Eglise St-Pierre, à Argentière
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Eglise St-Pierre, à Argentière
Entre Chamonix et la frontière suisse, dans la vallée de l’Arve, se trouve Argentière (nnn habitants), un long village étroit en contrebas des glaciers du massif du Mont-Blanc. Là vécut Jean-Paul Charlet (1924-1984), amoureux tant de la montagne que de la science d’Hermès, et qui, dit-on, aurait réussi le Grand-Oeuvre. Il fut en effet l’imprimeur et l’ami de Roger Caro, l’Alchimiste bien connu.
Le petit cimetière jouxte l’église St-Pierre, de style baroque, d’un extérieur sobre mais dont la décoration intérieure n’est pas sans intérêt, tant on y voit des détails qu’on retrouve dans l’oeuvre de Roger Caro.
Bien sûr, traditionnellement , la décoration baroque recèle un foule d’ornements à connotation symbolique, en plus des volutes et motifs floraux. Il n’est donc pas exceptionnel de retrouver là, par exemple, des croix associées à des roses, et d’autres symboles qui intéresseront les passionnés d’ésotérisme : ils font partie de la thématique artistique du courant baroque. Cependant, il est surprenant de voir que beaucoup des ornements présents dans cette église St-Pierre peuvent présenter un rapport étroit avec l’oeuvre de Caro. On ne s’étonnera donc pas de retrouver dans l’église une profusion d’angelots peints ou scuptés, mais on notera néanmoins la similitude avec ceux qui ornaient la villa «Les Angelots» où habitait Roger Caro à St-Cyr-sur-Mer.
A commencer par St-Pierre. L’église lui est dédicacée, donc, sa statue figure en bonne place, au-dessus de l’autel de la nef latérale droite. Dans l’iconographie chrétienne, on identifie généralement aisément St-Pierre à ses deux clefs, les «clés du Paradis», l’une d’or, l’autre d’argent, faisant ainsi jouer à l’apôtre le rôle que tenait Anubis dans la culture égyptienne. Mais ce qui surprend à Argentière, c’est que les clés ne sont pas à la ceinture du Saint, mais bien dans sa main droite, tendue comme pour offrir ces clés au visiteur. Roger Caro déclarait vouloir «désocculter l’occulte» ; Y aurait-il là un message à clefs, codé ?
Les vitraux ne nous apprennent rien ; les scènes sont classiques, banales, à part peut-être le Couronnement de la Vierge, plutôt rare dans les églises ; une vierge d’ailleurs étrangement omniprésente dans cette église St-Pierre où seule une statue représente ce dernier. Vierge sur les vitraux, vierge au maître-autel dans une reproduction de la Nativité, statue de la vierge de l’Apocalypse avec étoiles, croissant de lune et serpent à ses pieds, et vierge encore puisque l’autel de la nef de gauche lui est consacré.
Le banc de communion est lui aussi interpellant, car si le bas-relief central reproduit logiquement la Dernière Scène d’après Leonardo da Vinci, les décorations qui l’entourent alternent les fleurs de Lys stylisées symbolisant la royauté et des croix typiquement emblématiques de l’Ordre des Chevaliers de l’Hospital.
C’est cette même croix qu’on retrouve au-dessus du portail du mystérieux château de Montfort-sur-Argens où Roger Caro, dans son ouvrage Legenda, situe les tout débuts de l’Ordre des Frères Ainés de la Rose+Croix (F.A.R.+C.). Il y rencontrera d’ailleurs Gérard Couette et Jimmy Guieu.
Le maître-autel est lui aussi intéressant, sachant qu’il encadre le tabernacle dont la porte est ornée d’un pélican se saignant pour nourrir ses trois poussins.
Encore une fois, cette scène, assez fréquente, est à sa place dans ce décor baroque puisque la symbolique exotérique chrétienne veut y voir une allégorie du Père se sacrifiant pour nourrir ses enfants, ce qui est directement en rapport avec le tabernacle dont le rôle est de contenir le calice et les hosties, mais rappelons que Roger Caro mentionnait ce symbole comme une des signatures principales de l’Ordre des FA+C.
Voici donc une église des plus ordinaires, discrète, blottie dans la montagne, peu connue, sans ornements tapageurs, inconnue des pélerins comme des occultistes. Pourtant, dans cette église du village où la famille Charlet a ses racines, on retrouve réunis bien des éléments propres à la symbolique que Roger Caro décrit comme signature de la perpétuation de la transmission de l’Art alchimique tel qu’il était enseigné par les FAR+C dans les temps anciens.
Le petit cimetière jouxte l’église St-Pierre, de style baroque, d’un extérieur sobre mais dont la décoration intérieure n’est pas sans intérêt, tant on y voit des détails qu’on retrouve dans l’oeuvre de Roger Caro.
Bien sûr, traditionnellement , la décoration baroque recèle un foule d’ornements à connotation symbolique, en plus des volutes et motifs floraux. Il n’est donc pas exceptionnel de retrouver là, par exemple, des croix associées à des roses, et d’autres symboles qui intéresseront les passionnés d’ésotérisme : ils font partie de la thématique artistique du courant baroque. Cependant, il est surprenant de voir que beaucoup des ornements présents dans cette église St-Pierre peuvent présenter un rapport étroit avec l’oeuvre de Caro. On ne s’étonnera donc pas de retrouver dans l’église une profusion d’angelots peints ou scuptés, mais on notera néanmoins la similitude avec ceux qui ornaient la villa «Les Angelots» où habitait Roger Caro à St-Cyr-sur-Mer.
A commencer par St-Pierre. L’église lui est dédicacée, donc, sa statue figure en bonne place, au-dessus de l’autel de la nef latérale droite. Dans l’iconographie chrétienne, on identifie généralement aisément St-Pierre à ses deux clefs, les «clés du Paradis», l’une d’or, l’autre d’argent, faisant ainsi jouer à l’apôtre le rôle que tenait Anubis dans la culture égyptienne. Mais ce qui surprend à Argentière, c’est que les clés ne sont pas à la ceinture du Saint, mais bien dans sa main droite, tendue comme pour offrir ces clés au visiteur. Roger Caro déclarait vouloir «désocculter l’occulte» ; Y aurait-il là un message à clefs, codé ?
Les vitraux ne nous apprennent rien ; les scènes sont classiques, banales, à part peut-être le Couronnement de la Vierge, plutôt rare dans les églises ; une vierge d’ailleurs étrangement omniprésente dans cette église St-Pierre où seule une statue représente ce dernier. Vierge sur les vitraux, vierge au maître-autel dans une reproduction de la Nativité, statue de la vierge de l’Apocalypse avec étoiles, croissant de lune et serpent à ses pieds, et vierge encore puisque l’autel de la nef de gauche lui est consacré.
Le banc de communion est lui aussi interpellant, car si le bas-relief central reproduit logiquement la Dernière Scène d’après Leonardo da Vinci, les décorations qui l’entourent alternent les fleurs de Lys stylisées symbolisant la royauté et des croix typiquement emblématiques de l’Ordre des Chevaliers de l’Hospital.
C’est cette même croix qu’on retrouve au-dessus du portail du mystérieux château de Montfort-sur-Argens où Roger Caro, dans son ouvrage Legenda, situe les tout débuts de l’Ordre des Frères Ainés de la Rose+Croix (F.A.R.+C.). Il y rencontrera d’ailleurs Gérard Couette et Jimmy Guieu.
Le maître-autel est lui aussi intéressant, sachant qu’il encadre le tabernacle dont la porte est ornée d’un pélican se saignant pour nourrir ses trois poussins.
Encore une fois, cette scène, assez fréquente, est à sa place dans ce décor baroque puisque la symbolique exotérique chrétienne veut y voir une allégorie du Père se sacrifiant pour nourrir ses enfants, ce qui est directement en rapport avec le tabernacle dont le rôle est de contenir le calice et les hosties, mais rappelons que Roger Caro mentionnait ce symbole comme une des signatures principales de l’Ordre des FA+C.
Voici donc une église des plus ordinaires, discrète, blottie dans la montagne, peu connue, sans ornements tapageurs, inconnue des pélerins comme des occultistes. Pourtant, dans cette église du village où la famille Charlet a ses racines, on retrouve réunis bien des éléments propres à la symbolique que Roger Caro décrit comme signature de la perpétuation de la transmission de l’Art alchimique tel qu’il était enseigné par les FAR+C dans les temps anciens.
Abbé+Pierre- Nombre de messages : 80
Date d'inscription : 09/04/2008
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