Définition de la théurgie
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arcana
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Définition de la théurgie
Sur ce site http://www.cosmovisions.com/$Theurgie.htm ,j'ai trouvé une définition de la théurgie qui me paraît intéressante :
Théurgie (du grec théos, Dieu, et ergon, ouvrage).
Ce mot, qui signifie proprement opération divine, paraît avoir été introduit dans le vocabulaire philosophique et théologique par les Alexandrins.
Il désigne l'ensemble des procédés par lesquels les humains peuvent se mettre effectivement en relation avec la divinité ou, plus généralement, avec les puissances surnaturelles.
En ce sens, la magie elle-même peut être considérée comme une branche de la théurgie, laquelle dès lors contiendrait aussi bien l'évocation des morts et des démons que l'extase. Ou plutôt il y aurait lieu de distinguer une théurgie inférieure, à l'usage des magiciens et des sorciers, et une théurgie supérieure, réservée aux théologiens et aux philosophes. L'une et l'autre cependant reposent au fond sur le même postulat, à savoir qu'il existe des lois en vertu desquelles certaines conditions étant remplies, les puissances surnaturelles doivent nécessairement se révéler ou se communiquer aux humains, de telle sorte que la connaissance de ces lois donne à celui qui les possède, et qui peut et veut s'en servir, un véritable empire sur les forces du ciel et de l'enfer.
On retrouve cette même idée au fond de beaucoup de cérémonies religieuses, et, par exemple, dans le catholicisme, la plupart des sacrements peuvent être considérés comme rentrant sous la formule de la théurgie, en particulier le sacrement de l'eucharistie, où le prêtre, par la vertu des paroles de la consécration, force en quelque sorte la divinité à venir s'enfermer sous les apparences du pain et du vin. (E. Boirac).
La théurgie n'est en réalité que la philosophie occulte, cherchant à se mettre en rapport avec Dieu, d'une manière sensible, quand l'esprit ne sait pas encore ou ne peut plus s'élever jusqu'à lui par la pensée.
Théurgie (du grec théos, Dieu, et ergon, ouvrage).
Ce mot, qui signifie proprement opération divine, paraît avoir été introduit dans le vocabulaire philosophique et théologique par les Alexandrins.
Il désigne l'ensemble des procédés par lesquels les humains peuvent se mettre effectivement en relation avec la divinité ou, plus généralement, avec les puissances surnaturelles.
En ce sens, la magie elle-même peut être considérée comme une branche de la théurgie, laquelle dès lors contiendrait aussi bien l'évocation des morts et des démons que l'extase. Ou plutôt il y aurait lieu de distinguer une théurgie inférieure, à l'usage des magiciens et des sorciers, et une théurgie supérieure, réservée aux théologiens et aux philosophes. L'une et l'autre cependant reposent au fond sur le même postulat, à savoir qu'il existe des lois en vertu desquelles certaines conditions étant remplies, les puissances surnaturelles doivent nécessairement se révéler ou se communiquer aux humains, de telle sorte que la connaissance de ces lois donne à celui qui les possède, et qui peut et veut s'en servir, un véritable empire sur les forces du ciel et de l'enfer.
On retrouve cette même idée au fond de beaucoup de cérémonies religieuses, et, par exemple, dans le catholicisme, la plupart des sacrements peuvent être considérés comme rentrant sous la formule de la théurgie, en particulier le sacrement de l'eucharistie, où le prêtre, par la vertu des paroles de la consécration, force en quelque sorte la divinité à venir s'enfermer sous les apparences du pain et du vin. (E. Boirac).
La théurgie n'est en réalité que la philosophie occulte, cherchant à se mettre en rapport avec Dieu, d'une manière sensible, quand l'esprit ne sait pas encore ou ne peut plus s'élever jusqu'à lui par la pensée.
Abbé+Pierre- Nombre de messages : 80
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: Définition de la théurgie
Bonsoir à vous,
Dans les temps reculés, le partage du pain et du vin était pratiqué entre les chrétiens.Le Pain représentant l'Amour du Christ sa chair, le partage et le Vin la connaissance et son sang. Hélas, aujourd'hui , la connaissance le vin, semble être réservé à l'officiant...simple constatation que dire, est-ce trop injuste?
Le croyant sincère serait-il non initiable .
Cordialement,
ORVAL.
Dans les temps reculés, le partage du pain et du vin était pratiqué entre les chrétiens.Le Pain représentant l'Amour du Christ sa chair, le partage et le Vin la connaissance et son sang. Hélas, aujourd'hui , la connaissance le vin, semble être réservé à l'officiant...simple constatation que dire, est-ce trop injuste?
Le croyant sincère serait-il non initiable .
Cordialement,
ORVAL.
ORVAL- Nombre de messages : 25
Date d'inscription : 14/01/2009
Re: Définition de la théurgie
Ton constat est correct, ORVAL, mais relatif ! Je veux dire par là que (corrige-moi si je me trompe) tu bases ton constat essentiellement sur les coutumes et pratiques propres à l’Eglise Catholique romaine de rite occidental. Dans ce cadre là, en effet, la « séquestration » de l’initiation au profit de la seule caste des prêtres semble abusive, même s’il y a des raisons non seulement culturelles, dogmatiques, canoniques, mais aussi opératives à cette situation.
Alors, oui, en effet, c’est trop injuste . C’est en tout cas radicalement différent des pratiques cathares (par exemple). On pourrait-même dire que c’est contraire à l’évolution de l’Eglise, qui, au Moyen-Âge, fit construire de gigantesques vaisseaux de pierre pour initier massivement : les cathédrales.
Quand j’ai réfléchi à ce genre de contradictions, je n’ai trouvé comme réponse que l’intéressement (cupidité matérielle) fondé sur la domination des foules. « La religion, opium du peuple » disait Marx. Je crains que ce soit partiellement vrai : l’obstruction à l’initiation du plus grand nombre est une attitude anti religieuse, pour qui perçoit bien le noble sens du mot « religieux ». Mais à côté des religions trop directives et intéressées, tant d’autres voies existent !
Alors, oui, en effet, c’est trop injuste . C’est en tout cas radicalement différent des pratiques cathares (par exemple). On pourrait-même dire que c’est contraire à l’évolution de l’Eglise, qui, au Moyen-Âge, fit construire de gigantesques vaisseaux de pierre pour initier massivement : les cathédrales.
Quand j’ai réfléchi à ce genre de contradictions, je n’ai trouvé comme réponse que l’intéressement (cupidité matérielle) fondé sur la domination des foules. « La religion, opium du peuple » disait Marx. Je crains que ce soit partiellement vrai : l’obstruction à l’initiation du plus grand nombre est une attitude anti religieuse, pour qui perçoit bien le noble sens du mot « religieux ». Mais à côté des religions trop directives et intéressées, tant d’autres voies existent !
Abbé+Pierre- Nombre de messages : 80
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: Définition de la théurgie
Je te rejoins tout à fait,mais il n'y a pas que cela, que penses-tu de l'huile Christique employée actuellement, ainsi que l'eau benoite avec laquelle on se signe bien désinfectée au clore...
Cordialement,
ORVAL.
Cordialement,
ORVAL.
ORVAL- Nombre de messages : 25
Date d'inscription : 14/01/2009
Re: Définition de la théurgie
Bien sûr que non qu’il n’y a pas que ça ! A partir du moment où l’essentiel est perdu, dévoyé, oublié, tout part peu à peu à vau-l’eau, et on en arrive finalement à n’importe quoi. L’huile christique ? J’ai entendu parler d’huile de cuisine achetée en grande surface ! L’eau bénite ? Même pas de l’eau de source, et « bénie » au moyen de quelques gestes singés et de quelques mots magiques marmonnés en pensant au repas qui suivra dans une heure. Ça fait penser au conte des « Trois messes basses » d’Alphonse Daudet, dont la lecture par Fernandel est devenue un grand classique (l'intégralité est lisible en page 112 du scribd sur ce lien : http://www.deliciarum.info/16/11/2008/les-lettres-de-mon-moulin-dalphonse-daudet-lu-par-fernandel/ )
On pourrait allonger la liste : des vêtements sacerdotaux dépourvus des fils d’or devant canaliser les énergies, des édifices « modernes » bâtis sans tenir compte du tellurisme, des messes qui ne sont plus que des caricatures du Grand-Œuvre et qui miment une transsubstantiation échouée, etc. Les rites ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Des échos d’un passé révolu. Des témoins de la perte de sens qui caractérise la civilisation coca-cola.
On est proche du « mythe du cargo » cher aux ethnologues, et dont j’ai vu récemment à la télé une nouvelle version : dans les années 1950, un petit avion surpris par une tempête s’est posé en urgence sur une plage d’une île perdue. Les autochtones, ignorant tout du monde moderne, y ont vu un prodige, des « divinités » venues du ciel leur apporter tous des bienfaits (car pour repartir, les pilotes ont dû délester et abandonner plein de marchandises). Depuis, chaque année, aux mêmes dates, pour faire revenir cette céleste profusion de cadeaux, les primitifs construisent sur la plage une réplique de l’avion à l’aide de bambous et de paille, pensant ainsi faire revenir l’avion d’origine. J’ai vu des photos : c’est vraiment très ressemblant, mais évidemment inefficace.
On peut rire de cette naïveté, mais en toute logique, il faut alors aussi pouvoir rire des simagrées de certains prêtres à l’autel qui s’imaginent que leurs paroles creuses lues sans conscience et leurs gestes imités mais non compris pourraient réellement être utiles. Ils disent que c’est symbolique, et que le canon est respecté, donc que c’est valide ! Alors là, je dois aligner des smilies :
Un cuisinier essaie-t-il de cuire un gigot dans un seau en plastique sous prétexte que son seau est un symbole valide du récipient ?
On pourrait allonger la liste : des vêtements sacerdotaux dépourvus des fils d’or devant canaliser les énergies, des édifices « modernes » bâtis sans tenir compte du tellurisme, des messes qui ne sont plus que des caricatures du Grand-Œuvre et qui miment une transsubstantiation échouée, etc. Les rites ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Des échos d’un passé révolu. Des témoins de la perte de sens qui caractérise la civilisation coca-cola.
On est proche du « mythe du cargo » cher aux ethnologues, et dont j’ai vu récemment à la télé une nouvelle version : dans les années 1950, un petit avion surpris par une tempête s’est posé en urgence sur une plage d’une île perdue. Les autochtones, ignorant tout du monde moderne, y ont vu un prodige, des « divinités » venues du ciel leur apporter tous des bienfaits (car pour repartir, les pilotes ont dû délester et abandonner plein de marchandises). Depuis, chaque année, aux mêmes dates, pour faire revenir cette céleste profusion de cadeaux, les primitifs construisent sur la plage une réplique de l’avion à l’aide de bambous et de paille, pensant ainsi faire revenir l’avion d’origine. J’ai vu des photos : c’est vraiment très ressemblant, mais évidemment inefficace.
On peut rire de cette naïveté, mais en toute logique, il faut alors aussi pouvoir rire des simagrées de certains prêtres à l’autel qui s’imaginent que leurs paroles creuses lues sans conscience et leurs gestes imités mais non compris pourraient réellement être utiles. Ils disent que c’est symbolique, et que le canon est respecté, donc que c’est valide ! Alors là, je dois aligner des smilies :
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Un cuisinier essaie-t-il de cuire un gigot dans un seau en plastique sous prétexte que son seau est un symbole valide du récipient ?
Abbé+Pierre- Nombre de messages : 80
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: Définition de la théurgie
Je partage "globalement" ton propos Abbé+Pierre avec néanmoins un bémol tout de même sur l’efficacité du rite.
Quand on accomplit un rite on désire qu’il soit efficace. L’est-il toujours ?
Tu maîtrises sans nul doute bien mieux la théurgie que ton serviteur mais sans être un grand exégète nous considérons que certains rites agissent « ex opere operato ». Cela veut dire que leur efficacité est constante quelles que soient les dispositions intérieures de celui qui agit.
Ce sont les sacrements, l’eucharistie, etc …
Un exemple qu’il est peut-être bon de rappeler est celui du baptême qui administré par un saint ou par un criminel sera dans tous les cas un vrai baptême.
D’autres rites agissent « ex opere operantis » c’est-à-dire que leur efficacité est liée aux dispositions d’âme de celui qui opère.
La question qui me semble plus centrale est à quoi servent-ils ?
Ils ont pour but de favoriser la démarche intérieure, de lui donner consistance, de faire participer le corps et l’esprit, et souvent de révéler des sens cachés.
Je salue à cette occasion Charly Alverda qui personnellement est celui qui m’a permis d’approcher cette réalité intérieure ou alchimique telle qui nous l'a décrit avec régularité, patience et tolérance.
Donc grâce ou à cause du rite accompli correctement, l’opérant parvient à une attention seconde caractérisée par un certain éveil intérieur lui permettant d’aller au-delà de ce que les yeux voient, ce que les oreilles entendent, de ce que les mains touchent.
Cette attention seconde est comme un sixième sens qui ouvre les portes de l’invisible et le rite est alors à coup sûr efficient quelque soit la qualité ou les dispositions d’âme de celui qui opère.
N'est-ce pas le plus important , Abbé+Pierre !
arcana
Quand on accomplit un rite on désire qu’il soit efficace. L’est-il toujours ?
Tu maîtrises sans nul doute bien mieux la théurgie que ton serviteur mais sans être un grand exégète nous considérons que certains rites agissent « ex opere operato ». Cela veut dire que leur efficacité est constante quelles que soient les dispositions intérieures de celui qui agit.
Ce sont les sacrements, l’eucharistie, etc …
Un exemple qu’il est peut-être bon de rappeler est celui du baptême qui administré par un saint ou par un criminel sera dans tous les cas un vrai baptême.
D’autres rites agissent « ex opere operantis » c’est-à-dire que leur efficacité est liée aux dispositions d’âme de celui qui opère.
La question qui me semble plus centrale est à quoi servent-ils ?
Ils ont pour but de favoriser la démarche intérieure, de lui donner consistance, de faire participer le corps et l’esprit, et souvent de révéler des sens cachés.
Je salue à cette occasion Charly Alverda qui personnellement est celui qui m’a permis d’approcher cette réalité intérieure ou alchimique telle qui nous l'a décrit avec régularité, patience et tolérance.
Donc grâce ou à cause du rite accompli correctement, l’opérant parvient à une attention seconde caractérisée par un certain éveil intérieur lui permettant d’aller au-delà de ce que les yeux voient, ce que les oreilles entendent, de ce que les mains touchent.
Cette attention seconde est comme un sixième sens qui ouvre les portes de l’invisible et le rite est alors à coup sûr efficient quelque soit la qualité ou les dispositions d’âme de celui qui opère.
N'est-ce pas le plus important , Abbé+Pierre !
arcana
arcana- Nombre de messages : 27
Date d'inscription : 13/11/2008
Re: Définition de la théurgie
Arcana, je saisis bien ce que tu me dis. Mais je ne pense pas que nous soyons en désaccord, parce que je confirme que des rites peuvent très bien agir sans que l’état d’esprit de celui qui le pratique soit des plus adéquats… à condition que celui auquel il s’applique soit, lui, dans les dispositions ad hoc. L’exemple du baptême est bon ; j’ai moi aussi été baptisé tout petit (tradition familiale) et j’estime ce baptême valide même si celui qui me l’a transmis était peut-être un joyeux noceur qui ne s’appliquait pas pleinement à sa tâche du moment. C’est vrai aussi pour des initiations : on connaît des gens qui ont fait un cheminement extraordinaire suite à des rituels qui les ont marqués, imprégnés, et ont agi au fil du temps, sans égard pour les dispositions d’esprit de ceux qui sont intervenus durant ce rituel.
Pour les profanes, on pourrait prendre cette comparaison terre-à-terre : si je veux voir le journal de TF1, il faut qu’un certain rituel ait lieu :
a) j’ai besoin de me procurer une lucarne magique (télé)
b) je dois avoir pris contact avec la fée Electricité (EDF)
c) je dois créer un lien entre la borne EDF et la lucarne magique
d) je dois orienter correctement une antenne vers le domaine des dieux
e) je dois relier l’antenne à la lucarne magique
f) je dois appuyer sur un bouton, et ça met plein de lumière partout
g) je dois régler et tourner d’autres boutons, et une image apparaît
h) je dois invoquer le dieu TF1, sinon, ce sont d’autres entités qui apparaissent
i) je dois attendre que les astres soient correctement positionnés pour que vienne l’heure du journal de TF1
Et ce rituel para-magique fonctionne ! Indépendamment de l’état d’esprit du revendeur de télés !
Mais ce que je voulais dire dans mon texte précédent, c’est que si, comme de petits enfants, on escomptait naïvement regarder le journal de TF1 en imitant la technologie télévisuelle en découpant une lucarne dans une caisse en carton et en la reliant au mur par une ficelle, ça risque fort de ne pas marcher !
Sauf que les enfants compensent leurs carences technologiques par leur imaginaire (ou leurs perceptions aiguisées), et qu’ils verront peut-être réellement le journal de TF1 !
Dans le domaine des ondes de formes, en géobiologie, ou dans certaines pratiques mettant en scène des formes complexes (planches pour radiesthésie, bagues de Rê de Danièle Gilbert, bracelets en métal, poupées vaudou, stupas bouddhistes, moulins à prière, etc), les formes sont réputées agir par elles-mêmes, sans qu’intervienne l’état d’esprit de l’opérant, de même que les rayons solaires provoquent des mélanomes quel que soit l'état d'esprit de quiconque.
Donc, oui, Arcana, il y a des cas où le rituel, correctement effectué, peut agir même si l’opérant n’est pas dans de « bonnes dispositions ». Dans l’absolu, on pourrait même envisager remplacer l’opérant (l’opérateur) par une machine ; je me souviens d’une église évangéliste qui fournit l’absolution par e-mails automatiques à ceux qui se confessent par internet. Vu comme ça, le rituel semble absurde et dévoyé, mais le bénéfice pour le repentant n’est-il pas authentique ?
A l’opposé, les rituels chamaniques avec tambours et breuvages sont efficaces, mais parce qu’ils restent sous le contrôle précis et constant d’un opérant aguerri vigilant. Sous peine de ratage, qui peut engendrer de gros dégâts, sinon la mort !
Pour les profanes, on pourrait prendre cette comparaison terre-à-terre : si je veux voir le journal de TF1, il faut qu’un certain rituel ait lieu :
a) j’ai besoin de me procurer une lucarne magique (télé)
b) je dois avoir pris contact avec la fée Electricité (EDF)
c) je dois créer un lien entre la borne EDF et la lucarne magique
d) je dois orienter correctement une antenne vers le domaine des dieux
e) je dois relier l’antenne à la lucarne magique
f) je dois appuyer sur un bouton, et ça met plein de lumière partout
g) je dois régler et tourner d’autres boutons, et une image apparaît
h) je dois invoquer le dieu TF1, sinon, ce sont d’autres entités qui apparaissent
i) je dois attendre que les astres soient correctement positionnés pour que vienne l’heure du journal de TF1
Et ce rituel para-magique fonctionne ! Indépendamment de l’état d’esprit du revendeur de télés !
Mais ce que je voulais dire dans mon texte précédent, c’est que si, comme de petits enfants, on escomptait naïvement regarder le journal de TF1 en imitant la technologie télévisuelle en découpant une lucarne dans une caisse en carton et en la reliant au mur par une ficelle, ça risque fort de ne pas marcher !
Sauf que les enfants compensent leurs carences technologiques par leur imaginaire (ou leurs perceptions aiguisées), et qu’ils verront peut-être réellement le journal de TF1 !
Dans le domaine des ondes de formes, en géobiologie, ou dans certaines pratiques mettant en scène des formes complexes (planches pour radiesthésie, bagues de Rê de Danièle Gilbert, bracelets en métal, poupées vaudou, stupas bouddhistes, moulins à prière, etc), les formes sont réputées agir par elles-mêmes, sans qu’intervienne l’état d’esprit de l’opérant, de même que les rayons solaires provoquent des mélanomes quel que soit l'état d'esprit de quiconque.
Donc, oui, Arcana, il y a des cas où le rituel, correctement effectué, peut agir même si l’opérant n’est pas dans de « bonnes dispositions ». Dans l’absolu, on pourrait même envisager remplacer l’opérant (l’opérateur) par une machine ; je me souviens d’une église évangéliste qui fournit l’absolution par e-mails automatiques à ceux qui se confessent par internet. Vu comme ça, le rituel semble absurde et dévoyé, mais le bénéfice pour le repentant n’est-il pas authentique ?
A l’opposé, les rituels chamaniques avec tambours et breuvages sont efficaces, mais parce qu’ils restent sous le contrôle précis et constant d’un opérant aguerri vigilant. Sous peine de ratage, qui peut engendrer de gros dégâts, sinon la mort !
Abbé+Pierre- Nombre de messages : 80
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: Définition de la théurgie
Bonjour à tous,
Bien que peu actif ici en tant que rédacteur, je lis vos interventions, et je viens d’établir un rapprochement entre vos réflexions ci-dessus et le petit texte suivant, trouvé sur l’intéressant site de Laurent Mollard ( http://www.lemondesacredemmanuel.org/ ), qui ''vaut le détour'' (comme dit le Guide Rouge Michelin) :
Bien que peu actif ici en tant que rédacteur, je lis vos interventions, et je viens d’établir un rapprochement entre vos réflexions ci-dessus et le petit texte suivant, trouvé sur l’intéressant site de Laurent Mollard ( http://www.lemondesacredemmanuel.org/ ), qui ''vaut le détour'' (comme dit le Guide Rouge Michelin) :
Esotérisme chrétien
Nous dirons simplement que lorsque l’on parle d’ésotérisme il faut savoir qu’il s’agit de l’intérieur d’une tradition. C'est-à-dire ce qui ne peut pas être vu ou compris par l’ensemble et […] cette notion d’ensemble et d’élite n’a rien avoir avec une notion de supériorité des uns sur les autres. De la Tradition primordiale, sont nées des traditions qui s’adaptaient au moment dans lequel elles se trouvaient. Toutes ces traditions gardaient dans leur cœur ou leur noyau le Principe de la Tradition initiale, dépôt conservé précieusement. La religion catholique est bien une tradition au sens où nous l’avons défini au-dessus puisqu’elle est apparue en occident à un moment où cette partie du monde risquait de se trouver sans véritable tradition, ce qui n’est pas loin d’être le cas aujourd’hui. Il est donc incontestable que cette tradition, sous la forme d’une religion en Occident, a bien un côté « extérieur » et un côté « intérieur ». Le côté extérieur ou exotérique se traduit par la pratique de la religion ; le côté intérieur ou ésotérique n’existe plus aujourd’hui si ce n’est au travers d’organisations initiatiques très éloignées de leur principe où l’initié devra séparer le bon grain de l’ivraie au moyen de l’Axe sacré transcendant. Pour être partiellement complet, il nous faut rajouter que même le coté religieux est amoindri et que celui cherche l’unité devra tout d’abord étudier la doctrine pour réaliser le côté extérieur, c’est en dire en comprendre l’utilité et ainsi se dégager des scories contingentes et profanes qui envahissent le sacré de la religion. Pour parvenir à cette fin celui qui chemine devra ressentir cette étincelle qui est dans son cœur grâce à l’intuition intellectuelle et ensuite gravir la montagne de l’étude pour parvenir au sommet de la Connaissance. Ce symbole de la montagne est particulièrement adapté car le chemin est étroit, escarpé et très difficile. Aujourd’hui, un des moyens de réussir cette ascension est d’étudier les écrits de René Guénon.
Par la situation cyclique dans laquelle nous nous trouvons, nous devons uniquement nous consacrer à l’étude et à la réalisation et non pas à la discussion et la polémique stérile qui sont malheureusement les caractéristiques de notre monde actuel qui découlent de la place prépondérante qu’ont pris la contingence et le relatif, c'est-à-dire le profane qui remplace le sacré. Comme nous l’avons d’ailleurs déjà exprimé, cette situation cyclique est « normale » et le redressement ne pourra s’opérer que lors du changement de cycle.
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Définition de la théurgie
Hihi ! Abbé+Pierre ! Bien imaginée cette histoire d'allumage de la télé vu sous l'angle de la pensée magique !
D'expérience, je peux vous certifier que pour faire fonctionner correctement Windows, 95% des rituels échouent !
D'expérience, je peux vous certifier que pour faire fonctionner correctement Windows, 95% des rituels échouent !
Laposse- Nombre de messages : 242
Age : 55
Date d'inscription : 05/04/2008
Re: Définition de la théurgie
Bonsoir l'abbé-Pierre,
Tu n'es pas obliger de me répondre, mais de quelle église dépends-tu?
Est-elle gnostique?
ou...?
Cordialement,
ORVAL.
Tu n'es pas obliger de me répondre, mais de quelle église dépends-tu?
Est-elle gnostique?
ou...?
Cordialement,
ORVAL.
ORVAL- Nombre de messages : 25
Date d'inscription : 14/01/2009
Re: Définition de la théurgie
Dépendre d'une Eglise ?
Quelle drôle d'idée...
Je ne comprends pas très bien.
ORVAL, ne te serais-tu pas laissé emporter par ton imaginaire en extrapolant au départ de l'image que j'ai choisie comme avatar ? Même si la prêtrise m'intéresse vraiment, mon pseudo n'est qu'un pseudo, et il n'a non plus rien à voir avec le fondateur des Compagnons d'Emmaüs : il véhicule tout simplement l'idée que l'Alchimie (représentée par la Pierre) ne peut aboutir que par un sacerdoce (représenté par un abbé, un religieux). La croix entre les deux mots est une allusion à la Rose+Croix, ce terme évoquant d'ailleurs plus ou moins la même idée.
En élargissant le débat, disons, d'une façon plus générale, qu'il vaut mieux ne pas se laisser abuser par les apparences, ne pas tomber dans le piège facile des étiquettes. De même qu'il existe bien des Eglises dont le décorum fait croire à une religiosité qui n'est que factice, il existe aussi bien des religieux qui ont fait leur chemin en-dehors de toute structure humaine.
Quelle drôle d'idée...
Je ne comprends pas très bien.
ORVAL, ne te serais-tu pas laissé emporter par ton imaginaire en extrapolant au départ de l'image que j'ai choisie comme avatar ? Même si la prêtrise m'intéresse vraiment, mon pseudo n'est qu'un pseudo, et il n'a non plus rien à voir avec le fondateur des Compagnons d'Emmaüs : il véhicule tout simplement l'idée que l'Alchimie (représentée par la Pierre) ne peut aboutir que par un sacerdoce (représenté par un abbé, un religieux). La croix entre les deux mots est une allusion à la Rose+Croix, ce terme évoquant d'ailleurs plus ou moins la même idée.
En élargissant le débat, disons, d'une façon plus générale, qu'il vaut mieux ne pas se laisser abuser par les apparences, ne pas tomber dans le piège facile des étiquettes. De même qu'il existe bien des Eglises dont le décorum fait croire à une religiosité qui n'est que factice, il existe aussi bien des religieux qui ont fait leur chemin en-dehors de toute structure humaine.
Abbé+Pierre- Nombre de messages : 80
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: Définition de la théurgie
Très cher,
Je me suis complètement vautré sur cette question!!!
Je te remercie pour tes explications.
Cordialement,
ORVAL.
Je me suis complètement vautré sur cette question!!!
Je te remercie pour tes explications.
Cordialement,
ORVAL.
ORVAL- Nombre de messages : 25
Date d'inscription : 14/01/2009
Re: Définition de la théurgie
Bonjour.
Si je vous comprends bien, la "magie" existe vraiment ?
J'ai lu vos explications concernant l'état d'esprit, mais ça me paraît quand même un peu fort.
Est-ce que vous voyez ça sur un plan symbolique ou est-ce que ça marche vraiment dans notre monde ?
Est-ce que ça a un rapport avec le vaudou ou la magie africaine ?
Ce ne serait pas plutôt une utilisation d'énergies discrètes qu'on ne détecte pas encore très bien comme le réseau Hartmann en géobiologie, les ondes de forme en radionique, la puissance des accords sonores en chant, l'énergie du Qi ?
Si je vous comprends bien, la "magie" existe vraiment ?
J'ai lu vos explications concernant l'état d'esprit, mais ça me paraît quand même un peu fort.
Est-ce que vous voyez ça sur un plan symbolique ou est-ce que ça marche vraiment dans notre monde ?
Est-ce que ça a un rapport avec le vaudou ou la magie africaine ?
Ce ne serait pas plutôt une utilisation d'énergies discrètes qu'on ne détecte pas encore très bien comme le réseau Hartmann en géobiologie, les ondes de forme en radionique, la puissance des accords sonores en chant, l'énergie du Qi ?
pluviose- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 09/07/2009
Re: Définition de la théurgie
Pluviose, j'ai presque envie de répondre oui à toutes tes questions.
Oui, la magie existe vraiment. Mais pas telle qu'on la raconte dans les histoires anciennes de grenouilles qui se métamorphosent en princes charmants, de baguettes magiques de fées, de balais volants à la Harry Potter, de cierges ou de pentacles.
La puissance de l'esprit (pas l'intellect) et la foi sont des clés essentielles. Certaines paroles, porteuses de sons et de sens, ont une efficacité constatable.
Oui, la magie est souvent à prendre sur un plan symbolique. Et pourtant, elle marche aussi dans notre monde ! Mais pas pour satisfaire n'importe quel caprice. Comme tout ce qui est dans l'univers, elle est régie par des lois. Ces lois, il n'est pas bon de ne pas en tenir compte; exactement comme il n'est pas bon de ne pas tenir compte des lois de la pesanteur lorsqu'on veut faire du vélo.
Oui, la magie a un rapport avec le vaudou et la magie africaine, mais pas comme on présente ces cultes et ces rituels dans le grand public. Chaque culture a ses propres codes pour faire entrer un initié en harmonie avec Ce-qui-gère-l'univers (soit Dieu, pour moi), mais il y a des similitudes, à commencer par la foi et l'état d'esprit. Peu importent les gestes et les rituels, qui sont plutôt liés à la culture locale et qui sont des aides à la mise en condition.
Oui, la magie met probablement en jeu des énergies ou des ondes discrètes que la science ne détecte pas encore très bien. Mais c'est un aspect secondaire. Ce qui compte, c'est la relation avec Dieu, d'où découle tout ce qui advient, magie y comprise.
Oui, la magie existe vraiment. Mais pas telle qu'on la raconte dans les histoires anciennes de grenouilles qui se métamorphosent en princes charmants, de baguettes magiques de fées, de balais volants à la Harry Potter, de cierges ou de pentacles.
La puissance de l'esprit (pas l'intellect) et la foi sont des clés essentielles. Certaines paroles, porteuses de sons et de sens, ont une efficacité constatable.
Oui, la magie est souvent à prendre sur un plan symbolique. Et pourtant, elle marche aussi dans notre monde ! Mais pas pour satisfaire n'importe quel caprice. Comme tout ce qui est dans l'univers, elle est régie par des lois. Ces lois, il n'est pas bon de ne pas en tenir compte; exactement comme il n'est pas bon de ne pas tenir compte des lois de la pesanteur lorsqu'on veut faire du vélo.
Oui, la magie a un rapport avec le vaudou et la magie africaine, mais pas comme on présente ces cultes et ces rituels dans le grand public. Chaque culture a ses propres codes pour faire entrer un initié en harmonie avec Ce-qui-gère-l'univers (soit Dieu, pour moi), mais il y a des similitudes, à commencer par la foi et l'état d'esprit. Peu importent les gestes et les rituels, qui sont plutôt liés à la culture locale et qui sont des aides à la mise en condition.
Oui, la magie met probablement en jeu des énergies ou des ondes discrètes que la science ne détecte pas encore très bien. Mais c'est un aspect secondaire. Ce qui compte, c'est la relation avec Dieu, d'où découle tout ce qui advient, magie y comprise.
Abbé+Pierre- Nombre de messages : 80
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: Définition de la théurgie
La puissance de l'esprit (pas l'intellect) et la foi sont des clés essentielles. Certaines paroles, porteuses de sons et de sens, ont une efficacité constatable.
Bonjour à vous,
Cette éfficacité constatable est à mon humble avis le reflet de l'état christique(en ce qui nous concerne ,être sur la Voie est déjà une prise de conscience de son état d'Etre en devenir) est nécessaire, voir incontournable ,afin que l'acte posé Soit. J'éprouve une certaine difficulté à accepter certains raccourcis sur la validité de certains actes "sacrés" tel que le bapthème...accomplis par des "noceurs" qui à un moment de leurs vie ont peut-être été touchés par le sacerdoce. Cet état n'est jamais acquis et demande une constance dans la recherche du Beau,du vrai...Un prêtre, un officiant quel qu'il soit perd cet état de sacerdoce dés qu'il *profane *les saints sacrements c-à-d lorsqu'il épouse la foi du "charbonnier" (foi dénaturée de la connaissance).
Alors si en plus ,il épouse une voie dénaturée, et expurgée de sa substance christique, il est pour moi un être en perdition et inconscient de ses manipulations hasardeuses.Il n'est plus en liaison avec l'Incrée. Il agit avec son propre arbitre et pose un acte vide de sens. Le fait d'avoir reçu l'élévation à une maîtrise, à une prêtrise etc...Ne fait pas de cet homme un homme en voie de sainteté. Dans ce cas précis, il vaut mieux revendre sa croix et son calice, car le poid devient insupportable et de se fait intransmissibilité de son état perdu.
La magie blanche et pure est à ce prix.Quelque soit l'approche du sacré.
En alchimie opérative, je crois que l'évolution de l'opérant est le reflet de sa Pierre en devenir.Je suis peut-être bonne enfant, mais c'est comme cela que je conçois jusqu'à ce jour l'évolution de l'esprit et de la matière sans pour cela en faire une fixation. Un "philosophe" ayant cumulé d'innombrables filiations n'est pas pour autant un être prêt à poser l'acte. Si nous parlons de spiritualité, alors nous sommes au-dessus de ces actes politiquement humain.
Pardonnez-moi S.V.P. si j'ai été quelque-peu terre à terre sur ce sujet.Mais c'est le résultat d'une enfance vécue parmis une "congrégation chrétienne et pas des moindre !!!".
Aujourd'hui ,je suis christique et travaille au laboratoire de Dame Nature.
Amicalement, en espérant avoir été clair et ouvert à tous.
Bonjour à vous,
Cette éfficacité constatable est à mon humble avis le reflet de l'état christique(en ce qui nous concerne ,être sur la Voie est déjà une prise de conscience de son état d'Etre en devenir) est nécessaire, voir incontournable ,afin que l'acte posé Soit. J'éprouve une certaine difficulté à accepter certains raccourcis sur la validité de certains actes "sacrés" tel que le bapthème...accomplis par des "noceurs" qui à un moment de leurs vie ont peut-être été touchés par le sacerdoce. Cet état n'est jamais acquis et demande une constance dans la recherche du Beau,du vrai...Un prêtre, un officiant quel qu'il soit perd cet état de sacerdoce dés qu'il *profane *les saints sacrements c-à-d lorsqu'il épouse la foi du "charbonnier" (foi dénaturée de la connaissance).
Alors si en plus ,il épouse une voie dénaturée, et expurgée de sa substance christique, il est pour moi un être en perdition et inconscient de ses manipulations hasardeuses.Il n'est plus en liaison avec l'Incrée. Il agit avec son propre arbitre et pose un acte vide de sens. Le fait d'avoir reçu l'élévation à une maîtrise, à une prêtrise etc...Ne fait pas de cet homme un homme en voie de sainteté. Dans ce cas précis, il vaut mieux revendre sa croix et son calice, car le poid devient insupportable et de se fait intransmissibilité de son état perdu.
La magie blanche et pure est à ce prix.Quelque soit l'approche du sacré.
En alchimie opérative, je crois que l'évolution de l'opérant est le reflet de sa Pierre en devenir.Je suis peut-être bonne enfant, mais c'est comme cela que je conçois jusqu'à ce jour l'évolution de l'esprit et de la matière sans pour cela en faire une fixation. Un "philosophe" ayant cumulé d'innombrables filiations n'est pas pour autant un être prêt à poser l'acte. Si nous parlons de spiritualité, alors nous sommes au-dessus de ces actes politiquement humain.
Pardonnez-moi S.V.P. si j'ai été quelque-peu terre à terre sur ce sujet.Mais c'est le résultat d'une enfance vécue parmis une "congrégation chrétienne et pas des moindre !!!".
Aujourd'hui ,je suis christique et travaille au laboratoire de Dame Nature.
Amicalement, en espérant avoir été clair et ouvert à tous.
ORVAL- Nombre de messages : 25
Date d'inscription : 14/01/2009
Re: Définition de la théurgie
Je suis assez d'accord avec ORVAL et Abbé+Pierre : je vois la prêtrise authentique comme une combinaison de connaissance (esprit) et de ressenti (coeur). Le fait de poser des gestes, même précis, en croyant faire juste parce que la "règle" est respectée selon la norme et le prescrit, ça, c'est plutôt du théâtre. Ça peut avoir un impact émotionnel (psychologique) sur les personnes qui participent à une cérémonie, peut-être même au point de les transformer, mais ça n'a pas vraiment valeur de sacrement. Sauf qu'on vous dira que si le rituel a été respecté, le sacrement est juridiquement valide. Juridiquement oui, mais qu'est-ce que le juridique a à voir avec la spiritualité ? S'il était décrété par la loi que la pesanteur accélère désormais la chute des corps à raison de 8.64 m/s², il serait "illégal" de prétendre que g vaut toujours 9,81 m/s², mais ce serait néanmoins la vérité intrinsèque conforme à l'observation de la nature.
ORVAL, je pressens que ton vécu personnel t'a apporté, par l'expérience, la découverte de fondements essentiels.
ORVAL, je pressens que ton vécu personnel t'a apporté, par l'expérience, la découverte de fondements essentiels.
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
Bonsoir Henri,
Que dire, cherchant je suis et le resterai.
Amicalement,
Amicalement,
ORVAL- Nombre de messages : 25
Date d'inscription : 14/01/2009
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