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Eric Baret - DE L'ABANDON

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Henri Schersch
Chèvre
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Message  Chèvre Sam 07 Nov 2009, 16:10

Voici la 4ème de couverture, l'introduction et les deux premières pages de cet ouvrage paru aux Deux Océans :

De l'abandon

Eric Baret


Nourri de la tradition non-dualiste du shivaïsme du Cachemire, Eric Baret renvoie inlassablement ses auditeurs à l'observation calme et patiente du ressenti de leurs émotions, à L'ÉCOUTE.
La vision déroutante mais libératrice qui en découle, que l'origine de nos peurs et de nos souffrances est imaginaire, nous mène à l'abandon de nos prétentions à toujours savoir et vouloir.
Les entretiens consignés dans ce livre sont une invitation à nous abandonner humblement à la vie, à ne faire qu'un avec la vie, à célébrer la vie.


INTRODUCTION

Gloire à Celui
qui n’a pas établi de chemin pour Le connaître,
si ce n’est l’incapacité à Le connaître.
Ibn Arabi : Les illuminations de la Mecque


Fruit de la peur, l'impulsion de savoir et de vouloir est la racine de nos souffrances psychologiques. Notre existence n’est souvent qu'une lutte pour faire triompher cette affirmation de superficialité. La recherche constante de sécurité est l'obstacle essentiel à la révélation d'une liberté qui nous sollicite pourtant à chaque instant de ce que nous appelons la vie ordinaire.

Laisser le monde libre de nos projections est l'art suprême exprimé par les grandes traditions spirituelles. Cette écoute sans appropriation est la solution à nos conflits imaginaires mais bien réels dans notre codification de la vie.
Redoutée par notre psychisme policé, l'émotion se trouve à la source de toute perception. Accueillie sans réserve cette énergie se libère de ses causes apparentes et devient le chant de la vie, silence de la personne. Écho de la condamnation originelle et sans appel à la joie, notre misère apparaît alors comme le deuxième fils d' une femme stérile.
Fin de toute pensée intentionnelle cette alchimie de l'émotion constitue le cœur de la tradition du shivaïsme non duel cachemirien.

Ces entretiens nous trouvent au centre de nos préoccupations profanes qui, dans notre accueil s'avèrent être la porte de l'essentiel. Balayée par le feu de l’instant, toute résistance à la vie sans conclusion, au non-savoir cher à Jean Klein, se révèle un combat sans espoir.

Le soufre rouge serait-il ailleurs que dans notre Présence ?


Chapitre I
DANS LE SILENCE DE L'INTIMITÉ

La Sécurité vous a égaré.
Coran

La sécurité dans laquelle se complaisent les âmes s’oppose à l’intimité de Dieu. Cette vanité procure au serviteur le sentiment de bien-être lorsqu’il s’y laisse aller. Alors il ne sera jamais heureux.
En effet, la sécurité détruit la vie spirituelle et ruine l’homme qui s’y complaît en lui faisant gaspiller son temps. Et lorsque celui-ci en revient malgré lui, il s’aperçoit qu’il a les mains vides et n’a rien obtenu.
Ibn Arabi : Le livre des Théophanies


Nos réunions ne se situent pas dans un contexte de spiritualité, d'enseignement, de compréhension, car tous ces éléments participent des voies progressives. Les événements de la vie sont la voie, laquelle apparaît et disparaît dans le même instant.
Il n'y a aucune place pour un accomplissement, pour une appropriation. Dans la mesure où elle n'attend aucune réponse informative, toute question est bienvenue.

Est-il possible de discerner les moments propices pour changer une situation, quand on pense pouvoir l'améliorer, ou faut-il laisser faire, laisser venir sans agir. Peut-on travailler là-dessus ?
Vous pouvez vous rendre compte qu'agir ou vous rendre disponible à la situation n'est pas de votre ressort. Parfois vous aurez la capacité d'écouter une situation : vous vous trouverez alors libre d'agir ou non, la situation sera l'action. D'autres fois vous ne pourrez que constater votre manque d'écoute, le commentaire idéologique que vous surimposez à la situation : vous prétendez savoir ce qui est mieux, cette prétention est une action.

Vous ne pouvez pas décider de réagir ou d'écouter. La vie ne vous accorde pas semblable liberté. Constatez les moments d'écoute comme les moments de réaction.

L'idée d'une autonomie personnelle qui nous ferait agir ou non n'est qu'un conte de fées.

Je suis interpellé par un mot que vous avez prononcé plus tôt : “non-accomplissement”. Pourrait-on dire que l'on peut passer sa vie à réussir à échouer et que cela serait aussi une voie d 'accomplissement... parce que ce non-accomplissement laisse un goût amer et amène à se poser beaucoup de questions sur le sens de sa vie ?
Vous pouvez passer votre vie à vous imaginer réussir ou rater. Tout ceci n'est qu'idéologie : vous ne pouvez ni réussir ni rater quoi que ce soit. Un Jour vous serez las d'imaginer. A cet instant, vos réussites et vos échecs imaginaires, vos fantasmes de réussites et d'échecs futurs s'élimineront aussi. Voilà l'accomplissement, il n'y en a pas d'autre. C'est cela qu'il faut laisser s'installer en nous. Pas de place pour un regret, un espoir ou une amertume : tout cela est une forme d'agitation. Restez tranquille, clair. La vie se déroule en vous, vous n'êtes pas dans la vie.

S’il n’y a pas d’accomplissement, il n’y a pas d’évolution non plus ?
Il n'y a pas d'évolution psychologique. Le vieillard n'est pas plus que l'enfant : c'est une autre expression de la vie. Il n'est pas moins non plus lorsqu'il perd sa force, son intelligence, sa mémoire et sa santé.

Quand le vieillard perd pied, qu’il perd la mémoire, il est moins conscient, non ?
Conscience relative, car il n'était pas conscient. Il s'est imaginé réussir et rater des choses - ce qui est de l'inconscience. Il s'est imaginé avoir un nom, décider de ses actes… Il s'est imaginé toute sa vie. Ce n'est pas parce qu'il oublie cet imaginaire qu'il y a un moins. Il retrouve quelque chose d'essentiel, sans mémoire, sans appropriation.

Il est bon d'observer combien la vue d'un vieillard qui devient sénile nous percute. Pourquoi est-ce si difficile ? Qu'est-ce qui m'effraie ? Je suis remis en question. Je m'aperçois que je vais être comme cela et que je ne vais plus poussoir prétendre - prétendre ma réussite, mes échecs. Je vais être obligé d'abdiquer ma chère vie, ma chère identification à moi-même. C'est cela qui m'est pénible.
Laissons le vieillard tranquille de nos projections, de nos peurs. Le vieillard va très bien : c'est nous qui avons peur. Un saumon en fin de vie n'est pas moins que dans sa splendeur. La dégénérescence, sur un certain plan, fait partie de notre processus biologique. Il y a autant de beauté dans quelqu'un qui meurt que dans quelqu'un qui naît.

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Message  Henri Schersch Sam 07 Nov 2009, 18:15

Eric Baret - DE L'ABANDON 091107055211385004805077 . Eric Baret

Il existe de petits reportages en vidéo évoquant la philiosphie d'Eric Baret.
En voici un intitulé "La joie de ne rien être" :

https://www.youtube.com/watch?v=NU0nCetD56M&feature=related

Et un autre (heureusement sous-titré à cause de l'intense bruit de fond dû à la pluie) :

https://www.youtube.com/watch?v=PZx6mXMm5RE
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Message  Garfield Dim 08 Nov 2009, 18:43

Je savais que la peur était "inhibitrice". Elle empêche d'aller de l'avant, elle pousse à ne pas sortir de la coquille protectrice. La peur est un instrument commode pour contrôler les populations, pour les empêcher de se déplacer, de rencontrer autrui. Peur du lendemain, peur de la maladie virale, peur du manque de ressources, peur du maître, peur de perdre l'acquis, etc. Mais je perçois mal ceci :
Eric Baret a écrit:l'origine de nos peurs et de nos souffrances est imaginaire
… ... ...
Fruit de la peur, l'impulsion de savoir et de vouloir est la racine de nos souffrances psychologiques
En ce qui concerne le "vouloir", je suis partiellement d'accord, mais pour ce qui est de l'impulsion de savoir, il y a quelque chose qui cloche. Le savoir n'est-il pas libérateur ? N'est-ce pas l'ignorance qui nous maintient dans des comportements inadaptés et génère la souffrance ?
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Message  aliboron Lun 09 Nov 2009, 02:13

Bonjour Garfield,

Permettez-moi de tenter de répondre, non pas à la place de Mr Baret, mais en attendant mieux...

Si j'ai bien compris le problème tel que cette voie se propose de le résoudre, le savoir n'est en rien problématique; la preuve (à contrario) : ces "éveillés" parlent ou écrivent pour transmettre au moins des notions, voir des concepts. Même si pour eux, signifiant et signifié font un rébis...

Dans la voie qui nous occupe, la sollicitation de l'intelligence n'est pas en reste, on pourait même dire qu'elle est poussée à son maximum : un traité shivaïte fraichement traduit (les stances sur la reconnaissance) en atteste.

Mais, il n'en demeure pas moins, que dans cette perspective, "la Réalité ne se laisse pas penser; pour la connaitre il faut s'identifier à elle en une prise de conscience non-duelle".

Et Mme M. Bruno (auteur de ces propos disponibles dans les Cahiers d'Hermès, article intitulé : vide et plénitude dans un tantra du cachemire) de poursuivre :
"Dans ces conditions, il est clair qu'on ne refuse pas le raisonnement pour lui préférer la rèverie, qu'on écarte pas l'idée pour s'attacher à la sensation ou à l'émotion : toutes doivent être également dépassées; mais on s'élève plus facilement au non-formel sur la base d'une perception ou d'une impression subjective que d'une réflexion qui a déjà mis en branle le mental. Les exercices à point de départ sensoriel se touvent donc nombreux (...)" Etc.

C'est ce que j'avais tenté d'exprimer ici (fil intitulé : CheminCroisé l'or comme le mal vient du nord), mais via un crochet par l'hermétisme... qui ne simplifiait pas les choses.
Merci donc à Chèvre de me ramener à la case départ. Eric Baret - DE L'ABANDON Icon_wink

Cordialement
aliboron.
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Message  Garfield Lun 09 Nov 2009, 22:22

Bonsoir Aliboron. Merci pour ces commentaires. Et donc, si je perçois bien, ce n'est pas tant le savoir qui serait un problème, mais plutôt une forme de logique inadéquate : la "raison raisonnante" comme on a déjà dit ailleurs sur ce forum. Et la fusion serait préférable (opposée à l'analyse). S'identifier à la Réalité plutôt que l'observer comme de l'extérieur.
Faudrait-il donc en finir avec le cartésianisme ? Oui, dans le sens où une analyse d'un point de vue extérieur est utile mais n'est que la phase A de la démarche. Elle ne peut être réellement efficace que si elle n'est que temporaire, et suivie d'une phase B, à savoir la ré-incorporation dans la pleine Réalité. "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" disait Rabelais. L'analyse, ou la froide observation d'un point de vue neutre, externe, et dépassionné, c'est un outil intéressant, mais ce n'est qu'une étape dans la démarche de la co-naissance, laquelle n'est complétée qu'après la re-synthèse qui doit obligatoirement s'ensuivre. Une synthèse est nécessairement fusionnelle.
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Message  aliboron Mer 11 Nov 2009, 19:40

Bonsoir Garfield,

Content que mes petits collages de commentaires inspirés vous satisfassent.
Votre résumé s'inscrit bien dans cette perspective, aussi vu les présupposés propres à cette voie, permettez-moi de préciser quelques points.

Tout d'abord il me parait trop rapide de considérer le cartésianisme comme synonyme de rationalité par excellence. Il en est un mode, avant tout basé sur "l'esprit de géométrie" et de calcul, il y en a d'autres, construits sur d'autres axiomes.
D'autre part, on ne sait que trop, à présent que la neutralité dépassionnée de cet outil ne suppose en rien celle de son utilisateur. Les délires économico-bancaires qui font la une, sont là pour nous le rappeler.
Mais au regard de ce qui nous intéresse, le cartésianisme est particulièrement problématique en ce qu'il a induit une "anthropologie" (qui, à force, semble aller de soi...), et un rapport au monde qui n'en retient que ce qui rentre dans sa grille de lecture.

La civilisation indoue a "inventé" plusieurs types de rationalité, en fonction des domaines envisagés (ainsi le Samkhya, par exemple, d'un matérialisme plutôt radical compte tenu de sa date de naissance).

En ce qui concerne notre sujet, la raison a une fonction bien spécifique :
"Il s'agit plutôt de contrer la force des représentations fausses par de représentations adéquates. La conscience se méprend sur elle-même, elle doit à présent se reconnaitre."

Ce raffinement des représentations au moyen d'une raison fondée sur des axiomes propres à cette voie, et tenus pour être des révélations... vérifiées par les maitres en cette voie, y est considérée comme supérieure en efficacité au langage symbolique (rites, yogas, etc...).
Ainsi, la certitude inébranlable nécessaire au déploiement de l'ardeur requise peut être obtenue grâce à l'exercice de la réflexion.

"Loin de n'être que la préfiguration d'une effective transformation de soi, le raisonnement est conçu alors comme un exercice pratique opérant une réelle conversion au Soi comme Seigneur".

--- (Propos empruntés à la traduction commentée, par D. Dubois, des Stances sur la reconnaissance).

Je rappelle juste que cet usage de la ratio, n'est pas complètement étranger à notre aire culturelle.
Les mystiques rhénans, par exemple, la pratiquèrent. Jean Borella, par exemple, dans ses ouvrages comme dans sa démarche "intellectuelle", apporte l'éclairage nécessaire pour ne pas être tenté d'assimiler (vite fait, mal fait), ces chefs d'oeuvres de l'esprit à une méthode Coué... Eric Baret - DE L'ABANDON Icon_clown

Par ailleurs, la synthèse-fusionnelle que vous postulez "logiquement", ne signifie pas que les particularités foncières d'une individuation donnée se dissolvent dans un "sentiment océanique" qui l'emporterait définitivement. Bien au contraire, mais c'est un autre débat.

Cordialement
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Message  Calcédoine Dim 15 Nov 2009, 19:07

Merci pour ce texte, Aliboron.
Tout d'abord il me parait trop rapide de considérer le cartésianisme comme synonyme de rationalité par excellence.
Je partage ce point de vue. D'ailleurs, je me suis laissé dire que René Descartes signait ses lettres R.C., comme si son patronyme avait été "des Cartes", ce qui est faux, mais marquait ainsi son attachement aux idées rosicruciennes. Et on raconte aussi qu'il fréquentait les salons de spiritisme. Je crois donc qu'il s'agissait d'un esprit logique et ouvert de son temps, et que ce n'est qu'à titre posthume qu'il devint emblématique de la rationalité.

Il s'agit là d'une sorte de "récupération" de l'image de Descartes, d'abord par le monde scientifique en quête de respectabilité face à une Eglise toute-puissante, ensuite par la déviance scientiste qui prône une prétendue zététique pour nier la réalité spirituelle de l'Homme et égarer ce dernier dans une gluante matérialité. (Que les zététiciens honnêtes me pardonnent – car il y en a). Donc, nous parlons ici de quelque chose qui ressemble aux manœuvres suspectes de la "politique politicienne" : des manœuvres orchestrées in the dark pour orienter les esprits et manipuler les consciences, avec le nom de Descartes brandi comme un étendard patriotique pour fédérer les troupes et culpabiliser les dissidents.

Mais je m'égare, je m'égare…
Ecartons Descartes et revenons-en à notre partie : Eric Baret, la conscience, la raison.
La raison est donc bien un outil efficace pour évoluer, pour se découvrir soi-même. Ceci me semble répondre avec précision au questionnement de Garfield, sauf…
Sauf qu'il ne faut pas raisonner n'importe comment ! La raison est un outil. Un outil peut souvent servir à construire ou à détruire, tout dépend comment on s'en sert. Il en va de même avec la raison (et le raisonnement) : l'erreur serait de sombrer dans la " CheminCroisé raison raisonnante" comme disait Charly Alverda (entre autres), car elle est limitative. Mais d'un autre côté, trop peu de raison peut tout autant conduire à des catastrophes, à l'opposé de l'évolution souhaitée.
Par ailleurs, la synthèse-fusionnelle que vous postulez "logiquement", ne signifie pas que les particularités foncières d'une individuation donnée se dissolvent dans un "sentiment océanique" qui l'emporterait définitivement. Bien au contraire, mais c'est un autre débat.
Oui, cet "autre débat" mériterait bien un fil entier ! Peut-être dans les "Sujets variés" de l'espace CheminCroisé Spiritualités ? Si Garfield (ou quelqu'un d'autre) se sent d'attaque pour embrayer là-dessus…
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Message  Logos Ven 02 Avr 2010, 14:21

Aliboron a écrit:Par ailleurs, la synthèse-fusionnelle que vous postulez "logiquement", ne signifie pas que les particularités foncières d'une individuation donnée se dissolvent dans un "sentiment océanique" qui l'emporterait définitivement. Bien au contraire, mais c'est un autre débat.

Calcédoine a écrit:Oui, cet "autre débat" mériterait bien un fil entier ! Peut-être dans les "Sujets variés" de l'espace Spiritualités ? Si Garfield (ou quelqu'un d'autre) se sent d'attaque pour embrayer là-dessus…

Ce débat n'est-il pas "apparent" dans le topic "super-ego" (in Spiritualités, sujets variés) ?
Mais peut-être trop réducteur ... en tout cas ce débat m'intéresse
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Message  Logos Mar 27 Avr 2010, 13:44

voici des extraits des bouquins d'Eric Baret :

http://www.bhairava.ws/livres/dragon.html

en contrepoint, un article issu des pis de la vache cosmique :

De part en part de leur enseignement, Jean Klein et Eric Baret semblent, en effet, valoriser uniquement la perception, le "ressenti", en excluant le concept, le "pensé".

l'auteur de l'article, malgré un profond respect pour Eric Baret, entend s'opposer au dualisme perception-pensée :

La perception est un discours. La pensée est un ressenti.

http://shivaisme-du-cachemire.skynetblogs.be/post/3034827/peuton-vivre-sans-fables-

(et donc l'idée, à laquelle j'adhère, qu'on ne sort jamais des représentations, des fables... la seule chose à faire c'est de bricoler des structures corps-esprit de plus en plus souples et subtiles pour que le Vivant s'y déverse avec plus de force... dialectique du 3 et du 4)
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