AGLA
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AGLA
Connu aussi sous la dénomination "quatre de chiffre", ce sigle proviendrait des initiales de quatre mots hébreux constituant une formule kabbaliste d'exorcisme :
Cette marque a aussi été retrouvée par Charly (voir le fil Rembrandt) dans un détail de pavement peint sur un panneau intérieur de "l'Agneau Mystique" de Van Eyck (1432) :
Athah Gabor Leolam Adonaï
(Seigneur Vous êtes grand dans l'éternité)
(Seigneur Vous êtes grand dans l'éternité)
Au 17ème siècle, l'Agla était une guilde qui regroupait les apprentis, compagnons et maîtres de la corporation du livre. Fondée à Lyon durant la renaissance, d'inspiration kabbaliste et probablement sous l'influence de la communauté juive, cette corporation travaillait majoritairement à la reproduction du livre le plus répandu à l'époque : la Bible.Robert Ambelain a écrit:ce signe mystérieux figure fréquemment parmi les inscriptions retrouvées par O. Rahn dans les grottes du pays d’Aude, en pleine région légendaire de l’épopée albigeoise, dans les grottes d’Ornolac, de Lombrives notamment, inscriptions attribuées par tous les examinateurs aux Cathares qui se réfugièrent dans lesdites cavernes.
Lorsque les Cathares, survivance gnostique en plein Moyen-âge, furent apparemment disparus, le même « quatre-de-chiffre » fut alors adopté par une autre grande société de pensée, nous avons nommé l’Agla.Source : EzoOccult
Recopier la Bible, voie initiatiqueLe Livre des livres est construit sur une symbolique dont la cabale, mathématique sacrale, propose une clé. Il faut savoir que séculaire et religieux sont étroitement imbriqués en ses temps où il ne viendrait encore à l’idée de personne de remettre en cause l’existence divine. Reproduire la Bible relève presque de l’exercice spirituel et mystique.
AGLA pourrait donc aussi être la discrète signature d'une transmission d'une connaissance ésotériste kabbaliste au sein de la chrétienté.L’Agla fut une société ésotérique, groupant, à l’époque de la Renaissance, les apprentis, compagnons et maîtres des Corporations du Livre : libraires, graveurs, imprimeurs, papetiers et relieurs, ainsi que les cartiers, qui fabriquèrent les premières cartes à jouer et les premiers tarots.
Le « glyphe » collectif de cette vaste association était le « quatre ». Il figurait, accompagné de fioritures ou d’adjonctions distinctives, dans la « marque » particulière de chacun des maîtres de cette vaste confrérie.Source : EzoOccult
Cette marque a aussi été retrouvée par Charly (voir le fil Rembrandt) dans un détail de pavement peint sur un panneau intérieur de "l'Agneau Mystique" de Van Eyck (1432) :
Sherlock- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: AGLA
Bonjour
Voici un extrait des Sept Instructions aux Frères en Saint Jean (auteur anonyme) :
" De même il faut considérer Atha Gibor Leolem Adonaï, qui signifie Tu es Puissant Seigneur pour l'Eternité, et qui s'écrit A G LA de cette façon, soit quatre lettres en trois groupes, qui est signe de confrérie dans le siècle, et dont la marque est 4 assurément car c'est le signe de la Croix et aussi la manière dont les jambes sont placées, pour être abaissé et relevé selon l'Art, d'où l'on voit la jambe du Christ légèrement repliée sur les images de sa mort et sur celles de sa résurrection lorsqu'il sort du tombeau en l'enjambant. Ainsi le Chrisme conjoint parfois la Croix de saint André et le 4 pour cette raison, et on voit les bâtisseurs de Règle qui l'emploient à divers moments de leurs usages et à plusieurs endroits de leur œuvre, parce qu'ils élèvent le temple de Dieu et qu'il n'est pas d'action plus sainte et aussi intimement liée au temple intérieur par sa figure et par sa méthode. "
Je ne partage pas la vision de Ambelain d'une origine cathare au 4 de chiffre, de plus il ne cite pas ses sources. Cette signature est une " marque de métiers " et concernait les gens de la construction. A partir du XVè siècle ce sont principalement les imprimeurs, cartiers peintres et orfèvres qui l'utiliseront. C'est avant tout le "signe" de croix soulignant la trinité.
Sainte chronicité toujours, on me fait part aujourd'hui d'un texte inédit d'Ambelain sur le sujet "notre". Dès sa réception je vous en communiquerai la teneur.
Cordialement,
C...a
Voici un extrait des Sept Instructions aux Frères en Saint Jean (auteur anonyme) :
" De même il faut considérer Atha Gibor Leolem Adonaï, qui signifie Tu es Puissant Seigneur pour l'Eternité, et qui s'écrit A G LA de cette façon, soit quatre lettres en trois groupes, qui est signe de confrérie dans le siècle, et dont la marque est 4 assurément car c'est le signe de la Croix et aussi la manière dont les jambes sont placées, pour être abaissé et relevé selon l'Art, d'où l'on voit la jambe du Christ légèrement repliée sur les images de sa mort et sur celles de sa résurrection lorsqu'il sort du tombeau en l'enjambant. Ainsi le Chrisme conjoint parfois la Croix de saint André et le 4 pour cette raison, et on voit les bâtisseurs de Règle qui l'emploient à divers moments de leurs usages et à plusieurs endroits de leur œuvre, parce qu'ils élèvent le temple de Dieu et qu'il n'est pas d'action plus sainte et aussi intimement liée au temple intérieur par sa figure et par sa méthode. "
Je ne partage pas la vision de Ambelain d'une origine cathare au 4 de chiffre, de plus il ne cite pas ses sources. Cette signature est une " marque de métiers " et concernait les gens de la construction. A partir du XVè siècle ce sont principalement les imprimeurs, cartiers peintres et orfèvres qui l'utiliseront. C'est avant tout le "signe" de croix soulignant la trinité.
Sainte chronicité toujours, on me fait part aujourd'hui d'un texte inédit d'Ambelain sur le sujet "notre". Dès sa réception je vous en communiquerai la teneur.
Cordialement,
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
DECE
Bonjour à tous
Sur le lutrin de l'astronome de l'arcane XVII se trouvent inscrites quatre lettres : DECE
A l'as de denier du tarot de Viéville on peut lire le texte suivant dans le paragraphe supérieur : PERE . SAINCT . FAIT - MOY.YVSTICE . DE CE . VIELART. MA.E. BAGA AMOVREVX . DE -- CESTE . DAME QVY -- où l'on retrouve incorporé dans le texte la mention DE CE. Coïncidence ?
Il est probable que DECE cache une formule ou une énigme du genre de celle d'AGLA, en tous cas certainement pour l'arcane XVII du tarot de Paris car DECE est isolé, mis en relief si l'on peut dire.
Quelqu'un aurait-il une piste ?
Sur le lutrin de l'astronome de l'arcane XVII se trouvent inscrites quatre lettres : DECE
A l'as de denier du tarot de Viéville on peut lire le texte suivant dans le paragraphe supérieur : PERE . SAINCT . FAIT - MOY.YVSTICE . DE CE . VIELART. MA.E. BAGA AMOVREVX . DE -- CESTE . DAME QVY -- où l'on retrouve incorporé dans le texte la mention DE CE. Coïncidence ?
Il est probable que DECE cache une formule ou une énigme du genre de celle d'AGLA, en tous cas certainement pour l'arcane XVII du tarot de Paris car DECE est isolé, mis en relief si l'on peut dire.
Quelqu'un aurait-il une piste ?
Mystavi- Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 11/03/2012
DECE
Bonjour à tous
L'astronome de l'arcane XVII est celui du tarot anonyme de Paris, un tarot du XVII ème siècle conservé à la Bibliothèque Nationale de France et dont on trouvera ci-après un lien pour le visionner : http://editions-sivilixi.com/le-tarot-de-paris/
L'astronome de l'arcane XVII est celui du tarot anonyme de Paris, un tarot du XVII ème siècle conservé à la Bibliothèque Nationale de France et dont on trouvera ci-après un lien pour le visionner : http://editions-sivilixi.com/le-tarot-de-paris/
Mystavi- Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 11/03/2012
Re: AGLA
Hahum...
Voici donc un nouveau mystère à élucider...
Cher Mystavi, je suppose que vous avez éliminé l'hypothèse d'une signature personnelle du cartier pour ce tarot anonyme avant de proposer qu'il puisse s'agir d'un signe de reconnaissance d'une confrérie, occulte ou oubliée. Je pense en particulier à une façon de souligner la prononciation de ses initiales, "D.C.". Un peu comme le dessinateur de Tintin, Georges Remi, signait Hergé.
Pure supposition, bien sûr, afin d'éliminer les pistes déjà explorées.
Pourrait-on éliminer aussi une éventuelle allusion au "décès" ? La mort, réelle, ou symbolique, ou approchée de peu, est un moment particulier propice à l'initiation ; je me permets donc de proposer cette idée.
Il est en effet troublant d'observer la présence de ce groupe de quatre lettres à la fois chez Viéville et chez cet Anonyme parisien. Pourtant, chez Viéville, nous sommes face à un extrait de phrase presque banale : "fais-moi justice de ce vieil art…". Plus loin, on lit aussi : "amoureux de cette dame". Quelle différence entre ces deux bouts de phrases ? Pourquoi "DE CE" serait-il porteur d'une signification voilée, et "DE CESTE" non ?
A contrario, observons cette autre similitude : Viéville écrit "DE CE . VIELART", et le tarot de l'Anonyme parisien associe sur la même carte "DECE" et un vieillard (l'astronome)... qui se désigne lui-même de l'index !
Hum... Etrange coïncidence...
Concernant l'existence d'une occulte société ayant "DECE" comme discret signe de reconnaissance, ne disposant personnellement pour l'instant d'aucun élément pouvant résoudre l'énigme, je fais également suivre votre requête auprès de Scotland Yard.
Sincèrement vôtre.
Voici donc un nouveau mystère à élucider...
Cher Mystavi, je suppose que vous avez éliminé l'hypothèse d'une signature personnelle du cartier pour ce tarot anonyme avant de proposer qu'il puisse s'agir d'un signe de reconnaissance d'une confrérie, occulte ou oubliée. Je pense en particulier à une façon de souligner la prononciation de ses initiales, "D.C.". Un peu comme le dessinateur de Tintin, Georges Remi, signait Hergé.
Pure supposition, bien sûr, afin d'éliminer les pistes déjà explorées.
Pourrait-on éliminer aussi une éventuelle allusion au "décès" ? La mort, réelle, ou symbolique, ou approchée de peu, est un moment particulier propice à l'initiation ; je me permets donc de proposer cette idée.
Il est en effet troublant d'observer la présence de ce groupe de quatre lettres à la fois chez Viéville et chez cet Anonyme parisien. Pourtant, chez Viéville, nous sommes face à un extrait de phrase presque banale : "fais-moi justice de ce vieil art…". Plus loin, on lit aussi : "amoureux de cette dame". Quelle différence entre ces deux bouts de phrases ? Pourquoi "DE CE" serait-il porteur d'une signification voilée, et "DE CESTE" non ?
A contrario, observons cette autre similitude : Viéville écrit "DE CE . VIELART", et le tarot de l'Anonyme parisien associe sur la même carte "DECE" et un vieillard (l'astronome)... qui se désigne lui-même de l'index !
Hum... Etrange coïncidence...
Concernant l'existence d'une occulte société ayant "DECE" comme discret signe de reconnaissance, ne disposant personnellement pour l'instant d'aucun élément pouvant résoudre l'énigme, je fais également suivre votre requête auprès de Scotland Yard.
Sincèrement vôtre.
Sherlock- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: AGLA
Pour en revenir à AGLA, des pistes sont évoquées dans le roman policier "Le Rasoir d'Ockham" (par Henri Lœvenbruck). Le héros, le commandant des Renseignements Généraux Ari Mackenzie, dans le cadre d'une enquête sur des meurtres en séries, est amené à recueillir des informations sur des feuillets anciens écrits et dessinés au XIIIème siècle par Villard de Honnecourt. Pour ce faire, il obtient un rendez-vous auprès d'un spécialiste de l'architecture du Moyen Âge, le docteur Castro, qui lui déclare notamment ceci :
L'existence du sigle AGLA remonterait donc au moins au XIIIème siècle.Pour vous donner un exemple, prenez les inscriptions sur la quatorzième planche des carnets, et notamment les initiales «.AGLA.», inscrites à côté du Christ. Ces quatre lettres ont fait couler beaucoup d'encre. Certains affirment qu'il s'agit d'une expression utilisée par les Cathares, ce qui me semble parfaitement ridicule. D'autres prétendent que l'Agla était une société ésotérique regroupant les apprentis et les compagnons des métiers du livre... J'ai rarement entendu des choses aussi stupides. Il y a effectivement eu une société secrète, proche des Rose-Croix, qui portait ce nom, mais c'était pendant la Renaissance, et donc longtemps après Villard. En réalité, ces quatre lettres sont l'abréviation de l'invocation hébraïque «.Atah Guibor Leolam Adonaï.», ce qui signifie «.Tu es Fort pour l'Eternité, Seigneur.» Rien d'étonnant à ce qu'on la retrouve inscrite auprès d'une représentation du Christ sur la croix.
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
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