Frères Chevaliers d'Héliopolis (F.C.H.)
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Frères Chevaliers d'Héliopolis (F.C.H.)
L'auteur Gérard de Sède n'a pas la réputation d'être une source ésotérique très fiable. D'un autre côté, on lui doit quelques trouvailles, et l'ouverture de pistes intéressantes. C'est donc sans garantie que je vous livre son commentaire ci-dessous, tiré de son ouvrage "La Rose-Croix", J'ai Lu (L'Aventure Mystérieuse), A358, 1978.
. . .Or les deux ouvrages signés du pseudonyme de Fulcanelli, Le Mystère des Cathédrales et Les Demeures Philosophales, livres difficiles, forts savants et devenus des classiques de l'alchimie, sont dédiés à une mystérieuse société, les Frères d'Héliopolis qui, elle, du coup, n'a jamais existé que dans l'imagination de l'auteur, du moins sous ce vocable car il y a, nous allons le voir tout de suite, une assez jolie ruse verbale.
. . .Héliopolis signifie Cité du Soleil. Or, c'était là l'autre nom donné à la Rose-Croix par ses adeptes lorsqu'ils parlaient entre eux. Nous possédons en effet une lettre écrite en 1642 par Johann-Valentin Andreae, dans laquelle celui-ci révèle : nous nommions entre nous la Fraternité Cité du Soleil (1).
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(1) Ce nom est celui de l'ouvrage dans lequel Campanella (1568-1639), qui fut Rose-Croix, décrit la communauté idéale.
Lien vers Wikipédia - Tommaso Campanella Lien vers Wikipédia - La Cité du Soleil |
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
Re: Frères Chevaliers d'Héliopolis (F.C.H.)
Bonjour,
Descendez jusqu’à la lettre qui parle des F.C.H., sur ce site :
http://www.archerjulienchampagne.com/
Il y a par ailleurs sur ce blog d’Archer, je ne sais plus où, des specimen de l’écriture de Fulcanelli et de Champagne.
Cordialement,
C...a
Descendez jusqu’à la lettre qui parle des F.C.H., sur ce site :
http://www.archerjulienchampagne.com/
Il y a par ailleurs sur ce blog d’Archer, je ne sais plus où, des specimen de l’écriture de Fulcanelli et de Champagne.
Cordialement,
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Frères Chevaliers d'Héliopolis (F.C.H.)
Bonjour.
L'abréviation "F.C.H.", proposée par Charly, signifie, selon les circonstances,
soit Fraternité des Chevaliers d'Héliopolis,
soit Frères Chevaliers d'Héliopolis,
soit Frère Chevalier d'Héliopolis.
Outre le bloc d'Archer (qui a réalisé un énorme travail de recherche biographique sur Jean-Julien Champagne), citons aussi le blog de Filostène Jr., auteur d'un livre récent, "Fulcanelli exhumé" (2011), dont le troisième chapitre aborde le sujet des Frères d'héliopolis.
L'abréviation "F.C.H.", proposée par Charly, signifie, selon les circonstances,
soit Fraternité des Chevaliers d'Héliopolis,
soit Frères Chevaliers d'Héliopolis,
soit Frère Chevalier d'Héliopolis.
Outre le bloc d'Archer (qui a réalisé un énorme travail de recherche biographique sur Jean-Julien Champagne), citons aussi le blog de Filostène Jr., auteur d'un livre récent, "Fulcanelli exhumé" (2011), dont le troisième chapitre aborde le sujet des Frères d'héliopolis.
Trinity- Nombre de messages : 116
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Frères Chevaliers d'Héliopolis (F.C.H.)
Au sujet des Frères Chevaliers d'Héliopolis, je vous livre un autre passage tiré cette fois de l'ouvrage "Mystère et Mission des Rose+Croix" écrit par Jacques Duchaussoy (Editions du Rocher, 1981).
La confrérie d'Héliopolis, à laquelle il est fait souvent allusion, pourrait bien être une émanation, sinon la Fraternité elle-même, des Rose+Croix, car le peu que nous avons pu en savoir correspond aux règles primitives de la Rose+Croix : pas de société secrète organisée, mais idéal et travail commun entre pairs, etc., dans une seule fraternité composée de tous les adeptes réalisés qui vivent dans un éternel présent contenant la conscience du passé et de l'avenir… ce qui expliquerait les étonnantes connaissances d'un Saint-Germain et d'un Fulcanelli. Cette confrérie ou fraternité d'Héliopolis remonterait à la nuit des temps, et, si son nom évoque d'antiques origines égyptiennes, sa traduction : "la ville du soleil", symbolise pour nous autres occidentaux, au niveau kabbalistique, le véritable but à atteindre pour l'existence semée d'expériences que nous sommes amenés à vivre.
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
Re: Frères Chevaliers d'Héliopolis (F.C.H.)
Les étonnantes connaissances de Fulcanelli sur les R + C ? Et bien ce Jacques Duchaussoy avait du lire les Fulcanelli en lecture rapide ! Eu égard aux connaissances du temps sur les R + C, et plus particulièrement à la littérature sur le sujet à la Librairie du Merveilleux, les connaissances de Fulcanelli sont extraordinairement pauvres, et je pèse mes mots ! ll suffit de comparer avec les textes d’un Hartmann (théosophe) ou d’un Sédir par exemple.
Mais reprenons les textes dans l’ordre, l’auteur des Mystères ne fait d’allusion qu’à la F. M., en cela fidèle dans son époque, croyant que celle-ci est dépositaire de l’art du Compagnonnage. Il y fait référence pas de moins de 6 fois en une soixantaine de pages, la plus “édifiante” étant celle-ci, qui sent bon son Grasset d’Orcet: “...Ce sont là les couleurs nationales du drapeau français, lequel, d’ailleurs fut composé par le maçon écribouille Louis David. Dans celui-ci, le bleu foncé ou le noir représente la bourgeoisie ; le blanc est réservé au peuple, aux pierrots ou paysans, et le rouge à la baillie ou royauté.”
Le Fulcanelli Renaissance ne considère que les R + C, avec une pointe de mépris pour les F. M.: Les R + C ... “ne versaient pas de cotisations et n'auraient jamais accepté le titre, donné à certains autres frères, de chevaliers de l'estomac, les banquets leur étaient inconnus.” !
Mais comme je l’annonçais il ne détient sur la “fraternité” que des renseignements de seconde main, il ne sait même pas qui est Valentin Andrea : ”... son pseudonyme montre clairement qu'il connaissait fort bien ce que contient d'occulte vérité le symbole de la croix et de la rose, emblème utilisé par les anciens mages et connu de toute antiquité.” “On ne saura probablement jamais quelle raison obscure guida Valentin Andrea, ou plutôt l'auteur allemand couvert de ce pseudonyme, lorsqu'il fit imprimer, à Francfort-sur-l'Oder, vers 1614, l'opuscule intitulé Fama Fraternitatis Rosa-Crucis".
Fulcanelli confond les auteurs des deux premiers manifestes politiques, la Fama et la Confessio, avec l’auteur des Noces Chymiques de Christian Rosenkreutz, qui, lui, est bien Valentin Andrea, ce que tout le monde s’intéressant au sujet savait à l’extrême fin du XIXe siècle et au début du XXe. Aussi, ignorant complètement le texte d’Andrea, c’est le manifeste politique de la Fama qu’il critique sur le plan de l’alchimie ! :
“A telle enseigne que nous sommes amené à ne voir, après lecture du Manifeste, qu'un simple traité d'alchimie, d'interprétation ni plus malaisée ni moins expressive que tant d'autres écrits du même ordre. Le tombeau du chevalier Christian Rosenkreutz, (le cabaliste chrétien et Rose-Croix) présente une singulière identité avec l'antre allégorique, meublé d'un coffre de plomb, qu'habite le redoutable gardien du trésor hermétique... Une analyse plus détaillée de cet opuscule ne nous apprendrait rien de nouveau.”
C’est certain ! Peut-être les admirateurs inconditionnels de Fulcanelli trouveront-ils une fois de plus une excuse à leur héros planétaire pour le défendre de mélanger un pamphlet du XVIIe siècle avec un texte d’alchimie classique... comme le Songe Verd par exemple ?
On peut citer encore de la part de l’auteur du livre II (pas du tome II) des Demeures Philosophales à l’encontre de la F. M. :
“Réputation assez désobligeante (des R + C) qu'ils partageaient, d'ailleurs, en quelques provinces, avec les francs-maçons eux-mêmes. Ajoutons que ceux-ci s'étaient empressés d'adopter et d'introduire dans leur hiérarchie ce titre nouveau, dont ils firent un grade, sans chercher à en connaître la signification symbolique ni la véritable origine."
En somme la confrérie mystique, malgré l'affiliation bénévole de quelques personnalités savantes dont le Manifeste surprit la bonne foi, n'a jamais existé ailleurs que dans le désir de son auteur. C'est une fable et rien de plus. Quant au grade maçonnique, il n'a également aucune importance philosophique. Enfin, si nous signalons, sans y entrer, ces petites chapelles où l'on prend paresseusement du galon sous la bannière rosicrucienne, nous aurons embrassé les diverses modalités de l'apocryphe Rose-Croix.
Au tout début du XXe siècle, et fin XIXe, on savait que les manifestes avaient plusieurs auteurs : les membres du cénacle de Tubingen.
Quant aux frères d’Héliopolis, Schwaller “l’Egyptien”, particulièrement lié à Champagne, est peut-être (ce que je crois personnellement) l’auteur de cette mystification; le sujet ne m’intéresse pas au point de chercher un exemplaire de l’écriture de Schwaller. Quoi qu’il en soit, vouloir trouver une organisation établie des F.C.H. remontant au Moyen-âge est encore plus délirant que la mystification R + C, qui, elle, avait un but politique. Mais l’immaturité des cervelles préférera toujours l’image de la chose à la chose elle-même.
Canseliet a toujours suivi la pente Dujolienne (galène, frimasons) et on ne sera pas étonné de trouver dans une vieille revue ceci de sa plume :
"Car les « logeurs du Bon Dieu » étaient jadis les frères et les compagnons de l'ancienne et véritable Maçonnerie qui rassemblait les corporations ouvrières du Moyen Âge. Ces constructeurs incomparables se trouvaient eux-mêmes profondément édifiés par leur intime communion avec les matériaux, durant le développement opératif. Le sens figuré du participe que je souligne et utilise en attribut, dégage au mieux l’idée de la valeur acquise, en profondeur, par les gaveaux ou vieux compagnons de la Liberté.
Parmi eux, qui ne s'imprégnait encore à l'époque du Prince-Président, des « observations critiques et raisonnées » de Louis-Guillemain de Saint-Victor à Helypolis, en 1803, c'est-à-dire à Héliopolis, en un précieux recueil portant le titre Origine de la Maçonnerie adonhyramite ? Petit manuel dont Eugène-Emmanuel Viollet-Le-Duc goûtait l'efficace influence, à la façon du prêtre dans la constante discipline du bréviaire inséparable.”
Oui, je sais ! S’imaginer le lettré architecte lisant un sous-manuel de Maçonnerie comme le prêtre son bréviaire, cela fait peur ! Pour donner à notre saine jeunesse une image plus désopilante, il faut savoir que jusqu’au Concile de la fin des années 1960, le curé, en soutane noire, ne pouvait déambuler dans la rue, dans tout espace public que faisant semblant de lire son bréviaire
Enfin, j’ai trouvé des éditions plus anciennes dont ce nom Héliopolis est correctement rédigé.
Cordialement,
C...a
Mais reprenons les textes dans l’ordre, l’auteur des Mystères ne fait d’allusion qu’à la F. M., en cela fidèle dans son époque, croyant que celle-ci est dépositaire de l’art du Compagnonnage. Il y fait référence pas de moins de 6 fois en une soixantaine de pages, la plus “édifiante” étant celle-ci, qui sent bon son Grasset d’Orcet: “...Ce sont là les couleurs nationales du drapeau français, lequel, d’ailleurs fut composé par le maçon écribouille Louis David. Dans celui-ci, le bleu foncé ou le noir représente la bourgeoisie ; le blanc est réservé au peuple, aux pierrots ou paysans, et le rouge à la baillie ou royauté.”
Le Fulcanelli Renaissance ne considère que les R + C, avec une pointe de mépris pour les F. M.: Les R + C ... “ne versaient pas de cotisations et n'auraient jamais accepté le titre, donné à certains autres frères, de chevaliers de l'estomac, les banquets leur étaient inconnus.” !
Mais comme je l’annonçais il ne détient sur la “fraternité” que des renseignements de seconde main, il ne sait même pas qui est Valentin Andrea : ”... son pseudonyme montre clairement qu'il connaissait fort bien ce que contient d'occulte vérité le symbole de la croix et de la rose, emblème utilisé par les anciens mages et connu de toute antiquité.” “On ne saura probablement jamais quelle raison obscure guida Valentin Andrea, ou plutôt l'auteur allemand couvert de ce pseudonyme, lorsqu'il fit imprimer, à Francfort-sur-l'Oder, vers 1614, l'opuscule intitulé Fama Fraternitatis Rosa-Crucis".
Fulcanelli confond les auteurs des deux premiers manifestes politiques, la Fama et la Confessio, avec l’auteur des Noces Chymiques de Christian Rosenkreutz, qui, lui, est bien Valentin Andrea, ce que tout le monde s’intéressant au sujet savait à l’extrême fin du XIXe siècle et au début du XXe. Aussi, ignorant complètement le texte d’Andrea, c’est le manifeste politique de la Fama qu’il critique sur le plan de l’alchimie ! :
“A telle enseigne que nous sommes amené à ne voir, après lecture du Manifeste, qu'un simple traité d'alchimie, d'interprétation ni plus malaisée ni moins expressive que tant d'autres écrits du même ordre. Le tombeau du chevalier Christian Rosenkreutz, (le cabaliste chrétien et Rose-Croix) présente une singulière identité avec l'antre allégorique, meublé d'un coffre de plomb, qu'habite le redoutable gardien du trésor hermétique... Une analyse plus détaillée de cet opuscule ne nous apprendrait rien de nouveau.”
C’est certain ! Peut-être les admirateurs inconditionnels de Fulcanelli trouveront-ils une fois de plus une excuse à leur héros planétaire pour le défendre de mélanger un pamphlet du XVIIe siècle avec un texte d’alchimie classique... comme le Songe Verd par exemple ?
On peut citer encore de la part de l’auteur du livre II (pas du tome II) des Demeures Philosophales à l’encontre de la F. M. :
“Réputation assez désobligeante (des R + C) qu'ils partageaient, d'ailleurs, en quelques provinces, avec les francs-maçons eux-mêmes. Ajoutons que ceux-ci s'étaient empressés d'adopter et d'introduire dans leur hiérarchie ce titre nouveau, dont ils firent un grade, sans chercher à en connaître la signification symbolique ni la véritable origine."
En somme la confrérie mystique, malgré l'affiliation bénévole de quelques personnalités savantes dont le Manifeste surprit la bonne foi, n'a jamais existé ailleurs que dans le désir de son auteur. C'est une fable et rien de plus. Quant au grade maçonnique, il n'a également aucune importance philosophique. Enfin, si nous signalons, sans y entrer, ces petites chapelles où l'on prend paresseusement du galon sous la bannière rosicrucienne, nous aurons embrassé les diverses modalités de l'apocryphe Rose-Croix.
Au tout début du XXe siècle, et fin XIXe, on savait que les manifestes avaient plusieurs auteurs : les membres du cénacle de Tubingen.
Quant aux frères d’Héliopolis, Schwaller “l’Egyptien”, particulièrement lié à Champagne, est peut-être (ce que je crois personnellement) l’auteur de cette mystification; le sujet ne m’intéresse pas au point de chercher un exemplaire de l’écriture de Schwaller. Quoi qu’il en soit, vouloir trouver une organisation établie des F.C.H. remontant au Moyen-âge est encore plus délirant que la mystification R + C, qui, elle, avait un but politique. Mais l’immaturité des cervelles préférera toujours l’image de la chose à la chose elle-même.
Canseliet a toujours suivi la pente Dujolienne (galène, frimasons) et on ne sera pas étonné de trouver dans une vieille revue ceci de sa plume :
"Car les « logeurs du Bon Dieu » étaient jadis les frères et les compagnons de l'ancienne et véritable Maçonnerie qui rassemblait les corporations ouvrières du Moyen Âge. Ces constructeurs incomparables se trouvaient eux-mêmes profondément édifiés par leur intime communion avec les matériaux, durant le développement opératif. Le sens figuré du participe que je souligne et utilise en attribut, dégage au mieux l’idée de la valeur acquise, en profondeur, par les gaveaux ou vieux compagnons de la Liberté.
Parmi eux, qui ne s'imprégnait encore à l'époque du Prince-Président, des « observations critiques et raisonnées » de Louis-Guillemain de Saint-Victor à Helypolis, en 1803, c'est-à-dire à Héliopolis, en un précieux recueil portant le titre Origine de la Maçonnerie adonhyramite ? Petit manuel dont Eugène-Emmanuel Viollet-Le-Duc goûtait l'efficace influence, à la façon du prêtre dans la constante discipline du bréviaire inséparable.”
Oui, je sais ! S’imaginer le lettré architecte lisant un sous-manuel de Maçonnerie comme le prêtre son bréviaire, cela fait peur ! Pour donner à notre saine jeunesse une image plus désopilante, il faut savoir que jusqu’au Concile de la fin des années 1960, le curé, en soutane noire, ne pouvait déambuler dans la rue, dans tout espace public que faisant semblant de lire son bréviaire
Enfin, j’ai trouvé des éditions plus anciennes dont ce nom Héliopolis est correctement rédigé.
Cordialement,
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Frères Chevaliers d'Héliopolis (F.C.H.)
En parcourant l'ouvrage "Théories et symboles des alchimistes", mon attention a curieusement été attirée par les initiales FCH, dont la signification est différente de "Frères Chevaliers d'Héliopolis" (et sans rapport non plus avec nos modernes Fluor, Carbone, et Hydrogène). Il faut savoir que les alchimistes employaient ou emploient peut-être encore la cryptographie c'est-à-dire l'art d'écrire secrètement en employant des signes inconnus ou détournés de leur signification primitive. Albert Poisson nous en donne un exemple inspiré par Raymond Lulle :
Raymond Lulle affectionne un genre particulier de cryptographie, il désigne les principales opérations, les produits, les appareils, par de simples lettres de l'alphabet. Ainsi dans son "Compendium animae transmutationis", on lit : " Vois, ô mon fils, si tu prends F et que tu le poses dans C et que tu mettes le tout en H tu as la première figure FCH, etc." F signifie les métaux, C une eau acide qui dissout les métaux et H le feu du premier degré.
Garfield- Nombre de messages : 176
Age : 43
Date d'inscription : 20/07/2008
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