La carte du tarot "Le Mat"
3 participants
Page 1 sur 1
La carte du tarot "Le Mat"
Bonjour à tous !
Cet arcane "Le Mat" est aussi appelé "Le Fou" dans certains tarots. Il est le seul arcane à ne pas porter de numéro. La plupart du temps, on lui accorde la valeur zéro.
Cette carte est représentée par un homme qui marche tourné vers la droite (sauf chez Viéville vers la gauche ) avec un bâton d'une main et une besace de l'autre. Il est habillé à la façon des fous du Roi de jadis et un chat ou un chien l'attrape par la jambe.
Chez Dodal ..........Chez Viéville
Le Mat représente celui qui est passé par toutes les étapes de son évolution et qui est parvenu à un niveau supérieur. Il a franchi le seuil entre deux mondes, a changé sa façon de voir les choses et ne pense plus de la même manière qu'auparavant. Il est l'initié qui ne s'attarde pas sur ses certitudes mais qui sait qu'il doit chercher encore. Cette carte représente celui qui est parvenu jusqu’à la fin du Grand Oeuvre avec succès.
Amitiés.
Cet arcane "Le Mat" est aussi appelé "Le Fou" dans certains tarots. Il est le seul arcane à ne pas porter de numéro. La plupart du temps, on lui accorde la valeur zéro.
Cette carte est représentée par un homme qui marche tourné vers la droite (sauf chez Viéville vers la gauche ) avec un bâton d'une main et une besace de l'autre. Il est habillé à la façon des fous du Roi de jadis et un chat ou un chien l'attrape par la jambe.
Chez Dodal ..........Chez Viéville
Le Mat représente celui qui est passé par toutes les étapes de son évolution et qui est parvenu à un niveau supérieur. Il a franchi le seuil entre deux mondes, a changé sa façon de voir les choses et ne pense plus de la même manière qu'auparavant. Il est l'initié qui ne s'attarde pas sur ses certitudes mais qui sait qu'il doit chercher encore. Cette carte représente celui qui est parvenu jusqu’à la fin du Grand Oeuvre avec succès.
Cette arcane est celui de la sagesse, du détachement, de la liberté, du hasard mais aussi des errances, aberrations, déséquilibre, mélancolie, désillusions et de l'irrationnel (antérieur à la naissance et postérieur à la mort).Nelly Foulcat a écrit:Le Fou ou l’Alchimiste est l’artisan qui exécute le Grand Oeuvre en 21 opérations symbolisées par les 21 autres cartes du tarot. ( Fil Tarot et Alchimie)
Amitiés.
Aube-Aurore- Nombre de messages : 238
Age : 44
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: La carte du tarot "Le Mat"
Bonsoir
Quelque rapides remarques en passant : Les cartiers ont du se donner un mal de chien pour que l’animal du Mat ne soit pas identifiable !
Du point de vue de l”hermétisme, pour Vieville, j’ai donné la définition de Pernety du COMPAGNON : mercure accompagné de son soufre. Je vois en effet en surimposition d’Hermès/Mercure, le “compagnon” de ce Compagnonnage de cartier avec la canne et la “malle à quatre noeuds” sur l’épaule. De plus si une botte est parfaitement dessinée, c’est un sabot (cabale ?) d’animal qui prolonge le pied gauche, le Mat est une figure symbolique (hiéroglyphe) bizarre composé de 2 êtres. L’animal a le corps couleur mercure, mais la tête d’or. Si le Mat est le Fou de l’oeuvre (mercure possédant le soufre), le Bateleur est l’alchimiste et Le Monde : la Pierre.
Un fou et un illusioniste dans le monde ?
L’animal-soufre, n’est certes pas un soufre-douleur comme l’a vu Wirth ! Jamais un cartier n’a représenté un Mat symbolisant : “ des errances, aberrations, déséquilibre, mélancolie, désillusions et de l'irrationnel (antérieur à la naissance et postérieur à la mort).”, mais pendant des centaines d’années ont toujours montré celui-ci parfaitement serein, voire souriant. Ne le déformez pas !
Il y a deux mauvaises raisons d’attribuer une valeur, fut-elle nulle, au Mat, premièrement ce n'était pas l'intention de ces cartiers-là, d'autres l'on fait dans le Sola Busca (XVIè siècle), dessinant un Hermès à la flûte et aux sandales ailées avec le N° 0. Deuxièmement si le Mat représente le Mercure (et c’est un des trois tarots-triomphes) il est derrière chacune des 77 cartes qui se résolvent toutes en lui (selon un processus précis) et en sortent de même, perpétuellement du coeur de l’univers.
Cordialement
C...a
Quelque rapides remarques en passant : Les cartiers ont du se donner un mal de chien pour que l’animal du Mat ne soit pas identifiable !
Du point de vue de l”hermétisme, pour Vieville, j’ai donné la définition de Pernety du COMPAGNON : mercure accompagné de son soufre. Je vois en effet en surimposition d’Hermès/Mercure, le “compagnon” de ce Compagnonnage de cartier avec la canne et la “malle à quatre noeuds” sur l’épaule. De plus si une botte est parfaitement dessinée, c’est un sabot (cabale ?) d’animal qui prolonge le pied gauche, le Mat est une figure symbolique (hiéroglyphe) bizarre composé de 2 êtres. L’animal a le corps couleur mercure, mais la tête d’or. Si le Mat est le Fou de l’oeuvre (mercure possédant le soufre), le Bateleur est l’alchimiste et Le Monde : la Pierre.
Un fou et un illusioniste dans le monde ?
L’animal-soufre, n’est certes pas un soufre-douleur comme l’a vu Wirth ! Jamais un cartier n’a représenté un Mat symbolisant : “ des errances, aberrations, déséquilibre, mélancolie, désillusions et de l'irrationnel (antérieur à la naissance et postérieur à la mort).”, mais pendant des centaines d’années ont toujours montré celui-ci parfaitement serein, voire souriant. Ne le déformez pas !
Il y a deux mauvaises raisons d’attribuer une valeur, fut-elle nulle, au Mat, premièrement ce n'était pas l'intention de ces cartiers-là, d'autres l'on fait dans le Sola Busca (XVIè siècle), dessinant un Hermès à la flûte et aux sandales ailées avec le N° 0. Deuxièmement si le Mat représente le Mercure (et c’est un des trois tarots-triomphes) il est derrière chacune des 77 cartes qui se résolvent toutes en lui (selon un processus précis) et en sortent de même, perpétuellement du coeur de l’univers.
Cordialement
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: La carte du tarot "Le Mat"
Cette lame sans numéro – ceci est loin d'être un détail – représente un personnage déclaré fou : c'est le nom de la carte, quelque soient les variantes : Le Fou, Le Fol, Le Mat, The Mad… Mais de quelle folie s'agit-il ? Pas d'une psychopathologie, puisqu'avec le Tarot nous sommes dans le symbolisme hermétique. Non : ce voyageur, balluchon à l'épaule, souvent représenté mal culotté, est déclaré fou parce qu'il ne pense pas comme tout le monde.
Il marche, avec un animal à ses trousses. Chat ou chien ? On l'identifie mal, mais il s'agit vraisemblablement d'une espèce traditionnellement domestique (du latin domvs, la maison). Il est donc chassé de chez lui et n'a donc d'autre choix qu'entrer en errance, comme autrefois les Compagnons des corporations, apprentis charpentiers ou maçons allant de ville en ville pour apprendre et accroître leur expérience. Un peu à la manière de Jonathan Livingston le goéland, banni pour avoir bravé les interdits du clan, il est incité à partir à la recherche de sa vérité, prenant le risque de faire sa propre expérience. Finalement, lorsque cette dernière aura été acquise, celui qu'on a dit fou deviendra peut-être le plus sage de tous…
Cette lame ne mentionnant aucune valeur, ni un numéro parmi les cartes majeures, ni une valeur en points comme sur les cartes mineures des séries Bâtons, Deniers, Epées, Coupes, elle peut être placée n'importe où dans le jeu ; elle deviendra plus tard le Joker de nos jeux actuels. En réalité, sa mobilité est hautement symbolique : elle représente le Marcheur, le pèlerin en route vers Compostelle sur le chemin de l'initiation. On peut donc – comme le font certains, avides de classification – lui attribuer la valeur zéro, puisqu'elle peut être placée AVANT la lame n° 1. D'autres lui affectent la valeur 22, puisqu'il faut bien la mettre quelque part, et qu'il y a déjà 21 numéros attribués ! Dans ce dernier cas, nous retrouvons notre Fou à la fin de son périple à travers le Jeu du Tarot, symbole du jeu de la Vie, symbole de l'évolution du "Je", car la lame "Le Fou" s'adresse à toi, à moi, à chaque aspirant à l'initiation ; c'est une invitation au voyage impliquant une participation active du joueur appelé à s'identifier à ce Fou et à son itinéraire !
Placé en position 22, on pourrait croire que le Fou a achevé son périple initiatique. Ce n'est pas faux, mais le Jeu/Je ne s'arrête pas vraiment là, car l'initiation se fait par étapes, graduellement ; il y a toujours moyen de découvrir plus, d'aller plus loin, d'évoluer encore, de cycle en cycle… Les 21 lames majeures peuvent très bien être disposées en cercle, représentant ainsi encore mieux le cycle de la vie sans vrai début ni vraie fin, tout en conservant cependant une lame n° 1, repère utile similaire au Point vernal des astronomes et astrologues.
A l'image du voyage (probablement mythique mais ô combien symbolique) à Compostelle de Nicolas Flamel, l'Alchimiste, notre Fou parcourt le jeu du Tarot en en rencontrant tour à tour les différentes figures, chacune représentant un aspect de l'apprentissage hermétique.
Sa première étape le conduira à rencontrer le personnage de la lame majeure n°1, le Bateleur. Celui-ci lui laissera entrevoir que la magie existe en ce monde, et aussi que le monde est rempli d'illusions, d'apparences.
Il lui dira aussi (en Langue des Oiseaux ) qu'en ce bas-monde, "le bas te leurre" et qu'il y a lieu de changer son regard sur le monde des apparences pour percevoir l'envers du décor, le "dessous des cartes". Puis, de rencontre en rencontre ( la Papesse, l'Impératrice, l'Empereur, etc.), il franchira les différentes étapes initiatiques. Jusqu'au Gardien du Seuil, à mi-chemin (n° 9 chez la plupart des cartiers, n° 11 chez Vieville), l'Hermite (pas seulement l'ermite solitaire, mais l'Hermite avec un H en référence à Hermès), celui qui, dans le tarot de Jacques Vieville est dénommé "CE VIELART". Ce mot ne renvoyant pas seulement à une orthographe ancienne de "vieillard", mais plutôt au "vieil Art" hermétique : l'Alchimie.
L'apprenti Alchimiste, le postulant, sera-t-il digne de poursuivre son périple jusqu'à l'Etoile (n° 17), indice de la prochaine réussite du Grand-Œuvre ? Parviendra-t-il jusqu'à la lame majeure n° 21, le Monde ? Son ardeur laborieuse et son cœur ardent le guideront-ils jusqu'à cet aboutissement… provisoire ?
A moins d'être né dans un environnement particulièrement favorable, tout hermétiste-en-herbe a vraisemblablement connu cette période de sa vie où il a été confronté à son entourage qui le considérait d'un œil bizarre (au mieux), ou le bannissait (solution plus radicale, mais efficace pour évacuer un problème gênant). A la fin du XXème siècle, on a beaucoup glosé sur la propension des soviétiques à interner les dissidents en asile psychiatrique en vertu de ce simple constat normatif : tout qui ne pense pas comme tout le monde est donc un fou. Mais cette maxime vaut pour le monde entier et ne se limitait pas à la seule ex-URSS ! Notre Fou, ayant échappé à l'internement dans un établissement de soins ne porte donc pas de numéro : il est hors-système, hors normes, il n'a pas reçu de matricule. Il aurait pu, par exemple, se voir attribuer le n° 6 comme dans le feuilleton "Le Prisonnier", mais non car il n'est pas un numéro, il est un Homme Libre ! Libre d'aller où il veut, le Fou est un personnage en marge et en marche, comme on le voit bien sur la version des maîtres cartiers Jean Dodal (vers 1700), Conver, Noblet, ou Camoin, tous se référant à la même tradition iconographique. |
Il marche, avec un animal à ses trousses. Chat ou chien ? On l'identifie mal, mais il s'agit vraisemblablement d'une espèce traditionnellement domestique (du latin domvs, la maison). Il est donc chassé de chez lui et n'a donc d'autre choix qu'entrer en errance, comme autrefois les Compagnons des corporations, apprentis charpentiers ou maçons allant de ville en ville pour apprendre et accroître leur expérience. Un peu à la manière de Jonathan Livingston le goéland, banni pour avoir bravé les interdits du clan, il est incité à partir à la recherche de sa vérité, prenant le risque de faire sa propre expérience. Finalement, lorsque cette dernière aura été acquise, celui qu'on a dit fou deviendra peut-être le plus sage de tous…
Cette lame ne mentionnant aucune valeur, ni un numéro parmi les cartes majeures, ni une valeur en points comme sur les cartes mineures des séries Bâtons, Deniers, Epées, Coupes, elle peut être placée n'importe où dans le jeu ; elle deviendra plus tard le Joker de nos jeux actuels. En réalité, sa mobilité est hautement symbolique : elle représente le Marcheur, le pèlerin en route vers Compostelle sur le chemin de l'initiation. On peut donc – comme le font certains, avides de classification – lui attribuer la valeur zéro, puisqu'elle peut être placée AVANT la lame n° 1. D'autres lui affectent la valeur 22, puisqu'il faut bien la mettre quelque part, et qu'il y a déjà 21 numéros attribués ! Dans ce dernier cas, nous retrouvons notre Fou à la fin de son périple à travers le Jeu du Tarot, symbole du jeu de la Vie, symbole de l'évolution du "Je", car la lame "Le Fou" s'adresse à toi, à moi, à chaque aspirant à l'initiation ; c'est une invitation au voyage impliquant une participation active du joueur appelé à s'identifier à ce Fou et à son itinéraire !
Placé en position 22, on pourrait croire que le Fou a achevé son périple initiatique. Ce n'est pas faux, mais le Jeu/Je ne s'arrête pas vraiment là, car l'initiation se fait par étapes, graduellement ; il y a toujours moyen de découvrir plus, d'aller plus loin, d'évoluer encore, de cycle en cycle… Les 21 lames majeures peuvent très bien être disposées en cercle, représentant ainsi encore mieux le cycle de la vie sans vrai début ni vraie fin, tout en conservant cependant une lame n° 1, repère utile similaire au Point vernal des astronomes et astrologues.
A l'image du voyage (probablement mythique mais ô combien symbolique) à Compostelle de Nicolas Flamel, l'Alchimiste, notre Fou parcourt le jeu du Tarot en en rencontrant tour à tour les différentes figures, chacune représentant un aspect de l'apprentissage hermétique.
Sa première étape le conduira à rencontrer le personnage de la lame majeure n°1, le Bateleur. Celui-ci lui laissera entrevoir que la magie existe en ce monde, et aussi que le monde est rempli d'illusions, d'apparences.
Il lui dira aussi (en Langue des Oiseaux ) qu'en ce bas-monde, "le bas te leurre" et qu'il y a lieu de changer son regard sur le monde des apparences pour percevoir l'envers du décor, le "dessous des cartes". Puis, de rencontre en rencontre ( la Papesse, l'Impératrice, l'Empereur, etc.), il franchira les différentes étapes initiatiques. Jusqu'au Gardien du Seuil, à mi-chemin (n° 9 chez la plupart des cartiers, n° 11 chez Vieville), l'Hermite (pas seulement l'ermite solitaire, mais l'Hermite avec un H en référence à Hermès), celui qui, dans le tarot de Jacques Vieville est dénommé "CE VIELART". Ce mot ne renvoyant pas seulement à une orthographe ancienne de "vieillard", mais plutôt au "vieil Art" hermétique : l'Alchimie.
L'apprenti Alchimiste, le postulant, sera-t-il digne de poursuivre son périple jusqu'à l'Etoile (n° 17), indice de la prochaine réussite du Grand-Œuvre ? Parviendra-t-il jusqu'à la lame majeure n° 21, le Monde ? Son ardeur laborieuse et son cœur ardent le guideront-ils jusqu'à cet aboutissement… provisoire ?
Ludivine- Nombre de messages : 220
Date d'inscription : 04/04/2010
Re: La carte du tarot "Le Mat"
Evidemment, outre la tradition reprise par plusieurs cartiers adhérant à une même filiation, d'autres jeux de tarots présentent une imagerie différente, parfois une simple nuance, parfois une illustration radicalement différente.
Dans le Visconti-Sforza (à gauche), pas d'animal visible, et le personnage n'est pas en marche : il semble immobile, comme perdu dans ses pensées. Par contre, des plumes sur sa tête évoquent un contact avec un monde aérien, comme si sa déconnection d'avec notre monde résultait d'une connexion avec un autre monde.
Chez Scapini (à droite), notre Fou marche, mais l'animal qui l'agresse a une queue bien trop longue pour être celle d'un chien ou d'un chat. Un singe serait plus crédible, mais l'animal en entier fait plutôt penser à un lion miniature (éventuellement, par jeu mais sans grand intérêt, à relier au signe zodiacal ou au principe alchimique portant ce nom).
A moins que le lion soit à la bonne taille, et que le Fou soit en réalité un géant ?
On retrouve un tel géant dans le Tarot de Charles VI (lequel fut lui-même taxé de folie).
Ici encore, le personnage représenté ne semble pas être en mesure de marcher, de parcourir le monde (les mondes ?) à sa guise. Non pas, cette fois, parce qu'un animal s'agripperait à lui, mais parce que de petits personnages (des humains immatures ?) tentent de lui entraver les jambes, de poser des cailloux sous ses pieds…
Le Fou est-il un géant, biologiquement parlant, ou plutôt très grand sur un plan psychologique, très élevé au niveau de la sagesse ? Sa capacité à "penser autrement" – et donc à vivre autrement – le transforme en paria, puisque, c'est bien connu, l'inconnu fait peur…
Ah qu'il est malaisé d'être différent dans un monde féru de conformisme !
Dans le Visconti-Sforza (à gauche), pas d'animal visible, et le personnage n'est pas en marche : il semble immobile, comme perdu dans ses pensées. Par contre, des plumes sur sa tête évoquent un contact avec un monde aérien, comme si sa déconnection d'avec notre monde résultait d'une connexion avec un autre monde.
Chez Scapini (à droite), notre Fou marche, mais l'animal qui l'agresse a une queue bien trop longue pour être celle d'un chien ou d'un chat. Un singe serait plus crédible, mais l'animal en entier fait plutôt penser à un lion miniature (éventuellement, par jeu mais sans grand intérêt, à relier au signe zodiacal ou au principe alchimique portant ce nom).
A moins que le lion soit à la bonne taille, et que le Fou soit en réalité un géant ?
On retrouve un tel géant dans le Tarot de Charles VI (lequel fut lui-même taxé de folie).
Ici encore, le personnage représenté ne semble pas être en mesure de marcher, de parcourir le monde (les mondes ?) à sa guise. Non pas, cette fois, parce qu'un animal s'agripperait à lui, mais parce que de petits personnages (des humains immatures ?) tentent de lui entraver les jambes, de poser des cailloux sous ses pieds…
Le Fou est-il un géant, biologiquement parlant, ou plutôt très grand sur un plan psychologique, très élevé au niveau de la sagesse ? Sa capacité à "penser autrement" – et donc à vivre autrement – le transforme en paria, puisque, c'est bien connu, l'inconnu fait peur…
Ah qu'il est malaisé d'être différent dans un monde féru de conformisme !
Ludivine- Nombre de messages : 220
Date d'inscription : 04/04/2010
Sujets similaires
» La carte du Tarot "Fukushima"
» La carte du tarot "la Force"
» La carte du tarot "La Papesse"
» La carte du tarot "L'Empereur"
» La carte du tarot "Le Jugement"
» La carte du tarot "la Force"
» La carte du tarot "La Papesse"
» La carte du tarot "L'Empereur"
» La carte du tarot "Le Jugement"
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum