Pensées de Louis-Claude de Saint-Martin ( 1743-1803)
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Pensées de Louis-Claude de Saint-Martin ( 1743-1803)
Primitivement, la tête devait être reflétée par le coeur : elle ne devait servir qu'à l'agrandir. Aujourd'hui, la tête de l'homme règne sur son coeur, tandis que c'est au coeur que le sceptre devait appartenir, c'est-à-dire que l'amour est supérieur à la science, attendu que la science ne doit être que le flambeau de l'amour et que le flambeau est inférieur à celui qu'il éclaire.
La prière est la respiration de notre âme.
L'amour est le gouvernail de notre navire : les sciences n'en sont que la girouette. Un vaisseau peut aller sans girouette, mais il ne peut aller sans gouvernail.
Du mal résulte heureusement le bien. La multitude innombrable des livres causera un jour tant d'embarras pour en acquérir la connaissance, que dans cette confusion, la plupart des hommes se dégoûteront de la lecture et prendront alors forcément la résolution de chercher ailleurs que dans les livres.
J'ai désiré faire le bien mais je n'ai pas désiré faire du bruit, parce que j'ai senti que le bruit ne faisait pas de bien et que le bien ne faisait pas de bruit.
Dieu est un paradis fixe, l'homme devrait être un paradis ambulant.
La prière est une échelle avec laquelle on peut s'élever jusque dans le ciel des cieux.
La paix se trouve bien plus dans la patience que dans le jugement ; aussi il vaut mieux pour nous être inculpés injustement, que d'inculper les autres, même avec justice.
N'aie rien en commun avec le monde ; il est trop savant dans les ignorances et dans les injustices.
Heureux qui sait prévenir les tribulations ou au moins les supporter !
A force de dire, notre père, espérons que nous entendrons un jour dire, mon fils.
Si, après notre mort, ce monde-ci ne doit plus nous paraître qu'une féérie, pourquoi ne le regarderions-nous pas comme tel dès à présent ? La nature des choses ne doit point changer.
La mort n'est qu'une des heures de notre cadran et notre cadran doit tourner éternellement.
Les docteurs décrivent la nature, il n'y a que les sages qui l'expliquent.
Chasse de toi tous les vices ; développe envers ton prochain toutes les vertus ; demande à Dieu tous les secours : c'est par là que tu rempliras la tâche de l'homme.
Qu'il est doux de pouvoir se regarder, sans que notre haleine ternisse le miroir !
La prière est la respiration de notre âme.
L'amour est le gouvernail de notre navire : les sciences n'en sont que la girouette. Un vaisseau peut aller sans girouette, mais il ne peut aller sans gouvernail.
Du mal résulte heureusement le bien. La multitude innombrable des livres causera un jour tant d'embarras pour en acquérir la connaissance, que dans cette confusion, la plupart des hommes se dégoûteront de la lecture et prendront alors forcément la résolution de chercher ailleurs que dans les livres.
J'ai désiré faire le bien mais je n'ai pas désiré faire du bruit, parce que j'ai senti que le bruit ne faisait pas de bien et que le bien ne faisait pas de bruit.
Dieu est un paradis fixe, l'homme devrait être un paradis ambulant.
La prière est une échelle avec laquelle on peut s'élever jusque dans le ciel des cieux.
La paix se trouve bien plus dans la patience que dans le jugement ; aussi il vaut mieux pour nous être inculpés injustement, que d'inculper les autres, même avec justice.
N'aie rien en commun avec le monde ; il est trop savant dans les ignorances et dans les injustices.
Heureux qui sait prévenir les tribulations ou au moins les supporter !
A force de dire, notre père, espérons que nous entendrons un jour dire, mon fils.
Si, après notre mort, ce monde-ci ne doit plus nous paraître qu'une féérie, pourquoi ne le regarderions-nous pas comme tel dès à présent ? La nature des choses ne doit point changer.
La mort n'est qu'une des heures de notre cadran et notre cadran doit tourner éternellement.
Les docteurs décrivent la nature, il n'y a que les sages qui l'expliquent.
Chasse de toi tous les vices ; développe envers ton prochain toutes les vertus ; demande à Dieu tous les secours : c'est par là que tu rempliras la tâche de l'homme.
Qu'il est doux de pouvoir se regarder, sans que notre haleine ternisse le miroir !
initiatis- Nombre de messages : 35
Age : 70
Date d'inscription : 18/12/2010
Re: Pensées de Louis-Claude de Saint-Martin ( 1743-1803)
« La seule initiation que je prêche et que je cherche de toute l’ardeur de mon âme est celle par laquelle nous pouvons entrer dans le cœur de Dieu et faire entrer le cœur de Dieu en nous pour y faire un mariage indissoluble qui nous fait l’ami, le frère et l’époux de notre Divin Réparateur. Il n’y a pas d’autres moyens pour arriver à cette sainte initiation que de nous enfoncer de plus en plus jusque dans les profondeurs de notre être et de ne pas lâcher prise que nous ne soyons parvenus à en sortir la vivante et vivifiante racine. »
Louis-Claude de Saint-Martin.
Louis-Claude de Saint-Martin.
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
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