Roberto Juarroz - Poésie Verticale
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Roberto Juarroz - Poésie Verticale
Le candélabre aux longs bras
n'élimine pas l'émerveillement
que redouble le mercure
derrière le coeur des miroirs.
Quand nous parvenons à éteindre les cierges
qui saturent les petits moulins à prières
de nos vagues rites,
les miroirs forment en leur fond
la stupéfiante figure
d'une bouche qui n'a nul besoin
de paroles pour nous parler.
Nous comprenons alors seulement
que le plus minime des reflets
est une image de l'origine,
un écho du silence inaugural.
n'élimine pas l'émerveillement
que redouble le mercure
derrière le coeur des miroirs.
Quand nous parvenons à éteindre les cierges
qui saturent les petits moulins à prières
de nos vagues rites,
les miroirs forment en leur fond
la stupéfiante figure
d'une bouche qui n'a nul besoin
de paroles pour nous parler.
Nous comprenons alors seulement
que le plus minime des reflets
est une image de l'origine,
un écho du silence inaugural.
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
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