Passer d'une alimentation à base de viande au végétarisme
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Bertrand
FreedomForKingKong
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Passer d'une alimentation à base de viande au végétarisme
Bonjour,
Dans le train en revenant de mon pèlerinage, j'ai eu la chance de voir s'asseoir un jeune de mon âge d'origine indienne dans le siège voisin du mien, certainement la personne la plus intéressante de la rame ce soir-là, bon paraît-il il n'y a pas de hasard.
On a eu un échange, parfois un peu difficile au niveau de la compréhension mutuelle à cause de nos propres accents anglais, mais très intéressant.
Parmi les sujets évoqués : le végétarisme.
Dans la vie quotidienne, les végétariens que j'ai pu rencontrer mangent des œufs ou du poisson, apparemment pas les indiens.
Je lui ai posé plusieurs questions selon mes préjugés :
Est-ce qu'on vit moins longtemps si on est végétarien ? Non, pourtant j'ai lu une étude occidentale sur le sujet affirmant le contraire, mais par principe je me méfie toujours des informations qui peuvent être "orientées".
Est-ce qu'il ne ressent pas de grosse fatigue ? Non, juste dans ses voyages en occident, où s'alimenter correctement est un problème.
Parfois je me pose des questions face au commandement "Tu ne tueras point"...
Et on en a aussi parlé un peu.
Au final, de parfait inconnu, on s'est quitté presque ami.
Après cette discussion je continue à me poser des questions sur l'effet de l'absorption de la viande dans l'organisme sur l'humeur, le caractère, les sentiments, l'âme ...
Est-ce que quelqu'un a fait cette expérience de changement d'alimentation et peut dire si un changement se produit ?
Complications au quotidien et sur le plan social, mais peut-être mieux-être intérieur ...
Qu'en pensez-vous ?
Dans le train en revenant de mon pèlerinage, j'ai eu la chance de voir s'asseoir un jeune de mon âge d'origine indienne dans le siège voisin du mien, certainement la personne la plus intéressante de la rame ce soir-là, bon paraît-il il n'y a pas de hasard.
On a eu un échange, parfois un peu difficile au niveau de la compréhension mutuelle à cause de nos propres accents anglais, mais très intéressant.
Parmi les sujets évoqués : le végétarisme.
Dans la vie quotidienne, les végétariens que j'ai pu rencontrer mangent des œufs ou du poisson, apparemment pas les indiens.
Je lui ai posé plusieurs questions selon mes préjugés :
Est-ce qu'on vit moins longtemps si on est végétarien ? Non, pourtant j'ai lu une étude occidentale sur le sujet affirmant le contraire, mais par principe je me méfie toujours des informations qui peuvent être "orientées".
Est-ce qu'il ne ressent pas de grosse fatigue ? Non, juste dans ses voyages en occident, où s'alimenter correctement est un problème.
Parfois je me pose des questions face au commandement "Tu ne tueras point"...
Et on en a aussi parlé un peu.
Au final, de parfait inconnu, on s'est quitté presque ami.
Après cette discussion je continue à me poser des questions sur l'effet de l'absorption de la viande dans l'organisme sur l'humeur, le caractère, les sentiments, l'âme ...
Est-ce que quelqu'un a fait cette expérience de changement d'alimentation et peut dire si un changement se produit ?
Complications au quotidien et sur le plan social, mais peut-être mieux-être intérieur ...
Qu'en pensez-vous ?
FreedomForKingKong- Nombre de messages : 109
Age : 46
Date d'inscription : 21/09/2011
Re: Passer d'une alimentation à base de viande au végétarisme
Bonsoir,
Chez les premiers chrétiens on trouve aussi pas mal de végétariens, il y en a aussi dans certaines mouvances musulmanes.
Cette histoire de changement, comme pour à peu près toute la réalité en fait, est fonction de l'importance qu'on lui porte objectivement. Si quelqu'un désire calmer son agressivité et se dit qu'arrêter d'avaler des cadavres lui enlèvera une source de violence, très bien, méthode Coué ou alignement des astres qui fait qu'il était temps pour cette période de devenir (ou d'entrer dans une période) végétarienne, il y aura un impact, tant qu'il reste centré et que ce choix (ou cette obligation, car parfois ce n'est pas tout à fait un choix) reste lié. Si c'est fait à la façon du régime Doukan, ou pour des motivations politico-écologiques, l'impact sera différent.
Il faut aussi être attentif aux modifications pour les voir - voir le débat sur le 44. D'autres se contenteront de ne pas acheter de viande mais n'en refuseront pas si elle leur est offerte - c'est le cas de certains moines chan par exemple - et les "bénéfices" ne seront vraisemblablement pas moindres. Il s'agit en fait d'une cohérence qu'on cherche à/qu'on est amené à établir entre l'intérieur et l'extérieur - et on se dit souvent ici qu'il n'y a pas tant de différence que ça entre les deux, hein !
Si l'expérience te tente, pouquoi t'en priver ? Si tu n'as pas peur qu'on te demande quotidiennement si tu es entré dans une secte, tu peux foncer (pas dans une secte, hein !).
Un peu de lecture pour être sûr de manger équilibré, mais surtout éviter les clubs, les groupes, et le militantisme - enfin libre à chacun, mais en tous cas ne pas mélanger son choix et une revendication. Ce qui est sûr (?) c'est que les végétariens ne sont pas des êtres meilleurs ou n'ont pas un "meilleur karma", et qu'il ne seront pas plus souvent éveillés que les autres, peut-être le penseront-ils si d'un grand coup d'égo ils intègrent ces notions dans leurs grilles de pensées ; les grilles, une fois cernées, il vaut mieux les attaquer au sécateur, qu'on aime le paté de tofu ou de porc, ou s'en éloigner, ou bronzer dans leur ombre si on veut ressembler à un zèbre, ou les contourner.
Fay ce que vouldra, quoi, mais en résumé, ce n'est pas difficile et on peut vraiment y trouver un mieux-être - sur lequel il ne faut toutefois pas cristalliser trop d'émotions ou de projections ou de justifications.
De toutes façons il y aura toujours un praniste militant (ça existe !) pour venir te dire que c'est horrible de tuer nos amis les végétaux - et pourquoi pas, même si il faut relativiser l'horreur. Ce sera aussi une chanson des mangeurs de viande - ceux mal dans leur peau qui culpabilisent dès qu'ils entendent parler de végétarien - qui te diront que les végétaux sont vivant aussi (mais pas un ne niera que ça ne fait pas la même sensation de décapiter un lapin et de cueillir une salade).
Les deux pesos d'un végétarien qui a beaucoup apprécié la viande pendant une trentaine d'années, car c'est très bon la viande de qualité bien préparée,
Bertrand
Stricto sensu la définition de végétarien exclut tout produit d'animal décédé de taille conséquente. Poisson en particulier. Pour les œufs, il y a des débats fabuleusement sans fin chez les végétariens. Les végétaliens excluent tout produit animal, lait et miel. En Inde il y a plusieurs pratiques, le lait est souvent consommé quand même.FreedomForKingKong a écrit:Parmi les sujets évoqués : le végétarisme.
Dans la vie quotidienne, les végétariens que j'ai pu rencontrer mange des œufs ou du poisson, apparemment pas les indiens.
Haha j'espère que non ! Les pro-végé affirment que les végétariens vivent plus longtemps en meilleure santé, les pro-viandes affirment que les végétariens meurent prématurément dans d'affreuses souffrances dues aux carences de leur régime.Est-ce qu'on vit moins longtemps si on est végétarien ? Non, pourtant j'ai lu une étude occidentale sur le sujet affirmant le contraire, mais par principe je me méfie toujours des informations qui peuvent être "orientée".
Techniquement, on peut trouver toutes les protéines et autres nutriments essentiels dans une alimentation végétarienne équilibrée, à l'exception de la vitamine B12 qui se trouve quand même dans les œufs, le lait, les produits laitiers.Est-ce qu'il ne ressent pas de grosse fatigue ? Non, juste dans ses voyages en occident où s'alimenter correctement est un problème.
Chez les juifs, le végétarisme est assez courant. D'abord parce qu'il permet d'être à peu près sûr de manger casher sans trop se compliquer, ensuite parce qu'il permet d'éviter d'enfreindre le commandement de ne pas manger le sang de l'agneau dans le lait de sa mère (traduit dans l'interdit du mélange viande/lait). Enfin parce qu'effectivement le "tu ne tueras point" peut être étendu au vivant. Mais manger de la viande n'est pas nécessairement tuer - en tous cas pas directement.Parfois je me pose des questions face au commandement "Tu ne tueras point"...
Et on en a aussi parlé un peu.
Chez les premiers chrétiens on trouve aussi pas mal de végétariens, il y en a aussi dans certaines mouvances musulmanes.
voilà sans doute une chose excellente !Au final, de parfait inconnu, on s'est quitté presque ami.
Là il y a à boire et à manger, récemment il y a eu une campagne anti-viande, surtout pour des raisons médicales, qui accuse la dégradation des protéines de produire des substances carcinogènes dans le tractus digestif. Cela ne fait pas consensus, la règle semble surtout d'éviter les excès ! Il y a aussi les modes de cuisson des produits carnés qui pourraient jouer en leur défaveur - la viande grillée... Certains argueront que le végétarisme joue sur l'agressivité, ce serait hélas trop beau, il y a des pelletées de végétariens et vegans énervés et agressifs, les pires spécimens sont chez les militants. Si cette histoire d'humeur était fondée, je n'ose imaginer le tableau si ces herbivores se mettaient à manger carné !Après cette discussion je continue à me poser des questions sur l'effet de l'absorption de la viande dans l'organisme sur l'humeur, le caractère, les sentiments, l'âme ...
j'avoue oui, mais les raisons et les conséquences sont un peu trop intimes pour les développer ici.Est-ce que quelqu'un a fait cette expérience de changement d'alimentation et peut dire si un changement se produit ?
Cette histoire de changement, comme pour à peu près toute la réalité en fait, est fonction de l'importance qu'on lui porte objectivement. Si quelqu'un désire calmer son agressivité et se dit qu'arrêter d'avaler des cadavres lui enlèvera une source de violence, très bien, méthode Coué ou alignement des astres qui fait qu'il était temps pour cette période de devenir (ou d'entrer dans une période) végétarienne, il y aura un impact, tant qu'il reste centré et que ce choix (ou cette obligation, car parfois ce n'est pas tout à fait un choix) reste lié. Si c'est fait à la façon du régime Doukan, ou pour des motivations politico-écologiques, l'impact sera différent.
Il faut aussi être attentif aux modifications pour les voir - voir le débat sur le 44. D'autres se contenteront de ne pas acheter de viande mais n'en refuseront pas si elle leur est offerte - c'est le cas de certains moines chan par exemple - et les "bénéfices" ne seront vraisemblablement pas moindres. Il s'agit en fait d'une cohérence qu'on cherche à/qu'on est amené à établir entre l'intérieur et l'extérieur - et on se dit souvent ici qu'il n'y a pas tant de différence que ça entre les deux, hein !
Rien de terriblement compliqué à mon avis, et économiquement pas inintéressant.Complication au quotidien et sur le plan social, mais peut-être mieux-être intérieur ...
Qu'en pensez-vous ?
Si l'expérience te tente, pouquoi t'en priver ? Si tu n'as pas peur qu'on te demande quotidiennement si tu es entré dans une secte, tu peux foncer (pas dans une secte, hein !).
Un peu de lecture pour être sûr de manger équilibré, mais surtout éviter les clubs, les groupes, et le militantisme - enfin libre à chacun, mais en tous cas ne pas mélanger son choix et une revendication. Ce qui est sûr (?) c'est que les végétariens ne sont pas des êtres meilleurs ou n'ont pas un "meilleur karma", et qu'il ne seront pas plus souvent éveillés que les autres, peut-être le penseront-ils si d'un grand coup d'égo ils intègrent ces notions dans leurs grilles de pensées ; les grilles, une fois cernées, il vaut mieux les attaquer au sécateur, qu'on aime le paté de tofu ou de porc, ou s'en éloigner, ou bronzer dans leur ombre si on veut ressembler à un zèbre, ou les contourner.
Fay ce que vouldra, quoi, mais en résumé, ce n'est pas difficile et on peut vraiment y trouver un mieux-être - sur lequel il ne faut toutefois pas cristalliser trop d'émotions ou de projections ou de justifications.
De toutes façons il y aura toujours un praniste militant (ça existe !) pour venir te dire que c'est horrible de tuer nos amis les végétaux - et pourquoi pas, même si il faut relativiser l'horreur. Ce sera aussi une chanson des mangeurs de viande - ceux mal dans leur peau qui culpabilisent dès qu'ils entendent parler de végétarien - qui te diront que les végétaux sont vivant aussi (mais pas un ne niera que ça ne fait pas la même sensation de décapiter un lapin et de cueillir une salade).
Les deux pesos d'un végétarien qui a beaucoup apprécié la viande pendant une trentaine d'années, car c'est très bon la viande de qualité bien préparée,
Bertrand
Dernière édition par Calcédoine le Lun 26 Sep 2011, 21:33, édité 2 fois (Raison : quelques corrections typographiques)
Bertrand- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 25/04/2010
Re: Passer d'une alimentation à base de viande au végétarisme
Bonsoir,
Merci beaucoup Bertrand pour cette réponse répondant point par point à mes questions.
L'exemple de la conduite de certains moines Chan qui n'achètent pas de viande mais qui ne la refusent pas si on la leur sert me plaît bien.
Ça alimente ma réflexion.
Il y a aussi l'argument écologique qui n'a pas été évoqué qui me vient maintenant, les conséquences d'une alimentation à base de viande sur la planète sont un gaspillage d'eau et de céréales entrainant un épuisement des sols, des gaz et liquides polluants provenant des élevages d'animaux (algues vertes et compagnie) et une mauvaise répartition des ressources au niveau mondial.
Comme pour tout dans notre système économique, le consommateur est responsable de ses choix ...
"Il faut 7 kilogrammes de céréales pour produire l kilogramme de boeuf - 4 kilogrammes pour produire l kilogramme de cochon - 2 kilogrammes pour produire l kilogramme de poulet ." (World Watch Institute)
"Partout dans le monde , on consomme de plus en plus de viande et de lait. Depuis 1950, la production mondiale de viande a augmenté de 44 millions de tonnes à 221 millions de tonnes . Sur notre planète vivent : l.8 milliard de moutons et de chèvres, l3.5 milliards de poulets l.3 milliard de bovins et l milliard de cochons."
(Source: World Watch Institute)
Très bon conseil, la balance penche de plus en plus de ce côté.
Ça me fait penser à Saint Augustin :"Aime et fais ce que tu veux".
A première vue ça semble si facile, c'est sans compter sur les devoirs de l'amour.
"Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui, coopère avec lui."
Martin Luther King
Cette citation me fait voir la vie différemment, à associer avec cette affirmation : "si vous ne faites pas partie de la solution, c'est que vous faites partie du problème" dont j'ai perdu la source.
Bon, il est temps de conclure avant de trop dévier, encore ...
Donc vivre sa vie avec conscience et responsabilité sans tomber dans le piège de trop lorgner sur l'assiette de son voisin, puisque " Dieu seul juge".
Paix, harmonie et équilibre.
FFKK
Merci beaucoup Bertrand pour cette réponse répondant point par point à mes questions.
L'exemple de la conduite de certains moines Chan qui n'achètent pas de viande mais qui ne la refusent pas si on la leur sert me plaît bien.
Ça alimente ma réflexion.
En effet, on appuie pas sur la détente, mais la limite se confond, dans ce cas là la nuance pour moi est peu évidente.Mais manger de la viande n'est pas nécessairement tuer - en tous cas pas directement.
Il y a aussi l'argument écologique qui n'a pas été évoqué qui me vient maintenant, les conséquences d'une alimentation à base de viande sur la planète sont un gaspillage d'eau et de céréales entrainant un épuisement des sols, des gaz et liquides polluants provenant des élevages d'animaux (algues vertes et compagnie) et une mauvaise répartition des ressources au niveau mondial.
Comme pour tout dans notre système économique, le consommateur est responsable de ses choix ...
"Il faut 7 kilogrammes de céréales pour produire l kilogramme de boeuf - 4 kilogrammes pour produire l kilogramme de cochon - 2 kilogrammes pour produire l kilogramme de poulet ." (World Watch Institute)
"Partout dans le monde , on consomme de plus en plus de viande et de lait. Depuis 1950, la production mondiale de viande a augmenté de 44 millions de tonnes à 221 millions de tonnes . Sur notre planète vivent : l.8 milliard de moutons et de chèvres, l3.5 milliards de poulets l.3 milliard de bovins et l milliard de cochons."
(Source: World Watch Institute)
fay ce que vouldra quoi, mais en résumé, ce n'est pas difficile et on peut vraiment y trouver un mieux-être - sur lequel il ne faut toutefois pas cristalliser trop d'émotions ou de projections ou de justifications.
Très bon conseil, la balance penche de plus en plus de ce côté.
Ça me fait penser à Saint Augustin :"Aime et fais ce que tu veux".
A première vue ça semble si facile, c'est sans compter sur les devoirs de l'amour.
"Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui, coopère avec lui."
Martin Luther King
Cette citation me fait voir la vie différemment, à associer avec cette affirmation : "si vous ne faites pas partie de la solution, c'est que vous faites partie du problème" dont j'ai perdu la source.
Bon, il est temps de conclure avant de trop dévier, encore ...
Donc vivre sa vie avec conscience et responsabilité sans tomber dans le piège de trop lorgner sur l'assiette de son voisin, puisque " Dieu seul juge".
Paix, harmonie et équilibre.
FFKK
FreedomForKingKong- Nombre de messages : 109
Age : 46
Date d'inscription : 21/09/2011
Re: Passer d'une alimentation à base de viande au végétarisme
Bonsoir,
Au sujet du rapport entre viande et religion, signalons que des "interdits religieux" proviennent souvent de règles hygiéniques de bon sens déduites de l'observation attentive de la nature.
Il est un peu court de dire que les musulmans s'interdisent de manger (et même simplement toucher) du proc parce que le Prophète l'a prescrit. Constatons que la religion édicte en code moral ce que nos sciences et médecine nous prescrivent pour raison de santé : jusqu'il y a peu d'années, humains et porcs se côtoyaient intimement, et se transmettaient des maladies. Par exemple, un parasite, le ver solitaire (taenia solium) a un cycle de vie et de reproduction qui nécessite de transiter successivement par le tube digestif humain et par la viande du porc. Les porcs ayant besoin de couvrir leur peau de boue pour se nettoyer la peau, ils se vautraient fréquemment dans des zones fangeuses où s'accumulaient des excréments humains, d'où la propagation de maladies. Le Prophète a eu raison de déclarer cet animal impur.
En occident, au Moyen-Âge, la chasse était un sport favori des seigneurs, ce qui amenait ces derniers à surconsommer le gibier et l'alimentation carnée; l'Eglise catholique a utilisé avec bon sens (et astuce) la symbolique christique du poisson pour imposer un jour hebdomadaire sans consommation de viande, tout en autorisant le poisson.
D'une manière générale, l'excès est toujours nuisible. Et celui qui souhaite méditer après un copieux repas sombre immanquablement dans la somnolence, et non l'éveil.
Au sujet du rapport entre viande et religion, signalons que des "interdits religieux" proviennent souvent de règles hygiéniques de bon sens déduites de l'observation attentive de la nature.
Il est un peu court de dire que les musulmans s'interdisent de manger (et même simplement toucher) du proc parce que le Prophète l'a prescrit. Constatons que la religion édicte en code moral ce que nos sciences et médecine nous prescrivent pour raison de santé : jusqu'il y a peu d'années, humains et porcs se côtoyaient intimement, et se transmettaient des maladies. Par exemple, un parasite, le ver solitaire (taenia solium) a un cycle de vie et de reproduction qui nécessite de transiter successivement par le tube digestif humain et par la viande du porc. Les porcs ayant besoin de couvrir leur peau de boue pour se nettoyer la peau, ils se vautraient fréquemment dans des zones fangeuses où s'accumulaient des excréments humains, d'où la propagation de maladies. Le Prophète a eu raison de déclarer cet animal impur.
En occident, au Moyen-Âge, la chasse était un sport favori des seigneurs, ce qui amenait ces derniers à surconsommer le gibier et l'alimentation carnée; l'Eglise catholique a utilisé avec bon sens (et astuce) la symbolique christique du poisson pour imposer un jour hebdomadaire sans consommation de viande, tout en autorisant le poisson.
D'une manière générale, l'excès est toujours nuisible. Et celui qui souhaite méditer après un copieux repas sombre immanquablement dans la somnolence, et non l'éveil.
Calcédoine- Admin
- Nombre de messages : 325
Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Passer d'une alimentation à base de viande au végétarisme
Bonsoir,
D'une part les textes ne font pas mention de *raisons* aux commandements religieux : on pourrait arguer aujourd'hui, avec nos lunettes du troisième millénaire, que mélanger du lait et de la viande doit présenter un fort taux de mauvais cholestérol, à "l'époque" mythique des textes, on peut douter que ce soit la justification qui ait pu être avancée. En outre énormément d'interdits ou "commandements" en dehors des dix n'ont pas de justification matérielle ou hygiéniste : on n'aura pas mal au pied en mélangeant du fil de coton avec du cuir dans les souliers, on pourrait faire un jeûne "hygiénique" un autre jour que carême, kippour, ou pendant le ramadan, etc...
Par contre ces justifications scientistes sont avancées par les "anti religieux" pour démonter les religions en attanquant par le détail, autant que les prosélytes pour justifier que leur livre est meilleur que celui de l'autre, la preuve la science le prouve donc c'est malin !
Que ces règles religieuses aient des conséquences sanitaires, c'est indéniable dans certains cas, mais c'est prendre la question à l'envers, puisqu'on vide ces pratiques de leur essence "symbolique", imaginale (? j'emploie encore ce mot au mauvais endroit mais j'aime bien le lire et on ne l'a pas vu souvent sur le forum ces derniers temps !)
En tous cas on passe à côté de ce qui fait une relation à ce qui transcende : c'est à dire qu'on ne sait pas pourquoi on ne devrait pas manger de poisson sans écaille, qui est au goût aussi bon que le poisson avec, sauf que du coup on s'interroge sur le sens de mettre quelque chose dans sa bouche, dans son corps, ce que représente symboliquement l'écaille, l'armure, le sabot fendu, le sang, la mise à mort, la plante arrachée, le corps du Christ, etc...
On peut aussi finir par faire tourner trois fois un poulet autour de sa tête et tout... bon c'est sûr des fois faut aller fouiller pour capter.
Tout ça me fait dévier largement sur un autre sujet : le corps vu analogiquement comme un athanor alchimique et l'alimentation donc analogiquement les éléments qu'on y met à cuire. Ça a été développé par pas mal de gens je suppose, le dernier que j'ai lu - pas très neuf - c'est Dale Pendell dans sa série des Pharmako-Poiea/Dynamis/Gnosis. Ça concerne souvent des végétaux, quelques animaux, et la finalité n'est pas exactement l'alimentation, mais plutôt l'inestimable notion d'allié développée par Castaneda (qui n'y est pas présenté comme référence à part pour cette dynamique). Mais on peut aussi appliquer cette notion d'allié à l'alimentation, why not ? (pas pour aller pleurnicher sur le petit lapin qui a donné sa vie pour le bon civet dont on va se goinfrer hein)
vous excuserez cette digression un peu arbitraire et complètement décousue, le saké était tiède ce soir mais coulait bien...
Bertrand
C'est une justification qui se défend sans doute, mais je n'y adhère pas, pas dans ce sens.Calcédoine a écrit:Au sujet du rapport entre viande et religion, signalons que des "interdits religieux" proviennent souvent de règles hygiéniques de bon sens déduites de l'observation attentive de la nature.
D'une part les textes ne font pas mention de *raisons* aux commandements religieux : on pourrait arguer aujourd'hui, avec nos lunettes du troisième millénaire, que mélanger du lait et de la viande doit présenter un fort taux de mauvais cholestérol, à "l'époque" mythique des textes, on peut douter que ce soit la justification qui ait pu être avancée. En outre énormément d'interdits ou "commandements" en dehors des dix n'ont pas de justification matérielle ou hygiéniste : on n'aura pas mal au pied en mélangeant du fil de coton avec du cuir dans les souliers, on pourrait faire un jeûne "hygiénique" un autre jour que carême, kippour, ou pendant le ramadan, etc...
Par contre ces justifications scientistes sont avancées par les "anti religieux" pour démonter les religions en attanquant par le détail, autant que les prosélytes pour justifier que leur livre est meilleur que celui de l'autre, la preuve la science le prouve donc c'est malin !
Que ces règles religieuses aient des conséquences sanitaires, c'est indéniable dans certains cas, mais c'est prendre la question à l'envers, puisqu'on vide ces pratiques de leur essence "symbolique", imaginale (? j'emploie encore ce mot au mauvais endroit mais j'aime bien le lire et on ne l'a pas vu souvent sur le forum ces derniers temps !)
En tous cas on passe à côté de ce qui fait une relation à ce qui transcende : c'est à dire qu'on ne sait pas pourquoi on ne devrait pas manger de poisson sans écaille, qui est au goût aussi bon que le poisson avec, sauf que du coup on s'interroge sur le sens de mettre quelque chose dans sa bouche, dans son corps, ce que représente symboliquement l'écaille, l'armure, le sabot fendu, le sang, la mise à mort, la plante arrachée, le corps du Christ, etc...
On peut aussi finir par faire tourner trois fois un poulet autour de sa tête et tout... bon c'est sûr des fois faut aller fouiller pour capter.
Tout ça me fait dévier largement sur un autre sujet : le corps vu analogiquement comme un athanor alchimique et l'alimentation donc analogiquement les éléments qu'on y met à cuire. Ça a été développé par pas mal de gens je suppose, le dernier que j'ai lu - pas très neuf - c'est Dale Pendell dans sa série des Pharmako-Poiea/Dynamis/Gnosis. Ça concerne souvent des végétaux, quelques animaux, et la finalité n'est pas exactement l'alimentation, mais plutôt l'inestimable notion d'allié développée par Castaneda (qui n'y est pas présenté comme référence à part pour cette dynamique). Mais on peut aussi appliquer cette notion d'allié à l'alimentation, why not ? (pas pour aller pleurnicher sur le petit lapin qui a donné sa vie pour le bon civet dont on va se goinfrer hein)
vous excuserez cette digression un peu arbitraire et complètement décousue, le saké était tiède ce soir mais coulait bien...
Bertrand
Dernière édition par Bertrand le Lun 26 Sep 2011, 23:25, édité 1 fois (Raison : le saké...)
Bertrand- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 25/04/2010
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Passer d'une alimentation à base de viande au végétarisme
Sinon, concernant l'ingestion de chair animale, il me semble qu'il faut distinguer au moins 2 niveaux :
- la santé
- l'écologie/éthique
Au niveau de la santé, il semblerait que la chair animale soit globalement un "poison" (libère de nombreuses toxines), en tout cas quand elle est consommée cuite (voir les travaux du docteur Seignalet). Le diktat diététique s'accorde au moins à reconnaître qu'il ne faut pas trop en consommer. Mais on peut se demander ce qu'il en est de la chair animale crue ? J'aurais tendance à penser qu'elle est nettement moins nocive... Comme nos amis les singes frugivores, je consomme de la viande crue "à l'occasion" (pratiquement jamais en fait), quand le besoin s'en fait sentir, et accessoirement pour casser l'image du gentil végétarien...
Au niveau écologique/éthique : il est certain que l'espace accordé à l'élevage serait beaucoup plus utile à la planète s'il était alloué à l'agriculture ! Mais ce qui me pousse (et beaucoup d'autres je crois) à éviter la viande, en dehors des raisons de santé, c'est surtout la manière dont sont traités les animaux ! Le végétarisme pour "ne pas tuer les bêtes" me touche infiniment moins que celui qui consiste à ne pas cautionner les abattoirs ! Pour moi tout dépend de la manière dont est tué l'animal.
Pour conclure, je dirais que la chair animale est une substance puissante, dont il faut user avec beaucoup de discernement.
My 2 steaks
- la santé
- l'écologie/éthique
Au niveau de la santé, il semblerait que la chair animale soit globalement un "poison" (libère de nombreuses toxines), en tout cas quand elle est consommée cuite (voir les travaux du docteur Seignalet). Le diktat diététique s'accorde au moins à reconnaître qu'il ne faut pas trop en consommer. Mais on peut se demander ce qu'il en est de la chair animale crue ? J'aurais tendance à penser qu'elle est nettement moins nocive... Comme nos amis les singes frugivores, je consomme de la viande crue "à l'occasion" (pratiquement jamais en fait), quand le besoin s'en fait sentir, et accessoirement pour casser l'image du gentil végétarien...
Au niveau écologique/éthique : il est certain que l'espace accordé à l'élevage serait beaucoup plus utile à la planète s'il était alloué à l'agriculture ! Mais ce qui me pousse (et beaucoup d'autres je crois) à éviter la viande, en dehors des raisons de santé, c'est surtout la manière dont sont traités les animaux ! Le végétarisme pour "ne pas tuer les bêtes" me touche infiniment moins que celui qui consiste à ne pas cautionner les abattoirs ! Pour moi tout dépend de la manière dont est tué l'animal.
Pour conclure, je dirais que la chair animale est une substance puissante, dont il faut user avec beaucoup de discernement.
My 2 steaks
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Passer d'une alimentation à base de viande au végétarisme
Bonsoir,
Je limite progressivement depuis mon premier message la viande (pas encore le poisson) dans mon alimentation et je commence à me renseigner sur le sujet.
Je suis en train de lire le livre d'André Méry, Les végétariens, raisons et sentiments, et c'est très intéressant.
« Rien ne peut être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur la terre qu’une évolution vers un régime végétarien » (Albert Einstein, cité par A. Méry, p. 213)
Les motivations pour adopter un régime végétarien sont : le respect de la vie animale, le bénéfice pour la santé, la protection de la nature et de l'environnement, les raisons philosophiques et religieuse, l'aide au tiers monde.
Je limite progressivement depuis mon premier message la viande (pas encore le poisson) dans mon alimentation et je commence à me renseigner sur le sujet.
Je suis en train de lire le livre d'André Méry, Les végétariens, raisons et sentiments, et c'est très intéressant.
« Rien ne peut être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur la terre qu’une évolution vers un régime végétarien » (Albert Einstein, cité par A. Méry, p. 213)
Source pour lire l'article en entier : http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=686
Ils sont discrets, confiants, déterminés. A table, ils tentent de passer à travers l’alimentation carnée qui domine encore dans les menus. Chez eux, ils mitonnent des plats qui ont des saveurs et des textures exotiques ou que le commun des mortels imagine, en se trompant, peu goûteux. Ils sont quatre millions en Angleterre, le phénomène prend de l’ampleur dans tous les pays riches et ils engagent, par leurs pratiques, comme le souligne Théodore Monod dans la préface, « une grande bataille d’idées et de convictions ».
Etre végétarien est moins un choix sanitaire, contrairement à ce que pourrait laisser penser le nombre d’Anglais qui ont rejoint le mouvement après la crise de la vache folle, qu’un choix moral. Le végétarien n’accepte pas l’idée que l’animal soit sacrifié à son alimentation. Cela pourrait prêter à sourire mais Claude Fischler, dans L’homnivore (O. Jacob, 1990) rappelle que tout mangeur se forge ses propres limites dans l’incorporation des aliments et que la viande est à la fois la plus désirée par les humains et la plus abhorrée. André Méry explique que d’autres mondes parallèles existent aussi comme la macrobiotique, le crudivorisme (manger cru) et l’instinctothérapie. Mais surtout, il rappelle combien le végétarisme implique l’économie (gaspillage de calories), l’environnement (détruit pour l’élevage), la santé et, surtout, la morale et la spiritualité (de Pythagore à Gandhi, prônant la non-violence).
Les motivations pour adopter un régime végétarien sont : le respect de la vie animale, le bénéfice pour la santé, la protection de la nature et de l'environnement, les raisons philosophiques et religieuse, l'aide au tiers monde.
FreedomForKingKong- Nombre de messages : 109
Age : 46
Date d'inscription : 21/09/2011
Re: Passer d'une alimentation à base de viande au végétarisme
Bonjour FreedomForKingKong,
J'ajouterais qu'il y a aussi un argument économique. Toute transformation entraîne un coût et une consommation énergétique, donc si nous consommons du végétal, nous économisons le coût (économique et énergétique) de la transformation du végétal en viande par les herbivores.
Mais, revers de la médaille, il n'est pas raisonnable de passer brutalement d'un régime carné à du pur végétarisme, car notre organisme s'est habitué à un apport en protéines présentes exclusivement dans la viande, et s'est spécialisé dans l'assimilation de ces aliments. De même qu'il ne nous est pas possible de passer radicalement de notre nourriture habituelle à une nourriture exculsivement exotique sans une période transitoire d'adaptation progressive, il serait peu adéquat de passer brutalement d'un type d'alimentation à un autre par pur idéalisme. Là aussi il faut raison garder, car notre organisme ne s'adapte pas en un clin d'oeil à un tel changement. Il faut laisser le temps au temps, et surtout, être à l'écoute de ses besoins physiologiques.
Il est plus facile à un artiste-peintre ou un écrivain de se passer de protéines animales qu'à un piocheur sur un chantier, car les besoins en énergie sont différents.
J'ajouterais qu'il y a aussi un argument économique. Toute transformation entraîne un coût et une consommation énergétique, donc si nous consommons du végétal, nous économisons le coût (économique et énergétique) de la transformation du végétal en viande par les herbivores.
Mais, revers de la médaille, il n'est pas raisonnable de passer brutalement d'un régime carné à du pur végétarisme, car notre organisme s'est habitué à un apport en protéines présentes exclusivement dans la viande, et s'est spécialisé dans l'assimilation de ces aliments. De même qu'il ne nous est pas possible de passer radicalement de notre nourriture habituelle à une nourriture exculsivement exotique sans une période transitoire d'adaptation progressive, il serait peu adéquat de passer brutalement d'un type d'alimentation à un autre par pur idéalisme. Là aussi il faut raison garder, car notre organisme ne s'adapte pas en un clin d'oeil à un tel changement. Il faut laisser le temps au temps, et surtout, être à l'écoute de ses besoins physiologiques.
Il est plus facile à un artiste-peintre ou un écrivain de se passer de protéines animales qu'à un piocheur sur un chantier, car les besoins en énergie sont différents.
Trinity- Nombre de messages : 116
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Passer d'une alimentation à base de viande au végétarisme
Il est plus facile à un artiste-peintre ou un écrivain de se passer de protéines animales qu'à un piocheur sur un chantier, car les besoins en énergie sont différents.
Je dirais surtout que les préjugés concernant ces deux types d'activité sont différents... l'idée que le steak est indispensable au travail de force est, à mon avis, complètement fausse... de même d'ailleurs que le besoin de trouver "d'autres sources de protéines" si l'on s'abstient de protéines animales (ça aussi ce n'est que mon avis, mais je crois que nous avons avant tout besoin de sucre)
By the way, le Rapport Campbell, la plus vaste étude à ce jour sur la nutrition, conclue en faveur d'une diète végétalienne (parfois traduit en français par végétarienne, mais c'est pas la même chose)...
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Passer d'une alimentation à base de viande au végétarisme
Bonjour à tous,
Il est possible de manger équilibré sans consommer des protéines animales. Toutefois, certains nutriments sont absents ou peu présents dans les végétaux. Il est donc conseillé d’avoir une bonne connaissance de la valeur nutritive des aliments que nous consommons lorsque nous passons au régime végétarien ou végétalien afin d’éviter toutes carences.
Voici par exemple 2 sites qui donnent de bons conseils en matière de nutrition :
Il est possible de manger équilibré sans consommer des protéines animales. Toutefois, certains nutriments sont absents ou peu présents dans les végétaux. Il est donc conseillé d’avoir une bonne connaissance de la valeur nutritive des aliments que nous consommons lorsque nous passons au régime végétarien ou végétalien afin d’éviter toutes carences.
Voici par exemple 2 sites qui donnent de bons conseils en matière de nutrition :
Les produits d'origine animale apportent des protéines et des nutriments absents ou peu présents dans les végétaux (vitamines B12, A, D et K, certains acides aminés et acides gras). Le principal risque d'une nourriture végétarienne est un régime déséquilibré. C'est pourquoi les végétariens et les végétaliens doivent avoir une bonne connaissance de la valeur nutritive des aliments qu'ils consomment. voir suite : http://www.compare-diet.com/cuisine-vegetariens
régime végétalien :
Il est recommandé aussi de prendre des suppléments en vitamine B12, absente dans les végétaux, ou de consommer des aliments qui en sont enrichis.
Le fer des végétaux étant moins bien assimilé que celui d'origine animal, il faut en consommer davantage et éviter de boire trop de thé qui nuit à son assimilation.
Ce régime peut être dangereux s'il n'est pas suivi avec beaucoup de précautions. Il est déconseillé pour les enfants en bas âge, les adolescents et les femmes enceintes. Voir suite : http://www.naturamedic.com/regimes.htm
Aube-Aurore- Nombre de messages : 238
Age : 44
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: Passer d'une alimentation à base de viande au végétarisme
Bonjour,
Merci Aube Aurore pour ces liens.
Bien sûr il faut différencier, le régime végétalien (sans oeuf ni laitage) pour lequel vous évoquez cette précision et végétarien (avec oeuf et laitage).
Quelque précautions simples sont à avoir en tête, mais ce n'est pas comme si la cuisine se transformait en laboratoire ^^
Trinity a écrit :
(mais ils ne sont pas tous végétaliens ou végétariens, il est vrai)
Merci Aube Aurore pour ces liens.
Plus d'un milliard d'être humains sont végétariens et suivent un régime alimentaire ancestral sans problème pour leur santé, bien au contraire.Ce régime peut être dangereux s'il n'est pas suivi avec beaucoup de précautions. Il est déconseillé pour les enfants en bas âge, les adolescents et les femmes enceintes.
Bien sûr il faut différencier, le régime végétalien (sans oeuf ni laitage) pour lequel vous évoquez cette précision et végétarien (avec oeuf et laitage).
Quelque précautions simples sont à avoir en tête, mais ce n'est pas comme si la cuisine se transformait en laboratoire ^^
Trinity a écrit :
En Inde, il n'y a pas que des artistes-peintre ou des écrivains loin de là ^^Il est plus facile à un artiste-peintre ou un écrivain de se passer de protéines animales qu'à un piocheur sur un chantier, car les besoins en énergie sont différents.
(mais ils ne sont pas tous végétaliens ou végétariens, il est vrai)
FreedomForKingKong- Nombre de messages : 109
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Date d'inscription : 21/09/2011
FreedomForKingKong- Nombre de messages : 109
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