la barbe
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la barbe
(j'ai regardé sur les atouts du tarot : portent la barbe l'empereur, le pape et l'hermite... + le Mat qui a la barbichette sur le Noblet... pas encore regardé sur le carré au carré - 4x4=16 - énergétique)
La barbe est depuis la nuit des temps un signe de maturité et de sagesse …(le Père Noël arbore toujours une magnifique barbe !). Les moustaches elles sont le symbole de la virilité. C’est la représentation du sexe « fort » par excellence, du patriarche et du savant.
Tantôt longue, tantôt rasée, la barbe subit les vicissitudes de la mode et de l’air du temps ; c’est un attribut de la mode masculine qui en tant que tel évolue au fil des années et des générations. Il en va de même pour les moustaches.
Les Assyriens avaient pour coutume de l’entretenir en lui passant des huiles parfumées pour lui donner un aspect brillant et lors des grandes occasions, ils ajoutaient de la poudre d’or ou d’argent.
Sous l’Egypte antique, la barbe était un attribut du pouvoir au point que même la Reine Hatchepsout portait une postiche lorsqu’elle montait sur son trône. Toutes les grandes personnalités du Palais royal (1480 avant J.-C.) avaient un garde qui veillait à la sécurité des postiches.
Les grecs en revanche avaient pour habitude de se raser, jugeant la barbe comme dangereuse lors des combats : elle pouvait en effet servir de prise pour l’ennemi.
Sous la Grèce antique, seuls les philosophes portaient la barbe qui permettait par ailleurs de les distinguer entre eux : les péripatéticiens la portaient longue, les stoïciens la portaient courte et les épicuriens courte et frisée.
Certains peuples rasaient leurs criminels pour les punir, d’autres rasaient leurs prisonniers pour témoigner de leur esclavage, d’autres encore coupaient la barbe des voleurs…
Les siècles passent et la barbe est de plus en plus à l’honneur.
Pendant le Haut Moyen-Âge, certains la laissaient pousser pour être estimés et redoutés, d’autres au contraire voulaient se faire passer comme des hommes de pénitence.
On trouvait aussi ceux qui la portaient longue et divisée en petite mèche entourée de fils d’or ; ils suscitaient alors de vives critiques de l’église qui les accusait d’indécence.
Une loi fut alors promulguée à Venise interdisant le port de barbes postiches ; celles-ci étant trop souvent portées pour dissimuler le visage de bandits...et faciliter leurs crimes et leur fuite.
En France, sous Charlemagne, la barbe laissa place aux moustaches dont l’épaisseur et la longueur augmenta.
Sous François 1er, la barbe fut à nouveau à l’honneur.
Les règnes se succèdent et les longueurs de la barbe, des moustaches varient, leur forme aussi, chaque roi mettant sa touche personnelle et faisant la mode d’hier...
La barbe symbole de mortification et de douleur réapparaît lorsque lors du pillage de Rome en 1527, le Pape Clément VII décida de ne plus se couper la barbe en signe de deuil.
Au XVIème siècle, les hommes de la Cour d’Angleterre portaient une barbe et des moustaches taillées en pointe ; c’est la naissance de la "mouche", cette petite touffe de poils sur le menton.
C’est au XIXème siècle que barbe et moustache reviennent en force notamment auprès des jeunes. Le plus grand soin leur est accordé ; parfumée et lavée, la barbe est enveloppée dans du papier de soie la nuit pour lui garder sa forme.
La période d’après-guerre marque quelque peu le recul de la barbe et des moustaches qui tendent à disparaître pour laisser place à un rasage soigné et net symbole d’hygiène et d’un aspect soigné.
Aujourd’hui, si les moustaches ont quelque peu pris du recul, la barbe est toujours à l’honneur, fine et discrète.
La barbe est depuis la nuit des temps un signe de maturité et de sagesse …(le Père Noël arbore toujours une magnifique barbe !). Les moustaches elles sont le symbole de la virilité. C’est la représentation du sexe « fort » par excellence, du patriarche et du savant.
Tantôt longue, tantôt rasée, la barbe subit les vicissitudes de la mode et de l’air du temps ; c’est un attribut de la mode masculine qui en tant que tel évolue au fil des années et des générations. Il en va de même pour les moustaches.
Les Assyriens avaient pour coutume de l’entretenir en lui passant des huiles parfumées pour lui donner un aspect brillant et lors des grandes occasions, ils ajoutaient de la poudre d’or ou d’argent.
Sous l’Egypte antique, la barbe était un attribut du pouvoir au point que même la Reine Hatchepsout portait une postiche lorsqu’elle montait sur son trône. Toutes les grandes personnalités du Palais royal (1480 avant J.-C.) avaient un garde qui veillait à la sécurité des postiches.
Les grecs en revanche avaient pour habitude de se raser, jugeant la barbe comme dangereuse lors des combats : elle pouvait en effet servir de prise pour l’ennemi.
Sous la Grèce antique, seuls les philosophes portaient la barbe qui permettait par ailleurs de les distinguer entre eux : les péripatéticiens la portaient longue, les stoïciens la portaient courte et les épicuriens courte et frisée.
Certains peuples rasaient leurs criminels pour les punir, d’autres rasaient leurs prisonniers pour témoigner de leur esclavage, d’autres encore coupaient la barbe des voleurs…
Les siècles passent et la barbe est de plus en plus à l’honneur.
Pendant le Haut Moyen-Âge, certains la laissaient pousser pour être estimés et redoutés, d’autres au contraire voulaient se faire passer comme des hommes de pénitence.
On trouvait aussi ceux qui la portaient longue et divisée en petite mèche entourée de fils d’or ; ils suscitaient alors de vives critiques de l’église qui les accusait d’indécence.
Une loi fut alors promulguée à Venise interdisant le port de barbes postiches ; celles-ci étant trop souvent portées pour dissimuler le visage de bandits...et faciliter leurs crimes et leur fuite.
En France, sous Charlemagne, la barbe laissa place aux moustaches dont l’épaisseur et la longueur augmenta.
Sous François 1er, la barbe fut à nouveau à l’honneur.
Les règnes se succèdent et les longueurs de la barbe, des moustaches varient, leur forme aussi, chaque roi mettant sa touche personnelle et faisant la mode d’hier...
La barbe symbole de mortification et de douleur réapparaît lorsque lors du pillage de Rome en 1527, le Pape Clément VII décida de ne plus se couper la barbe en signe de deuil.
Au XVIème siècle, les hommes de la Cour d’Angleterre portaient une barbe et des moustaches taillées en pointe ; c’est la naissance de la "mouche", cette petite touffe de poils sur le menton.
C’est au XIXème siècle que barbe et moustache reviennent en force notamment auprès des jeunes. Le plus grand soin leur est accordé ; parfumée et lavée, la barbe est enveloppée dans du papier de soie la nuit pour lui garder sa forme.
La période d’après-guerre marque quelque peu le recul de la barbe et des moustaches qui tendent à disparaître pour laisser place à un rasage soigné et net symbole d’hygiène et d’un aspect soigné.
Aujourd’hui, si les moustaches ont quelque peu pris du recul, la barbe est toujours à l’honneur, fine et discrète.
Dernière édition par Logos le Sam 10 Avr 2010, 11:27, édité 2 fois
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: la barbe
Bonjour Logos. Je me souviens que le port de la barbe s'est révélé être un sacré inconvénient pour les...Poilus ! Lors de la Bataille de l'Yser, en 1914, beaucoup de soldats périrent lors d'attaques aux gaz mortels. Le port du masque à gaz était sans effet, à cause de la barbe qui empêchait l'étanchéité. L'air toxique s'insinuait entre la peau des joues et le caoutchouc du masque. Une fois ce constat établi, se raser de près devint une nécessité vitale. La guerre a cessé, la mode est restée.
Au point de vue de la psychologie moderne, la barbe est un camouflage. Le timide masque son visage et dissimule partiellement ses traits. Ceux qui se trouvent laids (subjectivement) utilisent la barbe pour ne pas avoir à assumer cela. C'est parfois pire, mais faut-il leur dire ? Mais il y a d'autres motivations au port de la barbe. Il y a des professions pour lesquelles la barbe fait partie de l'uniforme, peut-être à cause de clichés qui ont la vie dure : capitaine au long cours, rabbin, savant fou, psychiatre, etc. Il y a aussi les chauves qui compensent leur calvitie par une pilosité décalée vers le bas.
En ésotérisme, à part la barbe blanchâtre observée par les alchimistes, la barbe est parfois considérée comme un organe de captation d'énergies, au même titre que les cheveux longs. Un peu comme des antennes. Coupé de ces sources d'énergie, l'humain s'affaiblit : le costaud Samson, cité dans la Bible (Juges, XVI) perdit sa force en même temps que ses cheveux.
Au point de vue de la psychologie moderne, la barbe est un camouflage. Le timide masque son visage et dissimule partiellement ses traits. Ceux qui se trouvent laids (subjectivement) utilisent la barbe pour ne pas avoir à assumer cela. C'est parfois pire, mais faut-il leur dire ? Mais il y a d'autres motivations au port de la barbe. Il y a des professions pour lesquelles la barbe fait partie de l'uniforme, peut-être à cause de clichés qui ont la vie dure : capitaine au long cours, rabbin, savant fou, psychiatre, etc. Il y a aussi les chauves qui compensent leur calvitie par une pilosité décalée vers le bas.
En ésotérisme, à part la barbe blanchâtre observée par les alchimistes, la barbe est parfois considérée comme un organe de captation d'énergies, au même titre que les cheveux longs. Un peu comme des antennes. Coupé de ces sources d'énergie, l'humain s'affaiblit : le costaud Samson, cité dans la Bible (Juges, XVI) perdit sa force en même temps que ses cheveux.
Montaléchel- Nombre de messages : 173
Date d'inscription : 25/07/2008
Re: la barbe
La barbe est un symbole de virilité, de courage et de sagesse. Dans le dictionnaire des symboles (Jean Chevalier et Alain Gheerbrant), on trouve :
Indra, le Dieu védique, Zeus (Jupiter), Poséidon (Neptune), Héphaïstos (Vulcain), etc., les héros comme les Dieux, les monarques et les philosophes, sont la plupart du temps représentés barbus. Le Dieu des Juifs et des Chrétiens également. Des reines égyptiennes sont représentées avec la barbe, en signe d’un pouvoir égal à celui des rois. On donne une barbe postiche, dans l’Antiquité, aux hommes imberbes et aux femmes qui ont fait preuve de courage et de sagesse.
A l’époque celtique les femmes demandent au jeune héros Cùchulainn de se coller une barbe. Dans le récit Razzia des Vaches de Cooley les guerriers d’Irlande se refusent en effet à combattre Cùchulainn, le héros d’Ulster, parce qu’il est imberbe. Il en est réduit, devant leur attitude de refus, à se faire une fausse barbe, magique, avec de l’herbe. Les guerriers francs sont barbus. Au Moyen Age, les neufs preux portent une barbe d’or en témoignage de leur héroïsme et de leur inspiration.
Dans le Lévitique (19, 27) il est recommandé aux Hébreux de ne pas couper en rond leur chevelure, ni les côtés de leur barbe.
Le Christ, jusqu’au VIème siècle, est le plus souvent représenté comme un adolescent imberbe - ensuite barbu. Les moines orientaux portaient et portent encore la barbe.
Elle avait chez les Sémites une très grande importance. Non seulement elle était un signe de virilité, mais elle était considérée comme l’ornement du visage masculin. Elle était donc cultivée avec soin et souvent parfumée. Inculte et négligée, elle était un signe de folie. Selon l’usage oriental, il importait d’y poser les lèvres en signe de respect. Couper la barbe d’un ennemi ou d’un visiteur c’est commettre un grave affront. Celui qui en est victime se cache, afin de ne pas s’exposer au ridicule jusqu’à ce qu’elle ait repoussé. Dans un seul cas, couper la barbe était autorisé, lors du deuil ou en signe d’une douleur ; parfois elle était seulement recouverte en signe d’affliction. Les lépreux devaient porter un voile sur leur barbe. Cependant, les prêtres d’Egypte se rasaient la barbe, la tête et tout le corps ; Moïse exige des Lévites d’être entièrement rasés lors de leur consécration.
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
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