Le symbole
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Le symbole
Bonjour à tous,
La plupart des gens parlent de symboles et utilisent régulièrement ce terme. Mais savent-ils que ce mot n'a pas la même signification en toutes circonstances et donc qu'il est si difficile à comprendre ? De ce fait, ce n'est pas aisé de se faire comprendre lorsque l'on parle des Symboles.
Définition du mot "Symbole" dans le dictionnaire Le petit Larousse illustré :
1. signe figuratif, être animé ou chose, qui représente un concept, qui en est l'image, l'attribut, l'emblème.
2. Tout signe conventionnel abréviatif.
Le mot « symbole » est issu du grec ancien sumbolon (σύμβολον), qui dérive du verbe sumbalein (symballein) (de syn-, avec, et -ballein, jeter] signifiant « mettre ensemble », « joindre », « comparer », « échanger », « se rencontrer », « expliquer ».
Fonctions des symboles :
La première des fonctions du symbole est la « fonction sémiotique » : il signifie quelque chose, il désigne, comme tout signe. Le symbole est une représentation porteuse de sens. C'est un système signifiant relevant de la connotation. Par exemple, le carré peut désigner le nombre quatre.
Une deuxième fonction du symbole est la « fonction révélatrice ». Le symbole apparaît ainsi comme la réalité visible (accessible aux cinq sens) qui invite à découvrir des réalités invisibles. Ce qu'un signe ordinaire ne permet pas de dire, le symbole le permet. Le symbole traduit l'intraduisible, éclaire l'obscur. Par exemple : le Soleil, qui éblouit, permet de présenter l'inaccessibilité de Dieu ; l'océan figure l'infini de l'amour.
« Fonction universalisante » : les symboles fondés sur une corrélation naturelle entre symbolisant et symbolisé sont de partout et de toujours. Par exemple, au-delà des différences culturelles, tous les hommes symbolisent la cruauté par la panthère, l'inaltérabilité par l'or.
Une autre fonction est la « fonction transformatrice », pour le psychisme. Selon la psychologie des profondeurs (Carl-Gustav Jung), un symbole contient une grande énergie que l'homme peut transformer, en l'amplifiant, en la sublimant, en la réorientant... Par exemple, certains malades se guérissent en travaillant sur des couleurs, des sons, leurs rêves, leurs fantasmes conscients ou leurs phantasmes inconscients. ( Liens : http://fr.wikipedia.org/wiki/Symbole )
D'après l'auteur du site intitulé le symbole ( voir lien : http://symbuli.pagesperso-orange.fr/inaccessible_etoile/pages_etoile/s13-symbole.htm ), il existe deux sortes de Symboles :
La plupart des gens parlent de symboles et utilisent régulièrement ce terme. Mais savent-ils que ce mot n'a pas la même signification en toutes circonstances et donc qu'il est si difficile à comprendre ? De ce fait, ce n'est pas aisé de se faire comprendre lorsque l'on parle des Symboles.
Définition du mot "Symbole" dans le dictionnaire Le petit Larousse illustré :
1. signe figuratif, être animé ou chose, qui représente un concept, qui en est l'image, l'attribut, l'emblème.
2. Tout signe conventionnel abréviatif.
Le mot « symbole » est issu du grec ancien sumbolon (σύμβολον), qui dérive du verbe sumbalein (symballein) (de syn-, avec, et -ballein, jeter] signifiant « mettre ensemble », « joindre », « comparer », « échanger », « se rencontrer », « expliquer ».
Fonctions des symboles :
La première des fonctions du symbole est la « fonction sémiotique » : il signifie quelque chose, il désigne, comme tout signe. Le symbole est une représentation porteuse de sens. C'est un système signifiant relevant de la connotation. Par exemple, le carré peut désigner le nombre quatre.
Une deuxième fonction du symbole est la « fonction révélatrice ». Le symbole apparaît ainsi comme la réalité visible (accessible aux cinq sens) qui invite à découvrir des réalités invisibles. Ce qu'un signe ordinaire ne permet pas de dire, le symbole le permet. Le symbole traduit l'intraduisible, éclaire l'obscur. Par exemple : le Soleil, qui éblouit, permet de présenter l'inaccessibilité de Dieu ; l'océan figure l'infini de l'amour.
« Fonction universalisante » : les symboles fondés sur une corrélation naturelle entre symbolisant et symbolisé sont de partout et de toujours. Par exemple, au-delà des différences culturelles, tous les hommes symbolisent la cruauté par la panthère, l'inaltérabilité par l'or.
Une autre fonction est la « fonction transformatrice », pour le psychisme. Selon la psychologie des profondeurs (Carl-Gustav Jung), un symbole contient une grande énergie que l'homme peut transformer, en l'amplifiant, en la sublimant, en la réorientant... Par exemple, certains malades se guérissent en travaillant sur des couleurs, des sons, leurs rêves, leurs fantasmes conscients ou leurs phantasmes inconscients. ( Liens : http://fr.wikipedia.org/wiki/Symbole )
D'après l'auteur du site intitulé le symbole ( voir lien : http://symbuli.pagesperso-orange.fr/inaccessible_etoile/pages_etoile/s13-symbole.htm ), il existe deux sortes de Symboles :
Amitiés.Pour moi, il existe deux sortes de Symboles : ceux qui portent un message humain et ceux qui transmettent une vérité universelle, offerte par l'Univers à qui peut, ou veut, la déchiffrer.
…un Symbole ou un ensemble de Symboles créés ou choisis par une ou des personnes ne peuvent être décryptés qu'à travers la grille, le code que celles ou ceux qui les ont créés ou choisis ont mis en place. De même que l'on ne peut jouer à un jeu de cartes sans en connaître la règle, on ne peut comprendre un ensemble Symbolique sans en posséder la clef. Si cet ensemble est artificiel, c'est-à-dire créé par l'homme, cette clef ne peut être devinée : elle est soit transmise, soit perdue. En cela les symboles artificiels sont totalement réducteurs et limités dans leur utilité.
Au contraire, si cet ensemble est naturel, il ne répond à aucune autre règle que celle de la Nature et puisque l'Homme est lui-même un produit de cette Nature, il possède en lui, même inconsciemment, cette clef nécessaire et suffisante. Il peut donc alors déchiffrer le sens des Symboles, pour peu qu'il fasse appel à son instinct plus qu'à sa raison, qu'il cesse d'être adulte pour redevenir enfant, qu'il parvienne à recouvrer l'innocence primordiale. Et si, par analogie avec des images, l'homme peut exprimer des sensations indicibles autrement, que dire alors du message de l'Univers contenu dans les Symboles, compris comme objets naturels !
….il est inutile d'analyser un Symbole pour le comprendre. Il est nécessaire par contre d'en percevoir la nature pour le connaître intuitivement.
L'intuition, en cette matière, est le grand mot, la seule voie possible.
L'intelligence rationnelle, trop souvent déformée par l'enseignement intellectuel reçu, mène à l'incompréhension par l'application de réflexes acquis impropres. Et l'on confond ainsi "l'intelligence cérébrale" et "l'intelligence du cœur".Peu importe les savants traités qui décortiquent les Symboles, qui tentent d'en définir la nature à l'aide de mots et de concepts dont seuls certains spécialistes parviennent parfois à entrevoir le sens, qui tentent d'en extraire la "substantifique moelle" en les autopsiant scientifiquement. Cela ne sert à rien, cela ne mène nulle part, sinon à une impasse. Cela est et sera toujours inutile, car le Symbole ne se laisse pas appréhender par ces moyens. Cela est inopérant, car le symbole appartient à un Univers auquel l'analyse rationnelle, la technique et la science n'ont pas accès. Leurs univers sont parallèles et ne se rejoignent donc jamais.« La Conscience et l'Idée n'ont nullement besoin de l'organe cérébral, mais font partie de ce que les Anciens appelaient l’ « Intelligence du Cœur » c'est-à-dire le rapport naturel de la Nature en nous vis-à-vis de cette Nature hors de nous... Il y a deux sortes d'intelligence. L'une est celle de la Connaissance à priori, l'expérience innée, la source de la Raison pure, que nous appellerons Intelligence du Cœur ou spatiale, susceptible de concevoir, qui peut voir l'Idée. L'autre est l'intelligence cé-rébrale, bidimensionnée, empirique, source du raisonnement ou coordination des notions inscrites, qui peut comprendre, qui matérialise l'idée.» (R.A. Schwaller de Lubicz : Le Miracle Egyptien, collection Champs, Flammarion)
Aube-Aurore- Nombre de messages : 238
Age : 44
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: Le symbole
Selon Mircea Eliade, Le symbole aide l'homme religieux à accéder à l'universel. L'homme areligieux aurait perdu la capacité de vivre consciemment la religion et donc de la comprendre et de l'assumer. Toutefois, dans le plus profond de son être, il en garde le souvenir. On pourrait donc dire que chez lui, la religion et la mythologie se sont occultées dans les ténèbres de son inconscient. Voici un extrait relatant le point de vue de l'auteur au sujet du symbole dans son ouvrage "Le sacré et le profane" aux éditions Folio en 1987.
L'activité inconsciente de l'homme moderne n'arrête pas de lui présenter d'innombrables symboles, et chacun a un message à transmettre, une mission à remplir, en vue d'assurer l'équilibre de la psyché ou de la rétablir.
[…] C'est grâce aux symboles que l'homme sort de sa situation particulière et s'"ouvre" vers le général et l'universel. Les symboles éveillent l'expérience individuelle et la transmuent en acte spirituel, en saisie métaphysique du Monde. Devant un arbre quelconque, symbole de l'Arbre du Monde et image de la Vie cosmique, un homme des sociétés pré-modernes est capable d'accéder à la plus haute spiritualité : en comprenant le symbole, il réussit à vivre l'universel. C'est la vision religieuse du Monde et l'idéologie qui l'exprime qui lui permettent de faire fructifier cette expérience individuelle, de l'"ouvrir" vers l'universel. L'image de l'Arbre est encore assez fréquente dans les univers imaginaires de l'homme moderne areligieux : elle constitue un chiffre de sa vie profonde, du drame qui se joue dans son inconscient et qui intéresse l'intégrité de sa vie psycho-mentale et, partant, sa propre existence. Mais, tant que le symbole de l'Arbre n'éveille pas la conscience totale de l'homme en la rendant "ouverte" à l'universel, on ne peut pas dire qu'il a rempli complètement sa fonction. Il n'a "sauvé" qu'en partie l'homme de sa situation individuelle, en lui permettant, par exemple, d'intégrer une crise de profondeur, et en lui rendant l'équilibre psychique provisoirement menacé, mais il ne l'a pas encore haussé à la spiritualité, il n'a pas réussi à lui révéler une des structures du réel.
Cet exemple suffit, il nous semble, à montrer en quel sens l'homme areligieux des sociétés modernes est encore nourri et aidé par l'activité de son inconscient, sans pour autant y accéder à une expérience et à une vision du monde proprement religieux. L'inconscient lui offre des solutions aux difficultés de sa propre existence, et dans ce sens il remplit le rôle de la religion, car, avant de rendre une existence créatrice de valeurs, la religion en assure l'intégrité.
Abbé+Pierre- Nombre de messages : 80
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: Le symbole
Carl Gustav Jung, médecin psychiatre (1875-1961) attache une grande importance aux symboles car ils sont utilisés par notre inconscient pour nous faire découvrir non seulement notre "Moi profond" mais également tout notre Univers visible et invisible.
A travers l'ouvrage "L'Homme et ses symboles", C.G. Jung nous conseille vivement d'écouter notre inconscient notamment par l'intermédiaire de nos rêves et de leurs symboles.
Je vous livre ici quelques courts extraits de cet ouvrage très intéressant :
A travers l'ouvrage "L'Homme et ses symboles", C.G. Jung nous conseille vivement d'écouter notre inconscient notamment par l'intermédiaire de nos rêves et de leurs symboles.
Je vous livre ici quelques courts extraits de cet ouvrage très intéressant :
Pour Jung, chacun de nous doit se tourner vers son intérieur afin d'explorer son propre inconscient. Celui-ci ne doit pas être ignoré car il est aussi naturel, illimité, puissant que les étoiles.L'homme ne peut s'accomplir que s'il a une connaissance consentie de sa vie inconsciente, par l'intermédiaire de ses rêves et de leurs symboles. Chaque rêve est un message qui s'adresse directement et personnellement au rêveur ; il utilise des symboles communs à l'humanité, mais toujours d'une manière différente pour chacun, et il ne peut être interprété qu'à l'aide d'un "code" individuel.
Jung a souligné que la seule aventure réelle dont puisse encore jouir l'individu dans notre monde moderne est l'exploration de notre propre inconscient. Le mandala est la représentation symbolique de notre psyché primitive.Notre connaissance actuelle de l'inconscient montre qu'il est un phénomène naturel et que, comme la Nature elle-même, il est au moins neutre. Il contient tous les aspects de la nature humaine, la lumière et l'ombre, la beauté et la laideur, le bien et le mal, la profondeur et la sottise.
Le but ultime d'une telle recherche est d'établir des rapports harmonieux et équilibrés avec le Soi. Le mandala circulaire illustre cet équilibre parfait car il est une représentation symbolique du noyau originel de la psyché, dont l'essence nous est inconnue.
Ludivine- Nombre de messages : 220
Date d'inscription : 04/04/2010
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