Ufologie, voie initiatique
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Le Marcheur
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Ufologie, voie initiatique
Bonjour à tous,
Je me présente : Le Marcheur ; quelqu’un qui a déjà parcouru bien des chemins, mais en particulier celui de l’ufologie.
L'étude des OVNI a été pour moi un véritable cheminement initiatique, aussi surprenant que cela puisse paraître au premier abord puisque, lorsqu'on parle d'OVNI, ordinairement, seulement deux opinions émergent :
- ça n'existe pas; ce ne sont que bobards ou mésinterprétations de phénomènes inhabituels mais explicables naturellement1;
- ce sont des véhicules pilotés par des extraterrestres .
Il existe bien sûr encore d'autres hypothèses, parfois envisagées lorsqu'on parle d'OVNI (engins humains secrets, voyageurs temporels, univers parallèles, entités immatérielles, matérialisations du psychisme humain similaires aux Poltergeister ou aux ectoplasmes, infra-terrestres, etc.), mais ces idées sont moins popularisées puisque les médias réduisent quasiment toujours toute la problématique OVNI à la seule question : "Pour ou contre les extraterrestres ?".
Rares sont donc les personnes qui échappent à cette dualité simpliste, et qui acceptent d'envisager les manifestations d'OVNI comme un problème persistant méritant qu'on y consacre du temps et des moyens d'étude. Ces gens se regroupent grosso modo en deux catégories :
- les "scientifiques", qui constatent que ces phénomènes ne se comportent pas selon les lois naturelles connues et surclassent nos avancées technologiques;
- les "religieux", qui y voient des interférences entre notre réalité physico-chimique matérielle ordinaire et d'autres niveaux de réalité.
Ces deux catégories, qu'on présente souvent comme opposées, ont en fait bien des points communs si on fait l'effort de comprendre quels concepts se cachent derrière le vocabulaire spécifiquement propre à chacun. Et ce qui m'est arrivé m'a amené à comprendre que les deux points de vue finissaient obligatoirement par converger dès qu'on dépassait le niveau superficiel des apparences pour explorer le cœur du problème posé par les OVNI.
C'est vers l'âge de 13 ans que je me suis trouvé involontairement interpellé par le phénomène OVNI, à l'occasion d'un article paru dans un hebdomadaire quelconque qui détaillait l'observation de Maurice Masse, à Valensole, en plein champ de lavandes. Après des années, je dois constater que cet incident a été à l'origine de mon intérêt pour les sciences (et leurs mystères), et donc de l'orientation scientifique de mes études, puis de mon affiliation à la SOBEPS (un groupement belge d'étude des OVNI, aujourd'hui disparu). Ce qui m'a permis de vivre en direct, et aux premières loges, la vague d'observations d'OVNI qui survint en Belgique entre 1989 et 1991; un épisode passionnant dans ma vie, et qui m'a fait évoluer assez fortement. J'invite donc ceux que ce sujet intéresse à lire ci-après le détail de cette aventure qui m'a fait percevoir que l'ufologie peut (au moins pour certains) être une authentique voie initiatique.
Vu la longueur de mon texte, issu de mes "Carnets de Route", je l'ai divisé en petits chapitres pour la commodité de lecture.
Ce texte a déjà été publié sur d'autres forums. Néanmoins, je remercie les gestionnaires de ce forum de leur invitation à lui donner plus d'audience et à me prêter ici les kilo-octets nécessaires à cette réédition.
En vous remerciant par avance de votre patiente lecture de ce qui suit,
Le Marcheur.
________________________________
1. Cette attitude puérile tend aujourd'hui à disparaître au fur et à mesure que sont dénoncées les manipulations de désinformation menées par les autorités et relayées par les médias sous leur contrôle, mais vers 1970, cette politique de dénigrement des témoignages était monnaie courante.
Je me présente : Le Marcheur ; quelqu’un qui a déjà parcouru bien des chemins, mais en particulier celui de l’ufologie.
L'étude des OVNI a été pour moi un véritable cheminement initiatique, aussi surprenant que cela puisse paraître au premier abord puisque, lorsqu'on parle d'OVNI, ordinairement, seulement deux opinions émergent :
- ça n'existe pas; ce ne sont que bobards ou mésinterprétations de phénomènes inhabituels mais explicables naturellement1;
- ce sont des véhicules pilotés par des extraterrestres .
Il existe bien sûr encore d'autres hypothèses, parfois envisagées lorsqu'on parle d'OVNI (engins humains secrets, voyageurs temporels, univers parallèles, entités immatérielles, matérialisations du psychisme humain similaires aux Poltergeister ou aux ectoplasmes, infra-terrestres, etc.), mais ces idées sont moins popularisées puisque les médias réduisent quasiment toujours toute la problématique OVNI à la seule question : "Pour ou contre les extraterrestres ?".
Rares sont donc les personnes qui échappent à cette dualité simpliste, et qui acceptent d'envisager les manifestations d'OVNI comme un problème persistant méritant qu'on y consacre du temps et des moyens d'étude. Ces gens se regroupent grosso modo en deux catégories :
- les "scientifiques", qui constatent que ces phénomènes ne se comportent pas selon les lois naturelles connues et surclassent nos avancées technologiques;
- les "religieux", qui y voient des interférences entre notre réalité physico-chimique matérielle ordinaire et d'autres niveaux de réalité.
Ces deux catégories, qu'on présente souvent comme opposées, ont en fait bien des points communs si on fait l'effort de comprendre quels concepts se cachent derrière le vocabulaire spécifiquement propre à chacun. Et ce qui m'est arrivé m'a amené à comprendre que les deux points de vue finissaient obligatoirement par converger dès qu'on dépassait le niveau superficiel des apparences pour explorer le cœur du problème posé par les OVNI.
C'est vers l'âge de 13 ans que je me suis trouvé involontairement interpellé par le phénomène OVNI, à l'occasion d'un article paru dans un hebdomadaire quelconque qui détaillait l'observation de Maurice Masse, à Valensole, en plein champ de lavandes. Après des années, je dois constater que cet incident a été à l'origine de mon intérêt pour les sciences (et leurs mystères), et donc de l'orientation scientifique de mes études, puis de mon affiliation à la SOBEPS (un groupement belge d'étude des OVNI, aujourd'hui disparu). Ce qui m'a permis de vivre en direct, et aux premières loges, la vague d'observations d'OVNI qui survint en Belgique entre 1989 et 1991; un épisode passionnant dans ma vie, et qui m'a fait évoluer assez fortement. J'invite donc ceux que ce sujet intéresse à lire ci-après le détail de cette aventure qui m'a fait percevoir que l'ufologie peut (au moins pour certains) être une authentique voie initiatique.
Vu la longueur de mon texte, issu de mes "Carnets de Route", je l'ai divisé en petits chapitres pour la commodité de lecture.
Ce texte a déjà été publié sur d'autres forums. Néanmoins, je remercie les gestionnaires de ce forum de leur invitation à lui donner plus d'audience et à me prêter ici les kilo-octets nécessaires à cette réédition.
En vous remerciant par avance de votre patiente lecture de ce qui suit,
Le Marcheur.
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1. Cette attitude puérile tend aujourd'hui à disparaître au fur et à mesure que sont dénoncées les manipulations de désinformation menées par les autorités et relayées par les médias sous leur contrôle, mais vers 1970, cette politique de dénigrement des témoignages était monnaie courante.
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Les carnets du Marcheur – Tome I
J'ai traqué la soucoupe des années durant : nuits d’observations, rencontres de témoins, congrès associatifs, exploration de bibliothèques, etc. De formation scientifique, j’ai été incité, par passion ufologique, à étudier des tas de domaines en rapport avec l’ufologie : aviation, astronomie, astronautique, physique et astrophysique, météorologie, aéronomie et chimie atmosphérique, physiologie, psychologie du témoignage, techniques d’enquête, mathématique et que sais-je. Bref, le parcours complet. Avec l’âge, d’ufologue en herbe, je devins peu à peu ufologue de terrain, puis ufologue... en chambre ! J’écrivis des articles pour les revues, j’animai des associations, je donnai des conférences, participai à des congrès... J’eus la chance de rencontrer bien des chercheurs, parfois des grands noms de l’ufologie, mais quelquefois aussi des personnages étranges et douteux. J’ai aussi eu la chance de vivre en direct, au cœur de l’action, la vague d’OVNI belge de 1989-1990, la "folle nuit des F-16", et l’affaire du 5 novembre 1990 en France.
Pourtant, je n’ai personnellement jamais rien observé de probant. Tout juste l’un ou l’autre point brillant suspect, sans plus. Par contre, j’ai eu entre les mains des dossiers extraordinaires. Je ne pourrai pas vous en donner les sources, pas tant parce que je souhaite préserver mon identité réelle, mais d’abord parce que les témoins ont souvent eux-mêmes demandé l’anonymat, ensuite parce que ma mémoire n’a plus sa jeunesse d’antan, enfin parce que certains dossiers furent interdits de publication, non pas pour enquête insuffisante ou pour cause de crédibilité insatisfaisante (que du contraire !), mais bien par stratégie de communication, parce que ces faits se passaient à une époque où une délicate collaboration s’amorçait entre ufologues privés, universités, armée et forces de l’ordre, et parce que ces rapports étaient difficilement crédibles tant ils étaient... atypiques !
Oui, vous avez bien lu : autocensure !
Car, voyez-vous, certains cas d’OVNI, pourtant bien observés et solidement documentés, sont bien trop fantastiques et remettent en question trop de certitudes établies pour être divulgués par des associations soucieuses de défendre publiquement la crédibilité du dossier OVNI. Après 20 ans de travail, la SOBEPS (fondée en 1971) parvenait enfin à faire admettre la réalité du phénomène OVNI et l'importance de l'investiguer scientifiquement et sérieusement, il aurait été malvenu de torpiller ces années de labeur en publiant des cas propres à faire fuir les chercheurs sérieux déjà par trop frileux. De ces cas atypiques, évidemment, peu de médias ont pu en faire état.
En conséquence, puisque les dossiers auxquels j’ai eu accès sont sous clés et non publiables, je ne suis malheureusement pas en mesure de vous apporter ici des preuves vérifiables de mes dires, mais seulement mon témoignage, reproduit le plus sincèrement possible. Désolé, les gars, 'faudra faire avec. Cette situation frustrera les scientifiques exigeants, j’en suis conscient. Mais voilà : je ne peux donner plus que je n’ai.
Introduction
J'ai traqué la soucoupe des années durant : nuits d’observations, rencontres de témoins, congrès associatifs, exploration de bibliothèques, etc. De formation scientifique, j’ai été incité, par passion ufologique, à étudier des tas de domaines en rapport avec l’ufologie : aviation, astronomie, astronautique, physique et astrophysique, météorologie, aéronomie et chimie atmosphérique, physiologie, psychologie du témoignage, techniques d’enquête, mathématique et que sais-je. Bref, le parcours complet. Avec l’âge, d’ufologue en herbe, je devins peu à peu ufologue de terrain, puis ufologue... en chambre ! J’écrivis des articles pour les revues, j’animai des associations, je donnai des conférences, participai à des congrès... J’eus la chance de rencontrer bien des chercheurs, parfois des grands noms de l’ufologie, mais quelquefois aussi des personnages étranges et douteux. J’ai aussi eu la chance de vivre en direct, au cœur de l’action, la vague d’OVNI belge de 1989-1990, la "folle nuit des F-16", et l’affaire du 5 novembre 1990 en France.
Pourtant, je n’ai personnellement jamais rien observé de probant. Tout juste l’un ou l’autre point brillant suspect, sans plus. Par contre, j’ai eu entre les mains des dossiers extraordinaires. Je ne pourrai pas vous en donner les sources, pas tant parce que je souhaite préserver mon identité réelle, mais d’abord parce que les témoins ont souvent eux-mêmes demandé l’anonymat, ensuite parce que ma mémoire n’a plus sa jeunesse d’antan, enfin parce que certains dossiers furent interdits de publication, non pas pour enquête insuffisante ou pour cause de crédibilité insatisfaisante (que du contraire !), mais bien par stratégie de communication, parce que ces faits se passaient à une époque où une délicate collaboration s’amorçait entre ufologues privés, universités, armée et forces de l’ordre, et parce que ces rapports étaient difficilement crédibles tant ils étaient... atypiques !
Oui, vous avez bien lu : autocensure !
Car, voyez-vous, certains cas d’OVNI, pourtant bien observés et solidement documentés, sont bien trop fantastiques et remettent en question trop de certitudes établies pour être divulgués par des associations soucieuses de défendre publiquement la crédibilité du dossier OVNI. Après 20 ans de travail, la SOBEPS (fondée en 1971) parvenait enfin à faire admettre la réalité du phénomène OVNI et l'importance de l'investiguer scientifiquement et sérieusement, il aurait été malvenu de torpiller ces années de labeur en publiant des cas propres à faire fuir les chercheurs sérieux déjà par trop frileux. De ces cas atypiques, évidemment, peu de médias ont pu en faire état.
En conséquence, puisque les dossiers auxquels j’ai eu accès sont sous clés et non publiables, je ne suis malheureusement pas en mesure de vous apporter ici des preuves vérifiables de mes dires, mais seulement mon témoignage, reproduit le plus sincèrement possible. Désolé, les gars, 'faudra faire avec. Cette situation frustrera les scientifiques exigeants, j’en suis conscient. Mais voilà : je ne peux donner plus que je n’ai.
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Les carnets du Marcheur – Tome I - Chapitre 1
Quand, après des années investies dans la chasse à la soucoupe, on n’a toujours rien vu, on finit, un peu comme Michel Monnerie, par se demander si les OVNI existent vraiment. J’ai vu s’effondrer des cas célèbres qu’on croyait solides comme le béton. L’orthoténie d’Aimé Michel ? Détricotée par Jacques Vallée. Le pilier de fer de Delhi ? Pas aussi vieux qu’on le disait. Le Triangle des Bermude de Charles Berlitz ? Coulé par la BBC dans les années 70 avec des arguments irréfutables. L’affaire UMMO ? Manipulation démontée par Renaud Marhic (quoique sa démonstration soit contestée). Les affirmations de Lear, Greer, Corso ? Pas claires du tout, leurs histoires. Le célèbre enlèvement (on ne disait pas encore abduction) de Betty et Barney Hill ? Qu’en reste-til après la remise en doute du missing time, de la séance d’hypnose ? Même leur fameuse carte stellaire a trouvé une explication terre-à-terre extrêmement plausible. L’atterrissage à Valensole ? Bof : un seul témoin, aujourd’hui décédé ; pas de recoupements possibles ; difficile d’en savoir plus. L’enlèvement de Frank Fontaine ? Réduit à rien par Jacques Vallée, encore lui. La contactée d’Aubange qui me téléphonait toutes les nuits pour m’inviter d’urgence à un atterrissage imminent d’OVNI à 150 km de chez moi ? Cas expliqué par la psychologie ; et j’ai dû acheter un répondeur pour protéger mes nuits ! (NB : cette dame, remise aujourd’hui en avant par le romancier Didier van Cauwelaert s’est recyclée dans les entités désincarnées).
Lorsque tous les cas qui ont motivé votre engagement ufologique sont démontés un à un par des explications qui, à défaut d’être certaines sont au minimum plausibles et pertinentes, et lorsqu’aucun cas nouveau ne vient les remplacer, la remise en question idéologique s’impose. A la suite de Bertrand Méheust, je me tournai alors vers les explications socio-psychologiques et folkloristes.
La crise existentielle
Quand, après des années investies dans la chasse à la soucoupe, on n’a toujours rien vu, on finit, un peu comme Michel Monnerie, par se demander si les OVNI existent vraiment. J’ai vu s’effondrer des cas célèbres qu’on croyait solides comme le béton. L’orthoténie d’Aimé Michel ? Détricotée par Jacques Vallée. Le pilier de fer de Delhi ? Pas aussi vieux qu’on le disait. Le Triangle des Bermude de Charles Berlitz ? Coulé par la BBC dans les années 70 avec des arguments irréfutables. L’affaire UMMO ? Manipulation démontée par Renaud Marhic (quoique sa démonstration soit contestée). Les affirmations de Lear, Greer, Corso ? Pas claires du tout, leurs histoires. Le célèbre enlèvement (on ne disait pas encore abduction) de Betty et Barney Hill ? Qu’en reste-til après la remise en doute du missing time, de la séance d’hypnose ? Même leur fameuse carte stellaire a trouvé une explication terre-à-terre extrêmement plausible. L’atterrissage à Valensole ? Bof : un seul témoin, aujourd’hui décédé ; pas de recoupements possibles ; difficile d’en savoir plus. L’enlèvement de Frank Fontaine ? Réduit à rien par Jacques Vallée, encore lui. La contactée d’Aubange qui me téléphonait toutes les nuits pour m’inviter d’urgence à un atterrissage imminent d’OVNI à 150 km de chez moi ? Cas expliqué par la psychologie ; et j’ai dû acheter un répondeur pour protéger mes nuits ! (NB : cette dame, remise aujourd’hui en avant par le romancier Didier van Cauwelaert s’est recyclée dans les entités désincarnées).
Lorsque tous les cas qui ont motivé votre engagement ufologique sont démontés un à un par des explications qui, à défaut d’être certaines sont au minimum plausibles et pertinentes, et lorsqu’aucun cas nouveau ne vient les remplacer, la remise en question idéologique s’impose. A la suite de Bertrand Méheust, je me tournai alors vers les explications socio-psychologiques et folkloristes.
Dernière édition par Le Marcheur le Dim 06 Avr 2008, 16:03, édité 1 fois
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Les carnets du Marcheur – Tome I - Chapitre 2
J’en étais à ce stade de doute profond lorsque survint la Vague Belge (avec des Majuscules partout : LA Vague Belge).
2000 témoins en un peu plus d’un an !
Le Big Bazar, quoi.
J’ai personnellement interviewé, séparément, au lendemain de leur observation, des gosses de 6, 8 et 10 ans (et leur père) qui, depuis les fenêtres de leur appartement en-haut d’un haut immeuble en plein Bruxelles, ont vu venir vers eux de grosses lumières dans un silence total, à leur niveau, à l’horizontale (au ras des toits des immeubles en contrebas) ; un engin impossible, tellement proche qu’il provoqua un recul instinctif généralisé lorsque tous crurent à la collision imminente, les phares illuminant tout l’intérieur de l’appartement ; mais alors, toujours dans un silence total, face aux fenêtres, à quelques mètres des témoins, l’objet bascula lentement, prit de la hauteur et franchit le haut immeuble. Les dessins réalisés par les témoins, précis au point d’indiquer des détails ressemblant à des rivets, concordent et montrent un objet gris métallisé ressemblant à une raie manta à queue courte. Durée d’observation : plus de deux minutes. Pas question de suspecter une confusion, une observation trop fugace ou une mésinterprétation.
Un cas comme ça, ça remotive, ça vous redonne envie de vous remettre à l’ouvrage ; ça vous interpelle : oui, les OVNI existent, et leur composante matérielle est indéniable.
Alors on retourne au charbon. D’autant plus motivé qu’à partir de ce jour-là, les témoignages ont commencé à affluer.
Soit dit en passant, le report sur carte de tous ces témoignages nous permit de constater que leur afflux suivait la propagation de l’information à travers la presse : les premières observations eurent lieu à l’est de la Belgique et furent rapportées par le journal local Grenz-Echo, puis, les journaux liégeois reprirent l’info, et conséquemment les témoignages parvinrent de toute la province de Liège ; puis lorsque l’information fut reprise par les journaux nationaux, les témoignages affluèrent de toute la partie francophone belge (Wallonie). Et pourtant, un bon nombre de rapports se référaient à des cas anciens que les témoins n’avaient pas osé rapporter auparavant, mais l’exemple du témoignage des gendarmes d’Eupen avait agi comme incitant. D’où l’importance de la publicité pour un groupement ufologique, sans quoi l’information de base ne peut être collectée.
Elément étonnant : la répartition géographique des témoignages et cette progression d’est en ouest reproduisaient schématiquement les caractéristiques d’une autre observation survenue en 1973. Là, un seul objet, mais spectaculaire (déjà prémonitoirement triangulaire et arrondi, avec de puissants feux disposés en triangle, proche du sol, avec faisceaux lumineux tronqués, témoins multiples et dispersés) avait grosso-modo emprunté un itinéraire remontant la Meuse puis la Sambre. C’est un détail qui peut vous paraître anodin, mais sur lequel nous devrons revenir plus loin.
Les témoignages s’accumulant, mes collègues ufologues et moi cherchâmes d’éventuels liens entre tous ces cas. Certains crurent voir des alignements, d’autres soulignèrent la troublante coïncidence avec les sites nucléaires, ou avec les sites notoirement pollués, d’autres encore mirent en avant les survols insistants d’installations militaires. On évoqua aussi un parallélisme avec les étendues d’eau significatives (fleuves, grands lacs, bassins de retenue...). Ou aussi avec le réseau autoroutier, fortement éclairé en Belgique, longs serpents lumineux visibles depuis l’espace (amusante inversion de la vieille théorie des Canaux martiens : c’était " Eux " qui venaient désormais voir les nôtres) ! A chaque fois, l’hypothèse tenait la route quelques semaines, puis était infirmée par de nouveaux rapports. Par quelque bout que l’on tente d’expliquer le phénomène, à chaque fois celui-ci se dérobait. Nous pensions que cette dérobade était due à notre méthodologie inadéquate, et nous rêvions qu’un jour prochain, grâce à des réseaux plus dense d’observateurs et d’appareils de détection, et grâce aux progrès constants de la technologique, un OVNI serait filmé ou photographié en plan, en pied, en technicolor et en relief.
Le temps passa, les moyens s’accrurent, les OVNI se dérobèrent toujours.
A Pâques 1991, en pleine recrudescence de la Vague d’Observations, deux avions de l’armée furent mis à notre disposition durant trois jours, une coûteuse caméra infrarouge fut mise en batterie, un réseau de veille techniquement bien doté fut mis sur pied, avec la collaboration de deux centres radar, des forces de gendarmerie et d’observateurs au sol dans tout le pays.
Sans succès. Rien. Nada. Schnoll.
Les analyses des échos radars laissèrent les spécialiste sur leur faim.
Flop complet ! Autant vouloir capturer une cloche de Pâques...
Puis vint le constat de l’Eternelle Dérobade.
Des rapports d’ufologues anglo-saxons nous parvinrent. Eux appelaient ‘elusivity’, ou ‘elusiveness’, cette étonnante faculté que le phénomène avait de toujours parvenir à se dérober. Ils avaient eux aussi observé que plus on mettait de moyens en œuvre, plus les OVNI y échappaient avec finesse. D’où : profonde vexation.
Ah ! Si vous saviez combien j’ai lu de rapports racontant que le témoin avait bien un appareil photo, mais qu’il n’a malheureusement pas pu s’en servir ; ou que l’OVNI, figé durant de très longues minutes a disparu juste au moment où le témoin revenait avec une caméra ; ou que l’OVNI est passé derrière une colline juste au moment où on allait l’examiner aux jumelles ; ou que tel photographe professionnel, hyper-équipé et toujours prêt, était exceptionnellement à court de pellicule précisément le soir de son observation ; ou que le matériel photo était bien dans le coffre de la voiture mais qu’aucune aire n’autorisait le stationnement sur cette autoroute. Hasards malheureux ? Vraisemblablement. Une fois ou deux, oui. Dix fois, passe encore. Mais des dizaines de hasards, ça jette la suspicion. On a l’impression que les dés sont pipés. Et ça, voyez-vous, c’est une situation dont un témoin occasionnel ne peut avoir conscience, pas plus qu’un ufologue local qui enquête juste sur quelques cas par an : c’est lorsqu’on a la chance de pouvoir mettre en parallèle des centaines de dossier qu’on remarque l’anomalie. Et encore faut-il accepter de la voir...
Et plusieurs rapports relataient des cas plus spectaculaires encore. De véritables shows sons et lumières à quelques mètres du sol, avec vacarme, chuintements, bourdonnements, crépitements, faisceaux lumineux multicolores, gigantesques lumières ultra puissantes, grappes lumineuses indépendantes, boules de lumières tournoyantes autour de l’objet principal (ou des objets) : le grand jeu, quoi. Tout ça pour les beaux yeux d’un ou deux témoins dépourvus d’appareil photo. Et lorsqu’existe enfin la possibilité d’aller chercher un appareil ou d’appeler d’autres personnes pour les prendre à témoin, juste à ce moment-là, pffft, plus rien. Juste un point brillant dans le ciel qu’on pourrait à la rigueur classer comme RR1, en étant généreux.
C’est ainsi que, comme tant d’autres avant moi, j’ai été amené à penser que non seulement le phénomène OVNI était bel et bien contrôlé par une intelligence, mais aussi que cette capacité à ne pas se laisser prouver était peut-être bien sa signature authentique : se montrer, attirer l’attention, intriguer, troubler, effrayer parfois, susciter la réflexion, mais ne jamais s’imposer comme une certitude dûment prouvée.
Pourquoi cette attitude ? Peut-être pour respecter la liberté de chacun ? Pour laisser la possibilité de ‘croire’ ou de ‘ne pas croire’ ? J’en sais rien...
C’est en relisant attentivement les anciens auteurs de référence que je me rendis alors compte qu’ils avaient déjà noté l’anomalie bien des années auparavant. Mais l’esprit humain est ainsi fait qu’il voit surtout ce qu’il veut voir. Et à force de vouloir explorer l’Hypothèse Extra-Terrestres, non seulement on manque d’objectivité, mais on passe à côté de bien des détails révélateurs...
Constatations
J’en étais à ce stade de doute profond lorsque survint la Vague Belge (avec des Majuscules partout : LA Vague Belge).
2000 témoins en un peu plus d’un an !
Le Big Bazar, quoi.
J’ai personnellement interviewé, séparément, au lendemain de leur observation, des gosses de 6, 8 et 10 ans (et leur père) qui, depuis les fenêtres de leur appartement en-haut d’un haut immeuble en plein Bruxelles, ont vu venir vers eux de grosses lumières dans un silence total, à leur niveau, à l’horizontale (au ras des toits des immeubles en contrebas) ; un engin impossible, tellement proche qu’il provoqua un recul instinctif généralisé lorsque tous crurent à la collision imminente, les phares illuminant tout l’intérieur de l’appartement ; mais alors, toujours dans un silence total, face aux fenêtres, à quelques mètres des témoins, l’objet bascula lentement, prit de la hauteur et franchit le haut immeuble. Les dessins réalisés par les témoins, précis au point d’indiquer des détails ressemblant à des rivets, concordent et montrent un objet gris métallisé ressemblant à une raie manta à queue courte. Durée d’observation : plus de deux minutes. Pas question de suspecter une confusion, une observation trop fugace ou une mésinterprétation.
Un cas comme ça, ça remotive, ça vous redonne envie de vous remettre à l’ouvrage ; ça vous interpelle : oui, les OVNI existent, et leur composante matérielle est indéniable.
Alors on retourne au charbon. D’autant plus motivé qu’à partir de ce jour-là, les témoignages ont commencé à affluer.
Soit dit en passant, le report sur carte de tous ces témoignages nous permit de constater que leur afflux suivait la propagation de l’information à travers la presse : les premières observations eurent lieu à l’est de la Belgique et furent rapportées par le journal local Grenz-Echo, puis, les journaux liégeois reprirent l’info, et conséquemment les témoignages parvinrent de toute la province de Liège ; puis lorsque l’information fut reprise par les journaux nationaux, les témoignages affluèrent de toute la partie francophone belge (Wallonie). Et pourtant, un bon nombre de rapports se référaient à des cas anciens que les témoins n’avaient pas osé rapporter auparavant, mais l’exemple du témoignage des gendarmes d’Eupen avait agi comme incitant. D’où l’importance de la publicité pour un groupement ufologique, sans quoi l’information de base ne peut être collectée.
Elément étonnant : la répartition géographique des témoignages et cette progression d’est en ouest reproduisaient schématiquement les caractéristiques d’une autre observation survenue en 1973. Là, un seul objet, mais spectaculaire (déjà prémonitoirement triangulaire et arrondi, avec de puissants feux disposés en triangle, proche du sol, avec faisceaux lumineux tronqués, témoins multiples et dispersés) avait grosso-modo emprunté un itinéraire remontant la Meuse puis la Sambre. C’est un détail qui peut vous paraître anodin, mais sur lequel nous devrons revenir plus loin.
Les témoignages s’accumulant, mes collègues ufologues et moi cherchâmes d’éventuels liens entre tous ces cas. Certains crurent voir des alignements, d’autres soulignèrent la troublante coïncidence avec les sites nucléaires, ou avec les sites notoirement pollués, d’autres encore mirent en avant les survols insistants d’installations militaires. On évoqua aussi un parallélisme avec les étendues d’eau significatives (fleuves, grands lacs, bassins de retenue...). Ou aussi avec le réseau autoroutier, fortement éclairé en Belgique, longs serpents lumineux visibles depuis l’espace (amusante inversion de la vieille théorie des Canaux martiens : c’était " Eux " qui venaient désormais voir les nôtres) ! A chaque fois, l’hypothèse tenait la route quelques semaines, puis était infirmée par de nouveaux rapports. Par quelque bout que l’on tente d’expliquer le phénomène, à chaque fois celui-ci se dérobait. Nous pensions que cette dérobade était due à notre méthodologie inadéquate, et nous rêvions qu’un jour prochain, grâce à des réseaux plus dense d’observateurs et d’appareils de détection, et grâce aux progrès constants de la technologique, un OVNI serait filmé ou photographié en plan, en pied, en technicolor et en relief.
Le temps passa, les moyens s’accrurent, les OVNI se dérobèrent toujours.
A Pâques 1991, en pleine recrudescence de la Vague d’Observations, deux avions de l’armée furent mis à notre disposition durant trois jours, une coûteuse caméra infrarouge fut mise en batterie, un réseau de veille techniquement bien doté fut mis sur pied, avec la collaboration de deux centres radar, des forces de gendarmerie et d’observateurs au sol dans tout le pays.
Sans succès. Rien. Nada. Schnoll.
Les analyses des échos radars laissèrent les spécialiste sur leur faim.
Flop complet ! Autant vouloir capturer une cloche de Pâques...
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Puis vint le constat de l’Eternelle Dérobade.
Des rapports d’ufologues anglo-saxons nous parvinrent. Eux appelaient ‘elusivity’, ou ‘elusiveness’, cette étonnante faculté que le phénomène avait de toujours parvenir à se dérober. Ils avaient eux aussi observé que plus on mettait de moyens en œuvre, plus les OVNI y échappaient avec finesse. D’où : profonde vexation.
Ah ! Si vous saviez combien j’ai lu de rapports racontant que le témoin avait bien un appareil photo, mais qu’il n’a malheureusement pas pu s’en servir ; ou que l’OVNI, figé durant de très longues minutes a disparu juste au moment où le témoin revenait avec une caméra ; ou que l’OVNI est passé derrière une colline juste au moment où on allait l’examiner aux jumelles ; ou que tel photographe professionnel, hyper-équipé et toujours prêt, était exceptionnellement à court de pellicule précisément le soir de son observation ; ou que le matériel photo était bien dans le coffre de la voiture mais qu’aucune aire n’autorisait le stationnement sur cette autoroute. Hasards malheureux ? Vraisemblablement. Une fois ou deux, oui. Dix fois, passe encore. Mais des dizaines de hasards, ça jette la suspicion. On a l’impression que les dés sont pipés. Et ça, voyez-vous, c’est une situation dont un témoin occasionnel ne peut avoir conscience, pas plus qu’un ufologue local qui enquête juste sur quelques cas par an : c’est lorsqu’on a la chance de pouvoir mettre en parallèle des centaines de dossier qu’on remarque l’anomalie. Et encore faut-il accepter de la voir...
Et plusieurs rapports relataient des cas plus spectaculaires encore. De véritables shows sons et lumières à quelques mètres du sol, avec vacarme, chuintements, bourdonnements, crépitements, faisceaux lumineux multicolores, gigantesques lumières ultra puissantes, grappes lumineuses indépendantes, boules de lumières tournoyantes autour de l’objet principal (ou des objets) : le grand jeu, quoi. Tout ça pour les beaux yeux d’un ou deux témoins dépourvus d’appareil photo. Et lorsqu’existe enfin la possibilité d’aller chercher un appareil ou d’appeler d’autres personnes pour les prendre à témoin, juste à ce moment-là, pffft, plus rien. Juste un point brillant dans le ciel qu’on pourrait à la rigueur classer comme RR1, en étant généreux.
C’est ainsi que, comme tant d’autres avant moi, j’ai été amené à penser que non seulement le phénomène OVNI était bel et bien contrôlé par une intelligence, mais aussi que cette capacité à ne pas se laisser prouver était peut-être bien sa signature authentique : se montrer, attirer l’attention, intriguer, troubler, effrayer parfois, susciter la réflexion, mais ne jamais s’imposer comme une certitude dûment prouvée.
Pourquoi cette attitude ? Peut-être pour respecter la liberté de chacun ? Pour laisser la possibilité de ‘croire’ ou de ‘ne pas croire’ ? J’en sais rien...
C’est en relisant attentivement les anciens auteurs de référence que je me rendis alors compte qu’ils avaient déjà noté l’anomalie bien des années auparavant. Mais l’esprit humain est ainsi fait qu’il voit surtout ce qu’il veut voir. Et à force de vouloir explorer l’Hypothèse Extra-Terrestres, non seulement on manque d’objectivité, mais on passe à côté de bien des détails révélateurs...
Dernière édition par Le Marcheur le Dim 06 Avr 2008, 16:03, édité 1 fois
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Les carnets du Marcheur – Tome I – Chapitre 3
Autres dimensions
Et d’autres incidents s’accumulèrent encore, alimentant ma réflexion quant à la nature du phénomène et sa relation avec les témoins. Prenons un exemple : observer un OVNI semble statistiquement aussi improbable que gagner à l’Euro Millions ; alors, pourquoi des gens sont-ils témoins de plusieurs observations (RR2) en moins d’un an (moins d’un mois pour certains, voire une semaine) en des lieux différents ?
Privilège ? Prédisposition naturelle ? A moins que...
Et si ces témoins étaient intentionnellement ciblés par le phénomène ?
Bon, s’il s’agissait d’une magouille orchestrée en sous-main par une agence gouvernementale secrète, cela pourrait se comprendre, mais lorsque les observations présentent toutes les garanties d’authenticité ? ? ?
J’ai eu du mal à admettre l’hypothèse que les témoins soient ciblés par le phénomène, car j’estimais encore, à cette époque, que les OVNI étaient peut-être des machines extraterrestres en mission d’exploration (transposition anthropocentrique extrapolée au départ de la stratégie appliquée par la NASA). Et ma femme (qui est aussi une de mes sources de réflexion et gardienne de mes divagations) était encore plus que moi opposée à cette idée.
Puis survint ce cas étrange dans les Fagnes (plateau herbeux/boisé assez désert dans le sud-est belge), dont personne n’osa trop parler, car incompréhensible. Un phénomène gigantesque, majestueux, avec des objets qui se dédoublaient et se fondaient l’un dans l’autre. Le témoin (unique pour une bonne part de l’observation, mais fut rejoint par un ami juste tout à la fin du show) avait de grandes difficultés à décrire ce qu’il avait vu tant les mots manquent face à pareil spectacle (il parlait de « ciel qui s’ouvre » pour laisser venir et repartir des objets dont les tailles fluctuaient). Comme par hasard, une fois de plus, le phénomène cessa dès l’approche d’un deuxième témoin qui aurait pu confirmer les dires du premier. Le second aperçut juste quelques lumières anormales. Bref : pas de traces, pas de photos, pas de preuves. Fugacité totale.
Et puis il y eut aussi le cas de ces jeunes, dans leur voiture garée dans un coin isolé (peu importe ce qu’ils y faisaient). Un OVNI se plaça devant eux à quelques dizaines de mètres, en vol stationnaire un peu au-dessus de la voirie. Le conducteur alluma ses phares ; dans le même instant, l’OVNI alluma les siens. La voiture recula ; l’OVNI avança, synchrone. Le conducteur éteignit ses phares ; l’OVNI éteignit les siens. Pas ‘en réponse’ aux gestes du conducteur : dans le même instant ! Le conducteur avait l’impression qu’il dirigeait solidairement sa voiture et l’OVNI. C’est là un des exemples qui m’ont finalement fait comprendre que les OVNI ne pouvaient être étudiés isolément de leur contexte, et que leur irruption dans notre champ de perception n’avait peut-être rien d’aléatoire. Pendant des années, les ufologues ont imaginé qu’on pouvait extrapoler le nombre d’événements OVNI dans le monde en transposant aux zones désertiques le nombre d’observations relevées dans les zones habitées, un peu comme on peut calculer la pluviométrie mondiale en extrapolant les relevés des stations météos pour les appliquer à la superficie totale. Cette conception de l’irruption OVNI statistiquement aléatoire perdait peu à peu crédit à mes yeux.
Et puis il y a eu le cas de Croscia (lieu de pèlerinage important en Italie). Voici l’histoire. Un soir, un important groupe de pèlerins est subjugué par une grosse étoile sur l’horizon. Le CISU (Centre d’Etudes Ufologiques Italien), averti rapidement, mena une enquête approfondie ; j’ignore si le cas fut finalement classé par le CISU comme authentique ou considéré comme une confusion astronomique ayant provoqué un émoi collectif, mais là n’est pas l’important dans le contexte que je développe ici. Retenons surtout qu’un vidéaste amateur y enregistra un film qui fit le tour des télévisions du monde entier : on n'y voyait qu'un point lumineux qui, en zoomant, montrait un beau disque à encoche blanc, avec une zone sombre au centre et une découpe crénelée d’un côté :
Après quelques semaines d’analyses aussi laborieuses que pertinentes, l’ufologue belge Patrick Ferryn, spécialiste en photographie et vidéo, apporta la démonstration que les disques à encoches (dont d’autres films similaires existaient) n’étaient en fait que des aberrations technologiques : lorsqu’un autofocus de camera ne peut accrocher aucun objet suffisamment proche, les lentilles de l’objectif se mettent par défaut dans une position de repos totalement incompatible avec la focalisation nécessaire pour filmer le ciel ; la lumière ambiante se diffuse alors dans tout l’objectif, et l’image qui est enregistrée est... celle de la lentille interne mobile et de sa bague de support, qui ont exactement les caractéristiques du disque a encoche qu’on a présenté comme un OVNI :
Cette étude fut publiée dans la revue Inforespace, n° 79 (novembre 1990), pages 25 à 30.
Logiquement, l’affaire fut classée par les ufologues belges, considérée comme élucidée, quoiqu'en pensent leurs homologues italiens
Mais là où ça se corsa, c’est plus tard, au cours d’un congrès international d’ufologie. J’y fus abordé par le Dr. Corrado Malonga, du CISU (Pise). Il applaudit la démonstration de P. Ferryn et adhéra à sa conclusion, mais se déclara néanmoins troublé par une anomalie : antérieurement, ignorant tout de l’analyse en cours en Belgique, les collaborateurs du CISU avaient essayé d’exploiter le film pour tenter d’en extraire un maximum d’informations sur l’OVNI allégué, au moyen d’un ordinateur (renforcement des contrastes, modélisation 3D...). En faisant pivoter le modèle obtenu dans tous les sens, ils reproduisirent rapidement, presque à l’identique, la vieille célèbre couverture du magazine américain Fate qui relatait l’observation de Kenneth Arnold (à savoir des engins volants circulaires, avec un vaste trou central sur la face inférieure, et une découpe rectangulaire à l’arrièere).
Le CISU estima donc que l’OVNI de Croscia était identique à ceux vus en 1947. Or, nous savons maintenant que le film de Croscia ne montre pas d’OVNI, et qu’il s’agit d’une aberration optique. Voilà du pain béni pour les mangeurs d’ufologues : par amalgame, il est tentant de réfuter l’observation d’Arnold de 1947 par analogie avec Croscia.
D’où la question : si l’Eternelle Dérobade est effectivement la signature du phénomène OVNI, comment ledit phénomène pouvait-il se manifester en 1947 exactement dans une configuration qui lui permettrait d’être nié 45 ans plus tard ? Encore un hasard, bien sûr ! Un de plus ! Oui, je sais : d’après la Bible, une fois mort, l’hasard a ressuscité...
Et puis eut aussi le cas du Dakota. Pas l’Etat américain, mais le DC3. Ce vieil avion hors d’usage, vous pouvez aujourd’hui encore le voir sur le bord de l’autoroute Bruxelles - Luxembourg, dans les Ardennes belges. Il y sert, je crois, de restaurant. Quelques jours avant qu’il soit transporté là où il est désormais installé, un couple de Bruxellois rentrant de Suisse en voiture fut témoin d’une observation d’OVNI aux alentours de Mulhouse. D’un côté de l’autoroute : la France, de l’autre : l’Allemagne. Au-dessus : la nuit et les nuages de pluie. Visibilité horizontale normale malgré la faible pluie nocturne. Le conducteur vit venir sur sa gauche ce qu’il estima immédiatement être un OVNI (une grande forme arrondie avec des phares improbables), navigant perpendiculairement à l’autoroute. L’observation fut brève (moins d’une minute) sans pour autant être fugace. Intrigué, mais dans l’impossibilité de s’arrêter (pour raison de sécurité), le conducteur se pencha pour tenter de suivre des yeux le grand objet qui le survola presque à la verticale, puis passa à sa droite (vers l’Allemagne). Sa passagère, assise à sa droite, vit alors à son tour l’objet, puis, subitement, l’espace d’un instant, vit s’inscrire à l’intérieur de la forme circulaire de l’objet, l’image d’un vieil avion Dakota. Aussitôt l’image disparue, voiture et OVNI continuèrent chacun leur route.
Au moment de l’incident, les témoins ignoraient que trois ou quatre heures plus tard ils passeraient juste devant le site où le Dakota serait installé le lendemain matin. Et ils ignoraient encore qu’en rentrant à leur domicile, encore deux heures plus tard, le premier journal qu’ils trouveraient dans leur courrier accumulé présentait en page une la photo du Dakota, prise juste avant son transfert. Pure coïncidence, bien entendu. Encore et toujours.
C’est à cause de cas comme ça, et de bien d’autres, que je me suis dit un jour : ‘Mais sapristi ! Ne dirait-on pas que ce phénomène joue avec nos pieds ?’
Autres dimensions
Et d’autres incidents s’accumulèrent encore, alimentant ma réflexion quant à la nature du phénomène et sa relation avec les témoins. Prenons un exemple : observer un OVNI semble statistiquement aussi improbable que gagner à l’Euro Millions ; alors, pourquoi des gens sont-ils témoins de plusieurs observations (RR2) en moins d’un an (moins d’un mois pour certains, voire une semaine) en des lieux différents ?
Privilège ? Prédisposition naturelle ? A moins que...
Et si ces témoins étaient intentionnellement ciblés par le phénomène ?
Bon, s’il s’agissait d’une magouille orchestrée en sous-main par une agence gouvernementale secrète, cela pourrait se comprendre, mais lorsque les observations présentent toutes les garanties d’authenticité ? ? ?
J’ai eu du mal à admettre l’hypothèse que les témoins soient ciblés par le phénomène, car j’estimais encore, à cette époque, que les OVNI étaient peut-être des machines extraterrestres en mission d’exploration (transposition anthropocentrique extrapolée au départ de la stratégie appliquée par la NASA). Et ma femme (qui est aussi une de mes sources de réflexion et gardienne de mes divagations) était encore plus que moi opposée à cette idée.
Puis survint ce cas étrange dans les Fagnes (plateau herbeux/boisé assez désert dans le sud-est belge), dont personne n’osa trop parler, car incompréhensible. Un phénomène gigantesque, majestueux, avec des objets qui se dédoublaient et se fondaient l’un dans l’autre. Le témoin (unique pour une bonne part de l’observation, mais fut rejoint par un ami juste tout à la fin du show) avait de grandes difficultés à décrire ce qu’il avait vu tant les mots manquent face à pareil spectacle (il parlait de « ciel qui s’ouvre » pour laisser venir et repartir des objets dont les tailles fluctuaient). Comme par hasard, une fois de plus, le phénomène cessa dès l’approche d’un deuxième témoin qui aurait pu confirmer les dires du premier. Le second aperçut juste quelques lumières anormales. Bref : pas de traces, pas de photos, pas de preuves. Fugacité totale.
Et puis il y eut aussi le cas de ces jeunes, dans leur voiture garée dans un coin isolé (peu importe ce qu’ils y faisaient). Un OVNI se plaça devant eux à quelques dizaines de mètres, en vol stationnaire un peu au-dessus de la voirie. Le conducteur alluma ses phares ; dans le même instant, l’OVNI alluma les siens. La voiture recula ; l’OVNI avança, synchrone. Le conducteur éteignit ses phares ; l’OVNI éteignit les siens. Pas ‘en réponse’ aux gestes du conducteur : dans le même instant ! Le conducteur avait l’impression qu’il dirigeait solidairement sa voiture et l’OVNI. C’est là un des exemples qui m’ont finalement fait comprendre que les OVNI ne pouvaient être étudiés isolément de leur contexte, et que leur irruption dans notre champ de perception n’avait peut-être rien d’aléatoire. Pendant des années, les ufologues ont imaginé qu’on pouvait extrapoler le nombre d’événements OVNI dans le monde en transposant aux zones désertiques le nombre d’observations relevées dans les zones habitées, un peu comme on peut calculer la pluviométrie mondiale en extrapolant les relevés des stations météos pour les appliquer à la superficie totale. Cette conception de l’irruption OVNI statistiquement aléatoire perdait peu à peu crédit à mes yeux.
Et puis il y a eu le cas de Croscia (lieu de pèlerinage important en Italie). Voici l’histoire. Un soir, un important groupe de pèlerins est subjugué par une grosse étoile sur l’horizon. Le CISU (Centre d’Etudes Ufologiques Italien), averti rapidement, mena une enquête approfondie ; j’ignore si le cas fut finalement classé par le CISU comme authentique ou considéré comme une confusion astronomique ayant provoqué un émoi collectif, mais là n’est pas l’important dans le contexte que je développe ici. Retenons surtout qu’un vidéaste amateur y enregistra un film qui fit le tour des télévisions du monde entier : on n'y voyait qu'un point lumineux qui, en zoomant, montrait un beau disque à encoche blanc, avec une zone sombre au centre et une découpe crénelée d’un côté :
Après quelques semaines d’analyses aussi laborieuses que pertinentes, l’ufologue belge Patrick Ferryn, spécialiste en photographie et vidéo, apporta la démonstration que les disques à encoches (dont d’autres films similaires existaient) n’étaient en fait que des aberrations technologiques : lorsqu’un autofocus de camera ne peut accrocher aucun objet suffisamment proche, les lentilles de l’objectif se mettent par défaut dans une position de repos totalement incompatible avec la focalisation nécessaire pour filmer le ciel ; la lumière ambiante se diffuse alors dans tout l’objectif, et l’image qui est enregistrée est... celle de la lentille interne mobile et de sa bague de support, qui ont exactement les caractéristiques du disque a encoche qu’on a présenté comme un OVNI :
Cette étude fut publiée dans la revue Inforespace, n° 79 (novembre 1990), pages 25 à 30.
Logiquement, l’affaire fut classée par les ufologues belges, considérée comme élucidée, quoiqu'en pensent leurs homologues italiens
Mais là où ça se corsa, c’est plus tard, au cours d’un congrès international d’ufologie. J’y fus abordé par le Dr. Corrado Malonga, du CISU (Pise). Il applaudit la démonstration de P. Ferryn et adhéra à sa conclusion, mais se déclara néanmoins troublé par une anomalie : antérieurement, ignorant tout de l’analyse en cours en Belgique, les collaborateurs du CISU avaient essayé d’exploiter le film pour tenter d’en extraire un maximum d’informations sur l’OVNI allégué, au moyen d’un ordinateur (renforcement des contrastes, modélisation 3D...). En faisant pivoter le modèle obtenu dans tous les sens, ils reproduisirent rapidement, presque à l’identique, la vieille célèbre couverture du magazine américain Fate qui relatait l’observation de Kenneth Arnold (à savoir des engins volants circulaires, avec un vaste trou central sur la face inférieure, et une découpe rectangulaire à l’arrièere).
Le CISU estima donc que l’OVNI de Croscia était identique à ceux vus en 1947. Or, nous savons maintenant que le film de Croscia ne montre pas d’OVNI, et qu’il s’agit d’une aberration optique. Voilà du pain béni pour les mangeurs d’ufologues : par amalgame, il est tentant de réfuter l’observation d’Arnold de 1947 par analogie avec Croscia.
D’où la question : si l’Eternelle Dérobade est effectivement la signature du phénomène OVNI, comment ledit phénomène pouvait-il se manifester en 1947 exactement dans une configuration qui lui permettrait d’être nié 45 ans plus tard ? Encore un hasard, bien sûr ! Un de plus ! Oui, je sais : d’après la Bible, une fois mort, l’hasard a ressuscité...
Et puis eut aussi le cas du Dakota. Pas l’Etat américain, mais le DC3. Ce vieil avion hors d’usage, vous pouvez aujourd’hui encore le voir sur le bord de l’autoroute Bruxelles - Luxembourg, dans les Ardennes belges. Il y sert, je crois, de restaurant. Quelques jours avant qu’il soit transporté là où il est désormais installé, un couple de Bruxellois rentrant de Suisse en voiture fut témoin d’une observation d’OVNI aux alentours de Mulhouse. D’un côté de l’autoroute : la France, de l’autre : l’Allemagne. Au-dessus : la nuit et les nuages de pluie. Visibilité horizontale normale malgré la faible pluie nocturne. Le conducteur vit venir sur sa gauche ce qu’il estima immédiatement être un OVNI (une grande forme arrondie avec des phares improbables), navigant perpendiculairement à l’autoroute. L’observation fut brève (moins d’une minute) sans pour autant être fugace. Intrigué, mais dans l’impossibilité de s’arrêter (pour raison de sécurité), le conducteur se pencha pour tenter de suivre des yeux le grand objet qui le survola presque à la verticale, puis passa à sa droite (vers l’Allemagne). Sa passagère, assise à sa droite, vit alors à son tour l’objet, puis, subitement, l’espace d’un instant, vit s’inscrire à l’intérieur de la forme circulaire de l’objet, l’image d’un vieil avion Dakota. Aussitôt l’image disparue, voiture et OVNI continuèrent chacun leur route.
Au moment de l’incident, les témoins ignoraient que trois ou quatre heures plus tard ils passeraient juste devant le site où le Dakota serait installé le lendemain matin. Et ils ignoraient encore qu’en rentrant à leur domicile, encore deux heures plus tard, le premier journal qu’ils trouveraient dans leur courrier accumulé présentait en page une la photo du Dakota, prise juste avant son transfert. Pure coïncidence, bien entendu. Encore et toujours.
C’est à cause de cas comme ça, et de bien d’autres, que je me suis dit un jour : ‘Mais sapristi ! Ne dirait-on pas que ce phénomène joue avec nos pieds ?’
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Les carnets du Marcheur – Tome I – Chapitre 4
Confrontations
Et que oui qu’il joue avec nos pieds ! Toujours à se montrer ostensiblement, puis à se cacher !
Un jour, dans les locaux de la SOBEPS, je lis un rapport surprenant : une dame excitée a fait tout un tollé à connotation ufologique parce qu’elle avait vu la demi-lune se lever. Confusion classique. Bon, à sa décharge, la lune présentait son terminateur parallèlement à l’horizon, et l’humidité des basses couches atmosphériques lui donnait une couleur rouge vif ; telle configuration est assez rare ; la confusion est compréhensible. La dame, en voiture avec sa petite fille, regagnait son domicile en voiture lorsqu’elle vit « l’objet » qui « la suivait ». Interdite, elle arrêta sa voiture. Evidemment, « l’objet » s’arrêta aussi. Elle repartit : l’objet repartit. Angoisse. Elle changea d’itinéraire : l’objet la suivit ! Panique ! Par induction, elle transmit sa panique à la gamine. L’histoire se termina par une rentrée en trombe au domicile et des verrous précipitamment fermés à double tour.
Un magnifique dessin de notre témoin illustre le rapport. Bien que la confusion astronomique soit formellement sûre et certaine à 100% (tables astronomiques à l’appui), je tique : sur le dessin, le ‘bas de l’objet’ (= le terminateur lunaire) n’est pas un trait net mais une dentelure crénelée. Effet d’optique vraisemblablement dû à l’instabilité des couches atmosphériques les plus proches du sol. L’instant suivant, par pur hasard, j’ouvre un classeur déposé par un collègue, et je tombe sur un autre dossier nettement plus ancien, un beau cas considéré par tous comme un cas « en béton » (bien documenté, visibilité idéale, distance < 100 m, témoins multiples, objet au sol, traces). Stupeur : le dessin réalisé par les témoins est rigoureusement identique à celui fait par la dame paniquée dont question ci-dessus ! Est-ce à dire que le cas béton était en béton liquide ? Généralement, les pourfendeurs d’ufologie se frottent les mains face à de pareilles situations. Et pourtant, dans le cas ancien, l’objet était bien posé sur une prairie, avec un rideau végétal en arrière plan ; aucune confusion possible avec la lune.
Pourquoi les OVNI prennent-ils l’apparence de phénomènes naturels ? Et pourquoi les dossiers des ufologues se télescopent-ils de manière aussi idiote, surgissant entre les mains d’une même personne au même moment ? Statistiquement hautement improbable...
Mais n’en restons pas là. Voici encore un autre cas qui fait réfléchir.
Un physicien connu, prof. d’univ., intrigué par les OVNI, se penche sur les nombreux dossiers avec intérêt et méthode. Encore jeune, motivé, dynamique, convaincu de la réalité du problème, il s’associe à plusieurs de ses étudiants et se procure du matériel de détection pour constituer un réseau d’observation. A l’aide de radiotéléphones loués (le GSM n’existait pas) et avec l’approbation de l’armée, le groupe accède à des tours de guet, points d’observations remarquables d’où la vue s’étend sur 360°. On répartit les troupes : chacun dans une tour, avec du matériel optique et un radiotéléphone. On est à l’époque en pleine vague d’observations d’OVNI en Belgique. Ce soir-là, les conditions semblent optimales, et de plus, le ciel est limpide. Normal : il gèle (chez les ufologues, on estime normal de passer ses nuits d’hiver tout seul perché en haut d’une tour en plein milieu des bois les plus sombres). Jumelles, caméra et appareil photo, téléphone de campagne, thermos, veste polaire, bonnet, écharpe, boussole, lampe puissante, tout est paré. La nuit se passe à regarder les avions et à passer des coups de fil aux copains qui font pareil ailleurs. Je suppose qu’avec tout ce que j’ai écrit précédemment, vous commencez à deviner comment finit l'aventure ? La nuit s’acheva sans le moindre OVNI. Pas un. Exceptionnellement, en pleine effervescence de la Vague Belge, aucun témoignage cette nuit-là sur tout le territoire ! Pas de chance : les pilotes d’OVNI ont justement fait grève ce soir-là (on ignore encore aujourd’hui quelles étaient leurs revendications).
Passé minuit, épuisés et transis, les observateurs descendirent peu à peu des tours. Plus tenace, le professeur tint le coup jusqu’à 4h du matin. Crevé, gelé, il finit par ranger soigneusement son précieux matériel dans le coffre de sa voiture. Au moment où il claque le coffre et le verrouille, un gigantesque triangle noir passe majestueusement au-dessus de lui, à très faible altitude, dans un silence total. Le temps de déverrouiller le coffre et sortir le matériel, l’OVNI est parti. Pas de traces, pas de preuves. Eternelle Dérobade et vexation. Le phénomène joue-t-il avec les pieds des gens ? Oui, mais plus particulièrement avec ceux des ufologues !
Peu après, un autre cas m’a conforté dans ce sentiment. Voici l’affaire.
Des ufologues se rendent dans l’est de la Belgique pour enquêter sur une observation faite par des gendarmes ; ils sont accueillis au QG de la brigade, où on les fait patienter car leurs interlocuteurs sont précisément partis en patrouille. Mais pas de problème : par radio on demande à ceux-ci de revenir. Une tasse de café plus tard, un appel radio signale un OVNI dans la région proche ! Scramble : gendarmes et ufologues sautent dans leurs véhicules en direction du village indiqué... pour n’y trouver que d’autres gendarmes et un groupe de témoins, nez en l’air vers le ciel vide. Appel radio urgent en provenance du QG : l’OVNI vient d’être observé deux villages plus loin ! Re-scramble. C’est désormais un petit convoi qui se précipite vers ce village où il n’y a, bien sûr, plus rien à voir. Mais les témoins locaux indiquent une direction par où l’OVNI vient de partir à très faible vitesse ; il reste donc une chance...
Ainsi, de témoins ébahis rencontrés en informations provenant par radio, le convoi est mené de village en village, arrivant toujours juste trop tard, jusqu’au moment où un nouvel appel urgent enjoint tout le monde de rentrer à la gendarmerie, car... l’OVNI y est visible, par la fenêtre, en se penchant, puisqu'il est précisément à la verticale du QG ! Quelqu'un a déjà entendu parler de la Loi de Vexation Universelle ?
Quelques instants après, lors du retour du convoi, l'objet n’est évidemment déjà plus là. Et d’ailleurs il ne fut plus vu par personne d’autre ce jour-là.
Les ufologues, dépités mais méthodiques, établirent un rapport, conscient que là, l’OVNI avait de toute évidence joué avec leurs pieds. Mais ce qui surprit plus encore le rédacteur du dit rapport, c’est que les initiales des villages traversés, dans l’ordre, formaient son propre nom !
Moralité : non seulement le phénomène OVNI joue avec les pieds des ufologues, mais de plus, il les nargue nommément !
N’essayez pas de savoir qui était cet enquêteur. J’ai essayé de le cuisiner un peu plus, mais il devint rapidement très réticent. Sa crédibilité étant en jeu, il préférait que cette histoire ne s’ébruite pas trop ; or c’était un moment où les ufologues avaient presque entièrement convaincu les hautes autorités de l’Armée Belge (Ministre de la Défense inclus) de l’importance de consacrer des moyens en temps, en hommes, et en budgets, à l’étude des OVNI. Le moment était mal choisi pour perturber les débats avec des anomalies à haut degré d’étrangeté.
Néanmoins, à l’appui de mes dires, constatez ce qui suit.
Vous n’ignorez peut-être pas que la Vague Belge fut particulièrement suivie avec intérêt par deux physiciens, professeurs dans des universités différentes : MM. Meessen et Brenig. Il se fait que le tout premier cas « officiel » de la Vague Belge (chronologiquement parlant) se produisit près de la frontière allemande : un grand triangle volant, noir, surgi d’on ne sait où, apparut au-dessus du poste frontière autoroutier d’Eynatten et effectua une boucle de quelques dizaines de kilomètres au-dessus du territoire belge avant de retourner vers l’Allemagne pour y disparaître, juste au-delà de la frontière. Eh bien sachez que cet OVNI survola deux villages qui n’ont rien de particulier, à un détail près : l’un est le village natal du Prof. Meessen, l’autre s’appelle Breinig !
Et moi aussi, dans cette partie de cache-cache, j’ai eu droit à mon tour.
Vous ai-je cité le cas du triangle de 1973, préfiguration symbolique de la vague belge de 1989-1990 ? Il se fait qu’à l’époque (1973), dans le cadre de soirées d’observation coordonnées, je restais volontiers quelques heures dehors à scruter le ciel vespéral. Pourtant, cette année-là, je n’ai rien vu (comme d’habitude), mais cet OVNI triangulaire a survolé des lieux tout proches de mon domicile, et il y a eu des témoins tout aux alentours, et on m’en a parlé partout dès le lendemain. Le surlendemain, l’affaire faisait la une de toute la presse locale, avec croquis à l'appui. Comme durant la vague belge, l'objet vu en 1973 était triangulaire (alors qu'à l'époque, on ne parlait ordinairement que de soucoupes !), lent, majestueux, avec de puissants "phares" ronds (un à chaque pointe du triangle), et son trajet, reconstitué par la suite, allait de la région de Liège au Hainaut, préfigurant ainsi la manière dont les témoignages allaient affluer 16 ans plus tard.Je me souviens de mon amertume d’avoir raté le spectacle, mais qu’y faire ? J’ignorais alors à quel point je serais aux premières loges, bien plus tard, lorsque surviendrait la désormais célèbre « Vague d’OVNI sur la Belgique ».
Pourtant, cet épisode, bien que vexant et prémonitoire, n’est pas encore suffisamment significatif. Par contre, jugez de ce qui suit.
De ma vie, je n’ai connu que deux domiciles : jadis chez mes parents, et aujourd’hui chez moi-même. Un soir, ma jeune sœur et son copain sont témoins du survol d’un OVNI carré dont la silhouette ultra noire se découpe assez nettement par contraste avec le ciel baigné de clarté lunaire (nous savons qu’il y a aussi eu d’autres témoins mais ceux-ci sont partis sans laisser d’adresse). Curieusement, alors que ma sœur sait très bien que j’ufologise depuis des décennies, elle ne juge pas utile de m’informer aussitôt (elle, comme son copain, évoqueront d’ailleurs la curieuse apathie qui suivit leur observation) ; ce n’est que le lendemain matin que le cas m'es signalé. Je râle, bien sûr, car un appel immédiat m’aurait permis de lancer une alerte urgente vers les réseaux d’observateurs ; mais bon, ce qui est fait est fait. Rendez-vous est alors fixé sur les lieux pour l’après-midi même, afin d’établir un rapport détaillé. Une fois sur place, je me rends rapidement compte que la trajectoire rectiligne de l’objet devait nécessairement l’amener, deux kilomètres plus loin... au-dessus de chez moi ! Là dessus, je re-râle, et je re-sermonne, et j’insiste une fois de plus sur l’urgence à alerter les ufologues si, par hasard, un jour, un autre OVNI (qui sait ?) se manifestait.
Faisant mentir les statistiques, l’incident ne tarda pas à se répéter. Deux soirs plus tard, les deux mêmes témoins (ma sœur et son copain) revirent le même objet carré (ou similaire), mais cette fois... à la verticale du domicile de mes parents ! Bien entendu, comme vous devez maintenant le deviner, la même apathie les gagna, et ce n’est que le lendemain qu’ils me téléphonèrent !
Heureusement, je n’étais pas armé, sinon les tabloïdes auraient pu titrer : « Un petit homme vert de rage abat deux témoins d’OVNI – L’œuvre des MIB ? ».
Car que penser ? Un OVNI aux caractéristiques atypiques s’est manifesté, deux fois, et rien que deux fois, à deux jours d’intervalle, au-dessus de mes deux seuls domiciles, à un témoin principal qui porte mon nom ! Oui, M’sieurs-dames : non seulement les OVNI jouent avec les pieds des ufologues, mais de plus j’ai le très net sentiment qu’ils jouent avec MES pieds à moi !
Confrontations
Et que oui qu’il joue avec nos pieds ! Toujours à se montrer ostensiblement, puis à se cacher !
Un jour, dans les locaux de la SOBEPS, je lis un rapport surprenant : une dame excitée a fait tout un tollé à connotation ufologique parce qu’elle avait vu la demi-lune se lever. Confusion classique. Bon, à sa décharge, la lune présentait son terminateur parallèlement à l’horizon, et l’humidité des basses couches atmosphériques lui donnait une couleur rouge vif ; telle configuration est assez rare ; la confusion est compréhensible. La dame, en voiture avec sa petite fille, regagnait son domicile en voiture lorsqu’elle vit « l’objet » qui « la suivait ». Interdite, elle arrêta sa voiture. Evidemment, « l’objet » s’arrêta aussi. Elle repartit : l’objet repartit. Angoisse. Elle changea d’itinéraire : l’objet la suivit ! Panique ! Par induction, elle transmit sa panique à la gamine. L’histoire se termina par une rentrée en trombe au domicile et des verrous précipitamment fermés à double tour.
Un magnifique dessin de notre témoin illustre le rapport. Bien que la confusion astronomique soit formellement sûre et certaine à 100% (tables astronomiques à l’appui), je tique : sur le dessin, le ‘bas de l’objet’ (= le terminateur lunaire) n’est pas un trait net mais une dentelure crénelée. Effet d’optique vraisemblablement dû à l’instabilité des couches atmosphériques les plus proches du sol. L’instant suivant, par pur hasard, j’ouvre un classeur déposé par un collègue, et je tombe sur un autre dossier nettement plus ancien, un beau cas considéré par tous comme un cas « en béton » (bien documenté, visibilité idéale, distance < 100 m, témoins multiples, objet au sol, traces). Stupeur : le dessin réalisé par les témoins est rigoureusement identique à celui fait par la dame paniquée dont question ci-dessus ! Est-ce à dire que le cas béton était en béton liquide ? Généralement, les pourfendeurs d’ufologie se frottent les mains face à de pareilles situations. Et pourtant, dans le cas ancien, l’objet était bien posé sur une prairie, avec un rideau végétal en arrière plan ; aucune confusion possible avec la lune.
Pourquoi les OVNI prennent-ils l’apparence de phénomènes naturels ? Et pourquoi les dossiers des ufologues se télescopent-ils de manière aussi idiote, surgissant entre les mains d’une même personne au même moment ? Statistiquement hautement improbable...
Mais n’en restons pas là. Voici encore un autre cas qui fait réfléchir.
Un physicien connu, prof. d’univ., intrigué par les OVNI, se penche sur les nombreux dossiers avec intérêt et méthode. Encore jeune, motivé, dynamique, convaincu de la réalité du problème, il s’associe à plusieurs de ses étudiants et se procure du matériel de détection pour constituer un réseau d’observation. A l’aide de radiotéléphones loués (le GSM n’existait pas) et avec l’approbation de l’armée, le groupe accède à des tours de guet, points d’observations remarquables d’où la vue s’étend sur 360°. On répartit les troupes : chacun dans une tour, avec du matériel optique et un radiotéléphone. On est à l’époque en pleine vague d’observations d’OVNI en Belgique. Ce soir-là, les conditions semblent optimales, et de plus, le ciel est limpide. Normal : il gèle (chez les ufologues, on estime normal de passer ses nuits d’hiver tout seul perché en haut d’une tour en plein milieu des bois les plus sombres). Jumelles, caméra et appareil photo, téléphone de campagne, thermos, veste polaire, bonnet, écharpe, boussole, lampe puissante, tout est paré. La nuit se passe à regarder les avions et à passer des coups de fil aux copains qui font pareil ailleurs. Je suppose qu’avec tout ce que j’ai écrit précédemment, vous commencez à deviner comment finit l'aventure ? La nuit s’acheva sans le moindre OVNI. Pas un. Exceptionnellement, en pleine effervescence de la Vague Belge, aucun témoignage cette nuit-là sur tout le territoire ! Pas de chance : les pilotes d’OVNI ont justement fait grève ce soir-là (on ignore encore aujourd’hui quelles étaient leurs revendications).
Passé minuit, épuisés et transis, les observateurs descendirent peu à peu des tours. Plus tenace, le professeur tint le coup jusqu’à 4h du matin. Crevé, gelé, il finit par ranger soigneusement son précieux matériel dans le coffre de sa voiture. Au moment où il claque le coffre et le verrouille, un gigantesque triangle noir passe majestueusement au-dessus de lui, à très faible altitude, dans un silence total. Le temps de déverrouiller le coffre et sortir le matériel, l’OVNI est parti. Pas de traces, pas de preuves. Eternelle Dérobade et vexation. Le phénomène joue-t-il avec les pieds des gens ? Oui, mais plus particulièrement avec ceux des ufologues !
Peu après, un autre cas m’a conforté dans ce sentiment. Voici l’affaire.
Des ufologues se rendent dans l’est de la Belgique pour enquêter sur une observation faite par des gendarmes ; ils sont accueillis au QG de la brigade, où on les fait patienter car leurs interlocuteurs sont précisément partis en patrouille. Mais pas de problème : par radio on demande à ceux-ci de revenir. Une tasse de café plus tard, un appel radio signale un OVNI dans la région proche ! Scramble : gendarmes et ufologues sautent dans leurs véhicules en direction du village indiqué... pour n’y trouver que d’autres gendarmes et un groupe de témoins, nez en l’air vers le ciel vide. Appel radio urgent en provenance du QG : l’OVNI vient d’être observé deux villages plus loin ! Re-scramble. C’est désormais un petit convoi qui se précipite vers ce village où il n’y a, bien sûr, plus rien à voir. Mais les témoins locaux indiquent une direction par où l’OVNI vient de partir à très faible vitesse ; il reste donc une chance...
Ainsi, de témoins ébahis rencontrés en informations provenant par radio, le convoi est mené de village en village, arrivant toujours juste trop tard, jusqu’au moment où un nouvel appel urgent enjoint tout le monde de rentrer à la gendarmerie, car... l’OVNI y est visible, par la fenêtre, en se penchant, puisqu'il est précisément à la verticale du QG ! Quelqu'un a déjà entendu parler de la Loi de Vexation Universelle ?
Quelques instants après, lors du retour du convoi, l'objet n’est évidemment déjà plus là. Et d’ailleurs il ne fut plus vu par personne d’autre ce jour-là.
Les ufologues, dépités mais méthodiques, établirent un rapport, conscient que là, l’OVNI avait de toute évidence joué avec leurs pieds. Mais ce qui surprit plus encore le rédacteur du dit rapport, c’est que les initiales des villages traversés, dans l’ordre, formaient son propre nom !
Moralité : non seulement le phénomène OVNI joue avec les pieds des ufologues, mais de plus, il les nargue nommément !
N’essayez pas de savoir qui était cet enquêteur. J’ai essayé de le cuisiner un peu plus, mais il devint rapidement très réticent. Sa crédibilité étant en jeu, il préférait que cette histoire ne s’ébruite pas trop ; or c’était un moment où les ufologues avaient presque entièrement convaincu les hautes autorités de l’Armée Belge (Ministre de la Défense inclus) de l’importance de consacrer des moyens en temps, en hommes, et en budgets, à l’étude des OVNI. Le moment était mal choisi pour perturber les débats avec des anomalies à haut degré d’étrangeté.
Néanmoins, à l’appui de mes dires, constatez ce qui suit.
Vous n’ignorez peut-être pas que la Vague Belge fut particulièrement suivie avec intérêt par deux physiciens, professeurs dans des universités différentes : MM. Meessen et Brenig. Il se fait que le tout premier cas « officiel » de la Vague Belge (chronologiquement parlant) se produisit près de la frontière allemande : un grand triangle volant, noir, surgi d’on ne sait où, apparut au-dessus du poste frontière autoroutier d’Eynatten et effectua une boucle de quelques dizaines de kilomètres au-dessus du territoire belge avant de retourner vers l’Allemagne pour y disparaître, juste au-delà de la frontière. Eh bien sachez que cet OVNI survola deux villages qui n’ont rien de particulier, à un détail près : l’un est le village natal du Prof. Meessen, l’autre s’appelle Breinig !
Et moi aussi, dans cette partie de cache-cache, j’ai eu droit à mon tour.
Vous ai-je cité le cas du triangle de 1973, préfiguration symbolique de la vague belge de 1989-1990 ? Il se fait qu’à l’époque (1973), dans le cadre de soirées d’observation coordonnées, je restais volontiers quelques heures dehors à scruter le ciel vespéral. Pourtant, cette année-là, je n’ai rien vu (comme d’habitude), mais cet OVNI triangulaire a survolé des lieux tout proches de mon domicile, et il y a eu des témoins tout aux alentours, et on m’en a parlé partout dès le lendemain. Le surlendemain, l’affaire faisait la une de toute la presse locale, avec croquis à l'appui. Comme durant la vague belge, l'objet vu en 1973 était triangulaire (alors qu'à l'époque, on ne parlait ordinairement que de soucoupes !), lent, majestueux, avec de puissants "phares" ronds (un à chaque pointe du triangle), et son trajet, reconstitué par la suite, allait de la région de Liège au Hainaut, préfigurant ainsi la manière dont les témoignages allaient affluer 16 ans plus tard.Je me souviens de mon amertume d’avoir raté le spectacle, mais qu’y faire ? J’ignorais alors à quel point je serais aux premières loges, bien plus tard, lorsque surviendrait la désormais célèbre « Vague d’OVNI sur la Belgique ».
Pourtant, cet épisode, bien que vexant et prémonitoire, n’est pas encore suffisamment significatif. Par contre, jugez de ce qui suit.
De ma vie, je n’ai connu que deux domiciles : jadis chez mes parents, et aujourd’hui chez moi-même. Un soir, ma jeune sœur et son copain sont témoins du survol d’un OVNI carré dont la silhouette ultra noire se découpe assez nettement par contraste avec le ciel baigné de clarté lunaire (nous savons qu’il y a aussi eu d’autres témoins mais ceux-ci sont partis sans laisser d’adresse). Curieusement, alors que ma sœur sait très bien que j’ufologise depuis des décennies, elle ne juge pas utile de m’informer aussitôt (elle, comme son copain, évoqueront d’ailleurs la curieuse apathie qui suivit leur observation) ; ce n’est que le lendemain matin que le cas m'es signalé. Je râle, bien sûr, car un appel immédiat m’aurait permis de lancer une alerte urgente vers les réseaux d’observateurs ; mais bon, ce qui est fait est fait. Rendez-vous est alors fixé sur les lieux pour l’après-midi même, afin d’établir un rapport détaillé. Une fois sur place, je me rends rapidement compte que la trajectoire rectiligne de l’objet devait nécessairement l’amener, deux kilomètres plus loin... au-dessus de chez moi ! Là dessus, je re-râle, et je re-sermonne, et j’insiste une fois de plus sur l’urgence à alerter les ufologues si, par hasard, un jour, un autre OVNI (qui sait ?) se manifestait.
Faisant mentir les statistiques, l’incident ne tarda pas à se répéter. Deux soirs plus tard, les deux mêmes témoins (ma sœur et son copain) revirent le même objet carré (ou similaire), mais cette fois... à la verticale du domicile de mes parents ! Bien entendu, comme vous devez maintenant le deviner, la même apathie les gagna, et ce n’est que le lendemain qu’ils me téléphonèrent !
Heureusement, je n’étais pas armé, sinon les tabloïdes auraient pu titrer : « Un petit homme vert de rage abat deux témoins d’OVNI – L’œuvre des MIB ? ».
Car que penser ? Un OVNI aux caractéristiques atypiques s’est manifesté, deux fois, et rien que deux fois, à deux jours d’intervalle, au-dessus de mes deux seuls domiciles, à un témoin principal qui porte mon nom ! Oui, M’sieurs-dames : non seulement les OVNI jouent avec les pieds des ufologues, mais de plus j’ai le très net sentiment qu’ils jouent avec MES pieds à moi !
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Les carnets du Marcheur – Tome I – Chapitre 5
Mais je ne suis pas mauvais joueur.
Suis-je donc interpellé quasiment nommément par le phénomène OVNI ? OK ! Soit !
Contrairement à d’autres amis ufologues inspirés par les 4 tomes des « OVNI de l’Apocalypse » ou par l’Hypothèse Démoniaque suggérée par Jean Sider, je fais une synthèse moins noire de tous ces faits.
Comme beaucoup de mes prédécesseurs en ufologie, j’ai fini par admettre que les OVNI représentaient l’expression d’une intelligence qui nous dépasse. Non pas pour des raisons technologiques (car j’en suis venu à penser que cet aspect «prodigieux » est une fausse piste et fait partie d’une vaste mascarade), mais parce que cette intelligence nous transcende, nous connaît intimement, nous manipule à sa guise, et joue avec les témoins de manière intentionnelle en fonction d’un but qui, j’en conviens, peut effectivement parfois paraître machiavélique. Et pourtant, d’autres indices m’ont incité à penser que tout cela avait une signification plus positive. Je pense en particulier à cette elusivity qui semble être la marque de fabrique du phénomène : les OVNI se montrent ostensiblement, puis s’esquivent lorsque la preuve de leur réalité pourrait être apportée ; n’est-ce pas là une manière raffinée, élégante, de respecter la liberté de conviction de l’espèce humaine tout en lui donnant matière à remise en question de ses certitudes ? Le phénomène est là, tout près de nous, derrière la porte, à nous titiller les méninges, à nous inciter à nous poser des questions sur l’Univers et la place que nous y occupons, mais jamais il ne s’impose (sinon à ceux qui en sont les témoins directs, et encore, j’ai connu des témoins qui s’empressèrent d’oublier cette observation qui risquait de remettre en question leurs convictions).
Car les effets indirects induits par le phénomène OVNI sont patents : des films et des romans ont popularisé l’Hypothèse Extra-Terrestre (HET) et les jeunes d’aujourd’hui, contrairement à ceux d’hier, envisagent sans problème la possible existence d’autres espèces intelligentes dans l’Univers, y compris des entités bienveillantes et pacifiques (E.T., Maître Yoda, Spock) ; des scientifiques comme Auguste Meessen ou Jean-Pierre Petit ont retroussé leurs manches pour tenter de faire émerger de nouveaux concepts au départ des rapports d’observation. Voilà pourquoi j’en suis venu à penser que le phénomène nous forçait à douter de nos certitudes antérieures à cause de son comportement intriguant (comportement décrété « impossible » selon le paradigme en vigueur). Le phénomène nous incite à nous poser des questions ; mais par ailleurs, par sa capacité à ne jamais se laisser prouver, il refuse de nous donner des réponses toutes faites. N’est-ce pas justement par cette capacité à susciter des questions chez les élèves sans leur imposer de réponses préfabriquées que l’on reconnaît les meilleurs instituteurs ?
C’est ainsi que, peu à peu, je fus conduit à admettre que le phénomène OVNI, par le biais de cette relation étrange et particulière qu’il entretient avec les témoins (et, à travers eux, avec les chercheurs en ufologie), et à condition d’envisager la problématique dans sa globalité et non cas par cas, avait une composante manifestement initiatique : susciter l’interrogation sans imposer les réponses. Processus éducatif idéal, prôné par Platon lui-même...
Révélations
Mais je ne suis pas mauvais joueur.
Suis-je donc interpellé quasiment nommément par le phénomène OVNI ? OK ! Soit !
Contrairement à d’autres amis ufologues inspirés par les 4 tomes des « OVNI de l’Apocalypse » ou par l’Hypothèse Démoniaque suggérée par Jean Sider, je fais une synthèse moins noire de tous ces faits.
Comme beaucoup de mes prédécesseurs en ufologie, j’ai fini par admettre que les OVNI représentaient l’expression d’une intelligence qui nous dépasse. Non pas pour des raisons technologiques (car j’en suis venu à penser que cet aspect «prodigieux » est une fausse piste et fait partie d’une vaste mascarade), mais parce que cette intelligence nous transcende, nous connaît intimement, nous manipule à sa guise, et joue avec les témoins de manière intentionnelle en fonction d’un but qui, j’en conviens, peut effectivement parfois paraître machiavélique. Et pourtant, d’autres indices m’ont incité à penser que tout cela avait une signification plus positive. Je pense en particulier à cette elusivity qui semble être la marque de fabrique du phénomène : les OVNI se montrent ostensiblement, puis s’esquivent lorsque la preuve de leur réalité pourrait être apportée ; n’est-ce pas là une manière raffinée, élégante, de respecter la liberté de conviction de l’espèce humaine tout en lui donnant matière à remise en question de ses certitudes ? Le phénomène est là, tout près de nous, derrière la porte, à nous titiller les méninges, à nous inciter à nous poser des questions sur l’Univers et la place que nous y occupons, mais jamais il ne s’impose (sinon à ceux qui en sont les témoins directs, et encore, j’ai connu des témoins qui s’empressèrent d’oublier cette observation qui risquait de remettre en question leurs convictions).
Car les effets indirects induits par le phénomène OVNI sont patents : des films et des romans ont popularisé l’Hypothèse Extra-Terrestre (HET) et les jeunes d’aujourd’hui, contrairement à ceux d’hier, envisagent sans problème la possible existence d’autres espèces intelligentes dans l’Univers, y compris des entités bienveillantes et pacifiques (E.T., Maître Yoda, Spock) ; des scientifiques comme Auguste Meessen ou Jean-Pierre Petit ont retroussé leurs manches pour tenter de faire émerger de nouveaux concepts au départ des rapports d’observation. Voilà pourquoi j’en suis venu à penser que le phénomène nous forçait à douter de nos certitudes antérieures à cause de son comportement intriguant (comportement décrété « impossible » selon le paradigme en vigueur). Le phénomène nous incite à nous poser des questions ; mais par ailleurs, par sa capacité à ne jamais se laisser prouver, il refuse de nous donner des réponses toutes faites. N’est-ce pas justement par cette capacité à susciter des questions chez les élèves sans leur imposer de réponses préfabriquées que l’on reconnaît les meilleurs instituteurs ?
C’est ainsi que, peu à peu, je fus conduit à admettre que le phénomène OVNI, par le biais de cette relation étrange et particulière qu’il entretient avec les témoins (et, à travers eux, avec les chercheurs en ufologie), et à condition d’envisager la problématique dans sa globalité et non cas par cas, avait une composante manifestement initiatique : susciter l’interrogation sans imposer les réponses. Processus éducatif idéal, prôné par Platon lui-même...
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Les carnets du Marcheur – Tome I - Fin
Voilà. Je m’en veux un peu d’avoir été si long, mais il eut été incorrect d’amener sur la place publique un point de vue aussi inhabituel sans l’étayer un minimum.
Ceci dit, j’espère ne pas vous avoir convaincu ! En effet : je ne suis pas en mesure de vous apporter la preuve de la véracité de tout ce qui précède. Ce « Tome I » ne doit être pour vous que le témoignage d’un ufologue inconnu caché derrière un pseudo ; votre devoir, intellectuellement parlant, est de douter de tout ceci, de parcourir votre propre sentier et d’aboutir à vos propres conclusions. Moi, je dois être un peu, pour vous, comme un OVNI qui passe, guère plus. Rappelons seulement que par rapport à un témoignage ufologique « ordinaire » ponctuel, le mien porte non pas sur une observation détaillée mais sur une mise en concordance de centaines de témoignages, ce qui représente pour le moins une perspective rare. J’espère que cette lecture vous aura intéressé. Dans le cas contraire, n’hésitez pas à jeter le tout à la poubelle. A vous de voir. A chacun son expérience, à chacun son chemin.
Le mien m’a conduit sur les traces de l’Hypothèse Initiatique, et je pense aujourd’hui qu’il est illusoire de traquer les OVNI avec des caméras automatiques, illusoire de croire que seuls les progrès techniques nous permettront de comprendre (« capturer ») le phénomène, car la solution n’est pas d’ordre technologique mais paradigmatique. Il est illusoire d’espérer un contact comme celui mis en scène par Spielberg dans ‘Rencontres du Troisième Type’ : le contact A LIEU ! Oui : de nos jours, il a lieu ! Evénement par événement ! Et sous nos yeux ! Et ce depuis des années, voire des siècles ! Mais qui en prend conscience ?
Depuis des décennies, si l’on excepte les sceptiques purs et durs dont on ne sait trop s’ils font de la résistance idéologico-religieuse en toute bonne foi ou s’ils sont les agents volontaires d’une propagande négationniste, nous avons considéré que les OVNI puissent être des véhicules dont les occupants pouvaient nous délivrer un message, à condition de condescendre à nous honorer d’un dialogue franc et direct. Erreur ! Le message est bien là, mais il est porté par le phénomène OVNI lui-même et par sa manière d’interférer avec notre mode de pensée, et non pas par d’hypothétiques pilotes d’objets manufacturés sur d’autres planètes.
Le phénomène EST le message !
Et, pour bousculer quelques certitudes de plus, j’aimerais encore lâcher une petite bombe : le contact se fait via un langage parfaitement décodable. Un ufologue bien plus expérimenté que moi m’en a un jour confié la clé.
Mais pour en savoir plus, il vous faudra lire le « Tome II »... si je ne me suis pas entre-temps fait éjecter de ce forum pour flooding...
Merci à tous ceux qui ont eu le courage et la patience de lire tout ceci.
Le Marcheur.
Conclusion
(provisoire)
(provisoire)
Voilà. Je m’en veux un peu d’avoir été si long, mais il eut été incorrect d’amener sur la place publique un point de vue aussi inhabituel sans l’étayer un minimum.
Ceci dit, j’espère ne pas vous avoir convaincu ! En effet : je ne suis pas en mesure de vous apporter la preuve de la véracité de tout ce qui précède. Ce « Tome I » ne doit être pour vous que le témoignage d’un ufologue inconnu caché derrière un pseudo ; votre devoir, intellectuellement parlant, est de douter de tout ceci, de parcourir votre propre sentier et d’aboutir à vos propres conclusions. Moi, je dois être un peu, pour vous, comme un OVNI qui passe, guère plus. Rappelons seulement que par rapport à un témoignage ufologique « ordinaire » ponctuel, le mien porte non pas sur une observation détaillée mais sur une mise en concordance de centaines de témoignages, ce qui représente pour le moins une perspective rare. J’espère que cette lecture vous aura intéressé. Dans le cas contraire, n’hésitez pas à jeter le tout à la poubelle. A vous de voir. A chacun son expérience, à chacun son chemin.
Le mien m’a conduit sur les traces de l’Hypothèse Initiatique, et je pense aujourd’hui qu’il est illusoire de traquer les OVNI avec des caméras automatiques, illusoire de croire que seuls les progrès techniques nous permettront de comprendre (« capturer ») le phénomène, car la solution n’est pas d’ordre technologique mais paradigmatique. Il est illusoire d’espérer un contact comme celui mis en scène par Spielberg dans ‘Rencontres du Troisième Type’ : le contact A LIEU ! Oui : de nos jours, il a lieu ! Evénement par événement ! Et sous nos yeux ! Et ce depuis des années, voire des siècles ! Mais qui en prend conscience ?
Depuis des décennies, si l’on excepte les sceptiques purs et durs dont on ne sait trop s’ils font de la résistance idéologico-religieuse en toute bonne foi ou s’ils sont les agents volontaires d’une propagande négationniste, nous avons considéré que les OVNI puissent être des véhicules dont les occupants pouvaient nous délivrer un message, à condition de condescendre à nous honorer d’un dialogue franc et direct. Erreur ! Le message est bien là, mais il est porté par le phénomène OVNI lui-même et par sa manière d’interférer avec notre mode de pensée, et non pas par d’hypothétiques pilotes d’objets manufacturés sur d’autres planètes.
Le phénomène EST le message !
Et, pour bousculer quelques certitudes de plus, j’aimerais encore lâcher une petite bombe : le contact se fait via un langage parfaitement décodable. Un ufologue bien plus expérimenté que moi m’en a un jour confié la clé.
Mais pour en savoir plus, il vous faudra lire le « Tome II »... si je ne me suis pas entre-temps fait éjecter de ce forum pour flooding...
Merci à tous ceux qui ont eu le courage et la patience de lire tout ceci.
Le Marcheur.
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Bonjour Le Marcheur,
Merci pour ce récit pour le moins... surprenant ! C'est une approche du thème OVNI qui n'est vraiment pas ordinaire. J'attends avec intérêt le 'Tome II' de vos Carnets, peu importe l'espace mémoire occupé.
J'ai néanmoins quelques difficultés à envisager que les différents épisodes OVNI soient eux-mêmes, comme vous dites, "les mots du message" et non les véhicules des messagers .
Car, en fait, il existe pourtant bien des incidents rapportés où des contacts eurent lieu entre humains et extraterrestres, avec des communications entre eux, non ?
Merci pour ce récit pour le moins... surprenant ! C'est une approche du thème OVNI qui n'est vraiment pas ordinaire. J'attends avec intérêt le 'Tome II' de vos Carnets, peu importe l'espace mémoire occupé.
J'ai néanmoins quelques difficultés à envisager que les différents épisodes OVNI soient eux-mêmes, comme vous dites, "les mots du message" et non les véhicules des messagers .
Car, en fait, il existe pourtant bien des incidents rapportés où des contacts eurent lieu entre humains et extraterrestres, avec des communications entre eux, non ?
Calcédoine- Admin
- Nombre de messages : 325
Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
En effet, Calcédoine, il y a bien eu des contacts, mais souvent l'interprétation qui leur a été donnée est erronée. Bien des épisodes de contact se sont révélés ultérieurement être des manipulations orchestrée par le phénomène lui-même. Par exemple, "on" a fait croire au témoin que l’OVNI était en panne et que les "ufonautes" s’activaient à le réparer pour déguerpir au plus vite ; cette interprétation, qui implique en principe une volonté de discrétion de la part des occupants de l’OVNI, est contredite, par exemple, par les flashes lumineux ou les bruits bizarres qui ont eu précisément pour effet d’attirer le témoin sur les lieux. Ne nous laissons donc pas leurrer : les OVNI se montrent volontairement, ils attirent l’attention sur eux, et leur prétendue activité n’est pas leur but réel.
Leur but réel est de marquer durablement le psychisme du témoin. C’est pour cela que beaucoup d’ufologues pensent que les OVNI ont pour rôle de révéler progressivement à l’humanité l’existence d’une autre réalité, mais sans la traumatiser : en révélant la vérité par petites doses, en utilisant les témoins comme instruments de cette révélation. Donc, processus initiatique : amener les gens à penser autrement, non pas en leur imposant de force un enseignement, mais en leur montrant des anomalies qui les obligent à se poser des questions et à remettre en doute leurs certitudes.
Les "contacts" sont donc à prendre en considération, comme les autres manifestations du phénomène OVNI, mais avec des pincettes, car derrière le dossier OVNI se cachent bien des enjeux, et bien des manipulations.
Leur but réel est de marquer durablement le psychisme du témoin. C’est pour cela que beaucoup d’ufologues pensent que les OVNI ont pour rôle de révéler progressivement à l’humanité l’existence d’une autre réalité, mais sans la traumatiser : en révélant la vérité par petites doses, en utilisant les témoins comme instruments de cette révélation. Donc, processus initiatique : amener les gens à penser autrement, non pas en leur imposant de force un enseignement, mais en leur montrant des anomalies qui les obligent à se poser des questions et à remettre en doute leurs certitudes.
Les "contacts" sont donc à prendre en considération, comme les autres manifestations du phénomène OVNI, mais avec des pincettes, car derrière le dossier OVNI se cachent bien des enjeux, et bien des manipulations.
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Le marcheur, je ne pige pas bien
Les ovnis, ce sont des véhicules ou pas ??
Les extraterrestres existent-il ou bien pas ? ? ?
Quand on te lit, on dirait que tantôt oui et tantôt non.
Comment mettre ensemble l'idée que les ovnis peuvent à la fois être des véhicules avec des extraterrestres dedans et être en même temps les mots d'un message plus vaste égrainé au fil du temps ?
Tu causes beaucoup et bien, le marcheur, mais les enseignements que tu tires de ton aventure, ça ne me parait pas toujours évident.
Je vais devoir relire ton tome I.
A+
Les ovnis, ce sont des véhicules ou pas ??
Les extraterrestres existent-il ou bien pas ? ? ?
Quand on te lit, on dirait que tantôt oui et tantôt non.
Comment mettre ensemble l'idée que les ovnis peuvent à la fois être des véhicules avec des extraterrestres dedans et être en même temps les mots d'un message plus vaste égrainé au fil du temps ?
Tu causes beaucoup et bien, le marcheur, mais les enseignements que tu tires de ton aventure, ça ne me parait pas toujours évident.
Je vais devoir relire ton tome I.
A+
Laposse- Nombre de messages : 242
Age : 55
Date d'inscription : 05/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Bonjour Laposse.
Le concept peut en effet paraître peu clair, parce que les médias nous habituent à assimiler OVNI et Extraterrestres comme si cette identification allait de soi. Or, justement pas : OVNI signifie toujours qu’il s’agit d’objets volants NON IDENTIFIES, donc, il n’y a pas de raisons de supposer a priori qu’un OVNI soit d’origine extraterrestre, même s’il s’agit là d’une hypothèse intéressante, plausible, voire même hautement probable, mais c’est là un débat que je ne souhaite pas aborder sur ce forum, pour ne considérer ici que l’aspect initiatique de l’ufologie, comme indiqué dans le titre du sujet.
Ce que je voulais souligner dans mon "Tome I", c’est que même s’il est utile de s’interroger sur l’origine des OVNI et de leur attribuer, pourquoi pas, une provenance extraterrestre, il nous est actuellement impossible d’en acquérir la certitude, faute de preuve (au sens scientifique du terme). Bien sûr, nous avons des indices, des hypothèses, et même des révélations, mais tant que nous n’aurons pas un élément probant qui nous permette de certifier que oui, le phénomène OVNI est bel et bien d’origine extraterrestre, ou bien que oui, parmi les phénomènes OVNI, il y en a une part qui relèvent effectivement d’une origine extraterrestre, alors, nous tournons en rond.
Et nous tournons ainsi en rond depuis au moins 60 ans, parce que ce qui se dit aujourd’hui au sujet des OVNI n’est pas plus évolué que ce qui se disait au sortir de la guerre 1940-45. Alors, plutôt que continuer à tourner stérilement en rond, je propose une approche différente qui permette d’avancer, tout en laissant provisoirement de côté l’hypothèse de l’origine extraterrestre, même si celle-ci semble la plus probable, et qu’il apparaisse aujourd’hui de plus en plus au grand jour que les autorités politiques et militaires de la plupart des nations en soient parfaitement mais secrètement informés depuis un demi-siècle.
Mon approche "alternative" part des constats suivants, qu’il n’est plus possible de contester à l’heure actuelle : le phénomène OVNI est réel, il a une composante matérielle, il interfère avec notre environnement humain, et il est dirigé par une forme d’intelligence, laquelle n’est manifestement pas humaine. Ce constat répond donc aussi à tes interrogations, Laposse. Maintenant, qu’en est-il de cette "intelligence" ? Difficile à dire ! Tout au plus pouvons-nous observer ses manifestations afin d’essayer d’en déduire quelque chose.
Or, quelques ufologues et moi avons constaté que si on dépassait le contexte local de l’une ou l’autre observation d’OVNI pour tenter de mettre en perspective un grand nombre d’observations collectées en divers lieux et en diverses époques, il se dégageait des schémas comportementaux intéressants. Et parmi eux, "l'élusivité", les anomalies temporelles, la composante initiatique que j'ai mise en avant, et ce "langage" (décodable) que j’évoquais.
Donc, vois-tu, ma réponse à tes questions se situe à deux niveaux :
a) il y a des objets volants, au moins partiellement matériels, issus d’une technologie non humaine, probablement extraterrestre ;
b) il y a aussi un message global, cohérent, transcendant l’espace et le temps, adressé à l’humanité par l’intelligence qui cherche à nous communiquer quelque chose, mais selon un schéma qui nous échappe parce que nous nous focalisons trop sur l’Hypothèse Extra-Terrestre (HET) envisagée au premier degré (tôles et boulons).
Un peu comme dans un texte littéraire :
a) il y a des mots, qui ont une étymologie, une histoire, un sens propre ;
b) il y a aussi un sens au texte, global, cohérent, destiné à communiquer une idée plus vaste, et les mots ne sont que les outils ponctuellement associés pour transmettre cette idée.
N'hésite pas à me re-questionner en cas de doute.
Le concept peut en effet paraître peu clair, parce que les médias nous habituent à assimiler OVNI et Extraterrestres comme si cette identification allait de soi. Or, justement pas : OVNI signifie toujours qu’il s’agit d’objets volants NON IDENTIFIES, donc, il n’y a pas de raisons de supposer a priori qu’un OVNI soit d’origine extraterrestre, même s’il s’agit là d’une hypothèse intéressante, plausible, voire même hautement probable, mais c’est là un débat que je ne souhaite pas aborder sur ce forum, pour ne considérer ici que l’aspect initiatique de l’ufologie, comme indiqué dans le titre du sujet.
Ce que je voulais souligner dans mon "Tome I", c’est que même s’il est utile de s’interroger sur l’origine des OVNI et de leur attribuer, pourquoi pas, une provenance extraterrestre, il nous est actuellement impossible d’en acquérir la certitude, faute de preuve (au sens scientifique du terme). Bien sûr, nous avons des indices, des hypothèses, et même des révélations, mais tant que nous n’aurons pas un élément probant qui nous permette de certifier que oui, le phénomène OVNI est bel et bien d’origine extraterrestre, ou bien que oui, parmi les phénomènes OVNI, il y en a une part qui relèvent effectivement d’une origine extraterrestre, alors, nous tournons en rond.
Et nous tournons ainsi en rond depuis au moins 60 ans, parce que ce qui se dit aujourd’hui au sujet des OVNI n’est pas plus évolué que ce qui se disait au sortir de la guerre 1940-45. Alors, plutôt que continuer à tourner stérilement en rond, je propose une approche différente qui permette d’avancer, tout en laissant provisoirement de côté l’hypothèse de l’origine extraterrestre, même si celle-ci semble la plus probable, et qu’il apparaisse aujourd’hui de plus en plus au grand jour que les autorités politiques et militaires de la plupart des nations en soient parfaitement mais secrètement informés depuis un demi-siècle.
Mon approche "alternative" part des constats suivants, qu’il n’est plus possible de contester à l’heure actuelle : le phénomène OVNI est réel, il a une composante matérielle, il interfère avec notre environnement humain, et il est dirigé par une forme d’intelligence, laquelle n’est manifestement pas humaine. Ce constat répond donc aussi à tes interrogations, Laposse. Maintenant, qu’en est-il de cette "intelligence" ? Difficile à dire ! Tout au plus pouvons-nous observer ses manifestations afin d’essayer d’en déduire quelque chose.
Or, quelques ufologues et moi avons constaté que si on dépassait le contexte local de l’une ou l’autre observation d’OVNI pour tenter de mettre en perspective un grand nombre d’observations collectées en divers lieux et en diverses époques, il se dégageait des schémas comportementaux intéressants. Et parmi eux, "l'élusivité", les anomalies temporelles, la composante initiatique que j'ai mise en avant, et ce "langage" (décodable) que j’évoquais.
Donc, vois-tu, ma réponse à tes questions se situe à deux niveaux :
a) il y a des objets volants, au moins partiellement matériels, issus d’une technologie non humaine, probablement extraterrestre ;
b) il y a aussi un message global, cohérent, transcendant l’espace et le temps, adressé à l’humanité par l’intelligence qui cherche à nous communiquer quelque chose, mais selon un schéma qui nous échappe parce que nous nous focalisons trop sur l’Hypothèse Extra-Terrestre (HET) envisagée au premier degré (tôles et boulons).
Un peu comme dans un texte littéraire :
a) il y a des mots, qui ont une étymologie, une histoire, un sens propre ;
b) il y a aussi un sens au texte, global, cohérent, destiné à communiquer une idée plus vaste, et les mots ne sont que les outils ponctuellement associés pour transmettre cette idée.
N'hésite pas à me re-questionner en cas de doute.
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Hum hum...
Tout ceci est très intéressant, mais j'aimerais connaître la suite.
Qu'en est-il donc finalement de ce décodage du métalangage exprimé par les ovnis ?
Tout ceci est très intéressant, mais j'aimerais connaître la suite.
Qu'en est-il donc finalement de ce décodage du métalangage exprimé par les ovnis ?
Sherlock- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
J’y viens, Sherlock. J’ai eu un contretemps d’ordre professionnel.
En résumé, mon « Tome I » essayait de montrer que le phénomène OVNI, de par sa seule existence, a bel et bien pour effet de chambouler les pensées bien établies : il suscite le questionnement, contraint à la remise en question des concepts que nous croyions acquis et propose de nouvelles pistes de réflexion. Je rappelle aussi que je n’ai jamais écrit qu’il ne fallait pas tenter de comprendre l’origine de ce phénomène OVNI, ni sa nature : je prône tout bonnement une approche différente de celle qui fait référence depuis plus de 60 ans (1947), sans succès, et je choisis ici de laisser provisoirement de côté l’examen des hypothèses visant à comprendre le où-quand-comment. Ceci afin de mieux explorer en quoi ce phénomène interpelle l’Humanité et tend, je pense, à la guider vers un mode de compréhension de l’Univers où la spiritualité occuperait une place moins défavorisée par rapport à la compréhension intellectuelle du fonctionnement physico-chimique matériel.
En un sens, on pourrait dire que mon approche exposée ici et la recherche de traces physiques probantes sont deux conceptions de l’ufologie, différentes et pourtant complémentaires à certains égards, un peu comme on trouve en alchimie des partisans de la pratique opératoire préalable, opposés aux partisans d’une alchimie interne qui ne conçoivent le passage au labo que comme un point d’aboutissement. L’ufologie classique actuelle est essentiellement peuplée de gens dynamiques et motivés qui font un remarquable travail de collecte d’informations auprès des témoins et qui, comme les alchimistes au laboratoire, en se frottant aux réalités du terrain, se forgent des idées sur ce que pourrait être la clé du mystère qu’ils traquent ; mais ces fourmis laborieuses ont rarement l’occasion d’effectuer le travail de synthèse menant à une compréhension globale d’un niveau plus général, car ceci n’est possible qu’en prenant du recul et en consacrant du temps à la méditation, comme les alchimistes à l’oratoire. Et de plus, tout comme en Alchimie, le saut conceptuel est rendu difficile par une trop grande acquisition de connaissances ; en ufologie aussi, il est indispensable de désapprendre, et de lâcher prise…
Pas évident, bien sûr.
Ce processus de déstructuration/reconstruction du mode de pensée et la synthèse fulgurante qui en découle ne sont pas sans rappeler le processus Mort/Résurrection qui caractérise l'étape la plus critique d'un processus initiatique.
Je vous propose donc d’aborder maintenant le deuxième grand volet de cette approche ufologique particulière, à savoir une tentative de décodage du message produit par le phénomène OVNI.
En résumé, mon « Tome I » essayait de montrer que le phénomène OVNI, de par sa seule existence, a bel et bien pour effet de chambouler les pensées bien établies : il suscite le questionnement, contraint à la remise en question des concepts que nous croyions acquis et propose de nouvelles pistes de réflexion. Je rappelle aussi que je n’ai jamais écrit qu’il ne fallait pas tenter de comprendre l’origine de ce phénomène OVNI, ni sa nature : je prône tout bonnement une approche différente de celle qui fait référence depuis plus de 60 ans (1947), sans succès, et je choisis ici de laisser provisoirement de côté l’examen des hypothèses visant à comprendre le où-quand-comment. Ceci afin de mieux explorer en quoi ce phénomène interpelle l’Humanité et tend, je pense, à la guider vers un mode de compréhension de l’Univers où la spiritualité occuperait une place moins défavorisée par rapport à la compréhension intellectuelle du fonctionnement physico-chimique matériel.
En un sens, on pourrait dire que mon approche exposée ici et la recherche de traces physiques probantes sont deux conceptions de l’ufologie, différentes et pourtant complémentaires à certains égards, un peu comme on trouve en alchimie des partisans de la pratique opératoire préalable, opposés aux partisans d’une alchimie interne qui ne conçoivent le passage au labo que comme un point d’aboutissement. L’ufologie classique actuelle est essentiellement peuplée de gens dynamiques et motivés qui font un remarquable travail de collecte d’informations auprès des témoins et qui, comme les alchimistes au laboratoire, en se frottant aux réalités du terrain, se forgent des idées sur ce que pourrait être la clé du mystère qu’ils traquent ; mais ces fourmis laborieuses ont rarement l’occasion d’effectuer le travail de synthèse menant à une compréhension globale d’un niveau plus général, car ceci n’est possible qu’en prenant du recul et en consacrant du temps à la méditation, comme les alchimistes à l’oratoire. Et de plus, tout comme en Alchimie, le saut conceptuel est rendu difficile par une trop grande acquisition de connaissances ; en ufologie aussi, il est indispensable de désapprendre, et de lâcher prise…
Pas évident, bien sûr.
Ce processus de déstructuration/reconstruction du mode de pensée et la synthèse fulgurante qui en découle ne sont pas sans rappeler le processus Mort/Résurrection qui caractérise l'étape la plus critique d'un processus initiatique.
Je vous propose donc d’aborder maintenant le deuxième grand volet de cette approche ufologique particulière, à savoir une tentative de décodage du message produit par le phénomène OVNI.
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Les carnets du Marcheur – Tome II
L’idée d’aborder le message ufologique par le biais de l’expression symbolique n’est pas de moi. Je devrais donc ici d’abord de remercier un de mes prédécesseurs, ufologue aguerri et expérimenté, de me l’avoir transmise ; seulement, comme il a toujours refusé que j’en parle et que je le cite, je ne pourrai pas vous dire de qui il s’agit. Mais bon ; au fond, peu importe son identité dans le privé. Appelons-le… heu… disons… Machin. Vu le nombre d’années écoulées depuis nos rencontres, je ne suis pas sûr qu’il soit encore de ce monde.
Machin avait en tête non seulement toute la littérature ufologique parue depuis la 2ème guerre mondiale, mais aussi les centaines de rapports d’observations collectés par l’association ufologique à laquelle il a activement collaboré durant plusieurs décennies. A cela, ajoutons des dizaines de conférences, et des congrès internationaux où il a pu échanger des informations avec d’autres chercheurs. Son sens de la précision et de l’exactitude ont fait de lui une référence en matière de qualité d’enquête, c’est donc à lui qu’on confiait les compléments d’enquêtes, les vérifications ; c’est lui qui renvoyait les enquêteurs sur le terrain lorsque des données lui paraissaient insatisfaisantes, incomplètes, inexactes ou contradictoires. Et donc, c’est lui aussi qui, avec l’expérience, en quelques secondes, pouvait distinguer à coup sûr un rapport de « vrai OVNI » d’une confusion (optique, astronautique, aéronautique, astronomique, etc.) ou d’une mésinterprétation. A force de rencontrer des témoins, il était également devenu très pointu en matière d’analyses psychologiques et comportementales.
Avant-propos
L’idée d’aborder le message ufologique par le biais de l’expression symbolique n’est pas de moi. Je devrais donc ici d’abord de remercier un de mes prédécesseurs, ufologue aguerri et expérimenté, de me l’avoir transmise ; seulement, comme il a toujours refusé que j’en parle et que je le cite, je ne pourrai pas vous dire de qui il s’agit. Mais bon ; au fond, peu importe son identité dans le privé. Appelons-le… heu… disons… Machin. Vu le nombre d’années écoulées depuis nos rencontres, je ne suis pas sûr qu’il soit encore de ce monde.
Machin avait en tête non seulement toute la littérature ufologique parue depuis la 2ème guerre mondiale, mais aussi les centaines de rapports d’observations collectés par l’association ufologique à laquelle il a activement collaboré durant plusieurs décennies. A cela, ajoutons des dizaines de conférences, et des congrès internationaux où il a pu échanger des informations avec d’autres chercheurs. Son sens de la précision et de l’exactitude ont fait de lui une référence en matière de qualité d’enquête, c’est donc à lui qu’on confiait les compléments d’enquêtes, les vérifications ; c’est lui qui renvoyait les enquêteurs sur le terrain lorsque des données lui paraissaient insatisfaisantes, incomplètes, inexactes ou contradictoires. Et donc, c’est lui aussi qui, avec l’expérience, en quelques secondes, pouvait distinguer à coup sûr un rapport de « vrai OVNI » d’une confusion (optique, astronautique, aéronautique, astronomique, etc.) ou d’une mésinterprétation. A force de rencontrer des témoins, il était également devenu très pointu en matière d’analyses psychologiques et comportementales.
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Les carnets du Marcheur – Tome II - Chapitre I
Les ufologues ont adopté des critères d’évaluation et des grilles de classement pour caractériser les observations d’OVNI. Depuis le film « Rencontres du 3ème Type », tout le monde connaît la classification de Hynek, allant de RR1 (Rencontre Rapprochée de type 1 – simple lueur nocturne quasi ponctuelle) à RR3 (rencontre très rapprochée), ultérieurement étendue à RR4 (abductions) puis RR5 (réponse à une invitation de témoins), et aussi RR0 (voir le site de Jérôme Beau http://rr0.org/). Récemment, le GEIPAN a aussi publié sa classification (PAN A, B, C et D). Les ufologues d'antan utilisaient encore d’autres critères : degré de plausibilité (de 1 à 5, fortement lié au témoin) et degré d’étrangeté (de 1 à 5, fortement lié au comportement du phénomène).
Si nous examinons les cas de la Vague Belge impliquant les grands triangles noirs avec trois grandes baies circulaires super éclairantes, on s’aperçoit que près de 90% des observations survenues entre 1989 et 1991 sont concernées. Le dossier prenant du poids, les témoignages allant globalement dans le même sens, le degré de plausibilité devenait assez élevé dans la plupart des cas. Par contre, le degré d’étrangeté restait globalement assez faible.
Ce gros volume d’observations de triangles noirs silencieux avait généré une base de données dont on avait tenté d’extraire un profil-type des OVNI de cette vague, à destination du public. Je suppose que vous en avez tous plus ou moins entendu parler. Ce modèle triangulaire, devenu populaire, a d’ailleurs été reproduit assez fidèlement dans les premières saisons de la série X-Files.
Mais Machin, discrètement, me dit, en parlant de ces chercheurs-statisticiens très auréolés du statut de 'scientifiques' : « tu sais, Marcheur, leur base de données avec leur profil-type, leur portrait-robot moyen, c’est un truc peut-être intéressant pour les physiciens, mais viens voir les autres dossiers, ceux qui ne cadrent pas avec le portrait-robot médiatisé, les fameux 10% de cas marginaux que plus personne ne voit à force de vouloir faire émerger une solution via les statistiques ; vien voir : c’est là que ce trouve le véritable phénomène OVNI ».
Je vins, et je vis.
Effectivement, les dossiers atypiques s’éloignaient vraiment très fort du « banal » triangle. Si vous avez entendu parler de bizarreries à propos de certains comportements de triangles noirs à trois lumières comme, par exemple, des changements de direction à angle droit à pleine vitesse, des accélérations instantanées faisant d’un objet volant immobile proche un petit point perdu dans l’espace en moins de trois secondes, les attitudes dites impossibles comme voler pointe en bas, les faisceaux lumineux très puissants s’arrêtant abruptement à une certaine distance comme stoppés par un mur invisible, etc., probablement n’avez-vous pas (ou peu) entendu parler des cas vraiment étranges. Je veux parler de ces cas (pourtant bien documentés) qui n’ont pas fait l’objet de publication, sinon dans des revues discrète à faible tirage, qui se virent crédités du degré d’étrangeté de 5/5, le plus élevé. Tel ce losange noir de noir de 2 m d’envergure, plat comme une feuille de papier, passant à faible vitesse parmi des immeubles à multiples étages. Tel ce « porte-avions renversé », un truc gigantesque estimé à au moins 1 km de long défilant longuement en pleine nuit à quelques dizaines de mètres au-dessus de témoins inquiets ; témoins répartis en deux groupes distincts de plus de 100 km. Tel aussi ce haricot volant, de la taille d’un camion, venu se poser derrière une haie, muni de plein d’antennes et d’appendices mobiles invraisemblables. Tels ces objets venus de divers points de l’horizon pour fusionner en un seul (pas s’agglutiner : se fondre en un seul) sans que la taille augmente proportionnellement. Je vous passe les ballets de lumières, les boules oranges qui rebondissent à travers le ciel et les objets qui disparaissent d’un endroit dans le ciel pour réapparaître instantanément en un autre puis être alternativement en l’une et l’autre position durant moins d’une seconde, sans transition apparente. Ça c’est du 4/5 ou du 5/5 en matière d’étrangeté !
Ce jour-là, j’ai bien dû constater qu’il y avait OVNI et OVNI. Il y a, majoritairement, l’OVNI fréquentable, bien pensant, anormal mais pas trop, qui vient juste de temps à autre raviver nos questionnements sur la vie ailleurs dans l’Univers ou nous laisser supposer que certains humains disposent secrètement d'une technologie très avancée, et puis il y a l’OVNI qui dérange vraiment, celui dont la presse ne peut/veut pas entendre parler, tellement étrange qu’on ne sait vraiment pas par quel côté aborder le problème.
Le degré d’Etrangeté
Les ufologues ont adopté des critères d’évaluation et des grilles de classement pour caractériser les observations d’OVNI. Depuis le film « Rencontres du 3ème Type », tout le monde connaît la classification de Hynek, allant de RR1 (Rencontre Rapprochée de type 1 – simple lueur nocturne quasi ponctuelle) à RR3 (rencontre très rapprochée), ultérieurement étendue à RR4 (abductions) puis RR5 (réponse à une invitation de témoins), et aussi RR0 (voir le site de Jérôme Beau http://rr0.org/). Récemment, le GEIPAN a aussi publié sa classification (PAN A, B, C et D). Les ufologues d'antan utilisaient encore d’autres critères : degré de plausibilité (de 1 à 5, fortement lié au témoin) et degré d’étrangeté (de 1 à 5, fortement lié au comportement du phénomène).
Si nous examinons les cas de la Vague Belge impliquant les grands triangles noirs avec trois grandes baies circulaires super éclairantes, on s’aperçoit que près de 90% des observations survenues entre 1989 et 1991 sont concernées. Le dossier prenant du poids, les témoignages allant globalement dans le même sens, le degré de plausibilité devenait assez élevé dans la plupart des cas. Par contre, le degré d’étrangeté restait globalement assez faible.
Ce gros volume d’observations de triangles noirs silencieux avait généré une base de données dont on avait tenté d’extraire un profil-type des OVNI de cette vague, à destination du public. Je suppose que vous en avez tous plus ou moins entendu parler. Ce modèle triangulaire, devenu populaire, a d’ailleurs été reproduit assez fidèlement dans les premières saisons de la série X-Files.
Mais Machin, discrètement, me dit, en parlant de ces chercheurs-statisticiens très auréolés du statut de 'scientifiques' : « tu sais, Marcheur, leur base de données avec leur profil-type, leur portrait-robot moyen, c’est un truc peut-être intéressant pour les physiciens, mais viens voir les autres dossiers, ceux qui ne cadrent pas avec le portrait-robot médiatisé, les fameux 10% de cas marginaux que plus personne ne voit à force de vouloir faire émerger une solution via les statistiques ; vien voir : c’est là que ce trouve le véritable phénomène OVNI ».
Je vins, et je vis.
Effectivement, les dossiers atypiques s’éloignaient vraiment très fort du « banal » triangle. Si vous avez entendu parler de bizarreries à propos de certains comportements de triangles noirs à trois lumières comme, par exemple, des changements de direction à angle droit à pleine vitesse, des accélérations instantanées faisant d’un objet volant immobile proche un petit point perdu dans l’espace en moins de trois secondes, les attitudes dites impossibles comme voler pointe en bas, les faisceaux lumineux très puissants s’arrêtant abruptement à une certaine distance comme stoppés par un mur invisible, etc., probablement n’avez-vous pas (ou peu) entendu parler des cas vraiment étranges. Je veux parler de ces cas (pourtant bien documentés) qui n’ont pas fait l’objet de publication, sinon dans des revues discrète à faible tirage, qui se virent crédités du degré d’étrangeté de 5/5, le plus élevé. Tel ce losange noir de noir de 2 m d’envergure, plat comme une feuille de papier, passant à faible vitesse parmi des immeubles à multiples étages. Tel ce « porte-avions renversé », un truc gigantesque estimé à au moins 1 km de long défilant longuement en pleine nuit à quelques dizaines de mètres au-dessus de témoins inquiets ; témoins répartis en deux groupes distincts de plus de 100 km. Tel aussi ce haricot volant, de la taille d’un camion, venu se poser derrière une haie, muni de plein d’antennes et d’appendices mobiles invraisemblables. Tels ces objets venus de divers points de l’horizon pour fusionner en un seul (pas s’agglutiner : se fondre en un seul) sans que la taille augmente proportionnellement. Je vous passe les ballets de lumières, les boules oranges qui rebondissent à travers le ciel et les objets qui disparaissent d’un endroit dans le ciel pour réapparaître instantanément en un autre puis être alternativement en l’une et l’autre position durant moins d’une seconde, sans transition apparente. Ça c’est du 4/5 ou du 5/5 en matière d’étrangeté !
Ce jour-là, j’ai bien dû constater qu’il y avait OVNI et OVNI. Il y a, majoritairement, l’OVNI fréquentable, bien pensant, anormal mais pas trop, qui vient juste de temps à autre raviver nos questionnements sur la vie ailleurs dans l’Univers ou nous laisser supposer que certains humains disposent secrètement d'une technologie très avancée, et puis il y a l’OVNI qui dérange vraiment, celui dont la presse ne peut/veut pas entendre parler, tellement étrange qu’on ne sait vraiment pas par quel côté aborder le problème.
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Les carnets du Marcheur – Tome II - Chapitre II
Les ufologues soucieux de crédibilité scientifique se font un devoir de travailler avec rigueur et méthode ; entre autres, ils reportent leurs observations sur cartes. Machin me fit constater que, contrairement aux nombreux survols de triangles répartis aléatoirement sur le territoire, les cas à haut niveau d’étrangeté n’étaient pas localisés n’importe où. Pas seulement ceux survenus durant la Vague Belge, mais tous ceux répertoriés dans les archives de l’association.
Je ne dispose pas de cette tonne d’archives ; je ne vais donc pas vous citer les cas précis qui ont conduit à cette constatation, car je n’ai pas gardé en mémoire les dates, les lieux, les noms (ma rencontre avec Machin remonte à plus de 15 ans). Mais j’ai retenu l’essentiel de sa démonstration. Pour lui, la toute grande majorité des cas d’OVNI observés en Belgique et auxquels fut attribué un fort indice d’étrangeté et un bon indice de plausibilité (témoin fiable, ou témoins multiples, ou traces au sol et confirmations indirectes), tous ces cas, donc, ont eu lieu à un endroit caractérisé par une frontière.
Et Machin se lance, plus d’une heure durant, dans une litanie de cas, fiables et bien documentés, ayant eu lieu à la frontière ou très près de la frontière.
J’objecte que la Belgique est un assez petit pays, et qu’une frontière n’est jamais bien loin. Certes, réplique-t-il ; mais il me fait alors constater que les étranges observations ont eu lieu non seulement à proximité des villages frontaliers, mais bien plus précisément sur tel chemin qui part du village et traverse la frontière vers tel village français. Même chose là-bas à la frontière allemande. Idem ici à la frontière luxembourgeoise. Pareil lors de ce cas proche des Pays-Bas. De nouveau ici entre Belgique et France, etc. Dans la plupart des cas, l’observation n’avait pas seulement eu lieu « proche de la frontière », mais « à la frontière », à 100 m près !
Troublant...
J’objecte à nouveau que tel cas étrange bien connu s’est produit en plein centre du pays, loin de toute frontière. Que tu crois ! me lance-t-il. Pas de frontière nationale, certes, mais on est là en plein sur la frontière linguistique, non seulement à la limite entre deux communes, mais aussi de deux provinces, et de deux régions, et historiquement, là, au carrefour où l’OVNI s’est presque posé, passait jadis la chaussée romaine qui marquait la frontière de l’Empire !
Je met sous le nez de Machin une autre localisation loin de toute frontière. Oui, dit-il, mais remarque qu’on est à nouveau à la limite entre les deux régions et que l’OVNI (de petite taille) attendait le témoin précisément à côté du panneau indiquant la limite !
Coïncidences ? Eh non !
Une a une, mes objections fondaient. De tous ces cas dont j’avais entendu parler jadis et pour lesquels je m’étais consacré à examiner le comportement des objets, à vérifier la crédibilité des témoins, à rechercher des traces physiques pour confirmer les témoignages, de tous ces cas, je n’avais jamais pensé à établir une corrélation cohérente fondée sur leur localisation précise. Et de tous ces cas semblaient se dégager effectivement une notion commune, invisible si on n’examine qu’un incident à la fois mais évident lorsqu’on regarde l’ensemble : la frontière, la limite, la borne...
Je tentai une dernière résistance, en signalant que tel cas était certes proche d’un village frontalier, mais l’observation était tout de même éloignée du poste frontière de plus d’un kilomètre. En effet, admit-il, mais la rue où se produisit l’incident s’appelait Chemin des Contrebandiers.
Et le témoin, qui n’habitait pourtant pas dans le coin, s’appelait Ledouanier.
Ou un nom comme ça, car ma mémoire s’estompe avec les années, mais je me souviens très bien que le nom avait un rapport direct avec la frontière.
Et c’est là qu’une nouvelle surprise m’attendait. Car non seulement la plupart des OVNI à haut degré d’étrangeté avaient eu lieu en des sites frontaliers, mais, en général, la notion de frontière liée à l’incident était confirmée par un deuxième détail, voire un troisième. Et ce détail était souvent un nom : nom de témoin, nom de lieu, profession ou activité du témoin.
Et Machin me ressort alors une liste de cas frontaliers, moins flagrants que les précédents sur le plan de la localisation géographique, mais criants sur d’autres détails. Ici, c’est un groupe de jeunes qui vient de franchir la frontière en revenant du dancing ; là, dans ce cas au centre du pays mais à la limite entre deux provinces, le témoin s’appelle Barrière, ou Fraudeur, ou Grenz. Là, c’est la route qui porte un nom évocateur ; ici, c’est un transporteur transfontalier qui est témoin...
J’ai eu l’occasion de vivre en léger différé une affaire qui a fait grand bruit dans la presse : le cas de Gué d’Hossus. Bien plus récent que la Vague Belge (comme quoi le phénomène perdure). Gué d’Hossus est un petit village proche de la frontière franco-belge. Une étrange lumière nocturne au sol attire l’attention de deux habitants en maraude (ils s’adonnent à la chasse aux grenouilles, ce qui est interdit). Il est intéressant de noter que l’un d'eux est un contrebandier ayant eu quelques problèmes judiciaires pour ces faits, l’autre est douanier retraité. Une lumière intense filtre à travers les rideaux d’arbres, car le paysage est boisé. Intrigués, prudents à cause de leur activité répréhensible mais néanmoins inquiets d’un possible incendie, les deux hommes approchent de l’intense lumière. Un ruisseau leur bloque le passage : la source de lumière est sur l’autre rive, toujours partiellement masquée par les arbres. Lorsqu’ils purent enfin franchir l’obstacle, il n’y avait plus rien à voir, sinon quelques traces douteuses, impossible à interpréter. Ah ! J’oubliais ! Le ruisseau qui faisait obstacle matérialise exactement la frontière.
Et j’allais aussi oublier de rappeler qu’un gué est précisément un point de franchissement d’une rivière...
Un problème de frontières
Les ufologues soucieux de crédibilité scientifique se font un devoir de travailler avec rigueur et méthode ; entre autres, ils reportent leurs observations sur cartes. Machin me fit constater que, contrairement aux nombreux survols de triangles répartis aléatoirement sur le territoire, les cas à haut niveau d’étrangeté n’étaient pas localisés n’importe où. Pas seulement ceux survenus durant la Vague Belge, mais tous ceux répertoriés dans les archives de l’association.
Je ne dispose pas de cette tonne d’archives ; je ne vais donc pas vous citer les cas précis qui ont conduit à cette constatation, car je n’ai pas gardé en mémoire les dates, les lieux, les noms (ma rencontre avec Machin remonte à plus de 15 ans). Mais j’ai retenu l’essentiel de sa démonstration. Pour lui, la toute grande majorité des cas d’OVNI observés en Belgique et auxquels fut attribué un fort indice d’étrangeté et un bon indice de plausibilité (témoin fiable, ou témoins multiples, ou traces au sol et confirmations indirectes), tous ces cas, donc, ont eu lieu à un endroit caractérisé par une frontière.
Et Machin se lance, plus d’une heure durant, dans une litanie de cas, fiables et bien documentés, ayant eu lieu à la frontière ou très près de la frontière.
J’objecte que la Belgique est un assez petit pays, et qu’une frontière n’est jamais bien loin. Certes, réplique-t-il ; mais il me fait alors constater que les étranges observations ont eu lieu non seulement à proximité des villages frontaliers, mais bien plus précisément sur tel chemin qui part du village et traverse la frontière vers tel village français. Même chose là-bas à la frontière allemande. Idem ici à la frontière luxembourgeoise. Pareil lors de ce cas proche des Pays-Bas. De nouveau ici entre Belgique et France, etc. Dans la plupart des cas, l’observation n’avait pas seulement eu lieu « proche de la frontière », mais « à la frontière », à 100 m près !
Troublant...
J’objecte à nouveau que tel cas étrange bien connu s’est produit en plein centre du pays, loin de toute frontière. Que tu crois ! me lance-t-il. Pas de frontière nationale, certes, mais on est là en plein sur la frontière linguistique, non seulement à la limite entre deux communes, mais aussi de deux provinces, et de deux régions, et historiquement, là, au carrefour où l’OVNI s’est presque posé, passait jadis la chaussée romaine qui marquait la frontière de l’Empire !
Je met sous le nez de Machin une autre localisation loin de toute frontière. Oui, dit-il, mais remarque qu’on est à nouveau à la limite entre les deux régions et que l’OVNI (de petite taille) attendait le témoin précisément à côté du panneau indiquant la limite !
Coïncidences ? Eh non !
Une a une, mes objections fondaient. De tous ces cas dont j’avais entendu parler jadis et pour lesquels je m’étais consacré à examiner le comportement des objets, à vérifier la crédibilité des témoins, à rechercher des traces physiques pour confirmer les témoignages, de tous ces cas, je n’avais jamais pensé à établir une corrélation cohérente fondée sur leur localisation précise. Et de tous ces cas semblaient se dégager effectivement une notion commune, invisible si on n’examine qu’un incident à la fois mais évident lorsqu’on regarde l’ensemble : la frontière, la limite, la borne...
Je tentai une dernière résistance, en signalant que tel cas était certes proche d’un village frontalier, mais l’observation était tout de même éloignée du poste frontière de plus d’un kilomètre. En effet, admit-il, mais la rue où se produisit l’incident s’appelait Chemin des Contrebandiers.
Et le témoin, qui n’habitait pourtant pas dans le coin, s’appelait Ledouanier.
Ou un nom comme ça, car ma mémoire s’estompe avec les années, mais je me souviens très bien que le nom avait un rapport direct avec la frontière.
Et c’est là qu’une nouvelle surprise m’attendait. Car non seulement la plupart des OVNI à haut degré d’étrangeté avaient eu lieu en des sites frontaliers, mais, en général, la notion de frontière liée à l’incident était confirmée par un deuxième détail, voire un troisième. Et ce détail était souvent un nom : nom de témoin, nom de lieu, profession ou activité du témoin.
Et Machin me ressort alors une liste de cas frontaliers, moins flagrants que les précédents sur le plan de la localisation géographique, mais criants sur d’autres détails. Ici, c’est un groupe de jeunes qui vient de franchir la frontière en revenant du dancing ; là, dans ce cas au centre du pays mais à la limite entre deux provinces, le témoin s’appelle Barrière, ou Fraudeur, ou Grenz. Là, c’est la route qui porte un nom évocateur ; ici, c’est un transporteur transfontalier qui est témoin...
J’ai eu l’occasion de vivre en léger différé une affaire qui a fait grand bruit dans la presse : le cas de Gué d’Hossus. Bien plus récent que la Vague Belge (comme quoi le phénomène perdure). Gué d’Hossus est un petit village proche de la frontière franco-belge. Une étrange lumière nocturne au sol attire l’attention de deux habitants en maraude (ils s’adonnent à la chasse aux grenouilles, ce qui est interdit). Il est intéressant de noter que l’un d'eux est un contrebandier ayant eu quelques problèmes judiciaires pour ces faits, l’autre est douanier retraité. Une lumière intense filtre à travers les rideaux d’arbres, car le paysage est boisé. Intrigués, prudents à cause de leur activité répréhensible mais néanmoins inquiets d’un possible incendie, les deux hommes approchent de l’intense lumière. Un ruisseau leur bloque le passage : la source de lumière est sur l’autre rive, toujours partiellement masquée par les arbres. Lorsqu’ils purent enfin franchir l’obstacle, il n’y avait plus rien à voir, sinon quelques traces douteuses, impossible à interpréter. Ah ! J’oubliais ! Le ruisseau qui faisait obstacle matérialise exactement la frontière.
Et j’allais aussi oublier de rappeler qu’un gué est précisément un point de franchissement d’une rivière...
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Les carnets du Marcheur – Tome II - Chapitre III
Frontière, limite, douane, borne, barrière, contrebande...
La thématique était désormais claire. La redondance était flagrante. Trop d’éléments pour mettre ça sur le dos des coïncidences.
Dans le Tome I des Carnets du Marcheur, j’avais exposé ce cas interpellant nommément deux physiciens belges, MM. Meessen et Brenig. Je vous rappelle que cet OVNI qui « inaugura » la Vague Belge venait d’Allemagne, passa au-dessus du poste frontière autoroutier à Eynatten, effectua une boucle signifiante au-dessus de l’est de la Belgique avant de franchir à nouveau la frontière allemande pour disparaître. Plein de témoins en Belgique, quasiment aucun témoin en Allemagne. Avec le recul, on constate que la signifiance qui avait préalablement attiré notre attention exprimait aussi la thématique de la frontière.
Ou, plus exactement : du franchissement de la frontière.
Même chose, rappelez-vous, dans cette observation proche de Mulhouse ou l’image fugace d’un DC3 fut aperçue en superposition de l’observation d’un ONVI traversant au-dessus de l’autoroute, venant de France et s’évanouissant vers l’Allemagne, les témoins transitant depuis le Suisse vers la Belgique via Luxembourg : toujours ce thème du franchissement de la frontière.
J’avais aussi connaissance d’un autre cas à haut niveau d’étrangeté, survenu en pleine agglomération bruxelloise, à un endroit où je n’ai pas de raison de voir une frontière, donc a priori sans rapport avec ce qui nous occupe : le cas de l’humanoïde de Vilvorde. En pleine nuit, pris d’un besoin pressant, cet habitant de Vilvorde se lève et descend au rez-de-chaussée. Par la porte vitrée donnant sur son jardinet encadré par un mur, il perçoit un mouvement, vers lequel il dirige alors sa torche électrique. Dans le faisceau se dessine un petit bonhomme (env. 1 m de haut) comme revêtu d’un scaphandre d’astronaute, portant comme un sac à dos, et promenant devant lui une sorte d’aspirateur.
A ce stade, il est intéressant de noter que ce petit personnage (pas trop étrange, mais dont la présence est incongrue) représente une caricature des astronautes lunaires de l’époque. Il y a des aberrations qui montrent que sur le plan technique, le vêtement ne pouvait pas être un scaphandre, mais les éléments symboliquement représentatifs d’un scaphandre sont présents, et le témoin, lors de son récit, évoque donc un scaphandre ; l’espèce d’aspirateur ménager est interprété comme un « détecteur ».
La suite de l’observation est intéressante. Apparemment « surpris » par le faisceau qui l’éclaire, le petit personnage s’éloigne, pose un pied contre le mur, bascule son corps vers l’arrière, à l’horizontale, pose le deuxième pied sur le mur, et grimpe ainsi sans se préoccuper de la loi de la pesanteur, en continuant verticalemnt sa marche comme si le mur n’était pour lui que la continuité naturelle du sol horizontal ! Arrivé au sommet, il franchit le faîte du mur en continuant de la même manière : son corps se redresse à la verticale puis bascule vers l’avant, à l’horizontale, pour continuer sa marche en descendant de l’autre côté.
A cause du mur, le témoin ne peut évidemment plus suivre la progression du petit bonhomme, mais quelques instants plus tard, il voit s’élever de derrière le mur un objet en forme de soucoupe qui file vers le ciel pour y disparaître.
Considéré jadis comme un cas bien enquêté, cette observation a récemment été fortement remise en question, mais je ne peux la balayer d’un revers de main, car l’expérience m’a souvent montré que :
1) le phénomène OVNI a très souvent tendance à fournir a posteriori (et parfois tardivement) des éléments à ses détracteurs afin qu’on puisse nier sa présence ;
2) la symbolique liée à un incident OVNI perdure même si le cas doit être par la suite expliqué, démonté ou rejeté.
A un premier niveau, la symbolique liée au cas de Vilvorde est parlante : à l’époque où les hommes vont sur la Lune pour y chercher des échantillons et mener des expériences scientifiques (du moins selon la version officielle), une observation OVNI montre un ufonaute en scaphandre explorer un coin de notre planète ; le parallélisme saute aux yeux. Sauf que le phénomène imite maladroitement nos astronautes, c’est pourquoi je parle de caricature. D’ailleurs, dans d’autres occasions, bien des incidents OVNI ont caricaturé notre technologie de pointe (ou devant éclore dans un futur proche) ! Ce fut le cas peu avant la construction des premiers dirigeables (on parlait d’airships habités par des êtres étranges parlant des langues inconnues et traînant derrière eux des ancres de marine !) ; ce fut le cas aussi à Zellik, près de Bruxelles, où un OVNI avéré ressemblait par sa forme à un avion de type Mirage (qui allait être conçu) sauf que la vitesse était lente et que le « réacteur » arrière ne faisait que cracher de petites étincelles. Je pourrais vous raconter plein de cas d’OVNI mimant (parfois maladroitement) notre technologie, parfois en l’anticipant de quelques années et en la caricaturant grossièrement. Un peu comme si les concepts archétypaux caractérisant cette technologie étaient perçus puis mis en scène de manière sommaire par le phénomène que nous appelons OVNI. Ça me fait penser à un étranger qui s'essaie à nous parler dans notre langue : il prononce les mots qu'il estime adaptés, mais n'en connaît pas toutes les acceptions, ou n'en comprends pas bien le sens, et commet quelques fautes de langage ou de traduction.
Dans le cas de Vilvorde, il y a un deuxième niveau symbolique qui se dégage, et que vous n’auriez pas pu comprendre si je ne vous avais pas d’abord parlé de cette allusion redondante aux frontières. Pas de frontière, ici, certes, mais il y a un mur ! Et constatez de quelle manière déconcertante ce mur est franchi !
Frontière ou mur, symboliquement, c’est pareil : c’est à la fois une limite entre deux zones distinctes et un obstacle à la libre circulation. Pourquoi le phénomène OVNI attire-t-il donc avec autant d’insistance notre attention sur ce sujet ?
Cogitations
Frontière, limite, douane, borne, barrière, contrebande...
La thématique était désormais claire. La redondance était flagrante. Trop d’éléments pour mettre ça sur le dos des coïncidences.
Dans le Tome I des Carnets du Marcheur, j’avais exposé ce cas interpellant nommément deux physiciens belges, MM. Meessen et Brenig. Je vous rappelle que cet OVNI qui « inaugura » la Vague Belge venait d’Allemagne, passa au-dessus du poste frontière autoroutier à Eynatten, effectua une boucle signifiante au-dessus de l’est de la Belgique avant de franchir à nouveau la frontière allemande pour disparaître. Plein de témoins en Belgique, quasiment aucun témoin en Allemagne. Avec le recul, on constate que la signifiance qui avait préalablement attiré notre attention exprimait aussi la thématique de la frontière.
Ou, plus exactement : du franchissement de la frontière.
Même chose, rappelez-vous, dans cette observation proche de Mulhouse ou l’image fugace d’un DC3 fut aperçue en superposition de l’observation d’un ONVI traversant au-dessus de l’autoroute, venant de France et s’évanouissant vers l’Allemagne, les témoins transitant depuis le Suisse vers la Belgique via Luxembourg : toujours ce thème du franchissement de la frontière.
J’avais aussi connaissance d’un autre cas à haut niveau d’étrangeté, survenu en pleine agglomération bruxelloise, à un endroit où je n’ai pas de raison de voir une frontière, donc a priori sans rapport avec ce qui nous occupe : le cas de l’humanoïde de Vilvorde. En pleine nuit, pris d’un besoin pressant, cet habitant de Vilvorde se lève et descend au rez-de-chaussée. Par la porte vitrée donnant sur son jardinet encadré par un mur, il perçoit un mouvement, vers lequel il dirige alors sa torche électrique. Dans le faisceau se dessine un petit bonhomme (env. 1 m de haut) comme revêtu d’un scaphandre d’astronaute, portant comme un sac à dos, et promenant devant lui une sorte d’aspirateur.
A ce stade, il est intéressant de noter que ce petit personnage (pas trop étrange, mais dont la présence est incongrue) représente une caricature des astronautes lunaires de l’époque. Il y a des aberrations qui montrent que sur le plan technique, le vêtement ne pouvait pas être un scaphandre, mais les éléments symboliquement représentatifs d’un scaphandre sont présents, et le témoin, lors de son récit, évoque donc un scaphandre ; l’espèce d’aspirateur ménager est interprété comme un « détecteur ».
La suite de l’observation est intéressante. Apparemment « surpris » par le faisceau qui l’éclaire, le petit personnage s’éloigne, pose un pied contre le mur, bascule son corps vers l’arrière, à l’horizontale, pose le deuxième pied sur le mur, et grimpe ainsi sans se préoccuper de la loi de la pesanteur, en continuant verticalemnt sa marche comme si le mur n’était pour lui que la continuité naturelle du sol horizontal ! Arrivé au sommet, il franchit le faîte du mur en continuant de la même manière : son corps se redresse à la verticale puis bascule vers l’avant, à l’horizontale, pour continuer sa marche en descendant de l’autre côté.
A cause du mur, le témoin ne peut évidemment plus suivre la progression du petit bonhomme, mais quelques instants plus tard, il voit s’élever de derrière le mur un objet en forme de soucoupe qui file vers le ciel pour y disparaître.
Considéré jadis comme un cas bien enquêté, cette observation a récemment été fortement remise en question, mais je ne peux la balayer d’un revers de main, car l’expérience m’a souvent montré que :
1) le phénomène OVNI a très souvent tendance à fournir a posteriori (et parfois tardivement) des éléments à ses détracteurs afin qu’on puisse nier sa présence ;
2) la symbolique liée à un incident OVNI perdure même si le cas doit être par la suite expliqué, démonté ou rejeté.
A un premier niveau, la symbolique liée au cas de Vilvorde est parlante : à l’époque où les hommes vont sur la Lune pour y chercher des échantillons et mener des expériences scientifiques (du moins selon la version officielle), une observation OVNI montre un ufonaute en scaphandre explorer un coin de notre planète ; le parallélisme saute aux yeux. Sauf que le phénomène imite maladroitement nos astronautes, c’est pourquoi je parle de caricature. D’ailleurs, dans d’autres occasions, bien des incidents OVNI ont caricaturé notre technologie de pointe (ou devant éclore dans un futur proche) ! Ce fut le cas peu avant la construction des premiers dirigeables (on parlait d’airships habités par des êtres étranges parlant des langues inconnues et traînant derrière eux des ancres de marine !) ; ce fut le cas aussi à Zellik, près de Bruxelles, où un OVNI avéré ressemblait par sa forme à un avion de type Mirage (qui allait être conçu) sauf que la vitesse était lente et que le « réacteur » arrière ne faisait que cracher de petites étincelles. Je pourrais vous raconter plein de cas d’OVNI mimant (parfois maladroitement) notre technologie, parfois en l’anticipant de quelques années et en la caricaturant grossièrement. Un peu comme si les concepts archétypaux caractérisant cette technologie étaient perçus puis mis en scène de manière sommaire par le phénomène que nous appelons OVNI. Ça me fait penser à un étranger qui s'essaie à nous parler dans notre langue : il prononce les mots qu'il estime adaptés, mais n'en connaît pas toutes les acceptions, ou n'en comprends pas bien le sens, et commet quelques fautes de langage ou de traduction.
Dans le cas de Vilvorde, il y a un deuxième niveau symbolique qui se dégage, et que vous n’auriez pas pu comprendre si je ne vous avais pas d’abord parlé de cette allusion redondante aux frontières. Pas de frontière, ici, certes, mais il y a un mur ! Et constatez de quelle manière déconcertante ce mur est franchi !
Frontière ou mur, symboliquement, c’est pareil : c’est à la fois une limite entre deux zones distinctes et un obstacle à la libre circulation. Pourquoi le phénomène OVNI attire-t-il donc avec autant d’insistance notre attention sur ce sujet ?
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Les carnets du Marcheur – Tome II
Je ne vais pas prétendre pouvoir donner LA solution au mystère OVNI. J’ai simplement voulu apporter ici un éclairage inhabituel sur ce dossier étrange, en faisant momentanément l’impasse sur les défis technologiques et les questions relatives aux origines de ce phénomène. Cette approche particulière ne peut pas être effectuée ni par un témoin, ni par un enquêteur isolé, ni par une petite association ufologique locale. Si je n’avais pas pu bénéficier des ressources importantes de quelques associations (dont une était à l’époque forte de 1500 membres), dotées d’archives bien documentées, et si je n’avais pas été orienté par des ufologues chevronnés, talentueux et expérimentés, je n’aurais pas pu vous livrer la conclusion qui suit.
Pour moi (car cette conclusion n’est pas absolue, mais personnelle, et peut-être provisoire), le phénomène OVNI, pris dans son ensemble, est un mécanisme par lequel une forme d’intelligence contacte l’Humanité, en lui envoyant un message. Ce message est mis en forme pour être perçu par nos cerveaux qui (nos rêves en témoignent) fonctionnent par associations symboliques significatives. Malheureusement, nos individualités soumises aux contraintes spatio-temporelles ont tendance à rejeter les aspects symboliques pour ne retenir que l’approche intellectuelle, laquelle est, de plus, polluée par des projections anthropocentriques appliquées au phénomène ; d’où l’incommunicabilité et l’échec du contact.
Cependant, si la technique de décodage qu’on m’a enseignée est correcte, alors, selon moi, le message, en gros, dit ceci : les Humains, fascinés par l’espace et l’Univers, sont coincés par une frontière ; contrairement au sens commun, cette frontière n’est pas infranchissable (contrebandiers, fraudeurs, maraudeurs) à condition de voir les choses autrement, de changer de mode de perception (comme nous y invitait ce petit bonhomme de Vilvorde).
Le phénomène OVNI nous interpelle ; je dirais même qu’il nous invite à le rejoindre, par-delà la frontière qui nous sépare. Mais c’est à nous à transcender cette frontière. Comment ? En changeant radicalement notre façon de percevoir ce qui nous limite (frontières, murs).
C’est donc à un changement de paradigme que nous convie le phénomène OVNI. C’est pourquoi, à mes yeux, il constitue bel et bien une voie initiatique à part entière. Une voie peut-être pas adéquate à chacun mais vraisemblablement plutôt destinée aux intellectuels férus de technologie et de sciences, car ce phénomène nous conduit à remettre en cause notre conception du réel, nos acquis, nos façons de penser, nos certitudes scientifiques, lesquelles sont bousculées par ces mises en scène d’objets aux comportements « impossibles ». Or, notre erreur fréquente est de vouloir analyser le phénomène cas par cas, détail par détail, en saucissonnant, comme le font les physiciens au laboratoire, disséquant la matière de plus en plus finement pour finalement ne trouver… que du vide !
Le changement conceptuel auquel nous sommes invités peut nous ouvrir la porte vers les étoiles… mais de manière radicalement différente de celle envisagée au départ ! Pas en escomptant établir un contact avec des occupants de vaisseaux venus d’ailleurs (ou, du moins, pas nécessairement), mais en nous transmutant nous-mêmes, en déconstruisant nos structures mentales traditionnelles pour reconstruire de nouveaux schémas.
Conclusions
(provisoires)
(provisoires)
Je ne vais pas prétendre pouvoir donner LA solution au mystère OVNI. J’ai simplement voulu apporter ici un éclairage inhabituel sur ce dossier étrange, en faisant momentanément l’impasse sur les défis technologiques et les questions relatives aux origines de ce phénomène. Cette approche particulière ne peut pas être effectuée ni par un témoin, ni par un enquêteur isolé, ni par une petite association ufologique locale. Si je n’avais pas pu bénéficier des ressources importantes de quelques associations (dont une était à l’époque forte de 1500 membres), dotées d’archives bien documentées, et si je n’avais pas été orienté par des ufologues chevronnés, talentueux et expérimentés, je n’aurais pas pu vous livrer la conclusion qui suit.
Pour moi (car cette conclusion n’est pas absolue, mais personnelle, et peut-être provisoire), le phénomène OVNI, pris dans son ensemble, est un mécanisme par lequel une forme d’intelligence contacte l’Humanité, en lui envoyant un message. Ce message est mis en forme pour être perçu par nos cerveaux qui (nos rêves en témoignent) fonctionnent par associations symboliques significatives. Malheureusement, nos individualités soumises aux contraintes spatio-temporelles ont tendance à rejeter les aspects symboliques pour ne retenir que l’approche intellectuelle, laquelle est, de plus, polluée par des projections anthropocentriques appliquées au phénomène ; d’où l’incommunicabilité et l’échec du contact.
Cependant, si la technique de décodage qu’on m’a enseignée est correcte, alors, selon moi, le message, en gros, dit ceci : les Humains, fascinés par l’espace et l’Univers, sont coincés par une frontière ; contrairement au sens commun, cette frontière n’est pas infranchissable (contrebandiers, fraudeurs, maraudeurs) à condition de voir les choses autrement, de changer de mode de perception (comme nous y invitait ce petit bonhomme de Vilvorde).
Le phénomène OVNI nous interpelle ; je dirais même qu’il nous invite à le rejoindre, par-delà la frontière qui nous sépare. Mais c’est à nous à transcender cette frontière. Comment ? En changeant radicalement notre façon de percevoir ce qui nous limite (frontières, murs).
C’est donc à un changement de paradigme que nous convie le phénomène OVNI. C’est pourquoi, à mes yeux, il constitue bel et bien une voie initiatique à part entière. Une voie peut-être pas adéquate à chacun mais vraisemblablement plutôt destinée aux intellectuels férus de technologie et de sciences, car ce phénomène nous conduit à remettre en cause notre conception du réel, nos acquis, nos façons de penser, nos certitudes scientifiques, lesquelles sont bousculées par ces mises en scène d’objets aux comportements « impossibles ». Or, notre erreur fréquente est de vouloir analyser le phénomène cas par cas, détail par détail, en saucissonnant, comme le font les physiciens au laboratoire, disséquant la matière de plus en plus finement pour finalement ne trouver… que du vide !
Le changement conceptuel auquel nous sommes invités peut nous ouvrir la porte vers les étoiles… mais de manière radicalement différente de celle envisagée au départ ! Pas en escomptant établir un contact avec des occupants de vaisseaux venus d’ailleurs (ou, du moins, pas nécessairement), mais en nous transmutant nous-mêmes, en déconstruisant nos structures mentales traditionnelles pour reconstruire de nouveaux schémas.
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Marcheur, j'ai imprimé ce post avant de partir à Lisbonne, et je l'ai lu au bord du Tage, comme on lit un roman policier... c'est passionnant !
Ta "révélation finale", à propos du caractère, disons, subjectif et subtil (et à la fois, justement, initiatique) du phénomène OVNI dans son ensemble, me convainc absolument. Et je veux te remercier. Pourquoi ?
Parce que cela fait écho à ma modeste expérience (liée au Tarot - Pour résumer, celle-ci était tout à la fois : complètement subjective, inracontable, sur-réaliste et tout à fait réelle, improuvable, indémontrable, humoristique, effrayante, interactive, créative, traumatisante... j'en passe) , et ton post m'aide à prendre conscience que ma propre expérience était, eh bien, initiatique, en effet. M'amenant à prendre conscience d'un "autrement", d'un "ailleurs". Ce mot 'initiatique' a beaucoup trop de résonances intimidantes pour un mécréant comme moi... mais ta propre audace m'aide à franchir le pas et à revendiquer mon 'initiation', toute bizarre et saugrenue qu'elle soit, pour ce qu'elle vaut : moi aussi, j'en suis !
En annexe : au risque de dire une grosse bêtise, y a-t-il eu (de ta part) une tentative d' "Ufologie opérative" ( ). Je veux dire par là, par exemple, en recrutant un groupe (bénévole) constitué de Mr Adam Lisière, Mme Aube Limite etc., personnes de professions caractéristiques (Fossoyeur, infirmièr(e) travaillant dans un service de soins paliatifs, douanier/garde-côtes), personnes à la veille de leur anniversaire etc. En les emmenant (en car), ou en installant le groupe dans un endroit choisi spécialement (point de jonctions de 2/3 pays, régions, départements). Puis, en leur demandant de faire ensemble un acte symbolique (par exemple de constituer une chaîne presque fermée) à 23h59. En s'assurant enfin que personne n'ait les moyens d'enregistrer quoique ce soit... Je ne suis pas bien créatif dans les exemples, mais voilà l'idée. J'imagine que tu l'as envisagé... à moins que ça ne soit complètement inadéquat ?
Ta "révélation finale", à propos du caractère, disons, subjectif et subtil (et à la fois, justement, initiatique) du phénomène OVNI dans son ensemble, me convainc absolument. Et je veux te remercier. Pourquoi ?
Parce que cela fait écho à ma modeste expérience (liée au Tarot - Pour résumer, celle-ci était tout à la fois : complètement subjective, inracontable, sur-réaliste et tout à fait réelle, improuvable, indémontrable, humoristique, effrayante, interactive, créative, traumatisante... j'en passe) , et ton post m'aide à prendre conscience que ma propre expérience était, eh bien, initiatique, en effet. M'amenant à prendre conscience d'un "autrement", d'un "ailleurs". Ce mot 'initiatique' a beaucoup trop de résonances intimidantes pour un mécréant comme moi... mais ta propre audace m'aide à franchir le pas et à revendiquer mon 'initiation', toute bizarre et saugrenue qu'elle soit, pour ce qu'elle vaut : moi aussi, j'en suis !
En annexe : au risque de dire une grosse bêtise, y a-t-il eu (de ta part) une tentative d' "Ufologie opérative" ( ). Je veux dire par là, par exemple, en recrutant un groupe (bénévole) constitué de Mr Adam Lisière, Mme Aube Limite etc., personnes de professions caractéristiques (Fossoyeur, infirmièr(e) travaillant dans un service de soins paliatifs, douanier/garde-côtes), personnes à la veille de leur anniversaire etc. En les emmenant (en car), ou en installant le groupe dans un endroit choisi spécialement (point de jonctions de 2/3 pays, régions, départements). Puis, en leur demandant de faire ensemble un acte symbolique (par exemple de constituer une chaîne presque fermée) à 23h59. En s'assurant enfin que personne n'ait les moyens d'enregistrer quoique ce soit... Je ne suis pas bien créatif dans les exemples, mais voilà l'idée. J'imagine que tu l'as envisagé... à moins que ça ne soit complètement inadéquat ?
Chèvre- Nombre de messages : 350
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Ufologie, voie initiatique
Bonjour Chèvre.
Les tarots, voie initiatique, dis-tu. Voilà un sujet qui aurait bien sa place à côté de ce fil-ci, parce que, découvrant que le récit de mon cheminement a pu être utile à au moins une personne, je me dis que le tien sera peut-être important pour quelqu'un d'autre encore ? Croiser les chemins, c'est justement ce qui fait le plus plaisir à Calcédoine. Lui, c'est un véritable tricoteur d'itinéraires !
Au sujet de "l'ufologie opérative". Manifestement, tu as bien décodé le schéma de base ! Je retiens l'idée de rassembler des gens dont les noms ont un rapport avec la "frontière" en un lieu frontalier, pour poser un acte "limite" à une heure "frontière" (minuit, aube…). Eh ben non, je n'y avais pas pensé !
J'avoue ne pas croire qu'il puisse se passer quoi que ce soit, parce que si le phénomène agit de façon à initier une prise de conscience, pourquoi se manifesterait-il face à des gens qui auraient déjà effectué une forme de prise de conscience puisqu'elles ne participeraient pas à l'expérience par hasard ? Mais il est vrai que sans avoir essayé, on ne peut jurer de rien ! Ce serait là une tentative originale d'engager un dialogue avec le phénomène. Qui sait ? Je propose aux volontaires de te contacter .
Rappelons toutefois que l'aspect initiatique examiné ici ne représente pas la totalité du phénomène OVNI, mais seulement une des caractéristiques d'un phénomène parmi plusieurs.
Des tentatives de contact similaires ont déjà eu lieu. Il y a le groupe de Steven Greer qui a organisé des cercles de méditation dans des lieux retirés pour tenter une Rencontre Rapprochée de type 5 (RR5, induite volontairement par les témoins), mais sans grand succès, et c'était il y a 15 ans, avant qu'il ne se consacre exclusivement au Disclosure Project (Projet Révélation). Et puis, il y a cette très suspecte vidéo d'origine russe, qui montrerait des chercheurs mystiques établissant le contact. La vidéo est incluse dans le documentaire canadien sensationnaliste Les dossiers du KGB, partie 4, à partir de la 10ème minute. Info ou intox ? Vrai ou faux, l'idée est dans l'air…
Les tarots, voie initiatique, dis-tu. Voilà un sujet qui aurait bien sa place à côté de ce fil-ci, parce que, découvrant que le récit de mon cheminement a pu être utile à au moins une personne, je me dis que le tien sera peut-être important pour quelqu'un d'autre encore ? Croiser les chemins, c'est justement ce qui fait le plus plaisir à Calcédoine. Lui, c'est un véritable tricoteur d'itinéraires !
Au sujet de "l'ufologie opérative". Manifestement, tu as bien décodé le schéma de base ! Je retiens l'idée de rassembler des gens dont les noms ont un rapport avec la "frontière" en un lieu frontalier, pour poser un acte "limite" à une heure "frontière" (minuit, aube…). Eh ben non, je n'y avais pas pensé !
J'avoue ne pas croire qu'il puisse se passer quoi que ce soit, parce que si le phénomène agit de façon à initier une prise de conscience, pourquoi se manifesterait-il face à des gens qui auraient déjà effectué une forme de prise de conscience puisqu'elles ne participeraient pas à l'expérience par hasard ? Mais il est vrai que sans avoir essayé, on ne peut jurer de rien ! Ce serait là une tentative originale d'engager un dialogue avec le phénomène. Qui sait ? Je propose aux volontaires de te contacter .
Rappelons toutefois que l'aspect initiatique examiné ici ne représente pas la totalité du phénomène OVNI, mais seulement une des caractéristiques d'un phénomène parmi plusieurs.
Des tentatives de contact similaires ont déjà eu lieu. Il y a le groupe de Steven Greer qui a organisé des cercles de méditation dans des lieux retirés pour tenter une Rencontre Rapprochée de type 5 (RR5, induite volontairement par les témoins), mais sans grand succès, et c'était il y a 15 ans, avant qu'il ne se consacre exclusivement au Disclosure Project (Projet Révélation). Et puis, il y a cette très suspecte vidéo d'origine russe, qui montrerait des chercheurs mystiques établissant le contact. La vidéo est incluse dans le documentaire canadien sensationnaliste Les dossiers du KGB, partie 4, à partir de la 10ème minute. Info ou intox ? Vrai ou faux, l'idée est dans l'air…
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Bonjour à tous.
Le 15 juillet 2009, l'ufologue Steve Hammons a publié en anglais sur le site UFO Digest un article dont je vous présente ci-dessous la traduction française, réalisée par l'équipe d' OVNI-USA, et en particulier Didier de Plaige, que je remercie pour son aimable autorisation.
Steve Hammons est un bon connaisseur des recherches de la CIA puis de la DARPA sur la télépathie et la vision à distance; c'est donc assez logiquement que ce soit sous l'angle de l'épanouissement personnel qu'il ait choisi d'aborder le thème de la divulgation du secret appliqué jusqu'à présent sur la réalité des OVNI. Secret dont la levée est l'objet de toutes les conversations ces derniers mois dans le petit monde de l'ufologie. Cet article méritait d'être cité dans ce fil du forum puisqu'il nous propose d'aborder le problème OVNI par le biais d'un changement de point de vue, un changement de paradigme, ce qui constitue une démarche assez proche de celle proposée par une voie initiatique.
Le 15 juillet 2009, l'ufologue Steve Hammons a publié en anglais sur le site UFO Digest un article dont je vous présente ci-dessous la traduction française, réalisée par l'équipe d' OVNI-USA, et en particulier Didier de Plaige, que je remercie pour son aimable autorisation.
Steve Hammons est un bon connaisseur des recherches de la CIA puis de la DARPA sur la télépathie et la vision à distance; c'est donc assez logiquement que ce soit sous l'angle de l'épanouissement personnel qu'il ait choisi d'aborder le thème de la divulgation du secret appliqué jusqu'à présent sur la réalité des OVNI. Secret dont la levée est l'objet de toutes les conversations ces derniers mois dans le petit monde de l'ufologie. Cet article méritait d'être cité dans ce fil du forum puisqu'il nous propose d'aborder le problème OVNI par le biais d'un changement de point de vue, un changement de paradigme, ce qui constitue une démarche assez proche de celle proposée par une voie initiatique.
. . Steve Hammons . .
. . Another view of UFO disclosure: Look within
. . Une autre approche de la divulgation OVNI : . .
. . la recherche en soi-même
On entend beaucoup parler de la "divulgation", en ce qui concerne les Ovnis; le thème revient souvent dans les médias ces temps-ci.
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Certains nous invitent à faire pression sur nos gouvernements pour qu'ils diffusent des informations gardées secrètes, afin que les populations du monde commencent à réaliser ce qu'il se passe, pour peu qu'on nous cache quelque chose.
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Avons-nous fait de nouvelles découvertes ? L'espèce humaine est-elle menacée ? Comment le gouvernement va-t-il gérer des scénarios imprévisibles ?
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En fait, la divulgation a déjà commencé. Il suffit de faire quelques recherches pour s'apercevoir que le processus est en marche.
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Parfois, le message est assez clair. En d'autres occasions, il faut s'appliquer à lire entre les lignes.
Utiliser ses propres ressources
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Il nous semble qu'au sein de quelques groupes secrets liés au gouvernement américain, il y a des gens qui ont une compréhension globale de la situation en ce qui concerne les Ovnis, les contacts avec d'autres mondes ou d'autres dimensions, et diverses sortes de phénomènes mystérieux.
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Bien qu'il existe certainement une masse de documents classifiés qui pourraient expliquer en quoi consistent ces manifestations, et même s'ils détaillent les crashs d'Ovnis et autres activités peu communes, il ne doit pas être suffisant d'en prendre connaissance pour parvenir à la vue d'ensemble.
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En fait, nous pourrions être abusés par les arbres qui nous cachent la forêt. Ou encore, plusieurs couches de désinformation peuvent travestir les apparences des évènements que nous observons.
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Qu'est-ce qui nous porterait à croire que les politiciens et les militaires, les agents de renseignement et les scientifiques, pourraient avoir une meilleure perspective et mieux appréhender la situation ? C'est sans doute le cas pour certains, mais ce n'est pas systématique.
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Beaucoup d'entre nous se sont efforcés de mener des recherches très minutieuses.
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Malgré ces efforts, la très probable compartimentation des programmes secrets empêche souvent les individus – même les mieux informés – de percevoir les réalités plus subtiles qui sont en jeu.
Notre compréhension des phénomènes inhabituels peut cependant se développer en utilisant nos propres ressources. Dans ce cas nous ne dépendons pas nécessairement d'une information qui nous serait délivrée "d'en haut" – directement de Washington, D.C. Des gens très ordinaires peuvent, de différentes manières, faire des découvertes intéressantes sur ce qui se passe vraiment, en développant leurs facultés personnelles.
Un écosystème plus vaste
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Certains chercheurs ont montré que de nombreux phénomènes inhabituels peuvent participer de notre environnement naturel, être directement reliés à la Nature, à l'écosystème, qui serait autrement plus complexe que nous l'aurions imaginé.
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Dans un écosystème plus vaste, les humains n'ont pas besoin d'être plus évolués dans les domaines technologique, intellectuel ou spirituel. Toutefois, la race humaine peut déjà posséder les clés de ce qui apparaitra, dans le cours de l'histoire, comme son développement ultérieur.
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Quel est notre rôle ? Est-il susceptible d'évoluer ? Sommes-nous guidés et acclimatés à un nouveau rôle que notre espèce pourrait jouer dans cet environnement plus vaste ?
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Un autre élément à considérer est que notre situation par rapport aux phénomènes inhabituels pourrait être un mystère en soi.
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Dans cette hypothèse, nos visiteurs extraterrestres et/ou extra-dimensionnels seraient pratiquement aussi privés de la vision d'ensemble que nos responsables gouvernementaux.
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Il est possible que notre univers ou multivers soit un mystère en déroulement perpétuel. Il se peut qu'il n'y ait pas de réponse ultime. Nous n'aurions alors aucune chance de retrouver quelques documents secrets qui traiteraient de cette absence de finalité.
La conscience humaine
Des rapports déclassifiés nous ont appris diverses choses sur les Ovnis et la physique exotique. Ces connaissances auraient permis de réaliser des vaisseaux extraordinaires grâce à des technologies avancées qui demeurent secrètes.
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Tout cela ne manque surement pas d'intérêt et pourrait s'avérer très utile.
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Cependant, est-ce que ça répond vraiment à nos questions les plus cruciales ?
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Peut-être devrions-nous davantage nous intéresser à ce qui se trouve au coeur de l'homme, la bonté humaine, la passion et la compassion, la créativité et la beauté manifestée dans la musique, les arts et autres réalisations. Peut-être devrions-nous commencer à porter notre intérêt vers la conscience humaine.
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Les recherches en marge sur la conscience, dont celles menées par le gouvernement américain, ont fourni des résultats significatifs dont nous avons beaucoup entendu parler : l'effet Psi, la vision à distance, et autres phénomènes associés.
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Ce type de recherches est peut-être un bon tremplin pour faire des découvertes importantes. Peut-être ce chemin va-t-il nous conduire à élucider les mystères de bien des phénomènes inhabituels, dont le phénomène Ovni.
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Que pourrions-nous être amenés à découvrir ? D'autres mystères encore plus profonds, plus subtils, et plus merveilleux encore.
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Bonjour, ou Bonsoir, selon l'heure à laquelle vous décrouvrez ce texte.
L'hypothèse initiatique (H.I.) en ufologie fait son chemin, petit à petit.
Voici l'opinion d'un chercheur actuel; voyez comme sa conclusion se rapproche assez fortement des thèses que j'ai exposé ci-avant sur ce forum.
L'hypothèse initiatique (H.I.) en ufologie fait son chemin, petit à petit.
Voici l'opinion d'un chercheur actuel; voyez comme sa conclusion se rapproche assez fortement des thèses que j'ai exposé ci-avant sur ce forum.
Ces idées sont reprises sur le blog de ce chercheur : http://noriohayakawa2012.blogspot.com/ et traduites en français par Vephil, pour Ovnis-USAMon point de vue sur le phénomène OVNI
Par Norio Hayakawa
Mon point de vue sur le phénomène OVNI est basé sur les propositions faites par le Dr. Jacques Vallee et Tomas Scolarici (a.k.a., James Black) :
1. "Les choses que nous dénommons objets volants non identifiés ne sont ni des objets ni volants. Ils peuvent se matérialiser, comme le montrent certaines photographies fiables, et violent les lois du mouvement tel que nous les connaissons".
(Citation du célèbre livre DIMENSIONS du Dr. Jacques Vallee )
2. "Ces objets volants non identifiés qui restent NON IDENTIFIÉS et défient toute explication naturelle ne sont pas des phénomènes nouveaux. Ces "Entités" sont avec nous depuis le commencement de notre histoire et peut-être même avant.
(Citation de Tomas Solarici, a.k.a., James Black).
"Les OVNIS ont été observés à travers l'Histoire et ont toujours reçu (ou fourni) leurs propres explications dans le cadre de chaque culture. Dans l'antiquité, leurs occupants étaient vus comme des dieux, dans les époques médiévales comme des magiciens, au 19ème siècle, comme des génies scientifiques, à notre époque, comme des des voyageurs interplanétaires. (Des déclarations faites par les occupants du vaisseau en 1897 incluent des affirmations telles que : "Nous sommes du Kansas" et même "Nous sommes de partout...mais nous serons en Grèce demain")"
(Citation du célèbre livre DIMENSIONS du Dr. Jacques Vallee )
3. "Les observations d'OVNIS ne sont pas nécessairement provoquées par des voyageurs de l'espace. Le phénomène pourrait être la manifestation d'une technologie beaucoup plus complexe. Si le temps et l'espace n'ont pas une structure aussi simple que celle supposée jusqu'à maintenant par les scientifiques, la question est alors "D'où viennent-ils ?" Cela peut être vide de sens, mais ils pourraient venir d'un lieu dans le temps. Si la conscience peut se manifester en dehors du corps, alors l'éventail des hypothèses peut être encore plus large."
(Citation du célèbre livre DIMENSIONS du Dr. Jacques Vallee )
"L"hypothèse extraterrestre n'est pas du tout satisfaisante. L'hypothèse de voyageurs du temps est meilleure que celle des extraterrestres mais ne répond en aucun cas à toutes les questions".
(Citation de Tomas Solarici, a.k.a., James Black).
4. "La clé de la compréhension du phénomène réside dans les effets psychiques qu'il produit (ou la prise de conscience qu'il rend possible) sur ses observateurs.
Leurs vies sont souvent profondément changées et ils développent des talents inhabituels (qu'ils peuvent parfois trouver difficile à gérer).
La proportion de témoins qui se signalent et qui publient un rapport de ces expériences est relativement faible. La plupart d'entre-eux choisit de garder le silence".
(Citation du célèbre livre DIMENSIONS du Dr. Jacques Vallee )
5. "Le contact entre les perceptions humaines et le phénomène OVNI survient toujours sous des conditions contrôlées par ce dernier. Sa caractéristique majeure est un facteur d'absurdités qui conduit au rejet de l'histoire par la couche supérieure de la société et l'absorption à un profond niveau de l'inconscient des symboles véhiculés par la rencontre.
Le mécanisme de cette résonnance entre le symbole OVNI et l'archétype de l'inconscient humain a été abondamment démontré par Carl Jung dont le livre SOUCOUPES VOLANTES fait de nombreuses références à la signification séculaire des signes dans le ciel".
(Citation du célèbre livre DIMENSIONS du Dr. Jacques Vallee)
"Le phénomène OVNI COEXISTE avec nous, les humains.
Le phénomène OVNI est avec nous, était avec nos ancêtres et restera inchangé dans le futur.
Ces "Entités" n'ont aucun besoin, ou ne sont pas intéressées, ou ne peuvent pas nous contacter ouvertement"
(Citation de Tomas Solarici, a.k.a., James Black).
6. "Il est possible que la complexité du phénomène OVNI rende toute compréhension impossible.
Personne ne sait ce qu'est le phénomène OVNI et nous n'en saurons probablement jamais plus"
(Citation de Tomas Solarici, a.k.a., James Black).
7. "Le phénomène OVNI n'est pas une menace pour notre sécurité.
Le même phénomène ne fut pas plus une menace pour les Sumériens, les Romains ou les Indiens"
(Citation de Tomas Solarici, a.k.a., James Black).
8. "Il n'existe pas d'omerta sur ces affaires et, comme nous-mêmes, les autorités n'ont que peu de connaissance sur la nature du phénomène OVNI.
Elles ont cependant appris que le phénomène ne représentait pas une menace pour notre sécurité".
(Citation de Tomas Solarici, a.k.a., James Black).
Je suis en total accord avec le Dr. Jacques Vallee et Tomas Scolarici, a.k.a., James Black.
En effet, ils résument ma position personnelle sur tout le phénomène OVNI.
C'est selon moi pour cette raison, qu'il ne faut pas attendre d'événement tel qu'une DIVULGATION de la part du gouvernement.
Bien sûr, s'ils le souhaitaient les gouvernements du monde pourraient à tout moment libérer TOUS les dossiers relatifs aux observations d'OVNIS.
Cependant, le seul fait de libérer ces fichiers ne changerait absolument rien puisque que le public exigerait des explications sur ce qu'est le phénomène OVNI.
Le gouvernement n'a pour unique responsabilité que celle d'expliquer les choses ayant un rapport avec la physique, le tangible, le solide et les preuves empiriques telles que nous les connaissons.
Le gouvernement n'a pas pour tâche de traiter tout le reste.
S'il devait y avoir une divulgation, celle-ci proviendra directement des "Entités" elles-mêmes ou d'un changement de paradigme de la majorité de l'humanité (ce qui n'est pas encore arrivé).
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Bonjour,
Je vous dois des excuses Le Marcheur ! Premièrement pour n’avoir pas dissocié sous l’appellation “ufologues” les chercheurs pratiquants tels que vous ou Machin et la foultitude des épris de sensations fortes, de mystères et de complots que j’ai évoqué précédemment. Ensuite pour diverses raisons (absence du forum, absence de motivations...) je n’avais lu que votre premier post qui ne m’avait pas paru plus intéressant que diverses interviews sur la Radio Ici et Maintenant. C’est évidemment la deuxième part que je trouve passionnante et je suis surpris que vous ne sembliez pas en avoir tiré toutes les possibilités “initiatiques”.
Je reviens sur quelques points importants dans votre DEMARCHE, vous dites :
“j’ai fini par admettre que les OVNI représentaient l’expression d’une intelligence qui nous dépasse. Non pas pour des raisons technologiques (car j’en suis venu à penser que cet aspect «prodigieux » est une fausse piste et fait partie d’une vaste mascarade), mais parce que cette intelligence nous transcende, nous connaît intimement, nous manipule à sa guise, et joue avec les témoins de manière intentionnelle en fonction d’un but qui, j’en conviens, peut effectivement parfois paraître machiavélique.”
Vous me paraissez en excellente santé psychique ! C’est heureux, car votre dernière phrase est assez inquiétante et vous comprendrez bientôt pourquoi si vous me suivez sur ce sentier de la paix.
Vous écrivez aussi :
“Le message est bien là, mais il est porté par le phénomène OVNI lui-même et par sa manière d’interférer avec notre mode de pensée, et non pas par d’hypothétiques pilotes d’objets manufacturés sur d’autres planètes.
Le phénomène EST le message !
Ne nous laissons donc pas leurrer : les OVNI se montrent volontairement, ils attirent l’attention sur eux, et leur prétendue activité n’est pas leur but réel.”
Voilà un trop rare niveau de lucidité et vous avez raison de citer Steve Hammons pour recadrer la réflexion : “Quel est notre rôle ? Est-il susceptible d'évoluer ? Sommes-nous guidés et acclimatés à un nouveau rôle que notre espèce pourrait jouer dans cet environnement plus vaste ?” Mais hélas, s’il expose correctement le problème, ses conclusions sont d’ordre trop matérialistes pour apporter une solution :“Les recherches en marge sur la conscience, dont celles menées par le gouvernement américain, ont fourni des résultats significatifs dont nous avons beaucoup entendu parler : l'effet Psi, la vision à distance, et autres phénomènes associés. Ce type de recherches est peut-être un bon tremplin pour faire des découvertes importantes. Peut-être ce chemin va-t-il nous conduire à élucider les mystères de bien des phénomènes inhabituels, dont le phénomène Ovni.”
J’ouvre ici une parente thèse ! Digression apparente, je trouve curieux que vous n’ayez pas (vraiment) rebondi sur la tentative d' "Ufologie opérative" de Chèvre qui m’a d’abord fait (bien) rire... puis m’inquièter ! :
“Je veux dire par là, par exemple, en recrutant un groupe (bénévole) constitué de Mr Adam Lisière, Mme Aube Limite etc., personnes de professions caractéristiques (Fossoyeur, infirmièr(e) travaillant dans un service de soins paliatifs, douanier/garde-côtes), personnes à la veille de leur anniversaire etc. En les emmenant (en car), ou en installant le groupe dans un endroit choisi spécialement (point de jonctions de 2/3 pays, régions, départements). Puis, en leur demandant de faire ensemble un acte symbolique (par exemple de constituer une chaîne presque fermée) à 23h59. En s'assurant enfin que personne n'ait les moyens d'enregistrer quoique ce soit... “
C’est très exactement un acte de sorcellerie faite par un clan de chamanes qu’il propose (si tous les participants sont conscients du but proposé), c’est un véritable “ne pas faire” à la mode Castaneda. J’avoue que je ne m’y risquerais pas ! La voie chamanique est en effet fort efficace, j’en porte témoignage, mais heureusement il y a une réponse au problème OVNI issue d’une source beaucoup plus cool : LA source !
Il n’y a aucune conscience manipulatrice, il ne peut y avoir qu’inconscience manipulatrice ! Quand Steve Hammons dit : “Que pourrions-nous être amenés à découvrir ? D'autres mystères encore plus profonds, plus subtils, et plus merveilleux encore.” Non Steve ou plutôt hélas oui, toujours plus ! Il nous faut SEULEMENT découvrir que nous sommes à la source de tous les mystères ! Nous ne sommes pas séparés, il n’y a pas d’AUTREs, toutes les consciences sont l’une dans l’autre ! Notre vraie nature est le non-manifesté qui manifeste toutes les MANIFESTATIONS ! : la Nature, les corps humains multiples, les anges... et les OVNIS !
Je ne peux QUE fournir le témoignage d’une “éveillée”, je considère son cas très intéressant pour ce forum, car cette non-personnalité pratiquait la magie avant son éveil et nous comprenons en l’écoutant le formidable pouvoir du corps physique pour toutes “apparitions” nécessaires un temps à une ou des “personnalités”.
Je souhaite à tous les épris de merveilleux, de mystères, de chasses au trésor, à tous les chercheurs qui croiseront ce sentier de très haute randonnée d’écouter ce témoignage, un trip de lucidité (il y a deux enregistrements, il faut du temps !) :
http://www.leveil.org/Betty/
Cordialement,
C...a
Je vous dois des excuses Le Marcheur ! Premièrement pour n’avoir pas dissocié sous l’appellation “ufologues” les chercheurs pratiquants tels que vous ou Machin et la foultitude des épris de sensations fortes, de mystères et de complots que j’ai évoqué précédemment. Ensuite pour diverses raisons (absence du forum, absence de motivations...) je n’avais lu que votre premier post qui ne m’avait pas paru plus intéressant que diverses interviews sur la Radio Ici et Maintenant. C’est évidemment la deuxième part que je trouve passionnante et je suis surpris que vous ne sembliez pas en avoir tiré toutes les possibilités “initiatiques”.
Je reviens sur quelques points importants dans votre DEMARCHE, vous dites :
“j’ai fini par admettre que les OVNI représentaient l’expression d’une intelligence qui nous dépasse. Non pas pour des raisons technologiques (car j’en suis venu à penser que cet aspect «prodigieux » est une fausse piste et fait partie d’une vaste mascarade), mais parce que cette intelligence nous transcende, nous connaît intimement, nous manipule à sa guise, et joue avec les témoins de manière intentionnelle en fonction d’un but qui, j’en conviens, peut effectivement parfois paraître machiavélique.”
Vous me paraissez en excellente santé psychique ! C’est heureux, car votre dernière phrase est assez inquiétante et vous comprendrez bientôt pourquoi si vous me suivez sur ce sentier de la paix.
Vous écrivez aussi :
“Le message est bien là, mais il est porté par le phénomène OVNI lui-même et par sa manière d’interférer avec notre mode de pensée, et non pas par d’hypothétiques pilotes d’objets manufacturés sur d’autres planètes.
Le phénomène EST le message !
Ne nous laissons donc pas leurrer : les OVNI se montrent volontairement, ils attirent l’attention sur eux, et leur prétendue activité n’est pas leur but réel.”
Voilà un trop rare niveau de lucidité et vous avez raison de citer Steve Hammons pour recadrer la réflexion : “Quel est notre rôle ? Est-il susceptible d'évoluer ? Sommes-nous guidés et acclimatés à un nouveau rôle que notre espèce pourrait jouer dans cet environnement plus vaste ?” Mais hélas, s’il expose correctement le problème, ses conclusions sont d’ordre trop matérialistes pour apporter une solution :“Les recherches en marge sur la conscience, dont celles menées par le gouvernement américain, ont fourni des résultats significatifs dont nous avons beaucoup entendu parler : l'effet Psi, la vision à distance, et autres phénomènes associés. Ce type de recherches est peut-être un bon tremplin pour faire des découvertes importantes. Peut-être ce chemin va-t-il nous conduire à élucider les mystères de bien des phénomènes inhabituels, dont le phénomène Ovni.”
J’ouvre ici une parente thèse ! Digression apparente, je trouve curieux que vous n’ayez pas (vraiment) rebondi sur la tentative d' "Ufologie opérative" de Chèvre qui m’a d’abord fait (bien) rire... puis m’inquièter ! :
“Je veux dire par là, par exemple, en recrutant un groupe (bénévole) constitué de Mr Adam Lisière, Mme Aube Limite etc., personnes de professions caractéristiques (Fossoyeur, infirmièr(e) travaillant dans un service de soins paliatifs, douanier/garde-côtes), personnes à la veille de leur anniversaire etc. En les emmenant (en car), ou en installant le groupe dans un endroit choisi spécialement (point de jonctions de 2/3 pays, régions, départements). Puis, en leur demandant de faire ensemble un acte symbolique (par exemple de constituer une chaîne presque fermée) à 23h59. En s'assurant enfin que personne n'ait les moyens d'enregistrer quoique ce soit... “
C’est très exactement un acte de sorcellerie faite par un clan de chamanes qu’il propose (si tous les participants sont conscients du but proposé), c’est un véritable “ne pas faire” à la mode Castaneda. J’avoue que je ne m’y risquerais pas ! La voie chamanique est en effet fort efficace, j’en porte témoignage, mais heureusement il y a une réponse au problème OVNI issue d’une source beaucoup plus cool : LA source !
Il n’y a aucune conscience manipulatrice, il ne peut y avoir qu’inconscience manipulatrice ! Quand Steve Hammons dit : “Que pourrions-nous être amenés à découvrir ? D'autres mystères encore plus profonds, plus subtils, et plus merveilleux encore.” Non Steve ou plutôt hélas oui, toujours plus ! Il nous faut SEULEMENT découvrir que nous sommes à la source de tous les mystères ! Nous ne sommes pas séparés, il n’y a pas d’AUTREs, toutes les consciences sont l’une dans l’autre ! Notre vraie nature est le non-manifesté qui manifeste toutes les MANIFESTATIONS ! : la Nature, les corps humains multiples, les anges... et les OVNIS !
Je ne peux QUE fournir le témoignage d’une “éveillée”, je considère son cas très intéressant pour ce forum, car cette non-personnalité pratiquait la magie avant son éveil et nous comprenons en l’écoutant le formidable pouvoir du corps physique pour toutes “apparitions” nécessaires un temps à une ou des “personnalités”.
Je souhaite à tous les épris de merveilleux, de mystères, de chasses au trésor, à tous les chercheurs qui croiseront ce sentier de très haute randonnée d’écouter ce témoignage, un trip de lucidité (il y a deux enregistrements, il faut du temps !) :
http://www.leveil.org/Betty/
Cordialement,
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Ufologie, voie initiatique
Cher Monsieur Alverda,
Point n'est besoin d'excuses : les grands sages mis à part, nous avons tous une part d'a priori dont nous devrions nous défaire; en général, les concepts que nous nous sommes antérieurement faits nôtres proviennent d'idées reçues estimées pertinentes, ou d'expériences vécues. Bien souvent, chacun considère que les idées qu'il défend constituent une avancée, un plus, par rapport à une idée antérieure.
Ainsi en va-t-il en ufologie. Celui qui défend l'idée que la Terre puisse être explorée par des vaisseaux extraterrestres estime faire preuve d'une plus grande ouverture d'esprit que celui qui réfute l'existence-même du phénomène OVNI. Dans le "Grand Jeu" de l'initiation par la voie ufologique, c'est un peu comme dans les jeux informatiques : "accepter les visites extraterrestres" par rapport à "tout nier", c'est déjà avoir complété le "niveau 1" pour passer au "niveau 2". L'erreur consiste chez beaucoup à croire le Jeu terminé à ce niveau. En effet, en explorant l'hypothèse extraterrestre (H.E.T.) simple, où l'on met l'accent sur des pilotes d'appareils spatiaux usinés, avec tôles et boulons, à la longue, on se rend compte que cette hypothèse n'est pas satisfaisante, que trop d'anomalies rendent ce paradigme insuffisamment efficace pour englober la totalité des détails relatés dans grand nombre de témoignages. D'où la nécessité de passer au "niveau 3", dans lequel on prend conscience que les intelligences qui agissent par l'entremise du phénomène OVNI connaissent très intimement les témoins auxquels ils se montrent, et que ce sont des éléments issus du psychisme de ces témoins qui sont symboliquement mis en scène dans le déroulement d'un incident OVNI. L'exemple que je préfère citer est ce cas américain :
Au "niveau 1", on nierait toute réalité du phénomène, évoquant une hallucination, un gaz des marais, un groupe de pélicans mal observés, ou une confusion avec la planète Vénus vue à travers une brume.
Au "niveau 2", on admettrait la matérialité de l'observation en privilégiant l'hypothèse d'une visite extraterrestre, dont le but exploratoire nous échapperait.
Au "niveau 3", on trouverait anormal de passer sous silence que la profession du témoin (installateur TV) l'amenait souvent à aller poser des antennes sur les toits. C'est là qu'on s'aperçoit que le phénomène interagit avec le témoin et, dans sa manifestation, met en scène des éléments issus de son psychisme. Là, les débats reprennent quant à l'entière matérialité du phénomène, certains ufologues supposant que le phénomène agit en tant que stimulus pour générer une sorte d'autohypnose. C'est le cas de John A. Keel, dont je lisais la semaine dernière l'ouvrage "La Prophétie des Ombres" (dont fut tiré un film, avec Richard Gere). D'autres ufologues mettront en avant des cas avec témoins multiples et concordants, excluant l'hallucination. Nécessité alors d'envisager de nouvelles hypothèses pour expliquer comment le phénomène peut être informé de détails intimes de la vie privée du témoin, ou – comme dans certains cas bien documentés – comment le phénomène peut anticiper le comportement des témoins. C'est le passage au "niveau 4". Et ainsi de suite viendront un "niveau 5", puis 6, etc… Qui sait où s'arrête le processus de remises en question successives ? A l'infini ? Ce ne serait pas mal comme perspective évolutive…
Sur ce forum de la Croisée des Chemins, j'ai observé un parallélisme avec d'autres domaines, comme par exemple celui de l'Alchimie.
Au "niveau 1", l'alchimie est niée ou dénigrée, considérée au mieux comme de la protochimie connotée de religiosité passéiste, dépassée.
Au "niveau 2", on découvre les auteurs, à commencer évidemment par les plus accessibles (les "modernes", tels Fulcanelli, Canseliet, Caro, Coton-Alvart…) et on admet la possibilité de réaliser une Pierre Philosophale. Ceux qui restent bloqués à ce niveau s'acharnent à combiner et fondre des matières à tâtons, tandis que d'autres trouvent cette pratique terre-à-terre insatisfaisante et sans issue.
Au "niveau 3", on comprend que les auteurs modernes ne font que tenter de rendre accessibles aux lecteurs modernes non pas des pratiques anciennes mais un paradigme ancien, celui qui rendait possible l'authentique Alchimie. Puis viendront un "niveau 4", puis 5…
Le même parallélisme pourrait être trouvé en examinant d'autres voies, je présume, parce qu'il me semble que les processus initiatiques "doux" sont faits de successions de remises en cause successives de nos paradigmes précédents. Contrairement aux processus initiatiques radicaux (ce qui voudrait dire sans préparation aucune, donc très risqués, tels que le baptême par immersion et suffocation ou la NDE, par exemple), qui donc pourrait parvenir au "niveau 5" du "Grand Jeu" sans avoir successivement franchi les niveaux précédents ? Des surdoués, peut-être… Ou bien des gens correctement informés par des instructeurs de haut vol… Pour le commun des mortels, il est bon que les niveaux antérieurs restent disponibles, pour que chacun, à son niveau, puisse faire son évolution, au rythme qui est le sien. On n'arrive pas au sommet de la montagne en faisant l'impasse sur les sentiers d'alpage qui mènent au pied de la roche…
Je change de sujet pour évoquer ce bout de phrase qui m'a amusé :
Je reviens, cher Monsieur Alverda, à votre texte :
Et ceci :
Point n'est besoin d'excuses : les grands sages mis à part, nous avons tous une part d'a priori dont nous devrions nous défaire; en général, les concepts que nous nous sommes antérieurement faits nôtres proviennent d'idées reçues estimées pertinentes, ou d'expériences vécues. Bien souvent, chacun considère que les idées qu'il défend constituent une avancée, un plus, par rapport à une idée antérieure.
Ainsi en va-t-il en ufologie. Celui qui défend l'idée que la Terre puisse être explorée par des vaisseaux extraterrestres estime faire preuve d'une plus grande ouverture d'esprit que celui qui réfute l'existence-même du phénomène OVNI. Dans le "Grand Jeu" de l'initiation par la voie ufologique, c'est un peu comme dans les jeux informatiques : "accepter les visites extraterrestres" par rapport à "tout nier", c'est déjà avoir complété le "niveau 1" pour passer au "niveau 2". L'erreur consiste chez beaucoup à croire le Jeu terminé à ce niveau. En effet, en explorant l'hypothèse extraterrestre (H.E.T.) simple, où l'on met l'accent sur des pilotes d'appareils spatiaux usinés, avec tôles et boulons, à la longue, on se rend compte que cette hypothèse n'est pas satisfaisante, que trop d'anomalies rendent ce paradigme insuffisamment efficace pour englober la totalité des détails relatés dans grand nombre de témoignages. D'où la nécessité de passer au "niveau 3", dans lequel on prend conscience que les intelligences qui agissent par l'entremise du phénomène OVNI connaissent très intimement les témoins auxquels ils se montrent, et que ce sont des éléments issus du psychisme de ces témoins qui sont symboliquement mis en scène dans le déroulement d'un incident OVNI. L'exemple que je préfère citer est ce cas américain :
. . . . . . | En pleine nature, un homme aperçoit une classique soucoupe se poser sur le lac tout proche de lui. Une trappe s'ouvre au sommet, de petits humanoïdes en sortent pour déambuler sur le toit plat de l'objet flottant, en manipulant des tiges munies d'accessoires, tels qu'un cerceau ou une barre perpendiculaire, qu'ils posent verticalement en différents endroits du toit de l'engin. Après quelques minutes, les petits bonshommes réintègrent l'appareil avec leur matériel, l'objet décolle et disparaît au loin en un temps infime. |
Au "niveau 2", on admettrait la matérialité de l'observation en privilégiant l'hypothèse d'une visite extraterrestre, dont le but exploratoire nous échapperait.
Au "niveau 3", on trouverait anormal de passer sous silence que la profession du témoin (installateur TV) l'amenait souvent à aller poser des antennes sur les toits. C'est là qu'on s'aperçoit que le phénomène interagit avec le témoin et, dans sa manifestation, met en scène des éléments issus de son psychisme. Là, les débats reprennent quant à l'entière matérialité du phénomène, certains ufologues supposant que le phénomène agit en tant que stimulus pour générer une sorte d'autohypnose. C'est le cas de John A. Keel, dont je lisais la semaine dernière l'ouvrage "La Prophétie des Ombres" (dont fut tiré un film, avec Richard Gere). D'autres ufologues mettront en avant des cas avec témoins multiples et concordants, excluant l'hallucination. Nécessité alors d'envisager de nouvelles hypothèses pour expliquer comment le phénomène peut être informé de détails intimes de la vie privée du témoin, ou – comme dans certains cas bien documentés – comment le phénomène peut anticiper le comportement des témoins. C'est le passage au "niveau 4". Et ainsi de suite viendront un "niveau 5", puis 6, etc… Qui sait où s'arrête le processus de remises en question successives ? A l'infini ? Ce ne serait pas mal comme perspective évolutive…
Sur ce forum de la Croisée des Chemins, j'ai observé un parallélisme avec d'autres domaines, comme par exemple celui de l'Alchimie.
Au "niveau 1", l'alchimie est niée ou dénigrée, considérée au mieux comme de la protochimie connotée de religiosité passéiste, dépassée.
Au "niveau 2", on découvre les auteurs, à commencer évidemment par les plus accessibles (les "modernes", tels Fulcanelli, Canseliet, Caro, Coton-Alvart…) et on admet la possibilité de réaliser une Pierre Philosophale. Ceux qui restent bloqués à ce niveau s'acharnent à combiner et fondre des matières à tâtons, tandis que d'autres trouvent cette pratique terre-à-terre insatisfaisante et sans issue.
Au "niveau 3", on comprend que les auteurs modernes ne font que tenter de rendre accessibles aux lecteurs modernes non pas des pratiques anciennes mais un paradigme ancien, celui qui rendait possible l'authentique Alchimie. Puis viendront un "niveau 4", puis 5…
Le même parallélisme pourrait être trouvé en examinant d'autres voies, je présume, parce qu'il me semble que les processus initiatiques "doux" sont faits de successions de remises en cause successives de nos paradigmes précédents. Contrairement aux processus initiatiques radicaux (ce qui voudrait dire sans préparation aucune, donc très risqués, tels que le baptême par immersion et suffocation ou la NDE, par exemple), qui donc pourrait parvenir au "niveau 5" du "Grand Jeu" sans avoir successivement franchi les niveaux précédents ? Des surdoués, peut-être… Ou bien des gens correctement informés par des instructeurs de haut vol… Pour le commun des mortels, il est bon que les niveaux antérieurs restent disponibles, pour que chacun, à son niveau, puisse faire son évolution, au rythme qui est le sien. On n'arrive pas au sommet de la montagne en faisant l'impasse sur les sentiers d'alpage qui mènent au pied de la roche…
Je change de sujet pour évoquer ce bout de phrase qui m'a amusé :
Il se fait que les deux tomes des Carnets du Marcheur, publiés en tête du présent topic, ont également été publiés sur le forum de la radio Ici et Maintenant, où ils ont été fort appréciés. De fil en aiguille, je fus invité à devenir modérateur global sur ce forum-là, et à participer à une émission radio. En conséquence de quoi je vous propose de convenir que les émissions de la radio parisienne Ici et Maintenant s'adressent en fait à tous les niveaux de public. Il ne serait pas réaliste de s'adresser à une population "tout public" en ne diffusant que de la qualité haut de gamme, sous peine de devoir assumer une chute d'audience dramatique, et une obligation de cesser d'émettre, privant ainsi tout le monde d'une source d'information alternative. Sérieusement, sur ce site, j'ai rencontré des gens de grande qualité, certains faisant un boulot extraordinaire en matière d'ufologie, prônant la méthodologie scientifique, cherchant des explications rationnelles, mais, en même temps, laissant s'exprimer les intervenants pour ce qu'ils avaient à dire, quitte à ce que cela ne plaise pas à tous. C'est normal : moi-même ai débuté l'ufologie par le "niveau 1", c'est-à-dire en constatant que l'univers n'est pas toujours aussi ordonné rationnellement qu' on me l'avait enseigné sur les bancs de l'école. Je ne me permettrais pas de dénier à ceux qui découvrent le phénomène OVNI aujourd'hui la possibilité de creuser l'hypothèse extraterrestre du "niveau 1" (et les dérives qui pourraient en découler) sous prétexte que, vu depuis un autre niveau, cette hypothèse ne tient pas la route. D'ailleurs, pour vous montrer à quel point tout évolue, je vous cite le texte que vient de mettre en ligne Didier de Plaige, le "patron" de la Radio Ici et Maintenant, il y a à peine quelques jours, ce 30 août 2011, signifiant la mutation de sa compréhension du phénomène OVNI, et les conséquences personnelles qu'il en tire :je n’avais lu que votre premier post qui ne m’avait pas paru plus intéressant que diverses interviews sur la Radio Ici et Maintenant.
Ufologie, voie initiatique !Il m'est de plus en plus évident que la racine du phénomène 'Ovni' se situe dans des espaces inexplorés de la conscience. Et c'est au fond le seul espace qui nous concerne, parce qu'il est la "Salle d'attente" ou le domaine qui gère l'évolution de notre présence ici.
Donc je ne pense pas continuer à vous servir des chroniques de veille ufologique US, tant qu'il n'y aura que des points blancs à observer sur des Videos plus ou moins truquées, et des Archives noircies des Archives britanniques, ou autres truqueurs, à publier.
Je suis cependant heureux d'avoir contribué à faire connaître la scène ufologique anglo-américaine au public francophone pendant près de six ans, à travers ce bulletin quotidien qui consistait, au fond, en une forme de discipline personnelle.
Je reviens, cher Monsieur Alverda, à votre texte :
Voilà un sujet qu'il serait intéressant de creuser. Débattons-en donc prochainement, si du temps nous est disponible (pour ma part, c'est malheureusement rare). Notez cependant que ces "Carnets du Marcheur", publiés ici en 2008 et 2009, étaient rédigés et déjà publiés ailleurs bien auparavant (par bribes, dès 1991); entretemps, (20 ans !) l'évolution a suivi son cours… peut-être en direction de "toutes les possibilités initiatiques" que vous envisagez ?C’est évidemment la deuxième part que je trouve passionnante et je suis surpris que vous ne sembliez pas en avoir tiré toutes les possibilités “initiatiques”.
Et ceci :
En fait, je n'ai pas "vraiment" rebondi sur la proposition de Chèvre parce que ma compréhension du phénomène OVNI me conduit à penser qu'une telle réunion serait sans effet sur le strict plan ufologique. Par nature, le phénomène est élusif; il ne répond pas aux attentes, il botte en touche, répond à côté, élude, évite, et se manifeste selon ses règles à lui. Chercher à le provoquer ne sera pas sans effets, certes, mais vraisemblablement pas ceux attendus. Vous avez raison de souligner le parallélisme entre ce genre de pratiques (Claude "Raël" Vorilhon en propose) et les actes de sorcellerie. Votre proposition de s'intéresser aux témoignages des "éveillés" me semble plus positive et plus saine que des pratiques occultes qui visent à forcer des portes sans disposer de la maîtrise suffisante pour gérer ce vers quoi elles peuvent ouvrir.J’ouvre ici une parente thèse ! Digression apparente, je trouve curieux que vous n’ayez pas (vraiment) rebondi sur la tentative d' "Ufologie opérative" de Chèvre qui m’a d’abord fait (bien) rire... puis m’inquièter ! :
Le Marcheur- Nombre de messages : 74
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