David Teniers Le Jeune (1610 - 1690)
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David Teniers Le Jeune (1610 - 1690)
L'Alchimiste
L'intérieur d'un alchimiste (1657)
Bruce Hellaire- Nombre de messages : 49
Date d'inscription : 11/11/2008
Re: David Teniers Le Jeune (1610 - 1690)
Bonjour Bruce Hellaire. Ce qui est étrange, sur le site consacré à Jean Perréal que j'ai mentionné dans la thèque, partie dédiée aux peintures, architectures, sculptures, la peinture intitulée "l'Alchimiste" que tu as mise, est attribuée à Pieter Brueghel l'Ancien.
La peinture "l'Alchimiste" attribuée à David Teniers le Jeune :
David Teniers le Jeune a peint également une oeuvre intitulée "un alchimiste dans son atelier" :
La peinture "l'Alchimiste" attribuée à David Teniers le Jeune :
David Teniers le Jeune a peint également une oeuvre intitulée "un alchimiste dans son atelier" :
Garfield- Nombre de messages : 176
Age : 43
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: David Teniers Le Jeune (1610 - 1690)
Merci Garfield. J'avais trouvé cette peinture sur le site delboy qui portait le nom de "Un alchimiste dans son atelier, David Teniers le Jeune (1610-1690)"
David Teniers le Jeune était un élève de Rubens et il a peint plusieurs tableaux sur le thème de l'alchimie, ce qui suggère que ce thème lui tenait à coeur, ou bien que les alchimistes étaient assez présents dans son entourage.
En voici encore deux autres :
L'Alchimiste (1649)
L'Alchimiste dans son laboratoire (1650)
David Teniers le Jeune était un élève de Rubens et il a peint plusieurs tableaux sur le thème de l'alchimie, ce qui suggère que ce thème lui tenait à coeur, ou bien que les alchimistes étaient assez présents dans son entourage.
En voici encore deux autres :
L'Alchimiste (1649)
L'Alchimiste dans son laboratoire (1650)
Bruce Hellaire- Nombre de messages : 49
Date d'inscription : 11/11/2008
Re: David Teniers Le Jeune (1610 - 1690)
Hum...
Voilà un peintre qui semble apprécier les âtres et cheminées... au point de souvent en mettre deux par toile !
A moins...
A moins qu'une des cheminées soit destinée à un usage autre que le chauffage, et serve parfois de lieu de stockage d'ustensiles...
Remarquez qu'un détail revient constamment dans chacune des œuvres : un livre ouvert, et plusieurs livres fermés, le tout disposé sur le sol (et non sur une table ou une étagère). Souvent, le livre ouvert est partiellement masqué par un (voire deux) livres fermés.
Dans l'iconographie religieuse traditionnelle, le livre ouvert représente l'enseignement exotérique (l'officiel, celui qu'on proclame ouvertement), tandis que le livre fermé symbolise l'enseignement ésotérique (réservé aux initiés, fermé au public non averti). Par ce détail répété de peinture en peinture, il semblerait que le peintre envoie un message que je me permettrais de décoder comme suit.
Les livres sont sur le sol, le niveau le plus bas. Ils sont basiques, la base de tout ce qui s'apprend. C'est donc par eux qu'on commence… au niveau exotérique (livres ouverts) ! Puis, avec l'expérience, d'autres ouvrages plus ésotériques viennent s'empiler dessus, reléguant l'enseignement exotérique initial en arrière-plan.
Ce détail est encore présent dans cette autre œuvre, non encore proposée sur ce BlogForum, toujours attribuée à David Teniers le Jeune :
Par ailleurs, si ma vue ne me trahis pas (à vérifier sur des reproductions de plus grande taille), il me semble que l'alchimiste est toujours représenté portant une barbe blanche. Cet indice répétitif pourrait aussi être une piste à explorer, n'est-il pas ?
Voilà un peintre qui semble apprécier les âtres et cheminées... au point de souvent en mettre deux par toile !
A moins...
A moins qu'une des cheminées soit destinée à un usage autre que le chauffage, et serve parfois de lieu de stockage d'ustensiles...
Remarquez qu'un détail revient constamment dans chacune des œuvres : un livre ouvert, et plusieurs livres fermés, le tout disposé sur le sol (et non sur une table ou une étagère). Souvent, le livre ouvert est partiellement masqué par un (voire deux) livres fermés.
Dans l'iconographie religieuse traditionnelle, le livre ouvert représente l'enseignement exotérique (l'officiel, celui qu'on proclame ouvertement), tandis que le livre fermé symbolise l'enseignement ésotérique (réservé aux initiés, fermé au public non averti). Par ce détail répété de peinture en peinture, il semblerait que le peintre envoie un message que je me permettrais de décoder comme suit.
Les livres sont sur le sol, le niveau le plus bas. Ils sont basiques, la base de tout ce qui s'apprend. C'est donc par eux qu'on commence… au niveau exotérique (livres ouverts) ! Puis, avec l'expérience, d'autres ouvrages plus ésotériques viennent s'empiler dessus, reléguant l'enseignement exotérique initial en arrière-plan.
Ce détail est encore présent dans cette autre œuvre, non encore proposée sur ce BlogForum, toujours attribuée à David Teniers le Jeune :
Par ailleurs, si ma vue ne me trahis pas (à vérifier sur des reproductions de plus grande taille), il me semble que l'alchimiste est toujours représenté portant une barbe blanche. Cet indice répétitif pourrait aussi être une piste à explorer, n'est-il pas ?
Sherlock- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: David Teniers Le Jeune (1610 - 1690)
Sherlock, tu m'intrigues...
Et voici, datée de 1680, encore une autre peinture attribuée à David Teniers le Jeune intitulée L'Alchimiste ! Décidément, ce thème aurait-il obsédé le peintre ?
Nous y voyons encore des livres empilés et un personnage à barbe blanche. Et s'il s'agissait à chaque fois du même personnage, à différentes époques ? Par exemple un proche ou un voisin...
Ici, pourtant, tous les livres visibles sont ouverts, à l'exception, peut-être du volume jaune pâle en bas à gauche qui pourrait être un livre fermé.
Si j'adopte la clé de décodage proposée plus haut, cela signifierait que le barbu a délaissé l'aspect ésotérique pour mettre en avant l'aspect public, exotérique, de l'alchimie. Non instruit des informations sublimes contenues dans l'enseignement ésotérique, il en est réduit à faire bouillir sa marmite en activant son soufflet. Ce serait donc là le portrait de ce qu'on appelle un "souffleur" : beaucoup de vent, peu de résultats !
Et voici, datée de 1680, encore une autre peinture attribuée à David Teniers le Jeune intitulée L'Alchimiste ! Décidément, ce thème aurait-il obsédé le peintre ?
Nous y voyons encore des livres empilés et un personnage à barbe blanche. Et s'il s'agissait à chaque fois du même personnage, à différentes époques ? Par exemple un proche ou un voisin...
Ici, pourtant, tous les livres visibles sont ouverts, à l'exception, peut-être du volume jaune pâle en bas à gauche qui pourrait être un livre fermé.
Si j'adopte la clé de décodage proposée plus haut, cela signifierait que le barbu a délaissé l'aspect ésotérique pour mettre en avant l'aspect public, exotérique, de l'alchimie. Non instruit des informations sublimes contenues dans l'enseignement ésotérique, il en est réduit à faire bouillir sa marmite en activant son soufflet. Ce serait donc là le portrait de ce qu'on appelle un "souffleur" : beaucoup de vent, peu de résultats !
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
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