Les kôans dans le Zen
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Montaléchel
Charly Alverda
Calcédoine
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Les kôans dans le Zen
Certains courants bouddhistes zen proposent un outil d'enseignement déroutant : les kōans.
Ce sont de courtes maximes destinées à déstabiliser l'esprit logique.
L'exemple le plus connu en occident est celui-ci :
Wikipedia \ Kōan (Zen)
Qu'est-ce qu'un kôan ?
Et il existe aussi un extrait utile dans l'ouvrage de Masumi Shibata :
"Dans les monastères zen au Japon", pages 28 et 29
Ce sont de courtes maximes destinées à déstabiliser l'esprit logique.
L'exemple le plus connu en occident est celui-ci :
Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit ?
En voici quelques autres à découvrir ou à redécouvrir avec plaisir (un à la fois) :Jour après jour, c'est un bon jour.
Une journée, une vie.
L'homme regarde le miroir, le miroir regarde l'homme.
Quand un homme ordinaire atteint le savoir, il est sage. Quand un sage atteint la compréhension, il est un homme ordinaire.
La voie est sous vos pieds.
Le bambou existe au-dessus et en dessous de son nœud.
En ultime analyse, toute chose n'est connue que parce que l'on veut croire la connaître.
Le courant rapide n'a pas emporté la lune.
J'éteins la lumière, où va-t-elle ?
Qui excelle au tir ne touche pas le centre de la cible.
Quel était votre visage avant la naissance de vos parents ?
Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as.
Pour savoir si l'eau d'un bol est chaude ou froide, il faut y mettre le doigt... Il ne sert à rien de discuter.
Un de gagné, un de perdu.
A esprit libre, univers libre.
La courbe ne peut inclure la ligne droite.
Maison pauvre, voie riche.
L'heure me regarde et je regarde l'heure.
Une illusion peut-elle exister ?
Non anxieux ici, non anxieux toute la vie.
La lumière existe dans l'obscurité ; ne voyez pas avec une vision obscure.
Lorsqu'il n'y a plus rien à faire, que faites-vous ?
La haine seule fait des choix.
Recherchez la liberté et vous deviendrez esclave de vos désirs. Recherchez la discipline et vous trouverez la liberté.
L'homme regarde la fleur, la fleur sourit.
Les ignares se délectent du faux clinquant et de la nouveauté. Les gens cultivés trouvent leur plaisir dans l'ordinaire.
Pour en savoir plus :Une journée, une vie.
L'homme regarde le miroir, le miroir regarde l'homme.
Quand un homme ordinaire atteint le savoir, il est sage. Quand un sage atteint la compréhension, il est un homme ordinaire.
La voie est sous vos pieds.
Le bambou existe au-dessus et en dessous de son nœud.
En ultime analyse, toute chose n'est connue que parce que l'on veut croire la connaître.
Le courant rapide n'a pas emporté la lune.
J'éteins la lumière, où va-t-elle ?
Qui excelle au tir ne touche pas le centre de la cible.
Quel était votre visage avant la naissance de vos parents ?
Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as.
Pour savoir si l'eau d'un bol est chaude ou froide, il faut y mettre le doigt... Il ne sert à rien de discuter.
Un de gagné, un de perdu.
A esprit libre, univers libre.
La courbe ne peut inclure la ligne droite.
Maison pauvre, voie riche.
L'heure me regarde et je regarde l'heure.
Une illusion peut-elle exister ?
Non anxieux ici, non anxieux toute la vie.
La lumière existe dans l'obscurité ; ne voyez pas avec une vision obscure.
Lorsqu'il n'y a plus rien à faire, que faites-vous ?
La haine seule fait des choix.
Recherchez la liberté et vous deviendrez esclave de vos désirs. Recherchez la discipline et vous trouverez la liberté.
L'homme regarde la fleur, la fleur sourit.
Les ignares se délectent du faux clinquant et de la nouveauté. Les gens cultivés trouvent leur plaisir dans l'ordinaire.
Wikipedia \ Kōan (Zen)
Qu'est-ce qu'un kôan ?
Et il existe aussi un extrait utile dans l'ouvrage de Masumi Shibata :
"Dans les monastères zen au Japon", pages 28 et 29
Calcédoine- Admin
- Nombre de messages : 325
Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Les kôans dans le Zen
Bonjour à tous
j'adore les koans, merci Calcédoine.
Je me souviens d'une équivalence en hindouisme. Le Maître se promène avec un disciple dans la montagne ou paissent quelques vaches. Le Maître dit : " tu vois la vache là-bas ", le disciple répond affirmativement, le Maître lui demande alors : " tu vois sa corne droite ou sa corne gauche ? " Le disciple ne sait que répondre, alors le Maître dit : " la vision n'a ni droite ni gauche ".
Cordialement,
C...a
j'adore les koans, merci Calcédoine.
Je me souviens d'une équivalence en hindouisme. Le Maître se promène avec un disciple dans la montagne ou paissent quelques vaches. Le Maître dit : " tu vois la vache là-bas ", le disciple répond affirmativement, le Maître lui demande alors : " tu vois sa corne droite ou sa corne gauche ? " Le disciple ne sait que répondre, alors le Maître dit : " la vision n'a ni droite ni gauche ".
Cordialement,
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Les kôans dans le Zen
Bonjour.
J'avoue que les koans ne me parlent pas. En particulier celui du bruit de la main qui applaudit seule. Si on frappe des mains pour produire du bruit, on génère une surpression brutale que l'air transmet jusqu'aux tympans, et ceux-ci transmettent un signal électrique au cerveau, qui l'interprète. Une seule main ne produit pas de surpression si elle s'agite seule dans l'air, donc pas de bruit. Où est la déstabilisation de l'esprit logique là-dedans ?
Dans certains koans, je vois bien des allégories, ou bien des paroles de bon sens et de sagesse, comme celui qui dit "Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as" : derrière l'apparente contradiction, c'est clairement une incitation à l'introspection, au détachement, à la recherche en soi de l'essentiel.
J'aime bien aussi le koan qui dit "A esprit libre, univers libre". Il indique toute une voie à lui tout seul, et me fait penser au film Jonathan Livingstone, le Goéland. Mais une seule main qui agite l'air pour soi-disant applaudir, là, désolé, mais j'ai envie de me tapoter la tempe avec l'index.
J'avoue que les koans ne me parlent pas. En particulier celui du bruit de la main qui applaudit seule. Si on frappe des mains pour produire du bruit, on génère une surpression brutale que l'air transmet jusqu'aux tympans, et ceux-ci transmettent un signal électrique au cerveau, qui l'interprète. Une seule main ne produit pas de surpression si elle s'agite seule dans l'air, donc pas de bruit. Où est la déstabilisation de l'esprit logique là-dedans ?
Dans certains koans, je vois bien des allégories, ou bien des paroles de bon sens et de sagesse, comme celui qui dit "Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as" : derrière l'apparente contradiction, c'est clairement une incitation à l'introspection, au détachement, à la recherche en soi de l'essentiel.
J'aime bien aussi le koan qui dit "A esprit libre, univers libre". Il indique toute une voie à lui tout seul, et me fait penser au film Jonathan Livingstone, le Goéland. Mais une seule main qui agite l'air pour soi-disant applaudir, là, désolé, mais j'ai envie de me tapoter la tempe avec l'index.
Montaléchel- Nombre de messages : 173
Date d'inscription : 25/07/2008
Re: Les kôans dans le Zen
Bonjour Montaléchel
Emporté par son enthousiasme, que je partage totalement, Calcédoine s'est trompé, il n' a pas présenté de koan dans sa formulation : Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit ?
Votre réflexe/réflexion est juste.
Le koan consiste à frapper une fois dans ses deux mains, puis de demander quel est le son d'une seule main?
Il faut entendre le son des deux mains pour que l'éveil à la non-dualité puisse se produire.lors de la question. En d'autres termes qui a entendu ce son ? Qui a entendu la question ? Le corps/mental. Voyant cela je peux "réaliser" que je ne peux pas être ce que je vois, constate, entends, donc je ne suis pas le corps/mental.
Vous citez Richard Bach : Jonathan le goéland, Bach était pilote de chasse comme l'auteur du Petit prince, Saint-Exupéry. Or les pilotes de chasse furent recrutés par la Nasa pour les premières expériences spatiales, car ils (certains) ne pouvaient connaître aucune angoisse crée par l'identification à ce corps, l'angoisse de la mort, source de toutes angoisses. Un journaliste a relaté qu'ils s'appelaient entre eux, la "fraternité du truc". Un astronaute bricolant sa capsule dans l'espace voulant rentrer dans l'habitacle s'aperçut que sa combinaison avait gonflé et au vu de sa capacité d'oxygène qu'il allait rester dans l'espace, devenant lui-même satellite mort. Mais il a pu raconter son histoire ! Jusqu'à la dernière seconde, et je suis sûr sans la moindre angoisse, il a essayé cm/cm de rentrer et y est parvenu !
Richard Bach volait de concert avec un pilote et lisait quelque chose quand il entendit dans son casque la voix ironique de son collègue lui dire : "Hé, tu crois vraiment que tu vas traverser cette montagne !" Il n'eut que le temps de redresser et de remercier en plaisantant son collègue. Saint Ex. rentrant d'Arras, son avion criblé de balles et en feu, réalise : "je ne suis pas mon corps" ( Saint Exupery : Pilote de Guerre)
Nous avons du mal à imaginer avec la tête de nos pensées de tels phénomènes, mais Roger Godel dans : Essai sur l'expérience réalisatrice, relate que des montagnards de haut niveau sont devenus "éveillés", Godel lui-même l'était (amoureux de la montagne et éveillé), j'ajouterai qu'après avoir entendu Ayrton Senna, je pense qu'il appartenait à la "fraternité".
Cordialement,
C...a
Emporté par son enthousiasme, que je partage totalement, Calcédoine s'est trompé, il n' a pas présenté de koan dans sa formulation : Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit ?
Votre réflexe/réflexion est juste.
Le koan consiste à frapper une fois dans ses deux mains, puis de demander quel est le son d'une seule main?
Il faut entendre le son des deux mains pour que l'éveil à la non-dualité puisse se produire.lors de la question. En d'autres termes qui a entendu ce son ? Qui a entendu la question ? Le corps/mental. Voyant cela je peux "réaliser" que je ne peux pas être ce que je vois, constate, entends, donc je ne suis pas le corps/mental.
Vous citez Richard Bach : Jonathan le goéland, Bach était pilote de chasse comme l'auteur du Petit prince, Saint-Exupéry. Or les pilotes de chasse furent recrutés par la Nasa pour les premières expériences spatiales, car ils (certains) ne pouvaient connaître aucune angoisse crée par l'identification à ce corps, l'angoisse de la mort, source de toutes angoisses. Un journaliste a relaté qu'ils s'appelaient entre eux, la "fraternité du truc". Un astronaute bricolant sa capsule dans l'espace voulant rentrer dans l'habitacle s'aperçut que sa combinaison avait gonflé et au vu de sa capacité d'oxygène qu'il allait rester dans l'espace, devenant lui-même satellite mort. Mais il a pu raconter son histoire ! Jusqu'à la dernière seconde, et je suis sûr sans la moindre angoisse, il a essayé cm/cm de rentrer et y est parvenu !
Richard Bach volait de concert avec un pilote et lisait quelque chose quand il entendit dans son casque la voix ironique de son collègue lui dire : "Hé, tu crois vraiment que tu vas traverser cette montagne !" Il n'eut que le temps de redresser et de remercier en plaisantant son collègue. Saint Ex. rentrant d'Arras, son avion criblé de balles et en feu, réalise : "je ne suis pas mon corps" ( Saint Exupery : Pilote de Guerre)
Nous avons du mal à imaginer avec la tête de nos pensées de tels phénomènes, mais Roger Godel dans : Essai sur l'expérience réalisatrice, relate que des montagnards de haut niveau sont devenus "éveillés", Godel lui-même l'était (amoureux de la montagne et éveillé), j'ajouterai qu'après avoir entendu Ayrton Senna, je pense qu'il appartenait à la "fraternité".
Cordialement,
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Les kôans dans le Zen
Mmmouais…
« Hum hum » comme dirait quelqu’un d’autre…
Quand je lis Charly Alverda, ce koan me paraît beaucoup plus parlant, bien sûr. Mais cette méthode d’enseignement zen me paraît assez… tordue ! (Sorry pour les pratiquants)
Le but de ce koan serait donc d’amener à une importante prise de conscience, celle qui consiste à découvrir la non-dualité des choses, et par là même, à ne pas s’identifier à son propre corps physique. On est là dans une démarche qui rappelle le détachement, voie initiatique, mais pourquoi diable d’abord applaudir à deux mains puis demander quel bruit fait une seule main ? Sans le descriptif de Charly, je n’aurais jamais imaginé pouvoir arriver à la conclusion de la non identification au corps et à la non différenciation du Soi par rapport au Tout ! Alors que si on m’explique posément les choses, là, je comprends. Avec ou sans applaudissements avec le nombre de mains qu’on veut.
Décidément, cette histoire de koans, c’est pas vraiment mon truc.
A la naissance, un bébé ne s’identifie pas à son corps : il doit apprendre à s’y référer. Au départ, il n’établit pas de relation entre ces extrémités pleines de doigts qui passent devant ses yeux et les extrémités du corps qu’il habite désormais. C’est au stade oral qu’il va commencer à expérimenter le contrôle de toutes ces choses qui bougent, par exemple en attrapant un pied et en le mettant en bouche. Evidemment, avec le temps, à force de TROP s’identifier à ce corps, il va devoir aussi désapprendre !
Et ça, c’est encore une autre paire de manches !
« Hum hum » comme dirait quelqu’un d’autre…
Quand je lis Charly Alverda, ce koan me paraît beaucoup plus parlant, bien sûr. Mais cette méthode d’enseignement zen me paraît assez… tordue ! (Sorry pour les pratiquants)
Le but de ce koan serait donc d’amener à une importante prise de conscience, celle qui consiste à découvrir la non-dualité des choses, et par là même, à ne pas s’identifier à son propre corps physique. On est là dans une démarche qui rappelle le détachement, voie initiatique, mais pourquoi diable d’abord applaudir à deux mains puis demander quel bruit fait une seule main ? Sans le descriptif de Charly, je n’aurais jamais imaginé pouvoir arriver à la conclusion de la non identification au corps et à la non différenciation du Soi par rapport au Tout ! Alors que si on m’explique posément les choses, là, je comprends. Avec ou sans applaudissements avec le nombre de mains qu’on veut.
Décidément, cette histoire de koans, c’est pas vraiment mon truc.
A la naissance, un bébé ne s’identifie pas à son corps : il doit apprendre à s’y référer. Au départ, il n’établit pas de relation entre ces extrémités pleines de doigts qui passent devant ses yeux et les extrémités du corps qu’il habite désormais. C’est au stade oral qu’il va commencer à expérimenter le contrôle de toutes ces choses qui bougent, par exemple en attrapant un pied et en le mettant en bouche. Evidemment, avec le temps, à force de TROP s’identifier à ce corps, il va devoir aussi désapprendre !
Et ça, c’est encore une autre paire de manches !
Montaléchel- Nombre de messages : 173
Date d'inscription : 25/07/2008
Re: Les kôans dans le Zen
Bonsoir à tous,
Le corps physique n’est plus, il ne reste qu’une conscience. Une conscience de soi, des autres, des choses (et quelles choses !), une conscience, oui, mais une conscience non localisée.
Je ne veux ici parler d’une quelconque « élévation spirituelle » liée à cette expérience, mais on m’a appris que lorsqu’on atteint de hauts niveaux spirituels, lors de méditations ou de sorties hors du corps (OBE) contrôlées ou accidentelles ou spontanées, il n’y a plus de temps ni de lieu, la vision EST.
On n’est plus qu’un œil si on vit intensément au point de fusionner avec ce qu’on voit. Ou, plus étrange, et qui m’est arrivé, n’être plus qu’une oreille vivant intensément dans un monde de sons où les sons étaient des êtres, vivants, des entités invisibles mais cependant perceptibles et identifiables… Des entités-sons, chacune avec une personnalité… Difficile à décrire cet univers déroutant car les mots adéquats manquent et notre civilisation est surtout basée sur la vue. C’est très impressionnant de faire une expérience dans le monde des sons, n’être plus qu’une oreille entourée uniquement de sons, de sons vivants qui échangent et interagissent socialement, qui s’expriment et communiquent, non pas en paroles mais par leur façon d’être.
Voilà, en gros, les souvenirs de cette expérience qui me sont revenus en lisant vos posts concernant ce koan.
Bien amicalement.
Ceci, je le perçois plutôt bien, suite à une expérience de sortie hors du corps qui m’est un jour arrivée. Sans plus aucune référence au corps physique, on ne parle plus de vision par les yeux mais d’une conscience de ce qui EST, dépouillée de toute contrainte matérielle. Je lis que certaines personnes gardent lors de leurs sorties hors du corps un sens de la verticalité, mais ça n’a pas été mon cas : plus de sensations ni de haut ni de bas ni de gauche ni de droite, tous ces repères propres au monde physique.Charly Alverda a écrit: …le Maître dit : "la vision n'a ni droite ni gauche."
Le corps physique n’est plus, il ne reste qu’une conscience. Une conscience de soi, des autres, des choses (et quelles choses !), une conscience, oui, mais une conscience non localisée.
Je ne veux ici parler d’une quelconque « élévation spirituelle » liée à cette expérience, mais on m’a appris que lorsqu’on atteint de hauts niveaux spirituels, lors de méditations ou de sorties hors du corps (OBE) contrôlées ou accidentelles ou spontanées, il n’y a plus de temps ni de lieu, la vision EST.
On n’est plus qu’un œil si on vit intensément au point de fusionner avec ce qu’on voit. Ou, plus étrange, et qui m’est arrivé, n’être plus qu’une oreille vivant intensément dans un monde de sons où les sons étaient des êtres, vivants, des entités invisibles mais cependant perceptibles et identifiables… Des entités-sons, chacune avec une personnalité… Difficile à décrire cet univers déroutant car les mots adéquats manquent et notre civilisation est surtout basée sur la vue. C’est très impressionnant de faire une expérience dans le monde des sons, n’être plus qu’une oreille entourée uniquement de sons, de sons vivants qui échangent et interagissent socialement, qui s’expriment et communiquent, non pas en paroles mais par leur façon d’être.
Voilà, en gros, les souvenirs de cette expérience qui me sont revenus en lisant vos posts concernant ce koan.
Bien amicalement.
Myriam- Nombre de messages : 79
Date d'inscription : 04/04/2008
Re: Les kôans dans le Zen
Bonjour
Il est certain que Myriam a vécu une expérience authentique d'éveil en amenant un de ses sens au-delà de lui mëme. Le problème est que le mental récupère cela en une seconde où quelques semaines (tel fut mon cas). Il devient évident que seule une ferveur totale, un amour incroyable pour notre recherche peut nous amener au-delà de la matrice de l'espace/temps conditionné par nos pensées.
Les koans remplissent cette fonction de trancender les sens en courcicuitant le mental.
Cordialement
C...a
Il est certain que Myriam a vécu une expérience authentique d'éveil en amenant un de ses sens au-delà de lui mëme. Le problème est que le mental récupère cela en une seconde où quelques semaines (tel fut mon cas). Il devient évident que seule une ferveur totale, un amour incroyable pour notre recherche peut nous amener au-delà de la matrice de l'espace/temps conditionné par nos pensées.
Les koans remplissent cette fonction de trancender les sens en courcicuitant le mental.
Cordialement
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Les kôans dans le Zen
Bonjour.
Que la sagesse soit avec vous.
Au cours de lectures récentes, j'ai glané quelques autres kôans :
Que la sagesse soit avec vous.
Au cours de lectures récentes, j'ai glané quelques autres kôans :
Qu'y a-t-il au nord du pôle Nord ?
.
Sans la présence d'une conscience, l'Univers peut-il exister ?
.
La lumière noire éclaire-t-elle ?
.
S'oublier soi-même, c'est être reconnu par le cosmos tout entier.
.
Quand la neige fond, où va le blanc ?
.
Suis-je de mon avis ?
.
Toute chose n'est connue que parce qu'on croit la connaître.
.
Ecoute le silence.
.
Sans la présence d'une conscience, l'Univers peut-il exister ?
.
La lumière noire éclaire-t-elle ?
.
S'oublier soi-même, c'est être reconnu par le cosmos tout entier.
.
Quand la neige fond, où va le blanc ?
.
Suis-je de mon avis ?
.
Toute chose n'est connue que parce qu'on croit la connaître.
.
Ecoute le silence.
Abbé+Pierre- Nombre de messages : 80
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: Les kôans dans le Zen
Bonjour !
Le kôan dit :
Je veux dire par là "est-ce que l'univers existerait s'il n'y avait pas d'êtres conscients pour l'observer ?"
Il est trop facile de répondre "Oui bien sûr" parce que ça ne paraît pas si évident. On sait que des expériences de physique ont montré que la présence d'un observateur orientait le résultat de l'expérience, et qu'un résultat se manifestait quand il y avait moyen de l'observer, sinon ça restait indéterminé. Alors est-ce que tout l'univers se comporte ainsi aussi ?
Est-ce qu'il se manifeste s'il n'y a pas de conscience pour l'observer ?
C'est un grand mystère non encore résolu, mais passionnant, si on y pense, puisque ça relie la manifestation du Tout à notre conscience.
Amitiés.
Le kôan dit :
C'est une grande question existentielle qui m'intrigue depuis longtemps : l'univers est-il anthropocentré ?Sans la présence d'une conscience, l'univers peut-il exister ?
Je veux dire par là "est-ce que l'univers existerait s'il n'y avait pas d'êtres conscients pour l'observer ?"
Il est trop facile de répondre "Oui bien sûr" parce que ça ne paraît pas si évident. On sait que des expériences de physique ont montré que la présence d'un observateur orientait le résultat de l'expérience, et qu'un résultat se manifestait quand il y avait moyen de l'observer, sinon ça restait indéterminé. Alors est-ce que tout l'univers se comporte ainsi aussi ?
Est-ce qu'il se manifeste s'il n'y a pas de conscience pour l'observer ?
C'est un grand mystère non encore résolu, mais passionnant, si on y pense, puisque ça relie la manifestation du Tout à notre conscience.
Amitiés.
Aube-Aurore- Nombre de messages : 238
Age : 44
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: Les kôans dans le Zen
En ce temps-là, le temps n'existait pas.
Mais que s'est-il passé avant le temps ?
.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (Jonathan Black, "L'Histoire Secrète du Monde")
Mais que s'est-il passé avant le temps ?
.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (Jonathan Black, "L'Histoire Secrète du Monde")
Garfield- Nombre de messages : 176
Age : 43
Date d'inscription : 20/07/2008
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