au point-zéro ? Donner et recevoir seraient le même Verbe ? Ses deux versants, avec pour interface et source le fameux wei wu wei ? Nom d'un pélican !!!

Cette « émergence » à la fois perpétuelle et originelle du micro et/ou macrocosmique peut retenir notre attention, histoire de « nous » remettre dans le même réel que celui où, quasi muet (Muthos...), nous apparaissons. On peut postuler que derrière ses Ray-Ban elle nous... regarde, comme elle visionnait Caïn. Je est un autre... regard à la source du n'autre.

« Tout être dépouillé est une Parole, car il est issu du monde de l'Ordre (al-amr) : Sois ! »
« (...) "bouclage", impliquant pour ces motifs quasi-périodiques une sorte de "calcul" pour que tout "s'ajuste". Calcul qui serait, d'une façon ou d'une autre, "pris en charge" par des dimensions invisibles. », dis tu.

Cher Logos, je crains que ton énoncé ne voile la possible solution. Il semblerait en effet, en partie en regard de ce qui précède, que les « calculs » en question ne soient pas tant le moyen (dans quelles mains ?) de finaliser une « incarnation » donnée, qu'une version du schème de base (noumène si l'on y tient) dont celle-ci serait la nécessaire exemplification ou déploiement.
Nécessité (lîla inexpliquable quoique constatable) induisant, de plus, des rétroactions possibles entre cause et effet, vu qu'en dernière instance elle est pure liberté et, donc aucunement inféodée à une échelle de « valeurs » des niveaux de réalité, moraline pauvrement platonicienne ou védantique... escamottant la trame (= tantra, en sanscrit) leur permettant d'exposer leurs insuffisances.

« Dieu n'est pas croyant »....

Suite à ton propos et pour une déraison qui m'échappe, me suis mis à ruminer sur la nébuleuse complicité qu'il pourait y avoir entre ce qui précède et, l'efficience supposée des schèmes talismaniques de Morph et d'ailleurs.
La suite à plus tard, pour ne pas encombrer...

Au plaisir d'avoir échangé avec vous.
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Message  Logos Dim 05 Fév 2012, 06:46

Donner et recevoir seraient le même Verbe ?
Cela m'évoque l'idée qu'il "soit donné de pouvoir donner" ou que "le don ne vit que d’être redonné" ( CheminCroisé L'incarnation, le don, la transmission)

« (...) "bouclage", impliquant pour ces motifs quasi-périodiques une sorte de "calcul" pour que tout "s'ajuste". Calcul qui serait, d'une façon ou d'une autre, "pris en charge" par des dimensions invisibles. », dis tu.

Cher Logos, je crains que ton énoncé ne voile la possible solution. Il semblerait en effet, en partie en regard de ce qui précède, que les « calculs » en question ne soient pas tant le moyen (dans quelles mains ?) de finaliser une « incarnation » donnée, qu'une version du schème de base (noumène si l'on y tient) dont celle-ci serait la nécessaire exemplification ou déploiement.
Nécessité (lîla inexpliquable quoique constatable) induisant, de plus, des rétroactions possibles entre cause et effet, vu qu'en dernière instance elle est pure liberté et, donc aucunement inféodée à une échelle de « valeurs » des niveaux de réalité, moraline pauvrement platonicienne ou védantique... escamottant la trame (= tantra, en sanscrit) leur permettant d'exposer leurs insuffisances.
Yes en effet, je vois mieux (ou plutôt j'ose le croire)... je serais tenté de faire une analogie avec la vocalisation (par un être dûment "habilité") d'un texte hébraïque (une trame consonantique), qui va déployer une vérité immanente (un événement) ; celle ci étant à même de modifier notre cognition, et donc d'induire d'autres lectures-vocalisations de la trame : soit un exemple des rétroactions entre cause et effet, la cause étant pour ainsi dire rendue "plastique" par ses effets. Un peu comme l'ADN, trame contenant virtuellement toute l'information, dont l'expression - toujours spécifique - va modifier sa conformation (ses possibilités effectives d'expression) en retour... ?

Nécessité (née, en gros, à partir de l'expérience de Feynmann sur la « fente double ») d'une chrono-topologie n'omettant plus la dimension « temporelle », simultanéité incluse... donc, inversant parfois la logique de l'identité A – non A.
Si c'est pas un koan, ça !
Hum... j'aurais tendance à rapprocher ça de la Lîla précédemment évoquée.

« Tout être dépouillé est une Parole, car il est issu du monde de l'Ordre (al-amr) : Sois ! »
Je crois pouvoir faire le lien entre cette citation et les remarques précédentes par l'intermède de Corbin (forcément) : "ce n'est une métaphysique ni l'ens ni de l'esse, mais l'Esto, de l'être à l'impératif. Mais l'événement n'est mis ou remis à l'impératif que parce qu'il est lui-même la forme itérative de l'être par lequel il se trouve promu à la réalité d'événement" (in le Prologue de "Corps spirituel et terre céleste")

« Il n'y a pas de représentation objectivement fidèle de la réalité spatiale. Il n'y a pas de point de vue adéquat sur l'espace d'où on pourrait le décrire tel qu'en lui-même. Et la doctrine einsteinienne (non figurable...) devrait nous en convaincre. » Borella.

« Le monde n'est pas dans l'espace, c'est l'espace qui est dans le monde. Et l'espace n'est pas dans l'espace, il est nulle part. L'espace n'est pas un contenant pour les corps; et les corps ne sont pas dans l'espace comme un contenu dans un contenant. Les corps sont spatiaux ou plutôt affectés de la condition spatiale, et c'est la spatialité propre des corps qui leur confère en quelque sorte, la capacité d'être reçus dans l'espace. »
J'y vois une homologie avec CheminCroisé la réflexion de Alain Chareyre-Méjan sur la forme et la matière... Si les corps sont appréhendés par leurs formes (Apollon), en revanche leur fond, leur matière relèverait de l'informe, du monstrueux, du non-représentable (Dionysos)... Aussi appréhender l'espace c'est peut être avoir un aperçu de la fameuse "matière", un abîme se dévoilant sans épouser aucune forme, en dissolvant les structures. Et si "le monstre c'est la différence" (Muriel de Zangroniz), peut être s'agit-il de ce feu-lumière (Xvarnah perse) qui opère le dévoilement des formes sensibles, leur "résolution en la pureté du monde subtil" (... alchimique "permutation des formes par la lumière" ?)... Il s'agirait donc de fayre la différence (voir plus bas) entre l'ombre et la lumière (et pour ça mieux vaudrait avoir l'électricité Idée ! )

"L'indifférence a deux aspects : l'abîme indifférencié, le néant noir, l'animal indéterminé dans lequel tout est dissout - mais aussi le néant blanc, la surface redevenue calme où flottent des déterminations non liées, comme des membres épars, tête sans cou, bras sans épaule, yeux sans front. L'indéterminé est tout à fait indifférent, mais des déterminations flottantes ne le sont pas moins les unes par rapport aux autres. La différence est-elle intermédiaire entre ces deux extrêmes ? Ou bien n'est-elle pas le seul extrême, le seul moment de la présence et de la précision ? La différence est cet état dans lequel on peut parler de LA détermination. La différence « entre » deux choses est seulement empirique, et les déterminations correspondantes, extrinsèques. Mais au lieu d'une chose qui se distingue d'autre chose, imaginons quelque chose qui se distingue - et pourtant ce dont il se distingue ne se distingue pas de lui. L'éclair par exemple se distingue du ciel noir, mais doit le traîner avec lui, comme s'il se distinguait de ce qui ne se distingue pas. On dirait que le fond monte à la surface, sans cesser d'être fond. Il y a du cruel, et même du monstrueux, de part et d'autre, dans cette lutte contre un adversaire insaisissable, où le distingué s'oppose à quelque chose qui ne peut pas s'en distinguer, et qui continue d'épouser ce qui divorce avec lui. La différence est cet état de la détermination comme distinction unilatérale. De la différence, il faut donc dire qu'on la fait, ou qu'elle se fait, comme dans l'expression « faire la différence ». Cette différence, ou LA détermination, est aussi bien la cruauté. Les platoniciens disaient que le non-Un se distingue de l'Un, mais non pas l'inverse, puisque l'Un ne se dérobe pas à ce qui s'en dérobe : et à l'autre pôle, la forme se distingue de la matière ou du fond, mais non pas l'inverse, puisque la distinction même est une forme. A vrai dire, ce sont toutes les formes qui se dissipent, quand elles se réfléchissent dans ce fond qui remonte..." (Deleuze / Différence et répétition)
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Message  Logos Dim 05 Fév 2012, 09:29

Je voudrais (malgré tout) essayer de réfléchir sur la possible "anti-géométrie" de l'espace.
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Message  aliboron Dim 05 Fév 2012, 10:25

Why not, et suis partant pour tenter de collaborer, mais qu'entends-tu plus précisément par là ?
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