Soleil Noir
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Re: Soleil Noir
Voici ton salut :
Voici le Sang des Rêves.
Ne crains point, o civilisé aux orteils recroquevillés, ton Sauvage est ton Sauveur, et ton sauvage n'est pas loin, il dort encore au fond de ta conscience.
Mais avant de te confier a lui,sers toi encore une fois de ta chère petite raison pour m'entendre :
Je veux que tu saches cela pour tuer ton puant orgueil.
Ton esprit d'Occident n'est qu'un moment de l'évolution dialectique du Grand Esprit.
O vexation, tu n'étais même que le moment négatif de l'esprit sauvage et vos contradictions vont s'identifier.
Au Sauvage, dont la conscience est indistinctement éparse dans la nature, s'oppose l'individu proclamant "je suis Moi" et se repliant sur soi-même pour que, réellement incarné dans sa personnalité, connaissant ses limites et se niant comme tel, puisse naitre l'Homme-à-trois-yeux qui, dépassant l'individu sera, en vérité, la conscience cosmique.
(Roger Gilbert-Lecomte, L'horrible révélation, la seule)
*
Nous nous sommes absolument trompés, nous nous sommes trompés sur tout.
Je ne vois rien qui ne soit altéré et c'est pourquoi j'ai renoncé à tout afin de retrouver ma lumière natale et que ma Vie puisse ressusciter.
(Artaud lettre à Breton)
*
Comment échapper au Feu Vivant qui, en nous, se cherche Lui Même?
J.Parvulesco
Voici le Sang des Rêves.
Ne crains point, o civilisé aux orteils recroquevillés, ton Sauvage est ton Sauveur, et ton sauvage n'est pas loin, il dort encore au fond de ta conscience.
Mais avant de te confier a lui,sers toi encore une fois de ta chère petite raison pour m'entendre :
Je veux que tu saches cela pour tuer ton puant orgueil.
Ton esprit d'Occident n'est qu'un moment de l'évolution dialectique du Grand Esprit.
O vexation, tu n'étais même que le moment négatif de l'esprit sauvage et vos contradictions vont s'identifier.
Au Sauvage, dont la conscience est indistinctement éparse dans la nature, s'oppose l'individu proclamant "je suis Moi" et se repliant sur soi-même pour que, réellement incarné dans sa personnalité, connaissant ses limites et se niant comme tel, puisse naitre l'Homme-à-trois-yeux qui, dépassant l'individu sera, en vérité, la conscience cosmique.
(Roger Gilbert-Lecomte, L'horrible révélation, la seule)
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Nous nous sommes absolument trompés, nous nous sommes trompés sur tout.
Je ne vois rien qui ne soit altéré et c'est pourquoi j'ai renoncé à tout afin de retrouver ma lumière natale et que ma Vie puisse ressusciter.
(Artaud lettre à Breton)
*
Comment échapper au Feu Vivant qui, en nous, se cherche Lui Même?
J.Parvulesco
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
Et le corbeau m'a dit : "aies assez d'honneur pour commencer par te nier"
Daumal en parle lui aussi :
Il faut que quelqu'un vienne et dise : Voici, ainsi sont ces choses.
Pourvu que ceci soit montré, qu'importe celui qui peut dire :
J'ai fait la lumière.
Et la lumière, aussi bien, n'est à personne
NON est mon nom
NON NON le nom
NON NON le NON
L'esprit individuel atteint l'absolu de soi même par négations successives ; je suis ce qui pense, non ce qui est pensé ; le sujet pur ne se conçoit que comme limite d'une négation perpétuelle
L'idée même de négation est pensée ; elle n'est pas "je". Une négation qui se nie s'affirme elle même du même coup ; négation qui n'est pas simple privation mais ACTE positif
Cette négation, c'est la "théologie négative" dans son application pratique à l'ascèse individuelle
Et donc c'est le Soleil Noir qui devient le centre moteur... Le POINT D'APPUI de la Force qui fera circuler les lois cosmiques... Jusqu'à épuisement du Lion Vert ?
Daumal en parle lui aussi :
Il faut que quelqu'un vienne et dise : Voici, ainsi sont ces choses.
Pourvu que ceci soit montré, qu'importe celui qui peut dire :
J'ai fait la lumière.
Et la lumière, aussi bien, n'est à personne
NON est mon nom
NON NON le nom
NON NON le NON
L'esprit individuel atteint l'absolu de soi même par négations successives ; je suis ce qui pense, non ce qui est pensé ; le sujet pur ne se conçoit que comme limite d'une négation perpétuelle
L'idée même de négation est pensée ; elle n'est pas "je". Une négation qui se nie s'affirme elle même du même coup ; négation qui n'est pas simple privation mais ACTE positif
Cette négation, c'est la "théologie négative" dans son application pratique à l'ascèse individuelle
Et donc c'est le Soleil Noir qui devient le centre moteur... Le POINT D'APPUI de la Force qui fera circuler les lois cosmiques... Jusqu'à épuisement du Lion Vert ?
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
Petite digression sur la lettre hébraïque QOPH (100)
Initiale du mot Qoph qui signifie "singe" mais aussi "chas de l'aiguille". Egalement initiale du mot Qophits, "le hachoir".
L'hiéroglype égyptien trace de le dessin d'un instrument coupant, dessin qui se transforme par la suite pour ressembler à une double hâche...
Ça évoque donc le soleil noir et son passage étroit... Les structures obsolètes seront brisées de force
Quelle est donc l'énergie des profondeurs à laquelle reconduit le singe ? Rien de plus énigmatique !
Bouffon, instable, doué de tous les vices selon certains, de la plus haute sagesse selon d'autres, le singe apparaît comme le plus contradictoire de tous les symboles...
Nous serions assez tentés de retenir pour essentielle, parmi ces données symboliques, celle que nous rapporte la tradition hindoue : le singe y joue le rôle du disciple inconditionnel d'un maître spirituel. Rama - incarnation divine précédant Krishna - avait pour disciple et serviteur préféré un singe, Hanuman.
Cette même tradition représente le sage sous la forme d'une triade : trois singes sont assis. De leurs doigts, ils se bouchent l'un les lèvres, l'autre les yeux, le troisième les oreilles. Nous sommes là devant les gestes qui ressortissent à une initiation.
En grec, le verbe mueïn signifie "fermer la bouche et les oreilles" et le verbe mueeïn "entrer dans l'initiation"
Initiale du mot Qoph qui signifie "singe" mais aussi "chas de l'aiguille". Egalement initiale du mot Qophits, "le hachoir".
L'hiéroglype égyptien trace de le dessin d'un instrument coupant, dessin qui se transforme par la suite pour ressembler à une double hâche...
Ça évoque donc le soleil noir et son passage étroit... Les structures obsolètes seront brisées de force
Quelle est donc l'énergie des profondeurs à laquelle reconduit le singe ? Rien de plus énigmatique !
Bouffon, instable, doué de tous les vices selon certains, de la plus haute sagesse selon d'autres, le singe apparaît comme le plus contradictoire de tous les symboles...
Nous serions assez tentés de retenir pour essentielle, parmi ces données symboliques, celle que nous rapporte la tradition hindoue : le singe y joue le rôle du disciple inconditionnel d'un maître spirituel. Rama - incarnation divine précédant Krishna - avait pour disciple et serviteur préféré un singe, Hanuman.
Cette même tradition représente le sage sous la forme d'une triade : trois singes sont assis. De leurs doigts, ils se bouchent l'un les lèvres, l'autre les yeux, le troisième les oreilles. Nous sommes là devant les gestes qui ressortissent à une initiation.
En grec, le verbe mueïn signifie "fermer la bouche et les oreilles" et le verbe mueeïn "entrer dans l'initiation"
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
Dis donc, Logos, ton singe avec des longues oreilles, là, i' ferait pas plutôt hi-han hi-han, des fois ?
Laposse- Nombre de messages : 242
Age : 55
Date d'inscription : 05/04/2008
Re: Soleil Noir
Bonjour
C'est le problème du à la vision naturaliste qui sévit sous nos climats depuis 400 ans ! Les cartiers se sont donnés un mal de CHIEN pour que leurs ANIMAux soient inidentifiables, mais ON voit des singes et des lapins sur la Roue de Fortune, un lion dans la Force, et un chien, un linx, un chat.... accrochés aux basques (qu' Euzkadi ?) du Mat.
Moi je vois le Merle de Jean perché sur l'arbuste-flèche de l'Etoile (curieux genou) !
Soit dix en passe cent.
C...a
C'est le problème du à la vision naturaliste qui sévit sous nos climats depuis 400 ans ! Les cartiers se sont donnés un mal de CHIEN pour que leurs ANIMAux soient inidentifiables, mais ON voit des singes et des lapins sur la Roue de Fortune, un lion dans la Force, et un chien, un linx, un chat.... accrochés aux basques (qu' Euzkadi ?) du Mat.
Moi je vois le Merle de Jean perché sur l'arbuste-flèche de l'Etoile (curieux genou) !
Soit dix en passe cent.
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Soleil Noir
J'ai pas dit que c'était un singe (c'est la tradition hindoue qui en parle) je voulais montrer le bandeau sur les oreilles
Je précise aussi que je ne dis pas que la lettre Qoph est associée à la Roue "par le centre", le noyau sémantique, mais qu'il est intéressant de créer un réseau de sens (et donc que les lettres de l'hébreu s'associent aux arcanes de plusieurs manières)
Je précise aussi que je ne dis pas que la lettre Qoph est associée à la Roue "par le centre", le noyau sémantique, mais qu'il est intéressant de créer un réseau de sens (et donc que les lettres de l'hébreu s'associent aux arcanes de plusieurs manières)
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
Ah oui ! Un bandeau sur les oreilles, ça c'est clair, en effet.
C'est d'ailleurs étonnant de constater que sur l'autre image, plus haut, celle-ci :
le bandeau passe sous les oreilles, comme si c'était un collier.
La signification en est donc très probablement différente.
J'ai aussi trouvé une belle illustration des 3 singes de la sagesse :
C'est d'ailleurs étonnant de constater que sur l'autre image, plus haut, celle-ci :
le bandeau passe sous les oreilles, comme si c'était un collier.
La signification en est donc très probablement différente.
J'ai aussi trouvé une belle illustration des 3 singes de la sagesse :
Laposse- Nombre de messages : 242
Age : 55
Date d'inscription : 05/04/2008
Re: Soleil Noir
Bonjour à tous,
Arcana m'ayant aimablement "restitué" une mienne dissertation (demeurée orpheline sur son site faute de brouillon conservé), j'en profite pour l'adapter ici en réponse à la proposition de Calcédoine au début de ce fil sur le Soleil Noir :
"Par contre, ne serait-ce pas lié au symbole incrusté dans le marbre du château de Wewelsburg (Westphalie), le "centre nerveux" de l'occultisme nazi et de l'Ahnenerbe ?[/b]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_noir_%28symbole_occulte%29
Dans ce cas, il pourrait s'agir de la récupération, par la mouvance néo-nazie, d'un symbolisme germanique ancien."
Mon approche répond peut-être en partie à sa question, même si je m'étais concentré alors sur les "légendes" occulto-politiques établissant des liens suspects entre Gurdjieff, Hitler, etc... le premier étant souvent soupçonné avoir "remis" au 2ème la fameuse swatiska... mazette !
Accrochez-vous, ça balance...
Soit, pour commencer, l’équation : Adolf-Georges-Svastika.
Insigne de la secte occulto-aryenne Thule-Gesellschaft, donc déjà utilisée quelques années avant qu’Hitler ne crée son parti, le NSDAP en 1920.
Par ailleurs, il semble bien établit que l’inspiration « esthétique » qui présida à ce choix, fut donnée par la hakenkreuz (croix griffue) figurant sur le blason de l’ancestrale, prestigieuse, et très germanique famille des Hohenzollern.
Soit, le coté « parvenu » qu’on retrouve dans moult cénacles s’anoblissant par la bande… voir, le tablier. Hitler et ses camarades étant tout sauf des aristochats...
J.Bergier dit, lui, que Haushofer, (délirant préposé à la géopolitique du parti), l’aurait reçu, au Tibet de Gurdjieff. Ça fleure bon sa chauve-souris, mais le problème c’est que l’influence de ce général bavarois sur la Thule fut nulle, et si sa mission l’amena bien à parcourir l’extreme-orient, il fit une véritable «fixette » sur le japon, au point d’irriter ses collègues… mais d’amener Hitler à s’allier à ce pays. De Tibet, point.
Rudolf Hess, qui seconda par la suite ce géopoliticien, fit lui partie de la Thulé (et, comme d’autres nazis après avoir rejoint le NSDAP). Mais c’est sans doute par son intermédiaire, alors qu’il partageait la cellule d’Hitler, suite au putsch raté de 1923, qu’il contamina en profondeur ce dernier, déjà pas bien net…
En passant, je rappelle que Pierre Mariel (qui ne se donne jamais la peine d’étayer ses allégations), prétend que Hess appartint, un temps, à la société des Veilleurs de Schwaller. Le souci, c’est qu’un proche de ce dernier, plutôt indélicat, André VandenBroeck, livre des éléments « idéologiques » datant de cette période et qui vont dans ce sens… Encore l’air du temps de l’époque sans doute… qui ressemble un peu au notre; en plus musclé.
Mais René Alleau (chez qui j’ai pioché cette partie de mes infos), attire l’attention sur un personnage plus discret : Rudolf von Sebottendorff, chef de la Thule en question et dont le parcours peut nous laisser entrevoir de quelle profondeur il retourne…
Il revint d’un long séjour en Turquie où il était en poste, avec dans ses bagages des connaissances « opératives », peu communes, soit disant apprises dans la confrérie soufie des Bektashis; essentiellement certains mudras et mantras d’usage « alchimique » … particulièrement efficients. On retrouve ici certaines assertions considérant l'alchimie comme une "théurgique talismanie"...
Hors contexte idoine, la manipulation des âmes (ou Kâ) favorisée par ces « techniques » serait des plus désastreuses.
Comme dit Alleau, c’était donner des perles aux cochons… Même si en dernier ressort, la provenance de ces "techniques" semble devoir etre rapportée à Gustav Meyrinck, ami de l'alchimiste A. Von Bernus pour lequel la Rose-Croix n'était pas qu'un mythe. Ah ces FARC ! ... qui con-fondent ou superposent malicieusement l'est et l'ouest....
Ce n’est pas G. Heym, ami d'Alleau et auteur d’un article sur les Roses Croix alchimistes allemands du XVIIème qui dirait le contraire, vu qu’il s’y ingénie, l’air de rien, à nous laisser entendre que ces derniers recouraient à des « gestes » et « paroles » apparemment similaires. D’autant qu’il fut un ami de l’alchimiste anglais Archibald Cockren, et ainsi proche de la Golden Dawn dont l’origine "allemande" est souvent évoquée.
Pour en finir avec cette lourde ambiance, René Alleau, en son chapitre relatif à ce dévoyé de Sebottendorff, dit ceci : « A travers les multiples légendes des Bektashis (relatives à leurs origines), on peut discerner une vérité historique certaine : leur liaison avec Balkh, la mère des cités et avec les traditions complexes de la Bactriane qui exercèrent une influence majeure sur l’ésotérisme islamique et sur les « gardiens de la Gnose ». Ca rappelle un peu la fameuse Maison de Sagesse de certains de nos Grands Zinitiés contemporains... inconfortablement installés sur un dada templier...qui continue de broûter comme si de rien n'était.
Je note en passant qu’Alleau reviendra, ici et là dans ses œuvres, via des chemins différents, sur cette « mère des cités ». Mère qui n’est jamais ainsi placée sous les projecteurs, y compris chez les ésotérisants les plus délirants… On comprendra plus loin pourquoi ça me rend songeur.
Versant Gurdjieff, s’il y était à l’époque, (en Bactriane, ou sur un chameau portant ce label) c’était en compagnie d’un lama mongol nommé Dordjieff (qui après avoir collaboré à l’expédition Prjeval’skij, devint agent russe) alors conseiller du 13 ème Dalaï lama, auprès duquel il oeuvrait pour un rapprochement avec la Russie tsariste, face aux appétits chinois et anglo-saxons.
C’est A. David Neel qui donna ces renseignements; de première main donc…
On devine, en outre, que les préoccupations « politiques » de Gurdjieff étaient sensiblement du même ordre, et que vu sa quête en cours, (approcher les mystérieux Sarmouns) il se souciait peu d’avoir, en plus, à fournir en « symboles » des allumés bavarois déjà encombrés par les leurs…
(C'est donc Evola qui devra se charger de l'ingrate besogne : donner un aperçu de la dimension symbolique des symboles "utilisés"... à des guerriers germains considérant le cerveau comme un ...muscle parmi d'autres.)
Gurdjieff : quête qui l’amena peut-être ensuite (comme l’autrichien Bô Yin Râ, premier "maître" de Gustav Meyrink, auteur d‘un « Dominicain Blanc » plus tard préfacé par un G. Heym qui s’y lache un peu plus, coté Sarmouns… ) à croiser la piste d’un représentant d’une communauté Zendiks, mythiques sages hantant ces contrées et d’origine zoroastrienne ou manichéenne. Qui sait ?
Pour ma part, je sais juste que dans une branche indoue de la tarîqa Naqshabandi, porteuse d’un enseignement d’une pureté et qualité peu communes, (et fréquemment associée aux Sarmouns de Gurdjieff) il est dit que cette voie existait bien avant l’islam, qu’elle s’y est « logée » sans peine vu la qualité du soufisme à d‘origine, et le fait que cette voie se situe au-delà des formes religieuses. Les grands ancêtres de jadis y étant appelés les « porteurs de couverture ».
G. Heym, en son étrange préface au "Dominicain blanc", parle quant à lui de « moines blancs ».
Qu’importe le flacon, surtout en des temps aussi confus et que G.Simel me parait avoir bien choppé : « A certaines époques, la profondeur se cache à la surface », dit-il.
Mais par chance, nous retrouverons cette hallucinogène influence beaucoup plus près de chez nous, dans l’entourage d’un libraire parisien descendant des Valois… par exemple. Je rappelais sur le fil mentionné plus haut que lorsqu’en 1911 les Amis de Saint Yves font éditer l’Archéomètre, (soit une version assez récente de la "machine célibataire" dont j'esquissais les rouages dans le fil sur la géométrie sacrée), Guénon publie, peu avant dans la revue La Gnose une série d’articles sur ce sujet. Et que c’est bien Dujols, (cofondateur avec Guénon de l’ordre du temple rénové), qui est l’éditeur de cette revue.
Dujols, qui dans un de ses remarquables comptes-rendu de lecture se fendit de considérations "gnostiques" discrètement parfumées de Bactriane... Charly en a fourni un aperçu ici, mais je ne retrouve pas où.
Laquelle influence, si j’en juge d’après l’assertion de Canseliet qualifiant Alleau de disciple de Fulcanelli, augmente déjà sensiblement nos chances de débrouiller un peu l'écheveau Rose-Croix.
Alleau qui, ainsi que je le mentionnais sur le fil géométrie sacrée, affirme que Gurdjieff , randonneur fou de Tartarie (où, dit la légende, les vrais Rose-Croix se seraient réfugiés)....témoignait de co-naissances certaines mais qui, contrairement à ses allégations provenaient d'un centre pythagoricien et martiniste situé en ... Grèce !!!
Bref, Dordjieff, homme au destin peu commun et noble voyageur, qui se retrouva, entre autres péripéties, à célébrer un rituel lamaïste au musée Guimet…Ce bien avant les VRP du Dalaï Lama.
Mais mon attention se porterait plutôt sur un de ses proches corrélegionnaire : le lama Badmajeff au destin tout aussi extraordinaire (descendant de Gengis khan, initié au Kalachakra, etc…) et qui eut parmi ses disciple un martiniste français, Jean Calmels, ami et « conseiller » très discret de René Guénon sur certains sujets… des plus ésotériques, et apocalyptiques dans tous les sens du terme.
Je crois me rappeler qu’il contribua à enrichir les interprétations que Barmont fit de la melencolia de Durer...
Ce qui n’est pas surprenant, vu que ce Barmont était membre de l’Etoile Internelle et que le responsable de cette confrérie, Charbonneau Lassay (peu suspect d’élucubrations) déclara avoir reçu en 1925 la visite, (impromptue), d’un docte asiatique nommé Saî Taki Movi, prince mongol, représentant d’un antique mazdéisme pour lequel « la traduction sanscrite de l’Apocalypse de Jean est regardée comme le livre par excellence ».
Ce noble voyageur lui donna, entre autre, une interprétation des cavaliers de l’apocalypse et des précisions sur la svastika… croix digne de recevoir une rose en son centre. Ouf !
Parenthèse : G.Heym, qui étudia le système magique de John Dee, dit à propos des relations ancestrales entre carrés magiques et alchimie "qu'on y voyait des sortes de concentrations d'énergie que permettait de libérer une manipulation appropriée des nombres en question. Ceux-çi avaient une puissance propre et étaient souvent considérés comme des symboles terrestres de forces cosmiques ou planétaires". Géo-mancie ?
Je note juste qu'Andreb, auteur géomancien que j'essaye excessivement de citer, ne déroge pas à cette orientation "johannique".
Vers la même époque, on trouve d’autres index désignant cette lune. Celui d’un haut représentant du martinisme russe (encore !), Georges Térapiano dans son livre intitulé « la Perse secrète ». Ou celui de H. Coton-Alvart (qui, rapporte De Danann, lors d’une conférence à Atlantis en 1933) déclara ceci : « c’est l’Avesta la plus pure expression de la science hermétique, qui se transmet ainsi, dans son esprit sinon dans sa lettre ».
La citation étant tronquée, je ne sais pas ce que désigne « ainsi »…
Par contre ce que je sais, c’est qu’en son étude sur le « zodiaque alchimique et chimique », (archéométrie rationnelle des couleurs) il parachève le sujet en se livrant à une déconcertante caballe, transitant de l’hébreux au sanscrit pour finir par le ….zend mazdéen lorsqu’il s’agit d’interpréter le sens du baptême du Christ par le Baptiste, dans le Jourdain. Et de d’écrire au final : ‘Nous sommes près ici du sens transcendant des Évangiles, tel qu’il sera donné au dernier jour…. ».
Dans la même mouvance, on trouve aussi dans le voile d’Isis, un compte-rendu de Delobel, sur « le roi du monde » , de Guénon.
Hébreux-sanscrit-zend… « voie d’accès vers le mystérieux Wattan de Saint-Yves », si l’on veut… nous dit Delobel ; dont les connaissances en chymie semble avérées. Pourquoi pas ?
Ce parfum d'Apocalypse provenant de St Jérome, raffiné par l'abbé Trithème, B.Valentin et quelques autres avant Parascelse, et dont on surprend ainsi les spécifiques fragrances dans les sillages divergents (?) de Guénon et de Fulcanelli. Etonnant, non ?
Cordialement,
aliboron.
Arcana m'ayant aimablement "restitué" une mienne dissertation (demeurée orpheline sur son site faute de brouillon conservé), j'en profite pour l'adapter ici en réponse à la proposition de Calcédoine au début de ce fil sur le Soleil Noir :
"Par contre, ne serait-ce pas lié au symbole incrusté dans le marbre du château de Wewelsburg (Westphalie), le "centre nerveux" de l'occultisme nazi et de l'Ahnenerbe ?[/b]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_noir_%28symbole_occulte%29
Dans ce cas, il pourrait s'agir de la récupération, par la mouvance néo-nazie, d'un symbolisme germanique ancien."
Mon approche répond peut-être en partie à sa question, même si je m'étais concentré alors sur les "légendes" occulto-politiques établissant des liens suspects entre Gurdjieff, Hitler, etc... le premier étant souvent soupçonné avoir "remis" au 2ème la fameuse swatiska... mazette !
Accrochez-vous, ça balance...
Soit, pour commencer, l’équation : Adolf-Georges-Svastika.
Insigne de la secte occulto-aryenne Thule-Gesellschaft, donc déjà utilisée quelques années avant qu’Hitler ne crée son parti, le NSDAP en 1920.
Par ailleurs, il semble bien établit que l’inspiration « esthétique » qui présida à ce choix, fut donnée par la hakenkreuz (croix griffue) figurant sur le blason de l’ancestrale, prestigieuse, et très germanique famille des Hohenzollern.
Soit, le coté « parvenu » qu’on retrouve dans moult cénacles s’anoblissant par la bande… voir, le tablier. Hitler et ses camarades étant tout sauf des aristochats...
J.Bergier dit, lui, que Haushofer, (délirant préposé à la géopolitique du parti), l’aurait reçu, au Tibet de Gurdjieff. Ça fleure bon sa chauve-souris, mais le problème c’est que l’influence de ce général bavarois sur la Thule fut nulle, et si sa mission l’amena bien à parcourir l’extreme-orient, il fit une véritable «fixette » sur le japon, au point d’irriter ses collègues… mais d’amener Hitler à s’allier à ce pays. De Tibet, point.
Rudolf Hess, qui seconda par la suite ce géopoliticien, fit lui partie de la Thulé (et, comme d’autres nazis après avoir rejoint le NSDAP). Mais c’est sans doute par son intermédiaire, alors qu’il partageait la cellule d’Hitler, suite au putsch raté de 1923, qu’il contamina en profondeur ce dernier, déjà pas bien net…
En passant, je rappelle que Pierre Mariel (qui ne se donne jamais la peine d’étayer ses allégations), prétend que Hess appartint, un temps, à la société des Veilleurs de Schwaller. Le souci, c’est qu’un proche de ce dernier, plutôt indélicat, André VandenBroeck, livre des éléments « idéologiques » datant de cette période et qui vont dans ce sens… Encore l’air du temps de l’époque sans doute… qui ressemble un peu au notre; en plus musclé.
Mais René Alleau (chez qui j’ai pioché cette partie de mes infos), attire l’attention sur un personnage plus discret : Rudolf von Sebottendorff, chef de la Thule en question et dont le parcours peut nous laisser entrevoir de quelle profondeur il retourne…
Il revint d’un long séjour en Turquie où il était en poste, avec dans ses bagages des connaissances « opératives », peu communes, soit disant apprises dans la confrérie soufie des Bektashis; essentiellement certains mudras et mantras d’usage « alchimique » … particulièrement efficients. On retrouve ici certaines assertions considérant l'alchimie comme une "théurgique talismanie"...
Hors contexte idoine, la manipulation des âmes (ou Kâ) favorisée par ces « techniques » serait des plus désastreuses.
Comme dit Alleau, c’était donner des perles aux cochons… Même si en dernier ressort, la provenance de ces "techniques" semble devoir etre rapportée à Gustav Meyrinck, ami de l'alchimiste A. Von Bernus pour lequel la Rose-Croix n'était pas qu'un mythe. Ah ces FARC ! ... qui con-fondent ou superposent malicieusement l'est et l'ouest....
Ce n’est pas G. Heym, ami d'Alleau et auteur d’un article sur les Roses Croix alchimistes allemands du XVIIème qui dirait le contraire, vu qu’il s’y ingénie, l’air de rien, à nous laisser entendre que ces derniers recouraient à des « gestes » et « paroles » apparemment similaires. D’autant qu’il fut un ami de l’alchimiste anglais Archibald Cockren, et ainsi proche de la Golden Dawn dont l’origine "allemande" est souvent évoquée.
Pour en finir avec cette lourde ambiance, René Alleau, en son chapitre relatif à ce dévoyé de Sebottendorff, dit ceci : « A travers les multiples légendes des Bektashis (relatives à leurs origines), on peut discerner une vérité historique certaine : leur liaison avec Balkh, la mère des cités et avec les traditions complexes de la Bactriane qui exercèrent une influence majeure sur l’ésotérisme islamique et sur les « gardiens de la Gnose ». Ca rappelle un peu la fameuse Maison de Sagesse de certains de nos Grands Zinitiés contemporains... inconfortablement installés sur un dada templier...qui continue de broûter comme si de rien n'était.
Je note en passant qu’Alleau reviendra, ici et là dans ses œuvres, via des chemins différents, sur cette « mère des cités ». Mère qui n’est jamais ainsi placée sous les projecteurs, y compris chez les ésotérisants les plus délirants… On comprendra plus loin pourquoi ça me rend songeur.
Versant Gurdjieff, s’il y était à l’époque, (en Bactriane, ou sur un chameau portant ce label) c’était en compagnie d’un lama mongol nommé Dordjieff (qui après avoir collaboré à l’expédition Prjeval’skij, devint agent russe) alors conseiller du 13 ème Dalaï lama, auprès duquel il oeuvrait pour un rapprochement avec la Russie tsariste, face aux appétits chinois et anglo-saxons.
C’est A. David Neel qui donna ces renseignements; de première main donc…
On devine, en outre, que les préoccupations « politiques » de Gurdjieff étaient sensiblement du même ordre, et que vu sa quête en cours, (approcher les mystérieux Sarmouns) il se souciait peu d’avoir, en plus, à fournir en « symboles » des allumés bavarois déjà encombrés par les leurs…
(C'est donc Evola qui devra se charger de l'ingrate besogne : donner un aperçu de la dimension symbolique des symboles "utilisés"... à des guerriers germains considérant le cerveau comme un ...muscle parmi d'autres.)
Gurdjieff : quête qui l’amena peut-être ensuite (comme l’autrichien Bô Yin Râ, premier "maître" de Gustav Meyrink, auteur d‘un « Dominicain Blanc » plus tard préfacé par un G. Heym qui s’y lache un peu plus, coté Sarmouns… ) à croiser la piste d’un représentant d’une communauté Zendiks, mythiques sages hantant ces contrées et d’origine zoroastrienne ou manichéenne. Qui sait ?
Pour ma part, je sais juste que dans une branche indoue de la tarîqa Naqshabandi, porteuse d’un enseignement d’une pureté et qualité peu communes, (et fréquemment associée aux Sarmouns de Gurdjieff) il est dit que cette voie existait bien avant l’islam, qu’elle s’y est « logée » sans peine vu la qualité du soufisme à d‘origine, et le fait que cette voie se situe au-delà des formes religieuses. Les grands ancêtres de jadis y étant appelés les « porteurs de couverture ».
G. Heym, en son étrange préface au "Dominicain blanc", parle quant à lui de « moines blancs ».
Qu’importe le flacon, surtout en des temps aussi confus et que G.Simel me parait avoir bien choppé : « A certaines époques, la profondeur se cache à la surface », dit-il.
Mais par chance, nous retrouverons cette hallucinogène influence beaucoup plus près de chez nous, dans l’entourage d’un libraire parisien descendant des Valois… par exemple. Je rappelais sur le fil mentionné plus haut que lorsqu’en 1911 les Amis de Saint Yves font éditer l’Archéomètre, (soit une version assez récente de la "machine célibataire" dont j'esquissais les rouages dans le fil sur la géométrie sacrée), Guénon publie, peu avant dans la revue La Gnose une série d’articles sur ce sujet. Et que c’est bien Dujols, (cofondateur avec Guénon de l’ordre du temple rénové), qui est l’éditeur de cette revue.
Dujols, qui dans un de ses remarquables comptes-rendu de lecture se fendit de considérations "gnostiques" discrètement parfumées de Bactriane... Charly en a fourni un aperçu ici, mais je ne retrouve pas où.
Laquelle influence, si j’en juge d’après l’assertion de Canseliet qualifiant Alleau de disciple de Fulcanelli, augmente déjà sensiblement nos chances de débrouiller un peu l'écheveau Rose-Croix.
Alleau qui, ainsi que je le mentionnais sur le fil géométrie sacrée, affirme que Gurdjieff , randonneur fou de Tartarie (où, dit la légende, les vrais Rose-Croix se seraient réfugiés)....témoignait de co-naissances certaines mais qui, contrairement à ses allégations provenaient d'un centre pythagoricien et martiniste situé en ... Grèce !!!
Bref, Dordjieff, homme au destin peu commun et noble voyageur, qui se retrouva, entre autres péripéties, à célébrer un rituel lamaïste au musée Guimet…Ce bien avant les VRP du Dalaï Lama.
Mais mon attention se porterait plutôt sur un de ses proches corrélegionnaire : le lama Badmajeff au destin tout aussi extraordinaire (descendant de Gengis khan, initié au Kalachakra, etc…) et qui eut parmi ses disciple un martiniste français, Jean Calmels, ami et « conseiller » très discret de René Guénon sur certains sujets… des plus ésotériques, et apocalyptiques dans tous les sens du terme.
Je crois me rappeler qu’il contribua à enrichir les interprétations que Barmont fit de la melencolia de Durer...
Ce qui n’est pas surprenant, vu que ce Barmont était membre de l’Etoile Internelle et que le responsable de cette confrérie, Charbonneau Lassay (peu suspect d’élucubrations) déclara avoir reçu en 1925 la visite, (impromptue), d’un docte asiatique nommé Saî Taki Movi, prince mongol, représentant d’un antique mazdéisme pour lequel « la traduction sanscrite de l’Apocalypse de Jean est regardée comme le livre par excellence ».
Ce noble voyageur lui donna, entre autre, une interprétation des cavaliers de l’apocalypse et des précisions sur la svastika… croix digne de recevoir une rose en son centre. Ouf !
Parenthèse : G.Heym, qui étudia le système magique de John Dee, dit à propos des relations ancestrales entre carrés magiques et alchimie "qu'on y voyait des sortes de concentrations d'énergie que permettait de libérer une manipulation appropriée des nombres en question. Ceux-çi avaient une puissance propre et étaient souvent considérés comme des symboles terrestres de forces cosmiques ou planétaires". Géo-mancie ?
Je note juste qu'Andreb, auteur géomancien que j'essaye excessivement de citer, ne déroge pas à cette orientation "johannique".
Vers la même époque, on trouve d’autres index désignant cette lune. Celui d’un haut représentant du martinisme russe (encore !), Georges Térapiano dans son livre intitulé « la Perse secrète ». Ou celui de H. Coton-Alvart (qui, rapporte De Danann, lors d’une conférence à Atlantis en 1933) déclara ceci : « c’est l’Avesta la plus pure expression de la science hermétique, qui se transmet ainsi, dans son esprit sinon dans sa lettre ».
La citation étant tronquée, je ne sais pas ce que désigne « ainsi »…
Par contre ce que je sais, c’est qu’en son étude sur le « zodiaque alchimique et chimique », (archéométrie rationnelle des couleurs) il parachève le sujet en se livrant à une déconcertante caballe, transitant de l’hébreux au sanscrit pour finir par le ….zend mazdéen lorsqu’il s’agit d’interpréter le sens du baptême du Christ par le Baptiste, dans le Jourdain. Et de d’écrire au final : ‘Nous sommes près ici du sens transcendant des Évangiles, tel qu’il sera donné au dernier jour…. ».
Dans la même mouvance, on trouve aussi dans le voile d’Isis, un compte-rendu de Delobel, sur « le roi du monde » , de Guénon.
Hébreux-sanscrit-zend… « voie d’accès vers le mystérieux Wattan de Saint-Yves », si l’on veut… nous dit Delobel ; dont les connaissances en chymie semble avérées. Pourquoi pas ?
Ce parfum d'Apocalypse provenant de St Jérome, raffiné par l'abbé Trithème, B.Valentin et quelques autres avant Parascelse, et dont on surprend ainsi les spécifiques fragrances dans les sillages divergents (?) de Guénon et de Fulcanelli. Etonnant, non ?
Cordialement,
aliboron.
aliboron- Nombre de messages : 208
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Date d'inscription : 15/07/2009
Re: Soleil Noir
(Montage sans titre, par squid697)
Corbeau, soleil noir et représentations "simiesques" (bouffons) de la mort...
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
Belle trouvaille, Logos.
squid697 semble être un artiste de Jakarta (Indonésie). Le thème du Soleil Noir apparaît à plusieurs reprises dans ses collages, puisqu'on trouve aussi ceci dans sa galerie de photos publiées sur Flickr :
"Tear up the world..." ("Déchirer le Monde"), collage, 2009, par squid697.
Ici, ce n'est pas le soleil noir lui-même qui est représenté, mais son symbole.
Cependant, le texte de l'image
squid697 semble être un artiste de Jakarta (Indonésie). Le thème du Soleil Noir apparaît à plusieurs reprises dans ses collages, puisqu'on trouve aussi ceci dans sa galerie de photos publiées sur Flickr :
"Tear up the world..." ("Déchirer le Monde"), collage, 2009, par squid697.
Ici, ce n'est pas le soleil noir lui-même qui est représenté, mais son symbole.
Cependant, le texte de l'image
laisse supposer que l'artiste a utilisé le symbole en lui donnant la signification "Monde" et non "Soleil". Le reste de ses photos et œuvres mises en ligne fait ressortir l'expression d'un mal-être : la recherche d'identité sociale dans une urbanisation extrême déconnectée de la nature.A, l'aube, je rôde.
Prêt à lacérer le monde
je rôde
Calcédoine- Admin
- Nombre de messages : 325
Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Soleil Noir
Dans The Ladybird, nouvelle écrite en 1915, mais remaniée et rebaptisée en 1921, Dionys Psanek remarque : "The sun is dark, the sunshine flowing to us is dark". Ce soleil noir apparaît dans la symbolique lawrencienne bien avant que l’imaginaire du romancier ait projeté dans sa fiction son expérience des Indiens et du Mexique, nourrie de tout l’apport des lectures de cette époque. Il est incontestable que le symbolisme solaire que révèlent la poésie et la fiction contemporaines s’est enrichi au contact du Mexique et que Lawrence a transposé, en partie, le rôle essentiel joué par le soleil dans la symbolique des civilisations anciennes du Nouveau Monde. Les réseaux de la texture symbolique de sa vision, en particulier pour ce qui concerne l’inter-relation des ténèbres et de la lumière, du dedans et de dehors, si l’on évoque la nouvelle The Woman who rode away, par exemple, se sont multipliés. Il est difficile de dégager et de définir le symbole, et la seule voie possible est de s’effacer devant sa puissance. "The power of the symbol is to arouse the deep emotional self and the dynamic self beyond comprehension", déclare Lawrence dans Apocalypse, venant à point nommé à mon secours et décourageant d’avance les critiques qui ont préparé leur grille destinée à contenir ce produit de l’imaginaire.
Je ne m’étendrai pas sur ce soleil noir qui est le soleil dans sa course nocturne lorsqu’il quitte ce monde pour en illuminer un autre – les Aztèques le représentaient porté sur le dos par le Dieu des Enfers, ce soleil noir, le premier des soleils, l’origine de tout l’univers, qui apparaît dans The Plumed Serpent : "Behind the fierce sun, the dark eyes of a deeper sun were watching". L’homme tire sa vitalité du coeur de la terre et le serpent s’y love :
The earth’s dark centre holds its dark sun, our source of isolated being, round which our world coils its foils like a great snake.
Le sang, l’instinct et le principe mâle sont indissociables ; ils constituent le noyau de ce soleil sombre, source de renouveau pour l’homme.
(source)
Je ne m’étendrai pas sur ce soleil noir qui est le soleil dans sa course nocturne lorsqu’il quitte ce monde pour en illuminer un autre – les Aztèques le représentaient porté sur le dos par le Dieu des Enfers, ce soleil noir, le premier des soleils, l’origine de tout l’univers, qui apparaît dans The Plumed Serpent : "Behind the fierce sun, the dark eyes of a deeper sun were watching". L’homme tire sa vitalité du coeur de la terre et le serpent s’y love :
The earth’s dark centre holds its dark sun, our source of isolated being, round which our world coils its foils like a great snake.
Le sang, l’instinct et le principe mâle sont indissociables ; ils constituent le noyau de ce soleil sombre, source de renouveau pour l’homme.
(source)
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
Bonjour
3 versions du Soleil Noir du Splendor Solis, le bien nommé, c'est curieusement la XIX è image sur 22 : le soleil est la XIXè carte du Tarot, et paraît-il : 19 = le nombre du soleil en grec ?), regardez-les 3 versions en entier, personnellement je ne m’en lasse pas ! J'ai même une version en diapos que je passe quelquefois avec un projo programmé en boucle, ambiance !! Mais que fait la police ?
Merci au sieur Delboy !
version 1598, Londres
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/solis_19.jpeg
version 1582, Kupferstichkabinett, Berlin
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/Splendor_1582_19.jpg
version 1708⁄1718, SCHATZKAMMER DER ALCHEMIE, HAMBURG
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/Splendor_hamburg_19.jpg
3 versions du Soleil Noir du Splendor Solis, le bien nommé, c'est curieusement la XIX è image sur 22 : le soleil est la XIXè carte du Tarot, et paraît-il : 19 = le nombre du soleil en grec ?), regardez-les 3 versions en entier, personnellement je ne m’en lasse pas ! J'ai même une version en diapos que je passe quelquefois avec un projo programmé en boucle, ambiance !! Mais que fait la police ?
Merci au sieur Delboy !
version 1598, Londres
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/solis_19.jpeg
version 1582, Kupferstichkabinett, Berlin
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/Splendor_1582_19.jpg
version 1708⁄1718, SCHATZKAMMER DER ALCHEMIE, HAMBURG
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/Splendor_hamburg_19.jpg
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Soleil Noir
¡ No comprendo !
Quoi toi dire ? ? ?
Quoi toi dire ? ? ?
Ludivine- Nombre de messages : 220
Date d'inscription : 04/04/2010
Re: Soleil Noir
sorry...¡ No comprendo !
en anglais "puzzled" signifie confus...
ce qui s'accorde bien avec le soleil noir... la nigredo alchimique qui renvoie à un état de confusion, de noirceur torturante...
que j'associe à la Roue de Fortune du tarot... purification par le feu, "sublimation"...
les sublimations consistent en volatilisations et fixations successives pour parfaire la matière...
imagine un "puzzle", assemblé n'importe comment (ta conscience structurée de manière obsolète)... il va falloir dissoudre cet agencement (volatiliser), pour pouvoir l'assembler (fixer) un peu mieux... le processus continue jusqu'à que le puzzle soit parfaitement assemblé
zone de turbulences...
un peu comme une machine à laver... elle tourne... s'arrête... puis recommence... jusqu'à que le linge soit tout propre
ensuite le linge "sèche"... débarrassé de son armure (grosses taches pas belles...) il peut enfin prendre l'air ! souffler...
(passe passe le oinj) "y'a du monde sur la corde à linge" rappait jadis NTM en parlant du Pendu
(attention mon image ne colle pas au niveau des "couleurs")
on peut même imaginer que le linge en question est une robe de Noces...
par ailleurs (si je ne me trompe pas) le symbole alchimique du soleil noir est un rond : O
j'ai donc écrit avec deux "V" pour renvoyer au X de la Roue...
le D final me faisait penser aux Dragons...
c'était pas très compréhensible (parapharmacie, etc...)
et je ne garantis pas l'exactitude de mes propos, notamment alchimiques...
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
Ah ouais. Je vois à peu près, maintenant.
Le puzzle mental, c'est l'état de désordre qui règne avant, puis survient un événement, et après, il y a un nouvel ordre de compréhension qui permet de voir clairement l'image.
Avant // Pendant // Après => Ça ressemble assez fort à la séquence initiatique que j'ai lue [ici], et puis il y a cette comparaison avec l'évolution du cerveau et les remises en questions, trouvée dans le post suivant ([ici]) parce qu'on évolue par paliers. On a des phases pendant lesquelles on comprend un certain ordonnancement du monde (ou plutôt qu'on croit le connaître), puis surviennent des événements qui ne cadrent pas avec ce qu'on croit savoir, et vlan : on se retrouve avec son cogitant tout puzzlé. Sauf pour ceux qui nient le réel tout en bloc, évidemment.
Et puis qu'est ce qu'on fait avec son puzzle dans la tête ? Ben, on essaie d'échapper à la déprime et l'abattement le temps de se trouver une nouvelle structure bien compréhensible où toutes les pièces s'emboîtent bien.
Jusqu'à ce que surviennent de nouveaux éléments perturbateurs.
Oui. Ça, je le comprends bien.
Ta machine à laver avec ton linge à sécher, c'est en fait une autre image qui décrit aussi le déroulement d'une phase initiatique.
Le puzzle mental, c'est l'état de désordre qui règne avant, puis survient un événement, et après, il y a un nouvel ordre de compréhension qui permet de voir clairement l'image.
Avant // Pendant // Après => Ça ressemble assez fort à la séquence initiatique que j'ai lue [ici], et puis il y a cette comparaison avec l'évolution du cerveau et les remises en questions, trouvée dans le post suivant ([ici]) parce qu'on évolue par paliers. On a des phases pendant lesquelles on comprend un certain ordonnancement du monde (ou plutôt qu'on croit le connaître), puis surviennent des événements qui ne cadrent pas avec ce qu'on croit savoir, et vlan : on se retrouve avec son cogitant tout puzzlé. Sauf pour ceux qui nient le réel tout en bloc, évidemment.
Et puis qu'est ce qu'on fait avec son puzzle dans la tête ? Ben, on essaie d'échapper à la déprime et l'abattement le temps de se trouver une nouvelle structure bien compréhensible où toutes les pièces s'emboîtent bien.
Jusqu'à ce que surviennent de nouveaux éléments perturbateurs.
Oui. Ça, je le comprends bien.
Ta machine à laver avec ton linge à sécher, c'est en fait une autre image qui décrit aussi le déroulement d'une phase initiatique.
Ludivine- Nombre de messages : 220
Date d'inscription : 04/04/2010
Sceau
Voici le croquis d'un sceau anglais du XIIIème siècle trouvé au XIXème siècle sur le site d'une commanderie de Templiers, à Saint-Père-en-Retz, près de Nantes :
+ .S. FRIS. R.OBERT.
S. FRIS. : comme la plupart des sceaux templiers, il porte cette mention, qui est l'abrégé de Sigillum Fratris etc. C'est à dire : Sceau du Frère... Sigillum Fratris Robert.
Wikipedia, notamment, nous indique que le sceau représente "soleil et lune".
On peut tout de même se demander pourquoi la très sûre main du graveur 'dérape' soudain, pour graver en fait un S tellement bizarre, comme ayant tourné d'un quart de tour, et dans lequel on peut lire à la fois un petit u et un grand S.
De la même façon, le F attendu de FRIS a une forme particulière : les barres horizontales sont émaciées, et la tige verticale (ce qui devrait te plaire, Logos ) est fièrement dressée vers le ciel, tel un I.
donc... discrètement indiquée... S I R I u S
ce que confirme le dessin central. Soleil - Lune, ou Sirius s'élevant par soi-même de ...?... quoi ?... Soleil, ou soleil noir ?...
On notera une belle ressemblance avec le sceau de Paris datant de la même époque (le plus ancien Sceau de Paris connu à ce jour), que Bernard Roger commente, évoquant les Nautes, les Argonautes et autres voyageurs, dans Paris et l'Alchimie.
dans Wikipedia :
Bernard Roger, de son côté, rappelle qu'une des étymologies du mot PARIS, dont les plus anciennement mentionnées (Abbon, IXème-Xème siècles, manuscrits du XIIIème-XIVème siècles), sont PAR ISIA ("comme Isia", ville de Grèce) et PAR ISIS. Isis, à laquelle était consacré l'un des deux temples de la capitale, aujourd'hui occupé par St Germain des Prés. L'autre temple était dédié à Mercure/Helios.
+ .S. FRIS. R.OBERT.
S. FRIS. : comme la plupart des sceaux templiers, il porte cette mention, qui est l'abrégé de Sigillum Fratris etc. C'est à dire : Sceau du Frère... Sigillum Fratris Robert.
Wikipedia, notamment, nous indique que le sceau représente "soleil et lune".
On peut tout de même se demander pourquoi la très sûre main du graveur 'dérape' soudain, pour graver en fait un S tellement bizarre, comme ayant tourné d'un quart de tour, et dans lequel on peut lire à la fois un petit u et un grand S.
De la même façon, le F attendu de FRIS a une forme particulière : les barres horizontales sont émaciées, et la tige verticale (ce qui devrait te plaire, Logos ) est fièrement dressée vers le ciel, tel un I.
donc... discrètement indiquée... S I R I u S
ce que confirme le dessin central. Soleil - Lune, ou Sirius s'élevant par soi-même de ...?... quoi ?... Soleil, ou soleil noir ?...
On notera une belle ressemblance avec le sceau de Paris datant de la même époque (le plus ancien Sceau de Paris connu à ce jour), que Bernard Roger commente, évoquant les Nautes, les Argonautes et autres voyageurs, dans Paris et l'Alchimie.
dans Wikipedia :
Une nef, ou un vaisseau, paraissent avoir été de tout temps le symbole de la corporation des marchands de l'eau, qui donna ensuite naissance à la municipalité de Paris. On a même pu faire remonter ce symbole aux nautes de Lutèce dès l'époque gallo-romaine, même si sa forme n'a pas toujours été la même.
Une première mention d'armoiries de Paris apparaît dès 1190 lorsque Philippe Auguste, au moment de son départ pour la Terre Sainte, donne pour premières armoiries à la ville de Paris :
« un écu dont le champ était de gueules, à la nef d'argent, au chef d'azur, semé de fleurs de lys d'or »
C'est Saint Louis qui reconnut pour la première fois officiellement le sceau de Paris. Ce sceau permettait de sceller les actes pris par le prévôt des marchands, désigné par ses pairs, les nautes, pour diriger la cité.
Sur les sceaux du XIVème siècle, on trouve la légende « Sigillum mercatorum aquæ Parisius », toujours en vigueur jusqu'aux premières années du XVème siècle.
Bernard Roger, de son côté, rappelle qu'une des étymologies du mot PARIS, dont les plus anciennement mentionnées (Abbon, IXème-Xème siècles, manuscrits du XIIIème-XIVème siècles), sont PAR ISIA ("comme Isia", ville de Grèce) et PAR ISIS. Isis, à laquelle était consacré l'un des deux temples de la capitale, aujourd'hui occupé par St Germain des Prés. L'autre temple était dédié à Mercure/Helios.
Chèvre- Nombre de messages : 350
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Soleil Noir
Très intéressant Chèvre !
On peut en effet "lire" Sirius... sans capillotraction. Qui n'est pas sans rapport avec le soleil noir et la canicule je crois bien.
Quelques détails supplémentaires que je remarque :
Un E qui s'arc-boute en hiéroglyphe du Sel.
Un B très bizarre. A vrai dire il me fait penser à un Monstre.
La Lune fait office de Vase.
Le O n'est pas fermé et dessine un serpent qui se suce la queue (comme le Tet hébreu)
Les 3 lettres R se détachent du reste et forment un triangle équilatéral... Au reste cette lettre m'évoque les "influences d'en haut" (de la couronne royale) dont Valois dit qu'elles sont assemblées dans l'Air.
Le T également grossi : livre T des Rose-Croix ? Allusion à un équilibre ? La coïncidence avec le triangle des R m'évoque la notion "d'aspect" telle que présente en astrologie par exemple... syntonisation.
Tout ça me paraît connecté à la symbolique de la Roue de Fortune du tarot.
On peut en effet "lire" Sirius... sans capillotraction. Qui n'est pas sans rapport avec le soleil noir et la canicule je crois bien.
Quelques détails supplémentaires que je remarque :
Un E qui s'arc-boute en hiéroglyphe du Sel.
Un B très bizarre. A vrai dire il me fait penser à un Monstre.
La Lune fait office de Vase.
Le O n'est pas fermé et dessine un serpent qui se suce la queue (comme le Tet hébreu)
Les 3 lettres R se détachent du reste et forment un triangle équilatéral... Au reste cette lettre m'évoque les "influences d'en haut" (de la couronne royale) dont Valois dit qu'elles sont assemblées dans l'Air.
Le T également grossi : livre T des Rose-Croix ? Allusion à un équilibre ? La coïncidence avec le triangle des R m'évoque la notion "d'aspect" telle que présente en astrologie par exemple... syntonisation.
Tout ça me paraît connecté à la symbolique de la Roue de Fortune du tarot.
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
oui, d'accord avec toi. Quel pied... Pour une fois que ce n'est pas moi qui fait parler la typo... tu penses si je me régale !
pour le B monstrueux, il pourrait évoquer aBraxas (pieds de scorpion, tête de coq etc.).
Abraxas est représenté sur certains sceaux templiers :
Quand à ton joli triangle d'R... je note qu'il est pointe en bas.
pour le B monstrueux, il pourrait évoquer aBraxas (pieds de scorpion, tête de coq etc.).
Abraxas est représenté sur certains sceaux templiers :
Quand à ton joli triangle d'R... je note qu'il est pointe en bas.
Chèvre- Nombre de messages : 350
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Soleil Noir
Cette allusion à Sirius n'a rien d'anodin ! Dans les années 1960, des auteurs comme Robert Charroux ou Erich von Däniken ont mis en évidence à quel point Sirius était importante pour les Dogons, une tribu du Mali très retirée. Selon leur culture, c'est dans la direction de Sirius qu'il faudrait chercher la source des mondes. Bien des siècles avant la découverte (officielle) des lentilles des télescopes, les Dogons savaient que Sirius était une étoile double (et même triple, ce que l'astronomie n'a pas encore tranché) ! Il est important de se demander comment ils pouvaient le savoir.
Par ailleurs Sirius est aussi une étoile essentielle pour les Egyptiens des millénaires passés. Sous le nom de Sopdet (Sothis), cette étoile/divinité régissait le cycle des saisons et des crues du Nil.
Il est étonnant de constater combien Sirius est à ce point importante dans les mythes fondateurs très anciens, et l'importance que cet astre revêt encore aujourd'hui dans certaines cultures occultées.
Sirius, occultée... Soleil noir ?
Par ailleurs Sirius est aussi une étoile essentielle pour les Egyptiens des millénaires passés. Sous le nom de Sopdet (Sothis), cette étoile/divinité régissait le cycle des saisons et des crues du Nil.
Il est étonnant de constater combien Sirius est à ce point importante dans les mythes fondateurs très anciens, et l'importance que cet astre revêt encore aujourd'hui dans certaines cultures occultées.
Sirius, occultée... Soleil noir ?
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
Re: Soleil Noir
"Mythes fondateurs très anciens", Henri... certes !
je profite de l'occasion que tu m'offres, en conjonction avec le triangle de Logos, ci-dessous :
(un triangle pointe en bas), pour glisser une de mes images favorites:
la "Venus de Laussel" , 25.000 ans environ... très ancien, en vérité
Triangle pointe en bas, croissant de Lune disposé en coupe... et/ou corne d'abondance... Origine du monde ?
je profite de l'occasion que tu m'offres, en conjonction avec le triangle de Logos, ci-dessous :
(un triangle pointe en bas), pour glisser une de mes images favorites:
la "Venus de Laussel" , 25.000 ans environ... très ancien, en vérité
Triangle pointe en bas, croissant de Lune disposé en coupe... et/ou corne d'abondance... Origine du monde ?
Chèvre- Nombre de messages : 350
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Soleil Noir
Logos a écrit:
Un E qui s'arc-boute en hiéroglyphe du Sel.
Oui, cet E, ce "sel", semble représenter le sceau lui-même en petit. Coupe surmontée, ou emplie, du T ou de la croix +.
Et d'ailleurs, en ces temps, on ne disait pas 'Sceau', mais 'Scel'.
( Venus de l'eau scel ? )
Chèvre- Nombre de messages : 350
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Soleil Noir
A toi souffle d'homme
de descendre
jusqu'à la racine des vivants.
Cette racine est tienne,
tu proviens de son obscurité.
Mère épouse
elle t'a engendré,
en elle tu engendreras.
La promesse t'en serait close
sans l'or odorant de la veine
sans l'âpre saveur de la terre
sans la semence ardente des désirs.
Origine future
la racine est nocturne
et le vif est secret
Elle se nourrit d'un soleil d'innocence
opaque incandescence où se prépare la levée des vivants.
Enfonce toi dans la brèche du silence
Fais-toi sombre racine
et comme elle extension solitaire.
Un astre noir engendre la lumière.
* Henri Giriat *
de descendre
jusqu'à la racine des vivants.
Cette racine est tienne,
tu proviens de son obscurité.
Mère épouse
elle t'a engendré,
en elle tu engendreras.
La promesse t'en serait close
sans l'or odorant de la veine
sans l'âpre saveur de la terre
sans la semence ardente des désirs.
Origine future
la racine est nocturne
et le vif est secret
Elle se nourrit d'un soleil d'innocence
opaque incandescence où se prépare la levée des vivants.
Enfonce toi dans la brèche du silence
Fais-toi sombre racine
et comme elle extension solitaire.
Un astre noir engendre la lumière.
* Henri Giriat *
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
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