Essai sur l'histoire des ferments (Dr. Charles de Vauréal)
2 participants
Page 1 sur 1
Essai sur l'histoire des ferments (Dr. Charles de Vauréal)
"Essai sur l'histoire des ferments, de leur rapprochement avec les miasmes et les virus", par le Dr Charles de Vauréal (éd.: A. Delahaye, Paris, 1864)
Curieuse synthèse sur l’alchimie (pag.26):
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5829072r.swf.f7.langFR
"Choisissez une matière qui ait le brillant métallique et qui ne soit ni un métal ni un minéral"
"... et ils le traitent avec un agent qu'ils appellent feu, mais qui en réalité est une eau au moyen de laquelle ils croient avoir condensé la lumière astrale"
Curieuse synthèse sur l’alchimie (pag.26):
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5829072r.swf.f7.langFR
"Choisissez une matière qui ait le brillant métallique et qui ne soit ni un métal ni un minéral"
"... et ils le traitent avec un agent qu'ils appellent feu, mais qui en réalité est une eau au moyen de laquelle ils croient avoir condensé la lumière astrale"
Boral- Nombre de messages : 43
Date d'inscription : 20/01/2011
Re: Essai sur l'histoire des ferments (Dr. Charles de Vauréal)
Bonjour Boral,
J'ai retrouvé et souligné en rouge le texte que tu cites :

(cliquez sur cette petite image si vous ne parvenez pas à voir la totalité de la grande image ci-dessous)

Pour ma part, je ne dirais pas que ce choix d'une "matière qui ait le brillant métallique et qui ne soit ni un métal ni un minéral" soit le point principal de ce texte. Je ne vois là qu'un cas particulier d'une pratique dont l'auteur a eu connaissance par le biais d'un ancien document qu'il a pu consulter. A elle seule, cette phrase pourrait faire hurler quelques expérimentateurs qui s'acharnent aux fourneaux !
Par contre, je mettrais plutôt l'accent sur la partie du texte qui commence au deuxième paragraphe de la page 27 : "Les alchimistes font tout dériver d'un premier principe : la lumière (...)". Ça, c'est important, et le Vicomte Charles de Vauréal essaie de synthétiser la pensée des alchimistes d'antan. Bien qu'extrêmement concis, il me semble qu'il expose l'essentiel. Tellement à l'essentiel qu'il précise (en note 2 de la page 26) :" Alchimie veut dire, en arabe, œuvre divine. C'est à tort qu'on lui a donné une autre étymologie".
Toutefois, on sent que l'auteur craint de se voir reprocher un "manque de rigueur scientifique"; c'est pour cela qu'il ménage ses lecteurs modernes en prenant de nombreuses précautions de langage et en effectuant une distanciation, comme pour dire "Ce n'est pas moi qui le dit, c'est eux !". On trouve ainsi des locutions telles que : "Ce principe... ils le considèrent...", "voici comment ils prétendent procéder...", "d'après eux", etc. Or, à la lumière de son texte condensé, je pense pouvoir dire que le Dr de Vauréal a bel et bien perçu le fondement de la pensée des alchimistes du temps jadis. Ceci dit, est-il parvenu à la faire passer aux esprits modernes, est-il parvenu à la "remettre au goût du jour" comme semblent l'avoir aussi tenté Fulcanelli, Canseliet, Caro, etc. ? Pas certain, puisqu'il ajoute aussi, mine de rien, dans la note 3 de la page 26 :
"l'alchimie est un mélange des théogonies et du naturisme qui a enfanté
- le mysticisme pour les crédules
et
- la théurgie pour les initiés"
Pour qui sait lire, voilà qui n'est pas piqué des vers !
J'ai retrouvé et souligné en rouge le texte que tu cites :

(cliquez sur cette petite image si vous ne parvenez pas à voir la totalité de la grande image ci-dessous)

Pour ma part, je ne dirais pas que ce choix d'une "matière qui ait le brillant métallique et qui ne soit ni un métal ni un minéral" soit le point principal de ce texte. Je ne vois là qu'un cas particulier d'une pratique dont l'auteur a eu connaissance par le biais d'un ancien document qu'il a pu consulter. A elle seule, cette phrase pourrait faire hurler quelques expérimentateurs qui s'acharnent aux fourneaux !
Par contre, je mettrais plutôt l'accent sur la partie du texte qui commence au deuxième paragraphe de la page 27 : "Les alchimistes font tout dériver d'un premier principe : la lumière (...)". Ça, c'est important, et le Vicomte Charles de Vauréal essaie de synthétiser la pensée des alchimistes d'antan. Bien qu'extrêmement concis, il me semble qu'il expose l'essentiel. Tellement à l'essentiel qu'il précise (en note 2 de la page 26) :" Alchimie veut dire, en arabe, œuvre divine. C'est à tort qu'on lui a donné une autre étymologie".
Toutefois, on sent que l'auteur craint de se voir reprocher un "manque de rigueur scientifique"; c'est pour cela qu'il ménage ses lecteurs modernes en prenant de nombreuses précautions de langage et en effectuant une distanciation, comme pour dire "Ce n'est pas moi qui le dit, c'est eux !". On trouve ainsi des locutions telles que : "Ce principe... ils le considèrent...", "voici comment ils prétendent procéder...", "d'après eux", etc. Or, à la lumière de son texte condensé, je pense pouvoir dire que le Dr de Vauréal a bel et bien perçu le fondement de la pensée des alchimistes du temps jadis. Ceci dit, est-il parvenu à la faire passer aux esprits modernes, est-il parvenu à la "remettre au goût du jour" comme semblent l'avoir aussi tenté Fulcanelli, Canseliet, Caro, etc. ? Pas certain, puisqu'il ajoute aussi, mine de rien, dans la note 3 de la page 26 :
"l'alchimie est un mélange des théogonies et du naturisme qui a enfanté
- le mysticisme pour les crédules
et
- la théurgie pour les initiés"
Pour qui sait lire, voilà qui n'est pas piqué des vers !
Nelly Foulcat- Nombre de messages : 108
Date d'inscription : 03/10/2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|