L'alchimie pour les grands...
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L'alchimie pour les grands...
Salut,
De Cattiaux, j'ai conservé quelques éléments me paraissant justes et notamment la distinction qu'il opère entre le saint et le sage.
En gros, il dit que le saint est parvenu à la vision du soi là ou le sage selon sa distinction permet au soi de se manifester ici-bas dans la chair.
C'est là une représentation correcte.
L'alchimie, c'est un travail énergétique. Ce n'est pas pour les débutants.
Si vous témoignez de tant d'agressivité dans vos "échanges" (enfin vos pugilats), peut-être serait-il bon de vous poser les bonnes questions sur votre pratique, ou absence de pratique, qui manifestement vous conduit à demeurer dans une insatisfaction grandissante.
Comment quelque chose de constructif peut-il émerger dans une telle ambiance de panier de crabe ?
Vous ne cherchez qu'à faire perdurer le petit et la construction d'un personnage, de son histoire.
Montrez moins d'attachement à vos idées, et faites la distinction entre vos croyances et vos expériences.
Si vous parlez selon votre expérience, vous devez être en mesure de présenter le process qui vous y a conduit, rendant ainsi celle-ci vérifiable par d'autres (éventuellement ).
Si vous n'avez pas d'expérience, taisez-vous.
Vos croyances sont des croyances et votre attachement à celles-ci ne font qu'indiquer le peu d'espace qui réside entre votre mental et Je suis.
Betov, j'aime bien ce que tu dis.
Bisoux
De Cattiaux, j'ai conservé quelques éléments me paraissant justes et notamment la distinction qu'il opère entre le saint et le sage.
En gros, il dit que le saint est parvenu à la vision du soi là ou le sage selon sa distinction permet au soi de se manifester ici-bas dans la chair.
C'est là une représentation correcte.
L'alchimie, c'est un travail énergétique. Ce n'est pas pour les débutants.
Si vous témoignez de tant d'agressivité dans vos "échanges" (enfin vos pugilats), peut-être serait-il bon de vous poser les bonnes questions sur votre pratique, ou absence de pratique, qui manifestement vous conduit à demeurer dans une insatisfaction grandissante.
Comment quelque chose de constructif peut-il émerger dans une telle ambiance de panier de crabe ?
Vous ne cherchez qu'à faire perdurer le petit et la construction d'un personnage, de son histoire.
Montrez moins d'attachement à vos idées, et faites la distinction entre vos croyances et vos expériences.
Si vous parlez selon votre expérience, vous devez être en mesure de présenter le process qui vous y a conduit, rendant ainsi celle-ci vérifiable par d'autres (éventuellement ).
Si vous n'avez pas d'expérience, taisez-vous.
Vos croyances sont des croyances et votre attachement à celles-ci ne font qu'indiquer le peu d'espace qui réside entre votre mental et Je suis.
Betov, j'aime bien ce que tu dis.
Bisoux
kunlun- Nombre de messages : 51
Date d'inscription : 14/08/2010
Re: L'alchimie pour les grands...
De mieux en mieux !
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: L'alchimie pour les grands...
Bonjour,
Kunlun exprime ici ce que beaucoup pensent tout bas sans oser l'écrire.
Trop d'égos surdimensionnés infatués de certitudes nuisent aux véritables échanges mutuels, ce qui est pourtant le but d'un forum intitulé "A la croisée des chemins".
Croiser d'autres chemins, c'est accepter d'aller à la rencontre de l'autre pour apprendre de lui ce qu'il peut avoir expérimenté et qui nous manquerait éventuellement; ce n'est pas aller convertir autrui avec un esprit missionnaire colonialiste.
A plusieurs reprises, l'équipe de modération a failli sortir sa grande paire de ciseaux et offrir des périodes de congés à certains, mais nous avons choisi de laisser se poursuivre les débats, tant que ceux-ci restaient corrects et courtois, exprimant des idées, dépourvus d'attaques personnelles. Nous ne regrettons pas ce choix, car il permet à tous nos lecteurs de constater que certains intervenants argumentent chacun des points de vues qu'ils croient opposés, alors qu'ils parlent en fait des mêmes choses, mais avec des mots différents puisés dans des systèmes de référence différents. A l'inverse, certains mettent des sens différents dans des mots identiques, générant de la confusion.
Un peu plus d'écoute de l'autre, de lecture attentive, et de remise en question leur auraient permis de s'en apercevoir.
A vous lire,
Trinity.
Kunlun exprime ici ce que beaucoup pensent tout bas sans oser l'écrire.
Trop d'égos surdimensionnés infatués de certitudes nuisent aux véritables échanges mutuels, ce qui est pourtant le but d'un forum intitulé "A la croisée des chemins".
Croiser d'autres chemins, c'est accepter d'aller à la rencontre de l'autre pour apprendre de lui ce qu'il peut avoir expérimenté et qui nous manquerait éventuellement; ce n'est pas aller convertir autrui avec un esprit missionnaire colonialiste.
A plusieurs reprises, l'équipe de modération a failli sortir sa grande paire de ciseaux et offrir des périodes de congés à certains, mais nous avons choisi de laisser se poursuivre les débats, tant que ceux-ci restaient corrects et courtois, exprimant des idées, dépourvus d'attaques personnelles. Nous ne regrettons pas ce choix, car il permet à tous nos lecteurs de constater que certains intervenants argumentent chacun des points de vues qu'ils croient opposés, alors qu'ils parlent en fait des mêmes choses, mais avec des mots différents puisés dans des systèmes de référence différents. A l'inverse, certains mettent des sens différents dans des mots identiques, générant de la confusion.
Un peu plus d'écoute de l'autre, de lecture attentive, et de remise en question leur auraient permis de s'en apercevoir.
A vous lire,
Trinity.
Trinity- Nombre de messages : 116
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: L'alchimie pour les grands...
Mieux que débattre de qui est qui et de quoi est quoi, on pourrait, dans "Alchimie - Sujets variés", fournir du texte classique et expliquer la façon dont on comprend ce qui est écrit.
Je vais commencer avec un paragraphe d'Artéphius, pour voir si ça détend l'atmosphère.
Je vais commencer avec un paragraphe d'Artéphius, pour voir si ça détend l'atmosphère.
betov- Nombre de messages : 28
Date d'inscription : 07/03/2011
Re: L'alchimie pour les grands...
Bonjour,
Sur le post « l’alchimie vient du ciel », j’ai pu lire des idées intéressantes telle :
.
« Plus simple serait de faire table rase de la tradition pour reconstruire quelque chose de neuf avec un autre vocabulaire. »
Je trouve qu’en effet il serait souhaitable de remettre tout à plat ni plus ni moins.
.
Laissant là tout jargons sans réel intérêt autre que poudre aux yeux.
.
Laissant là tout pseudo secrets, maître et disciple etc…
.
En bref, un parler le plus clair possible.
Car enfin, quelle utilité concrète peut on retirer de tout ces étalages de pseudo savoir ?
.
N’est ce pas là une question fondamentale ?
Ne sommes nous pas tous dans le même bateau ?
.
Confrontés aux mêmes maux ici bas ?
Les textes spirituels nous parlent d’un lieux de repos en soi même, n’est ce pas là la seule chose qui devrait nous occuper, nous autres chercheurs ?
Sur un tel forum, que j’estime d’une certaine qualité, l’opportunité nous est offerte de réellement échanger d’une manière dynamique comme jamais cela ne fût auparavant possible (enfin, je crois…) et d’ainsi progresser tout en demeurant libres.
Pourquoi ne pas saisir cette opportunité ? Pourquoi remettre à plus tard ?
.
Pour la plupart ici, dans leur histoire, la fraternité ne fût pas qu’un vain mot.
.
Ce sentiment fraternel ne pourrait il pas exister, simplement, ici et maintenant, dans cet espace libre que nous offre internet ?
Cela intéresse-t’il ?
Salut !
Sur le post « l’alchimie vient du ciel », j’ai pu lire des idées intéressantes telle :
.
« Plus simple serait de faire table rase de la tradition pour reconstruire quelque chose de neuf avec un autre vocabulaire. »
Je trouve qu’en effet il serait souhaitable de remettre tout à plat ni plus ni moins.
.
Laissant là tout jargons sans réel intérêt autre que poudre aux yeux.
.
Laissant là tout pseudo secrets, maître et disciple etc…
.
En bref, un parler le plus clair possible.
Car enfin, quelle utilité concrète peut on retirer de tout ces étalages de pseudo savoir ?
.
N’est ce pas là une question fondamentale ?
Ne sommes nous pas tous dans le même bateau ?
.
Confrontés aux mêmes maux ici bas ?
Les textes spirituels nous parlent d’un lieux de repos en soi même, n’est ce pas là la seule chose qui devrait nous occuper, nous autres chercheurs ?
Sur un tel forum, que j’estime d’une certaine qualité, l’opportunité nous est offerte de réellement échanger d’une manière dynamique comme jamais cela ne fût auparavant possible (enfin, je crois…) et d’ainsi progresser tout en demeurant libres.
Pourquoi ne pas saisir cette opportunité ? Pourquoi remettre à plus tard ?
.
Pour la plupart ici, dans leur histoire, la fraternité ne fût pas qu’un vain mot.
.
Ce sentiment fraternel ne pourrait il pas exister, simplement, ici et maintenant, dans cet espace libre que nous offre internet ?
Cela intéresse-t’il ?
Salut !
kunlun- Nombre de messages : 51
Date d'inscription : 14/08/2010
Re: L'alchimie pour les grands...
Bonjour,
Je ne sais si je dois me sentir visé par ton post Trinity ? Quoi qu’il en soit ce forum s’appelle certes A la Croisée des Chemins mais il est ajouté “Le sentier de Grande Randonnée qui mène à Soi-même, là où la Rose croît...” Et là où cette rose croît suppose au moins de sentir son parfum pour se diriger vers son lieu. De plus je suis fort tenté de voir là une allusion aux ANCIENS Rose-croix ? Sur le plan alchimique, ce parfum est celui des dizaines de textes et surtout d’emblèmes maintenant heureusement consultables sur la Toile. J’ai cité D’Espagnet : “ tout homme, quelqu’ignorant qu’il soit dans la pratique de la chimie vulgaire, peut, avec confiance, entreprendre de devenir Philosophe, imitateur de la Nature. »
Voilà, à mon avis, un très beau programme pour s’initier à l’alchymie : devenir imitateur de la Nature. C’est justement le printemps et l’on peut suivre avec les “yeux de l’esprit” la remontée du mercure dans le règne végétal. A ma connaissance ni kunlun ni Betov n’ont parlé de cette Nature (naturante) mais seulement de la nature (naturée) de leur esprit. Ce qui est tout à fait leur droit, mais dans un autre cadre que celui de la rubrique alchimique, n’est-ce pas ?
J’aimerais que tu précises ce que tu entends par : “certains intervenants argumentent chacun des points de vues qu'ils croient opposés, alors qu'ils parlent en fait des mêmes choses, mais avec des mots différents puisés dans des systèmes de référence différents.”
Je suis désolé, et désolé pour les mânes de D’Espagnet et des anciens, la vision gnostique de l’alchymie s’oppose, par essence, radicalement au processus matérialiste de développement personnel sous-tendu par les interventions de quelques uns ici.
Personnellement cela ne me pose pas de problème qu’il me soit signifié que je n’ai rien compris à l’alchimie, j’aimerais seulement qu’à la lecture des anciens (la majorité) cela soit argumenté pour en amener d’autres à se faire une idée. Il est aisé de se rendre compte par cette lecture que “icelle cabale traditive” de Valois ou d’Artephius n’est pas la langue des oiseaux pratiquée par nos contemporains, ni une quelconque allusion au yoga, à la psychanalyse et aux états de conscience modifiés.
Cordialement,
Charly
Je ne sais si je dois me sentir visé par ton post Trinity ? Quoi qu’il en soit ce forum s’appelle certes A la Croisée des Chemins mais il est ajouté “Le sentier de Grande Randonnée qui mène à Soi-même, là où la Rose croît...” Et là où cette rose croît suppose au moins de sentir son parfum pour se diriger vers son lieu. De plus je suis fort tenté de voir là une allusion aux ANCIENS Rose-croix ? Sur le plan alchimique, ce parfum est celui des dizaines de textes et surtout d’emblèmes maintenant heureusement consultables sur la Toile. J’ai cité D’Espagnet : “ tout homme, quelqu’ignorant qu’il soit dans la pratique de la chimie vulgaire, peut, avec confiance, entreprendre de devenir Philosophe, imitateur de la Nature. »
Voilà, à mon avis, un très beau programme pour s’initier à l’alchymie : devenir imitateur de la Nature. C’est justement le printemps et l’on peut suivre avec les “yeux de l’esprit” la remontée du mercure dans le règne végétal. A ma connaissance ni kunlun ni Betov n’ont parlé de cette Nature (naturante) mais seulement de la nature (naturée) de leur esprit. Ce qui est tout à fait leur droit, mais dans un autre cadre que celui de la rubrique alchimique, n’est-ce pas ?
J’aimerais que tu précises ce que tu entends par : “certains intervenants argumentent chacun des points de vues qu'ils croient opposés, alors qu'ils parlent en fait des mêmes choses, mais avec des mots différents puisés dans des systèmes de référence différents.”
Je suis désolé, et désolé pour les mânes de D’Espagnet et des anciens, la vision gnostique de l’alchymie s’oppose, par essence, radicalement au processus matérialiste de développement personnel sous-tendu par les interventions de quelques uns ici.
Personnellement cela ne me pose pas de problème qu’il me soit signifié que je n’ai rien compris à l’alchimie, j’aimerais seulement qu’à la lecture des anciens (la majorité) cela soit argumenté pour en amener d’autres à se faire une idée. Il est aisé de se rendre compte par cette lecture que “icelle cabale traditive” de Valois ou d’Artephius n’est pas la langue des oiseaux pratiquée par nos contemporains, ni une quelconque allusion au yoga, à la psychanalyse et aux états de conscience modifiés.
Cordialement,
Charly
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: L'alchimie pour les grands...
Bonsoir,
Plus que des sujets plus "modernes" ou plus "exotiques", l'alchimie se frotte intensément à ce problème de vocabulaire, à cause de sa longévité au cours des siècles (et donc aux glissements du sens des mots, à cause de sa récupération (galvaudage) par la publicité et les médias qui usent de ce terme sans discernement, à cause aussi de la difficulté à se forger une idée précise de ce qu'elle est réellement, vu son niveau transcendant : le vocabulaire courant est inadapté, chaque auteur apporte ses néologismes pour tenter d'exprimer tant bien que mal ce qu'il perçoit, ne pouvant fatalement qu'approcher le sujet par analogies. Lesquelles sont elles-mêmes sources d'interprétations diverses. Ceci amène chacun à se construire une représentation personnelle, laquelle peut être très différente de celle du voisin, selon son vécu et sa culture.
En conséquence, il arrive que certains parlent d'alchimie, au sens large, croyant (erronément) parler de la même Alchymie que d'autres. Il est donc bon, en pareil cas, de recentrer le sujet afin de ne pas tout mélanger, dans un esprit de finalité didactique envers tous ceux qui nous lisent. Mais, d'un autre côté, il existe un point de conscience (élevé) où toutes les voies se rassemblent. Ce point est certes difficilement accessible, mais, à ce qu'on en dit, à ce niveau de perception, il n'y a plus lieu de différencier les voies qui y mènent, ce qui autorise à parler de ce point focal comme d'un aboutissement alchimique (au sens large) même si la voie qui y a conduit était sans aucun rapport avec la démarche alchymique occidentale de la fin du Moyen-Âge, et même si c'est un abus de langage. Pour prendre une analogie alpestre : les sentiers sont nombreux à travers la montagne, mais plus on approche du sommet, plus ils convergent en un seul.
En ce sens, dans certains cas, certains points de vues sont plus proches qu'il n'y paraît; à l'opposé, certains semblent parfois d'accord, abusés par des ressemblances, alors qu'ils ne parlent pas des mêmes concepts.
Il y a donc sans cesse un équilibre à trouver entre l'impératif de bien sérier les sujets en visant à utiliser les termes adéquats, et la nécessaire tolérance envers ceux dont le vocabulaire est éventuellement partiellement inadapté mais cherchent par tâtonnements à trouver des points de convergence.
Moi non plus ! Mon post précédent se voulait général; portant sur l'ensemble des messages postés depuis les 3 ans d'existence de ce forum, incluant aussi des incidents du passé.Charly Alverda a écrit: Je ne sais si je dois me sentir visé par ton post Trinity ?
Il y a à boire et à manger, précisément à cause du problème soulevé, récurrent, et non spécifique à notre forum mais à la société humaine actuelle en général : "[…]ils parlent en fait des mêmes choses, mais avec des mots différents puisés dans des systèmes de référence différents. A l'inverse, certains mettent des sens différents dans des mots identiques […]". Ce que je veut souligner, c'est un certain manque de volonté d'aller les uns à la rencontre des autres, plutôt qu'aller à l'encontre des autres.Charly Alverda a écrit:J’aimerais que tu précises ce que tu entends par : “certains intervenants argumentent chacun des points de vues qu'ils croient opposés, alors qu'ils parlent en fait des mêmes choses, mais avec des mots différents puisés dans des systèmes de référence différents.”
Plus que des sujets plus "modernes" ou plus "exotiques", l'alchimie se frotte intensément à ce problème de vocabulaire, à cause de sa longévité au cours des siècles (et donc aux glissements du sens des mots, à cause de sa récupération (galvaudage) par la publicité et les médias qui usent de ce terme sans discernement, à cause aussi de la difficulté à se forger une idée précise de ce qu'elle est réellement, vu son niveau transcendant : le vocabulaire courant est inadapté, chaque auteur apporte ses néologismes pour tenter d'exprimer tant bien que mal ce qu'il perçoit, ne pouvant fatalement qu'approcher le sujet par analogies. Lesquelles sont elles-mêmes sources d'interprétations diverses. Ceci amène chacun à se construire une représentation personnelle, laquelle peut être très différente de celle du voisin, selon son vécu et sa culture.
En conséquence, il arrive que certains parlent d'alchimie, au sens large, croyant (erronément) parler de la même Alchymie que d'autres. Il est donc bon, en pareil cas, de recentrer le sujet afin de ne pas tout mélanger, dans un esprit de finalité didactique envers tous ceux qui nous lisent. Mais, d'un autre côté, il existe un point de conscience (élevé) où toutes les voies se rassemblent. Ce point est certes difficilement accessible, mais, à ce qu'on en dit, à ce niveau de perception, il n'y a plus lieu de différencier les voies qui y mènent, ce qui autorise à parler de ce point focal comme d'un aboutissement alchimique (au sens large) même si la voie qui y a conduit était sans aucun rapport avec la démarche alchymique occidentale de la fin du Moyen-Âge, et même si c'est un abus de langage. Pour prendre une analogie alpestre : les sentiers sont nombreux à travers la montagne, mais plus on approche du sommet, plus ils convergent en un seul.
En ce sens, dans certains cas, certains points de vues sont plus proches qu'il n'y paraît; à l'opposé, certains semblent parfois d'accord, abusés par des ressemblances, alors qu'ils ne parlent pas des mêmes concepts.
Il y a donc sans cesse un équilibre à trouver entre l'impératif de bien sérier les sujets en visant à utiliser les termes adéquats, et la nécessaire tolérance envers ceux dont le vocabulaire est éventuellement partiellement inadapté mais cherchent par tâtonnements à trouver des points de convergence.
C'est très bien observé. C'est bien ainsi qu'a été originellement conçu ce forum, avec cette thématique comme fil conducteur principal, mais sans exclusive, sous peine de risquer de ne pas voir tant d'autres sentiers qui croisent cette piste et que tant de chercheurs parcourent.Charly Alverda a écrit: là où cette rose croît suppose au moins de sentir son parfum pour se diriger vers son lieu. De plus je suis fort tenté de voir là une allusion aux ANCIENS Rose-croix ?
Trinity- Nombre de messages : 116
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: L'alchimie pour les grands...
Bonsoir
Il me semblait aller de soi que la rubrique ALCHIMIE de ce forum était plus particulièrement (!) dédiée à l’alchimie Rose-croix (donc ternaire) à l’ergon et au parergon, puisque c’est la plus belle manifestation (mais aussi la plus courte, hélas) de cette science des sciences. Bien sûr, on peut aussi traiter de l’ancienne vision binaire, ce qui dans les deux cas nécessite de connaître le langage spécifique des anciens, du moins de partager les recherches sur le signifié de ces langages. L’analogie est souveraine pour aborder ce langage, une fois abandonné la vision linéaire des modernes.
Certes chacun peut avoir sa vision de l’alchimie mais - au minimum - reconnaître que le but est de tenir dans sa main cette fameuse pierre philosophale qui est un “pur produit” visible, palpable et consommable, ce n’est pas un rêve, une allégorie jungienne ! Sous cette “forme” ce n’est pas vraiment un produit de la Nature, car l’alchymiste intervient là où la Nature arrête son travail, ses tours de roue (les rotae R + C). Il est évident que les “esprits forts” ne peuvent que considérer mes propos comme pur délire ! Grand bien leur fasse, ils ne sont pas moins (plutôt plus !) que moi prisonniers de l’hallucination de “leur” corps et de sa disparition prochaine !
Pour ce qui est du forum en général, j’avoue que son intitulé je le traduis(ais) inconsciemment en : “A la croisée des chemins là où la Rose croît” à cause de ma vision gnostique de la chose ! Car se considérer en chemin, en quête, implique - par le pouvoir de la pensée (duelle par nature), de créer le temps pour chercher et trouver.
Ici je laisse à une véritable éveillée, Nicole Montineri, cette démonstration magistrale de précision et de concision :
“La quête spirituelle met en route un mécanisme très complexe où chercher revient à demander au sujet de trouver un objet qui serait le sujet lui-même. C'est impossible, il ne peut trouver qu'une idée de lui-même. Ce qu'il est en essence, conscience immuable, ne peut être pénétré que par celle-ci, dans un élan à l'intérieur d'elle-même. Celui qui cherche l'absolu est ce moi qui multiplie l'activité duelle de l'esprit, mais qui, fatigué de ses jeux, aspire à une dimension paisible et sans souffrance. C'est cette entité changeante qui, dissimulant notre vraie nature, nous promet ensuite de nous montrer comment la découvrir... La recherche spirituelle est un processus mental qui pose dès le départ un centre, le moi, et un chemin qui s'inscrit dans le temps. Tant que ce moi poursuit quelque chose, même la réalité éternelle, il est dans le champ du temps créé par l'activité de la pensée. Toute idée d'évolution, de transformation, ne concerne que lui et s'inscrit dans ce monde duel qui existe grâce à l'espace-temps. Par des efforts qui ne seront que des impressions mentales, ce moi qui se prend pour ce qu'il apprend se renforcera, progressera certainement sur le plan intellectuel, tout en se donnant l'illusion d'une évolution spirituelle. Tragique méprise.”
Ceci est l’expression de la voie de la non-dualité.
Nicole encore :
“Nous sommes cette unicité, et la vision de cette unicité.
Il s'agit pour l'être humain de comprendre en profondeur que la dualité est inhérente à l'expression terrestre de la vie, que les pôles ne sont pas opposés mais complémentaires.
En réalité, la dualité est trois, avec le lien qui unit, le centre, le moyeu de la roue, toujours immobile....”
SON SITE : http://www.laconscience-espace.com/
Cette “tragique méprise“ est démultipliée par les médias (du gangstérisme financier international) qui depuis l’effacement des religions et de l’alchymie par la croyance à la possibilité du “développement personnel” encouragent l’avidité des masses en tournant leurs aspirations vers un AVENIR meilleur, ce qui est un des pires des fléaux de notre époque, et je suis particulièrement vigilant sur ce point
Tu écris Trinity : “Mais, d'un autre côté, il existe un point de conscience (élevé) où toutes les voies se rassemblent. Ce point est certes difficilement accessible, mais, à ce qu'on en dit, à ce niveau de perception, il n'y a plus lieu de différencier les voies qui y mènent...”
Cela est frappé au coin du bon sens ! Ce point dont tu parles où l’on voit que toutes les consciences individuelles sont enchâssées les unes dans les autres, nous y sommes déjà ! ici et maintenant, mais c’est comme la Pierre, nous ne pouvons PAS y croire, nous sommes trop grands, cela est réservé aux plus petits ! Aussi y a-t-il deux pierres, une céleste et une matérielle, la première doit être trouvée avant la seconde car :
« J'avertis le chercheur, s'il veut prendre soin de son salut temporel et éternel, de ne pas se mettre dans le chemin du procédé terrestre avant de s'être tout d'abord débarrassé de la malédiction de la mort par le Mercure divin... autrement ses travaux seront vains et sa science inutile. » J. Böhme.
« Dans notre sang, il y a une matière gluante (appelée gluten) cachée, qui est... la matière du péché... La Régénération n'est autre chose qu'une dissolution et qu'un dégagement de cette matière impure et corruptible, qui tient lié notre être immortel et qui tient plongée en un sommeil de mort la vie des forces actives opprimées... »
« La renaissance est triple : premièrement la renaissance de notre raison ; deuxièmement, celle de notre coeur ou de notre volonté. Et enfin la renaissance de tout notre être. La première et la seconde sont appelées la renaissance spirituelle ; et la troisième la renaissance corporelle. Beaucoup d'hommes pieux et qui cherchaient Dieu ont été régénérés dans l'esprit et la volonté ; mais peu ont connu la renaissance corporelle. » D'Eckhartshausen (La Nuée sur le Sanctuaire).
En théorie, et selon moi la Pierre est la réalité de la communion des chrétiens. Et j’y pense soudainement, je n’ai jamais lu le PROCESSUS CHIMIQUE SOUS FORME DE LA MESSE, de Nicolas Melchior de Szeben Transylvain. Lacune à réparer !
Je remercie le forum de me permettre d’exprimer cela.
Cordialement,
C...a
Il me semblait aller de soi que la rubrique ALCHIMIE de ce forum était plus particulièrement (!) dédiée à l’alchimie Rose-croix (donc ternaire) à l’ergon et au parergon, puisque c’est la plus belle manifestation (mais aussi la plus courte, hélas) de cette science des sciences. Bien sûr, on peut aussi traiter de l’ancienne vision binaire, ce qui dans les deux cas nécessite de connaître le langage spécifique des anciens, du moins de partager les recherches sur le signifié de ces langages. L’analogie est souveraine pour aborder ce langage, une fois abandonné la vision linéaire des modernes.
Certes chacun peut avoir sa vision de l’alchimie mais - au minimum - reconnaître que le but est de tenir dans sa main cette fameuse pierre philosophale qui est un “pur produit” visible, palpable et consommable, ce n’est pas un rêve, une allégorie jungienne ! Sous cette “forme” ce n’est pas vraiment un produit de la Nature, car l’alchymiste intervient là où la Nature arrête son travail, ses tours de roue (les rotae R + C). Il est évident que les “esprits forts” ne peuvent que considérer mes propos comme pur délire ! Grand bien leur fasse, ils ne sont pas moins (plutôt plus !) que moi prisonniers de l’hallucination de “leur” corps et de sa disparition prochaine !
Pour ce qui est du forum en général, j’avoue que son intitulé je le traduis(ais) inconsciemment en : “A la croisée des chemins là où la Rose croît” à cause de ma vision gnostique de la chose ! Car se considérer en chemin, en quête, implique - par le pouvoir de la pensée (duelle par nature), de créer le temps pour chercher et trouver.
Ici je laisse à une véritable éveillée, Nicole Montineri, cette démonstration magistrale de précision et de concision :
“La quête spirituelle met en route un mécanisme très complexe où chercher revient à demander au sujet de trouver un objet qui serait le sujet lui-même. C'est impossible, il ne peut trouver qu'une idée de lui-même. Ce qu'il est en essence, conscience immuable, ne peut être pénétré que par celle-ci, dans un élan à l'intérieur d'elle-même. Celui qui cherche l'absolu est ce moi qui multiplie l'activité duelle de l'esprit, mais qui, fatigué de ses jeux, aspire à une dimension paisible et sans souffrance. C'est cette entité changeante qui, dissimulant notre vraie nature, nous promet ensuite de nous montrer comment la découvrir... La recherche spirituelle est un processus mental qui pose dès le départ un centre, le moi, et un chemin qui s'inscrit dans le temps. Tant que ce moi poursuit quelque chose, même la réalité éternelle, il est dans le champ du temps créé par l'activité de la pensée. Toute idée d'évolution, de transformation, ne concerne que lui et s'inscrit dans ce monde duel qui existe grâce à l'espace-temps. Par des efforts qui ne seront que des impressions mentales, ce moi qui se prend pour ce qu'il apprend se renforcera, progressera certainement sur le plan intellectuel, tout en se donnant l'illusion d'une évolution spirituelle. Tragique méprise.”
Ceci est l’expression de la voie de la non-dualité.
Nicole encore :
“Nous sommes cette unicité, et la vision de cette unicité.
Il s'agit pour l'être humain de comprendre en profondeur que la dualité est inhérente à l'expression terrestre de la vie, que les pôles ne sont pas opposés mais complémentaires.
En réalité, la dualité est trois, avec le lien qui unit, le centre, le moyeu de la roue, toujours immobile....”
SON SITE : http://www.laconscience-espace.com/
Cette “tragique méprise“ est démultipliée par les médias (du gangstérisme financier international) qui depuis l’effacement des religions et de l’alchymie par la croyance à la possibilité du “développement personnel” encouragent l’avidité des masses en tournant leurs aspirations vers un AVENIR meilleur, ce qui est un des pires des fléaux de notre époque, et je suis particulièrement vigilant sur ce point
Tu écris Trinity : “Mais, d'un autre côté, il existe un point de conscience (élevé) où toutes les voies se rassemblent. Ce point est certes difficilement accessible, mais, à ce qu'on en dit, à ce niveau de perception, il n'y a plus lieu de différencier les voies qui y mènent...”
Cela est frappé au coin du bon sens ! Ce point dont tu parles où l’on voit que toutes les consciences individuelles sont enchâssées les unes dans les autres, nous y sommes déjà ! ici et maintenant, mais c’est comme la Pierre, nous ne pouvons PAS y croire, nous sommes trop grands, cela est réservé aux plus petits ! Aussi y a-t-il deux pierres, une céleste et une matérielle, la première doit être trouvée avant la seconde car :
« J'avertis le chercheur, s'il veut prendre soin de son salut temporel et éternel, de ne pas se mettre dans le chemin du procédé terrestre avant de s'être tout d'abord débarrassé de la malédiction de la mort par le Mercure divin... autrement ses travaux seront vains et sa science inutile. » J. Böhme.
« Dans notre sang, il y a une matière gluante (appelée gluten) cachée, qui est... la matière du péché... La Régénération n'est autre chose qu'une dissolution et qu'un dégagement de cette matière impure et corruptible, qui tient lié notre être immortel et qui tient plongée en un sommeil de mort la vie des forces actives opprimées... »
« La renaissance est triple : premièrement la renaissance de notre raison ; deuxièmement, celle de notre coeur ou de notre volonté. Et enfin la renaissance de tout notre être. La première et la seconde sont appelées la renaissance spirituelle ; et la troisième la renaissance corporelle. Beaucoup d'hommes pieux et qui cherchaient Dieu ont été régénérés dans l'esprit et la volonté ; mais peu ont connu la renaissance corporelle. » D'Eckhartshausen (La Nuée sur le Sanctuaire).
En théorie, et selon moi la Pierre est la réalité de la communion des chrétiens. Et j’y pense soudainement, je n’ai jamais lu le PROCESSUS CHIMIQUE SOUS FORME DE LA MESSE, de Nicolas Melchior de Szeben Transylvain. Lacune à réparer !
Je remercie le forum de me permettre d’exprimer cela.
Cordialement,
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: L'alchimie pour les grands...
Bonjour,
Excellente réflexion, Charly.
Le forum "A la croisée des chemins" tente, en plus, de "résoudre la quadrature du cercle", puisqu'il est l'expression d'une contradiction fondamentale : l'objectif est de se trouver, Soi ("GR00, le sentier de Grande Randonnée qui mène à Soi-même"), mais ceux qui ont atteint ce point, ou s'en approchent, savent ou pressentent que ce cheminement ne se conçoit que dans l'immobilité. C'est un paradoxe ! C'est ce paradoxe qu'exprimait allégoriquement L'Alchimiste, roman de Paulo Cuelho, dans lequel il importe peu que le héros, lors de sa quête, ait effectivement travaillé quelque temps comme assistant-alchimiste dans le nord de l'Afrique, mais où l'essentiel est la longue démarche qui, au bout de sa quête, le ramène à l'endroit d'où il était parti à la recherche du trésor qu'il croyait lointain, alors que ce dernier gisait à ses pieds : le chemin de l'alchimiste ramène à Soi-même. Là est le paradoxe de l'illusion de la dualité : il est difficile de parvenir à cette conclusion sans avoir effectué le long détour qui permette d'acquérir l'expérience nécessaire à cette compréhension.
Autre paradoxe du forum : les chercheurs avancés savent, ou pressentent, l'importance du silence (par rapport aux bavardages sociaux, agréables, mais souvent futiles; par rapport aux "bruits du monde"), ce qui les conduit à une forme de monachisme, à une paix intérieure. Par rayonnement, leur exemplarité devrait imprégner le voisinage et, de proche en proche, baigner la planète entière. Mais pour que ce processus fonctionne, il faut supposer une réceptivité de la part du voisinage; ce qui est malaisé dans un environnement pollué par les "bruits du monde", l'alarmisme des médias, la course à la compétitivité ou à l'électoralisme, l'emprise et le formatage des écoles de pensées. Donc, pour permettre au Silence de se faire entendre, il faut parler ! (Au moins un minimum).
Tous, ici (à l'exception d'un éventuel initié de naissance qui nous lirait), nous avons débuté un jour sur un chemin qui nous paraissait le bon, avant d'en croiser d'autres. Ces autres sentiers, certains ont été explorés, voire empruntés; d'autres sont restés invisibles; d'autres encore ont été délaissés, voire fuits ! A chacun son itinéraire. Dans la présente section Alchimie est développée une voie, ou plutôt un groupe de voies dont certaines sont parfois si éloignées l'une de l'autre qu'on ne s'entend plus, comme sur ces sentiers de montagne qui, bien que gravissant par le même versant, sont mutuellement masqués par une crête ou une pinède. Fondamentalement, il ne devrait pas exister une alchimie pour les grands, mais pour tous (avant que la Vie opère tris, choix, réorientations). A côté et en travers de ces voies alchimiques/alchymiques, d'autres sentiers d'éveil se croisent et s'entrecroisent (voir l'Arborescence) afin que chacun puisse cheminer selon ce que la Vie lui met entre les mains, jusqu'à constater par lui-même que le cheminement a été nécessaire, mais que cheminer est superfétatoire.
Ô paradoxes !
Excellente réflexion, Charly.
Le forum "A la croisée des chemins" tente, en plus, de "résoudre la quadrature du cercle", puisqu'il est l'expression d'une contradiction fondamentale : l'objectif est de se trouver, Soi ("GR00, le sentier de Grande Randonnée qui mène à Soi-même"), mais ceux qui ont atteint ce point, ou s'en approchent, savent ou pressentent que ce cheminement ne se conçoit que dans l'immobilité. C'est un paradoxe ! C'est ce paradoxe qu'exprimait allégoriquement L'Alchimiste, roman de Paulo Cuelho, dans lequel il importe peu que le héros, lors de sa quête, ait effectivement travaillé quelque temps comme assistant-alchimiste dans le nord de l'Afrique, mais où l'essentiel est la longue démarche qui, au bout de sa quête, le ramène à l'endroit d'où il était parti à la recherche du trésor qu'il croyait lointain, alors que ce dernier gisait à ses pieds : le chemin de l'alchimiste ramène à Soi-même. Là est le paradoxe de l'illusion de la dualité : il est difficile de parvenir à cette conclusion sans avoir effectué le long détour qui permette d'acquérir l'expérience nécessaire à cette compréhension.
Autre paradoxe du forum : les chercheurs avancés savent, ou pressentent, l'importance du silence (par rapport aux bavardages sociaux, agréables, mais souvent futiles; par rapport aux "bruits du monde"), ce qui les conduit à une forme de monachisme, à une paix intérieure. Par rayonnement, leur exemplarité devrait imprégner le voisinage et, de proche en proche, baigner la planète entière. Mais pour que ce processus fonctionne, il faut supposer une réceptivité de la part du voisinage; ce qui est malaisé dans un environnement pollué par les "bruits du monde", l'alarmisme des médias, la course à la compétitivité ou à l'électoralisme, l'emprise et le formatage des écoles de pensées. Donc, pour permettre au Silence de se faire entendre, il faut parler ! (Au moins un minimum).
Tous, ici (à l'exception d'un éventuel initié de naissance qui nous lirait), nous avons débuté un jour sur un chemin qui nous paraissait le bon, avant d'en croiser d'autres. Ces autres sentiers, certains ont été explorés, voire empruntés; d'autres sont restés invisibles; d'autres encore ont été délaissés, voire fuits ! A chacun son itinéraire. Dans la présente section Alchimie est développée une voie, ou plutôt un groupe de voies dont certaines sont parfois si éloignées l'une de l'autre qu'on ne s'entend plus, comme sur ces sentiers de montagne qui, bien que gravissant par le même versant, sont mutuellement masqués par une crête ou une pinède. Fondamentalement, il ne devrait pas exister une alchimie pour les grands, mais pour tous (avant que la Vie opère tris, choix, réorientations). A côté et en travers de ces voies alchimiques/alchymiques, d'autres sentiers d'éveil se croisent et s'entrecroisent (voir l'Arborescence) afin que chacun puisse cheminer selon ce que la Vie lui met entre les mains, jusqu'à constater par lui-même que le cheminement a été nécessaire, mais que cheminer est superfétatoire.
Ô paradoxes !
Trinity- Nombre de messages : 116
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: L'alchimie pour les grands...
Bonjour,
Trinity : « il existe un point de conscience (élevé) où toutes les voies se rassemblent. Ce point est certes difficilement accessible, mais, à ce qu'on en dit, à ce niveau de perception, il n'y a plus lieu de différencier les voies qui y mènent, ce qui autorise à parler de ce point focal comme d'un aboutissement alchimique (au sens large) »
« les sentiers sont nombreux à travers la montagne, mais plus on approche du sommet, plus ils convergent en un seul. »
Kunlun : « Je trouve qu’en effet il serait souhaitable de remettre tout à plat ni plus ni moins.
.Laissant là tout jargons sans réel intérêt autre que poudre aux yeux.
.Laissant là tout pseudo secrets, maître et disciple etc…
.En bref, un parler le plus clair possible.
Montrez moins d'attachement à vos idées, et faites la distinction entre vos croyances et vos expériences.
Si vous parlez selon votre expérience, vous devez être en mesure de présenter le process qui vous y a conduit, rendant ainsi celle-ci vérifiable par d'autres (éventuellement ).
Si vous n'avez pas d'expérience, taisez-vous ».
Trinity : « Kunlun exprime ici ce que beaucoup pensent tout bas sans oser l'écrire.
Trop d'égos surdimensionnés infatués de certitudes nuisent aux véritables échanges mutuels, ce qui est pourtant le but d'un forum intitulé "A la croisée des chemins".
Croiser d'autres chemins, c'est accepter d'aller à la rencontre de l'autre pour apprendre de lui ce qu'il peut avoir expérimenté et qui nous manquerait éventuellement; ce n'est pas aller convertir autrui avec un esprit missionnaire colonialiste ».
Ne pouvant répondre qu'avec la plume d'aliboron, soit d'une façon assez « tonique » quoiqu'argumentée (par courtoisie), je risque une fois de plus de froisser des égos... mais n'y a t'il pas là encore et toujours une opportunité de traquer les échanges vers un point d'incandescence au-delà des conventions ? Du cercueil où pionce d'un mauvais sommeil la Lumière qui nous fonde, ici et maintenant.
Bref, au-delà ou en-deça des limites d'où chacun pousse sa chansonnette, n'écoutant l'autre que pour rebondir, placer le couplet suivant comme si de rien n'était. La plupart le font ici, comme partout ailleurs du reste; mais gentiment, avec les précautions oratoires d'usage laissant supposer qu'on partage... Mais, sans risques; sans ouvrir une porte ou une fenêtre, à peine une meurtrière... maquillée en sourire.
Vous n'imaginez pas la violence qu'on peut ressentir face à ces grimaces « conviviales »... Vous ne semblez pas non plus, honorable Trinity, supposer qu'on puisse deviner, via l'empathie; la détresse qui s'y terre. Qu'elle ne peut laisser indifférent, qu'on ne peut simplement répondre : « c'est ton choix, super ! ». Dommage...
Bref, je sais bien qu'aliboron, entre autre, est visé par « ce que beaucoup pensent tout bas sans oser l'écrire », c'est inévitable et bien fait pour cet âne. Pour ma part, je déplore juste que la tiédeur (flanquée de ses habituels gardes du corps : bien-pensant et bien-séant) règne en une croisée de tels chemins. Sauf pleins d'exceptions, bien sûr. Certaines audibles, d'autres plus secrètes.
« Avec la moitié d'un coeur, tu ne trouveras point le Royaume » (Rumî).
M'est avis que le malentendu est tellement énorme, notamment au sujet des « expériences » partageables, voir reproductibles... qu'on se demande parfois s'il y a déjà eu un embryon de discernement adapté aux sujets ici débattus. Il serait temps que certains se rendent compte que ces chemins, par nature (et surnature) sortent dangereusement des sentiers battus. Qu'en conséquence, il est périlleux et vain d'y appliquer nos routines rentables ailleurs, sur le plancher des vaches.
De même pour la supposition qu'une arrivée au « point focal » permette de nier les différences « en bas ». Etrange compassion totalitaire, étrange lucidité... en ces Marches où plus s'approche l'universel, plus se creuse la singularité; paradoxe parmi d'autres. Quant à l'injonction de faire table rase du passé au prétexte que l'heure est venue de parler « clair »... why not ?, mais mieux vaudrait reconnaître que la clarté qu'on nous présente ne dit (au fond) pour le moment, ôté l'emballage, qu'une chose : « moi ».
On peut s'en réjouir, y voir l'aboutissement d'un développement personnel, mais qu'en partager ? Si ce n'est de répondre : « moi aussi j'y arrive, à dire moi »... Soit, transposé au pied de la Croix où fleurit la Rose, un bibelot d'inanité sonore. Limite grossièreté...
Que ce « moi » se la joue humble, pétri d'expériences et désireux de partage ne change rien au fait que nous sommes sur La Toile et qu'en conséquence il ne s'y « partagera » que des mots. Soit, la représentation qu'il s'en fera POUR les autres. Qui dit mots, dit idées, sauf à vouloir RIEN dire...
Que tout un chacun soit enclin à supposer ses mots plus « concrets » que ceux des autres, est banalement égocentrique. Qu'il prétende « parler d'expérience », tant mieux; mais à charge pour lui de la communiquer au moins un minimum... avec ses mots. A défaut de télépathie.
Ne pas daigner cet effort vers l'Autre, cette générosité, en s'abritant sous le prêt-à-penser gérant la spiritualité « moderne »; à coup de risettes et de tu-vois-ce-que-je-veux-dire, me semble être l'indice par excellence d'un « égo surdimensionnés infatué de certitude ».
Que "moi" n'ose pas trop s'exposer en exposant le pourquoi de son comment... ne change rien au fond du constat, même si ça peut faire, un temps, illusion. Le meilleur endroit pour cacher la surdimension reste le slip, en l'occurence souvent : l'humilité surjouée et contrefaisant le don.
Je ne vise personne en particulier, malgré les apparences ( : je fais mes courses, en citations, à proximité; par paresse). De plus, n'étant pas exempt de défauts et ceux-ci étant particulièrement visibles, je serai mal placé pour juger mon prochain. Je ne m'en prends qu'aux idées émises par des pseudos. Pas de ma faute si des égos s'y con-fondent...
Qualifier « d'attachement aux idées », de confusion entre croyances et expériences, le souci de dire au mieux ce qui ne relève pas du langage commun usuel, relève tout bonnement de la mauvaise foi. L'addition de cette mauvaise foi à l'incompétence à partager autre chose qu'une liste de nos « expériences » (avec l'autorité dérisoire du seul vécu...), amène inévitablement à user d'un « esprit missionnaire colonialiste ». Comment faire autrement avec si peu de moyens ? Travailler et prier.
Qui suis-je pour oser énoncer les évidences qui précèdent ? Mais pour ki ki s'prend ! Pour pas grand chose justement, ce qui aide à voir (un peu) clair. A trouver le courage de se faire mal voir pour aider; ce, pour du vrai et pas pour du beurre comme disent les enfants.
La liste de mes « expériences », qui m'autoriserait à proposer d'autres points de vue que ceux qui ont pignon sur rue ? Sachez juste qu'elles ne garantissent rien, les Expériences. Y en a que ça rend encore plus cons; d'autres qui avec les mêmes y mûrissent discrètement en sagesse. Que dire d'autre ? Que « je » serai perpétuellement débutant, confit d'inepties, que « je » n'aurai rien à dire, à donner, si « je » ne parlais que d'expérience. Saktipat...
Pour conclure : en cette affaire (le fameux vécu « spirituel »), il y a des règles de politesse envers le ciel, qu'il soit localisé en nous ou au dehors, qu'il est préjudiciable de transgresser. Particulièrement à éviter : l'étalage de nos vécus en la matière; sauf à se vautrer dans un égo « spiritualisé »... soit, une aberration. Que sur ces sentiers particulièrement, le monde ne peut qu'être à l'envers, pour commencer; de même en ce qui concerne ses grands maux : partage, respect, etc. C'est notre chance. Je remercie le forum de me permettre d'exprimer cela.
Expérimentalement vôtre
ron
Trinity : « il existe un point de conscience (élevé) où toutes les voies se rassemblent. Ce point est certes difficilement accessible, mais, à ce qu'on en dit, à ce niveau de perception, il n'y a plus lieu de différencier les voies qui y mènent, ce qui autorise à parler de ce point focal comme d'un aboutissement alchimique (au sens large) »
« les sentiers sont nombreux à travers la montagne, mais plus on approche du sommet, plus ils convergent en un seul. »
Kunlun : « Je trouve qu’en effet il serait souhaitable de remettre tout à plat ni plus ni moins.
.Laissant là tout jargons sans réel intérêt autre que poudre aux yeux.
.Laissant là tout pseudo secrets, maître et disciple etc…
.En bref, un parler le plus clair possible.
Montrez moins d'attachement à vos idées, et faites la distinction entre vos croyances et vos expériences.
Si vous parlez selon votre expérience, vous devez être en mesure de présenter le process qui vous y a conduit, rendant ainsi celle-ci vérifiable par d'autres (éventuellement ).
Si vous n'avez pas d'expérience, taisez-vous ».
Trinity : « Kunlun exprime ici ce que beaucoup pensent tout bas sans oser l'écrire.
Trop d'égos surdimensionnés infatués de certitudes nuisent aux véritables échanges mutuels, ce qui est pourtant le but d'un forum intitulé "A la croisée des chemins".
Croiser d'autres chemins, c'est accepter d'aller à la rencontre de l'autre pour apprendre de lui ce qu'il peut avoir expérimenté et qui nous manquerait éventuellement; ce n'est pas aller convertir autrui avec un esprit missionnaire colonialiste ».
Ne pouvant répondre qu'avec la plume d'aliboron, soit d'une façon assez « tonique » quoiqu'argumentée (par courtoisie), je risque une fois de plus de froisser des égos... mais n'y a t'il pas là encore et toujours une opportunité de traquer les échanges vers un point d'incandescence au-delà des conventions ? Du cercueil où pionce d'un mauvais sommeil la Lumière qui nous fonde, ici et maintenant.
Bref, au-delà ou en-deça des limites d'où chacun pousse sa chansonnette, n'écoutant l'autre que pour rebondir, placer le couplet suivant comme si de rien n'était. La plupart le font ici, comme partout ailleurs du reste; mais gentiment, avec les précautions oratoires d'usage laissant supposer qu'on partage... Mais, sans risques; sans ouvrir une porte ou une fenêtre, à peine une meurtrière... maquillée en sourire.
Vous n'imaginez pas la violence qu'on peut ressentir face à ces grimaces « conviviales »... Vous ne semblez pas non plus, honorable Trinity, supposer qu'on puisse deviner, via l'empathie; la détresse qui s'y terre. Qu'elle ne peut laisser indifférent, qu'on ne peut simplement répondre : « c'est ton choix, super ! ». Dommage...
Bref, je sais bien qu'aliboron, entre autre, est visé par « ce que beaucoup pensent tout bas sans oser l'écrire », c'est inévitable et bien fait pour cet âne. Pour ma part, je déplore juste que la tiédeur (flanquée de ses habituels gardes du corps : bien-pensant et bien-séant) règne en une croisée de tels chemins. Sauf pleins d'exceptions, bien sûr. Certaines audibles, d'autres plus secrètes.
« Avec la moitié d'un coeur, tu ne trouveras point le Royaume » (Rumî).
M'est avis que le malentendu est tellement énorme, notamment au sujet des « expériences » partageables, voir reproductibles... qu'on se demande parfois s'il y a déjà eu un embryon de discernement adapté aux sujets ici débattus. Il serait temps que certains se rendent compte que ces chemins, par nature (et surnature) sortent dangereusement des sentiers battus. Qu'en conséquence, il est périlleux et vain d'y appliquer nos routines rentables ailleurs, sur le plancher des vaches.
De même pour la supposition qu'une arrivée au « point focal » permette de nier les différences « en bas ». Etrange compassion totalitaire, étrange lucidité... en ces Marches où plus s'approche l'universel, plus se creuse la singularité; paradoxe parmi d'autres. Quant à l'injonction de faire table rase du passé au prétexte que l'heure est venue de parler « clair »... why not ?, mais mieux vaudrait reconnaître que la clarté qu'on nous présente ne dit (au fond) pour le moment, ôté l'emballage, qu'une chose : « moi ».
On peut s'en réjouir, y voir l'aboutissement d'un développement personnel, mais qu'en partager ? Si ce n'est de répondre : « moi aussi j'y arrive, à dire moi »... Soit, transposé au pied de la Croix où fleurit la Rose, un bibelot d'inanité sonore. Limite grossièreté...
Que ce « moi » se la joue humble, pétri d'expériences et désireux de partage ne change rien au fait que nous sommes sur La Toile et qu'en conséquence il ne s'y « partagera » que des mots. Soit, la représentation qu'il s'en fera POUR les autres. Qui dit mots, dit idées, sauf à vouloir RIEN dire...
Que tout un chacun soit enclin à supposer ses mots plus « concrets » que ceux des autres, est banalement égocentrique. Qu'il prétende « parler d'expérience », tant mieux; mais à charge pour lui de la communiquer au moins un minimum... avec ses mots. A défaut de télépathie.
Ne pas daigner cet effort vers l'Autre, cette générosité, en s'abritant sous le prêt-à-penser gérant la spiritualité « moderne »; à coup de risettes et de tu-vois-ce-que-je-veux-dire, me semble être l'indice par excellence d'un « égo surdimensionnés infatué de certitude ».
Que "moi" n'ose pas trop s'exposer en exposant le pourquoi de son comment... ne change rien au fond du constat, même si ça peut faire, un temps, illusion. Le meilleur endroit pour cacher la surdimension reste le slip, en l'occurence souvent : l'humilité surjouée et contrefaisant le don.
Je ne vise personne en particulier, malgré les apparences ( : je fais mes courses, en citations, à proximité; par paresse). De plus, n'étant pas exempt de défauts et ceux-ci étant particulièrement visibles, je serai mal placé pour juger mon prochain. Je ne m'en prends qu'aux idées émises par des pseudos. Pas de ma faute si des égos s'y con-fondent...
Qualifier « d'attachement aux idées », de confusion entre croyances et expériences, le souci de dire au mieux ce qui ne relève pas du langage commun usuel, relève tout bonnement de la mauvaise foi. L'addition de cette mauvaise foi à l'incompétence à partager autre chose qu'une liste de nos « expériences » (avec l'autorité dérisoire du seul vécu...), amène inévitablement à user d'un « esprit missionnaire colonialiste ». Comment faire autrement avec si peu de moyens ? Travailler et prier.
Qui suis-je pour oser énoncer les évidences qui précèdent ? Mais pour ki ki s'prend ! Pour pas grand chose justement, ce qui aide à voir (un peu) clair. A trouver le courage de se faire mal voir pour aider; ce, pour du vrai et pas pour du beurre comme disent les enfants.
La liste de mes « expériences », qui m'autoriserait à proposer d'autres points de vue que ceux qui ont pignon sur rue ? Sachez juste qu'elles ne garantissent rien, les Expériences. Y en a que ça rend encore plus cons; d'autres qui avec les mêmes y mûrissent discrètement en sagesse. Que dire d'autre ? Que « je » serai perpétuellement débutant, confit d'inepties, que « je » n'aurai rien à dire, à donner, si « je » ne parlais que d'expérience. Saktipat...
Pour conclure : en cette affaire (le fameux vécu « spirituel »), il y a des règles de politesse envers le ciel, qu'il soit localisé en nous ou au dehors, qu'il est préjudiciable de transgresser. Particulièrement à éviter : l'étalage de nos vécus en la matière; sauf à se vautrer dans un égo « spiritualisé »... soit, une aberration. Que sur ces sentiers particulièrement, le monde ne peut qu'être à l'envers, pour commencer; de même en ce qui concerne ses grands maux : partage, respect, etc. C'est notre chance. Je remercie le forum de me permettre d'exprimer cela.
Expérimentalement vôtre
ron
aliboron- Nombre de messages : 208
Age : 67
Date d'inscription : 15/07/2009
Re: L'alchimie pour les grands...
Trinity : “ Il y a donc sans cesse un équilibre à trouver entre l'impératif de bien sérier les sujets en visant à utiliser les termes adéquats, et la nécessaire tolérance envers ceux dont le vocabulaire est éventuellement partiellement inadapté mais cherchent par tâtonnements à trouver des points de convergence.”
C’est bien en cela que réside la tâche ingrate d’un modérateur de forum dans la gestion des mots des rate-heure. Oui, je sais, je ne m’enlace pas !
L’alchymie étant autant art que science possède une tekhnè qu’il faut connaître - même indépendamment de sa praxis - pour en parler et respecter sa démarche.
Il ne viendrait à l’idée de personne de reprocher à leurs auteurs le “jargon” des artisans, l’art du trait en tous premier.
S’emparer dans sa praxis particulière d’une techné autre et de sa formulation verbale doit être assumé par leurs auteurs. La fascination pour les images et textes hermétiques a donné tout l’art de la Renaissance et tardivement, le supernaturalisme de Nerval, la psychologie jungienne ou le surréalisme, or ni Breton, ni Nerval et Jung n’ont prétendus être alchimistes. Que les “marchands du Temple” déguisés en coachs et en gourous prétendent enseigner ce qu’est la “sainte science” est une grande preuve de la dégénérescence de nos sociétés. Dans sa forme la plus “innocente” : “Cultivez votre moi !”
http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/bien_dans_sa_peau/developpement_personnel.htm
La beauté du “langage fleury” des alchimystes et de leurs images est la seule garantie (hors des religions) de la pérennité de la connaissance de cette “estoile internelle” évoquée par Al Ib Oron, en nous et partout, la nature “naturée” n’étant que son masque mortuaire.
“ Là où il n'y a pas mélange de choses contraires, la mort est impuissante.
.
Comprenons-nous pourquoi tous courbent l'échine devant la malice du rebelle et pourquoi tous adhèrent à présent au dogme impie du progrès scientifique et du bonheur matériel dans ce monde déchu ? Pourquoi tous mettent aujourd'hui la main à l'installation de l'humanité dans l'enfer sans issue ?
.
Les uns et les autres sont devenus des spéculatifs, et il n'y a plus d'opératifs parmi eux pour s'opposer à la marée envahissante de la science du dehors qui submerge le monde.
.
Les incroyants, ne voyant que l'idolâtrie des images et des individus, ont repoussé tout pêle-mêle, mais ils sont tombés dans une idolâtrie encore pire qui est celle de la matière, qui les scelle dans la mort sans retour. Car l'essence, la substance et la crasse y sont confondues inextricablement, et s'ils parviennent à utiliser la matière brute, ils ne peuvent néanmoins arriver à la séparer élémentairement, et s'ils parviennent à la séparer, c'est avec une telle violence et un tel éparpillement, qu'ils ne peuvent la réunir à nouveau dans la pureté, car elle a disparu devant leurs yeux remplis de malice et de science profane.” (M + R) écrit dans les annéees 1930/40
C’est bien en cela que réside la tâche ingrate d’un modérateur de forum dans la gestion des mots des rate-heure. Oui, je sais, je ne m’enlace pas !
L’alchymie étant autant art que science possède une tekhnè qu’il faut connaître - même indépendamment de sa praxis - pour en parler et respecter sa démarche.
Il ne viendrait à l’idée de personne de reprocher à leurs auteurs le “jargon” des artisans, l’art du trait en tous premier.
S’emparer dans sa praxis particulière d’une techné autre et de sa formulation verbale doit être assumé par leurs auteurs. La fascination pour les images et textes hermétiques a donné tout l’art de la Renaissance et tardivement, le supernaturalisme de Nerval, la psychologie jungienne ou le surréalisme, or ni Breton, ni Nerval et Jung n’ont prétendus être alchimistes. Que les “marchands du Temple” déguisés en coachs et en gourous prétendent enseigner ce qu’est la “sainte science” est une grande preuve de la dégénérescence de nos sociétés. Dans sa forme la plus “innocente” : “Cultivez votre moi !”
http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/bien_dans_sa_peau/developpement_personnel.htm
La beauté du “langage fleury” des alchimystes et de leurs images est la seule garantie (hors des religions) de la pérennité de la connaissance de cette “estoile internelle” évoquée par Al Ib Oron, en nous et partout, la nature “naturée” n’étant que son masque mortuaire.
“ Là où il n'y a pas mélange de choses contraires, la mort est impuissante.
.
Comprenons-nous pourquoi tous courbent l'échine devant la malice du rebelle et pourquoi tous adhèrent à présent au dogme impie du progrès scientifique et du bonheur matériel dans ce monde déchu ? Pourquoi tous mettent aujourd'hui la main à l'installation de l'humanité dans l'enfer sans issue ?
.
Les uns et les autres sont devenus des spéculatifs, et il n'y a plus d'opératifs parmi eux pour s'opposer à la marée envahissante de la science du dehors qui submerge le monde.
.
Les incroyants, ne voyant que l'idolâtrie des images et des individus, ont repoussé tout pêle-mêle, mais ils sont tombés dans une idolâtrie encore pire qui est celle de la matière, qui les scelle dans la mort sans retour. Car l'essence, la substance et la crasse y sont confondues inextricablement, et s'ils parviennent à utiliser la matière brute, ils ne peuvent néanmoins arriver à la séparer élémentairement, et s'ils parviennent à la séparer, c'est avec une telle violence et un tel éparpillement, qu'ils ne peuvent la réunir à nouveau dans la pureté, car elle a disparu devant leurs yeux remplis de malice et de science profane.” (M + R) écrit dans les annéees 1930/40
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: L'alchimie pour les grands...
Dans cette figure, l'homme marche "à tâtons", éclaire SA route, ne suit pas les pas de celle qui éclaire la route (comme la pleine lune ) et fait SON chemin... et va sortir de la route ... ...Ce n'est que pur amusement.
loup- Nombre de messages : 182
Date d'inscription : 29/11/2010
Re: L'alchimie pour les grands...
Bonjour loup. Ton interprétation est amusante (dans le genre "dérapage incontrôlé du chercheur, et vlan, dans le décor !"). Mais ce que je vois, pour ma part, c'est quelqu'un qui cherche au contraire à suivre les traces de pas de la dame qui est déjà hors de sa zone de visibilité.
Garfield- Nombre de messages : 176
Age : 43
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: L'alchimie pour les grands...
bj, j'ai peur que ce "chercheur" ne marche pas dans les pas de cette "gente" dame !! il y a sûrement un "message" à deviner !! Car si tu suis un chemin montré par d'autres, pourquoi chercher à éclaicir le SIEN... sauf si tu t'en es éloigné et que tu le recherches ... ce n'était qu'un "essai"
loup- Nombre de messages : 182
Date d'inscription : 29/11/2010
Re: L'alchimie pour les grands...
C'est tout le problème des images, Loup et Garfield : qu'est-ce, exactement, que l'auteur a voulu figurer ? C'est pourquoi on ferait mieux de s'en tenir aux textes, où ce qui est dit est dit.
Bon... sans chercher midi à quatorze heures, je vais semer ma graine de discorde. Je vois un chercheur de vérité, qui de nuit ("de nuit, secret étude...") qui suit les pas de dame nature à la lumière de sa lampe qui figure, comme la boussole ou l'étoile, la lumière de l'intelligence. Celle qui permet de s'orienter. On note la curieuse liaison vestimentaire de la dame, entre sa tête et son corps, qui est, alchimiquement parlant, une préfiguration de l'union des deux mercures. On note également le pont. "L'autre monde est de l'autre côté du pont", disaient les celtes, voulant exprimer par là que l'au-delà n'est pas dans un ailleurs fantasmagorique, mais bien ici et maintenant, dans le monde réel. Le chevalier de la table ronde va à la quête du graal dans le monde réel.
Bon... sans chercher midi à quatorze heures, je vais semer ma graine de discorde. Je vois un chercheur de vérité, qui de nuit ("de nuit, secret étude...") qui suit les pas de dame nature à la lumière de sa lampe qui figure, comme la boussole ou l'étoile, la lumière de l'intelligence. Celle qui permet de s'orienter. On note la curieuse liaison vestimentaire de la dame, entre sa tête et son corps, qui est, alchimiquement parlant, une préfiguration de l'union des deux mercures. On note également le pont. "L'autre monde est de l'autre côté du pont", disaient les celtes, voulant exprimer par là que l'au-delà n'est pas dans un ailleurs fantasmagorique, mais bien ici et maintenant, dans le monde réel. Le chevalier de la table ronde va à la quête du graal dans le monde réel.
betov- Nombre de messages : 28
Date d'inscription : 07/03/2011
Petits et grand...
Bonjour à tous,
Je ne suis pas étranger à la chose rose croix, ayant officié à l’est et travaillé pour l’AMORC, j’ai bénéficié par là même, d’un bon poste d’observation.
Dans le milieu de l’ésotérisme, j’ai pu observer d’abord sur moi même, une tête farcie de jolis idéaux, voire d’expériences mystiques pouvant satisfaire un temps, mais qui ne conduisaient pas à la paix.
A l’aide de la rampe jamais délaissée de l’école tchan, voie bouddhiste philosophique et taoïste philosophique, j’ai fait table rase de tout ce fatras (de croyances) afin de me livrer à un long chemin d’expérimentation et de classement de techniques mettant à contribution la rigueur intellectuelle implacable du chercheur livré à la seule observation des faits.
Bien m’en prit, car c’est ainsi, selon moi que l’on acquiert un discernement fort utile à une époque ou l’information est disponible en abondance.
Dans certaine voies japonaises que j’ai eu la chance d’emprunter, il est opéré une économie totale de mots.
Aucune explication; faire les techniques et découvrir par soi-même.
C’est là aussi une certaine forme de langage.
La technique parle par elle-même et enseigne.
Et surtout préserve de l’utilisation du mental comme seule voie de connaissance.
Le mental, que j’appelle ici « le petit », est encouragé très tôt par notre éducation à exister par lui-même dans l’espace-temps, avec une histoire personnelle, un passé, un futur, une destination, une différenciation, se vivant comme un objet parmi une multitude d’autres objets, séparés.
Pour cela tout d’abord, il a fallut faire admettre au jeune enfant que sa perception sensorielle n’est pas fiable.
Que la vérité ne lui est accessible qu’à travers l’adhésion aux croyances de dieu papa et maman et des adultes en général.
Le « petit », construisant peu à peu sa personnalité factice, évolue dès lors dans la peur de ne plus exister (sa plus grande frayeur).
Lorsque le petit, lassé du caractère illusoire de la saisie des objets externes se met en quête d’une plus grande profondeur, pour ne pas dire du repos qu’intuitivement il sait exister en un lieu en lui-même, il se heurte au paradoxe suivant que :
Le grand réside au-delà du temps et de l’espace et ne peut être vécu que dans l’instant présent, il a toujours été là dans un présent immuable.
C’est le caractère agité du petit, ainsi que sa frayeur de n’être plus, et consécutivement son attachement à être, qui fait obstacle au contact dans le présent avec le grand.
Mais pas seulement, en fait.
C’est aussi, et c’est là où l’on peut parler d’éveil, c’est aussi que faute d’être utilisée, une fonction, l’attention, se trouve affaiblie.
C’est sur ce point particulier, qu’il est possible de concentrer, un effort, permettant de créer une espace entre le petit et le grand, une sorte de respiration…
Ici, le fait d’être déjà parvenu quotidiennement et consciemment en contact avec le grand offre des bénéfices multiples et tout d’abord sur un plan physiologique.
C’est d’ailleurs suite à l’établissement d’une certaine stabilité physiologique qu’il est possible d’aller plus avant dans la contemplation de la nature du grand, appelée aussi vacuité.
Mon propos essentiel est fondamentalement d’échanger dans la simplicité autour de ce que je considère être la ressource trop souvent ignorée, et selon moi seul chemin possible, pour déboulonner l’idôle qu‘est le petit, et commencer à respirer dans le grand :
l'éveil de l'attention.
Quand à l’alchimie, c’est l’affaire du grand (et du petit ami) qui choisit de manifester sur un plan énergétique la nature du grand dans le monde des formes.
Je souhaite que nous parvenions à nous comprendre et à échanger pour le bénéfice de tous…
Au plaisir de vous lire (éventuellement…).
Kunlun
Je ne suis pas étranger à la chose rose croix, ayant officié à l’est et travaillé pour l’AMORC, j’ai bénéficié par là même, d’un bon poste d’observation.
Dans le milieu de l’ésotérisme, j’ai pu observer d’abord sur moi même, une tête farcie de jolis idéaux, voire d’expériences mystiques pouvant satisfaire un temps, mais qui ne conduisaient pas à la paix.
A l’aide de la rampe jamais délaissée de l’école tchan, voie bouddhiste philosophique et taoïste philosophique, j’ai fait table rase de tout ce fatras (de croyances) afin de me livrer à un long chemin d’expérimentation et de classement de techniques mettant à contribution la rigueur intellectuelle implacable du chercheur livré à la seule observation des faits.
Bien m’en prit, car c’est ainsi, selon moi que l’on acquiert un discernement fort utile à une époque ou l’information est disponible en abondance.
Dans certaine voies japonaises que j’ai eu la chance d’emprunter, il est opéré une économie totale de mots.
Aucune explication; faire les techniques et découvrir par soi-même.
C’est là aussi une certaine forme de langage.
La technique parle par elle-même et enseigne.
Et surtout préserve de l’utilisation du mental comme seule voie de connaissance.
Le mental, que j’appelle ici « le petit », est encouragé très tôt par notre éducation à exister par lui-même dans l’espace-temps, avec une histoire personnelle, un passé, un futur, une destination, une différenciation, se vivant comme un objet parmi une multitude d’autres objets, séparés.
Pour cela tout d’abord, il a fallut faire admettre au jeune enfant que sa perception sensorielle n’est pas fiable.
Que la vérité ne lui est accessible qu’à travers l’adhésion aux croyances de dieu papa et maman et des adultes en général.
Le « petit », construisant peu à peu sa personnalité factice, évolue dès lors dans la peur de ne plus exister (sa plus grande frayeur).
Lorsque le petit, lassé du caractère illusoire de la saisie des objets externes se met en quête d’une plus grande profondeur, pour ne pas dire du repos qu’intuitivement il sait exister en un lieu en lui-même, il se heurte au paradoxe suivant que :
Le grand réside au-delà du temps et de l’espace et ne peut être vécu que dans l’instant présent, il a toujours été là dans un présent immuable.
C’est le caractère agité du petit, ainsi que sa frayeur de n’être plus, et consécutivement son attachement à être, qui fait obstacle au contact dans le présent avec le grand.
Mais pas seulement, en fait.
C’est aussi, et c’est là où l’on peut parler d’éveil, c’est aussi que faute d’être utilisée, une fonction, l’attention, se trouve affaiblie.
C’est sur ce point particulier, qu’il est possible de concentrer, un effort, permettant de créer une espace entre le petit et le grand, une sorte de respiration…
Ici, le fait d’être déjà parvenu quotidiennement et consciemment en contact avec le grand offre des bénéfices multiples et tout d’abord sur un plan physiologique.
C’est d’ailleurs suite à l’établissement d’une certaine stabilité physiologique qu’il est possible d’aller plus avant dans la contemplation de la nature du grand, appelée aussi vacuité.
Mon propos essentiel est fondamentalement d’échanger dans la simplicité autour de ce que je considère être la ressource trop souvent ignorée, et selon moi seul chemin possible, pour déboulonner l’idôle qu‘est le petit, et commencer à respirer dans le grand :
l'éveil de l'attention.
Quand à l’alchimie, c’est l’affaire du grand (et du petit ami) qui choisit de manifester sur un plan énergétique la nature du grand dans le monde des formes.
Je souhaite que nous parvenions à nous comprendre et à échanger pour le bénéfice de tous…
Au plaisir de vous lire (éventuellement…).
Kunlun
Dernière édition par kunlun le Mar 29 Mar 2011, 21:09, édité 1 fois (Raison : manque...)
kunlun- Nombre de messages : 51
Date d'inscription : 14/08/2010
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