Soleil Noir
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Re: Soleil Noir
J'ai pas dit que c'était un singe (c'est la tradition hindoue qui en parle) je voulais montrer le bandeau sur les oreilles
Je précise aussi que je ne dis pas que la lettre Qoph est associée à la Roue "par le centre", le noyau sémantique, mais qu'il est intéressant de créer un réseau de sens (et donc que les lettres de l'hébreu s'associent aux arcanes de plusieurs manières)
Je précise aussi que je ne dis pas que la lettre Qoph est associée à la Roue "par le centre", le noyau sémantique, mais qu'il est intéressant de créer un réseau de sens (et donc que les lettres de l'hébreu s'associent aux arcanes de plusieurs manières)
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
Ah oui ! Un bandeau sur les oreilles, ça c'est clair, en effet.
C'est d'ailleurs étonnant de constater que sur l'autre image, plus haut, celle-ci :
le bandeau passe sous les oreilles, comme si c'était un collier.
La signification en est donc très probablement différente.
J'ai aussi trouvé une belle illustration des 3 singes de la sagesse :
C'est d'ailleurs étonnant de constater que sur l'autre image, plus haut, celle-ci :
le bandeau passe sous les oreilles, comme si c'était un collier.
La signification en est donc très probablement différente.
J'ai aussi trouvé une belle illustration des 3 singes de la sagesse :
Laposse- Nombre de messages : 242
Age : 55
Date d'inscription : 05/04/2008
Re: Soleil Noir
Bonjour à tous,
Arcana m'ayant aimablement "restitué" une mienne dissertation (demeurée orpheline sur son site faute de brouillon conservé), j'en profite pour l'adapter ici en réponse à la proposition de Calcédoine au début de ce fil sur le Soleil Noir :
"Par contre, ne serait-ce pas lié au symbole incrusté dans le marbre du château de Wewelsburg (Westphalie), le "centre nerveux" de l'occultisme nazi et de l'Ahnenerbe ?[/b]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_noir_%28symbole_occulte%29
Dans ce cas, il pourrait s'agir de la récupération, par la mouvance néo-nazie, d'un symbolisme germanique ancien."
Mon approche répond peut-être en partie à sa question, même si je m'étais concentré alors sur les "légendes" occulto-politiques établissant des liens suspects entre Gurdjieff, Hitler, etc... le premier étant souvent soupçonné avoir "remis" au 2ème la fameuse swatiska... mazette !
Accrochez-vous, ça balance...
Soit, pour commencer, l’équation : Adolf-Georges-Svastika.
Insigne de la secte occulto-aryenne Thule-Gesellschaft, donc déjà utilisée quelques années avant qu’Hitler ne crée son parti, le NSDAP en 1920.
Par ailleurs, il semble bien établit que l’inspiration « esthétique » qui présida à ce choix, fut donnée par la hakenkreuz (croix griffue) figurant sur le blason de l’ancestrale, prestigieuse, et très germanique famille des Hohenzollern.
Soit, le coté « parvenu » qu’on retrouve dans moult cénacles s’anoblissant par la bande… voir, le tablier. Hitler et ses camarades étant tout sauf des aristochats...
J.Bergier dit, lui, que Haushofer, (délirant préposé à la géopolitique du parti), l’aurait reçu, au Tibet de Gurdjieff. Ça fleure bon sa chauve-souris, mais le problème c’est que l’influence de ce général bavarois sur la Thule fut nulle, et si sa mission l’amena bien à parcourir l’extreme-orient, il fit une véritable «fixette » sur le japon, au point d’irriter ses collègues… mais d’amener Hitler à s’allier à ce pays. De Tibet, point.
Rudolf Hess, qui seconda par la suite ce géopoliticien, fit lui partie de la Thulé (et, comme d’autres nazis après avoir rejoint le NSDAP). Mais c’est sans doute par son intermédiaire, alors qu’il partageait la cellule d’Hitler, suite au putsch raté de 1923, qu’il contamina en profondeur ce dernier, déjà pas bien net…
En passant, je rappelle que Pierre Mariel (qui ne se donne jamais la peine d’étayer ses allégations), prétend que Hess appartint, un temps, à la société des Veilleurs de Schwaller. Le souci, c’est qu’un proche de ce dernier, plutôt indélicat, André VandenBroeck, livre des éléments « idéologiques » datant de cette période et qui vont dans ce sens… Encore l’air du temps de l’époque sans doute… qui ressemble un peu au notre; en plus musclé.
Mais René Alleau (chez qui j’ai pioché cette partie de mes infos), attire l’attention sur un personnage plus discret : Rudolf von Sebottendorff, chef de la Thule en question et dont le parcours peut nous laisser entrevoir de quelle profondeur il retourne…
Il revint d’un long séjour en Turquie où il était en poste, avec dans ses bagages des connaissances « opératives », peu communes, soit disant apprises dans la confrérie soufie des Bektashis; essentiellement certains mudras et mantras d’usage « alchimique » … particulièrement efficients. On retrouve ici certaines assertions considérant l'alchimie comme une "théurgique talismanie"...
Hors contexte idoine, la manipulation des âmes (ou Kâ) favorisée par ces « techniques » serait des plus désastreuses.
Comme dit Alleau, c’était donner des perles aux cochons… Même si en dernier ressort, la provenance de ces "techniques" semble devoir etre rapportée à Gustav Meyrinck, ami de l'alchimiste A. Von Bernus pour lequel la Rose-Croix n'était pas qu'un mythe. Ah ces FARC ! ... qui con-fondent ou superposent malicieusement l'est et l'ouest....
Ce n’est pas G. Heym, ami d'Alleau et auteur d’un article sur les Roses Croix alchimistes allemands du XVIIème qui dirait le contraire, vu qu’il s’y ingénie, l’air de rien, à nous laisser entendre que ces derniers recouraient à des « gestes » et « paroles » apparemment similaires. D’autant qu’il fut un ami de l’alchimiste anglais Archibald Cockren, et ainsi proche de la Golden Dawn dont l’origine "allemande" est souvent évoquée.
Pour en finir avec cette lourde ambiance, René Alleau, en son chapitre relatif à ce dévoyé de Sebottendorff, dit ceci : « A travers les multiples légendes des Bektashis (relatives à leurs origines), on peut discerner une vérité historique certaine : leur liaison avec Balkh, la mère des cités et avec les traditions complexes de la Bactriane qui exercèrent une influence majeure sur l’ésotérisme islamique et sur les « gardiens de la Gnose ». Ca rappelle un peu la fameuse Maison de Sagesse de certains de nos Grands Zinitiés contemporains... inconfortablement installés sur un dada templier...qui continue de broûter comme si de rien n'était.
Je note en passant qu’Alleau reviendra, ici et là dans ses œuvres, via des chemins différents, sur cette « mère des cités ». Mère qui n’est jamais ainsi placée sous les projecteurs, y compris chez les ésotérisants les plus délirants… On comprendra plus loin pourquoi ça me rend songeur.
Versant Gurdjieff, s’il y était à l’époque, (en Bactriane, ou sur un chameau portant ce label) c’était en compagnie d’un lama mongol nommé Dordjieff (qui après avoir collaboré à l’expédition Prjeval’skij, devint agent russe) alors conseiller du 13 ème Dalaï lama, auprès duquel il oeuvrait pour un rapprochement avec la Russie tsariste, face aux appétits chinois et anglo-saxons.
C’est A. David Neel qui donna ces renseignements; de première main donc…
On devine, en outre, que les préoccupations « politiques » de Gurdjieff étaient sensiblement du même ordre, et que vu sa quête en cours, (approcher les mystérieux Sarmouns) il se souciait peu d’avoir, en plus, à fournir en « symboles » des allumés bavarois déjà encombrés par les leurs…
(C'est donc Evola qui devra se charger de l'ingrate besogne : donner un aperçu de la dimension symbolique des symboles "utilisés"... à des guerriers germains considérant le cerveau comme un ...muscle parmi d'autres.)
Gurdjieff : quête qui l’amena peut-être ensuite (comme l’autrichien Bô Yin Râ, premier "maître" de Gustav Meyrink, auteur d‘un « Dominicain Blanc » plus tard préfacé par un G. Heym qui s’y lache un peu plus, coté Sarmouns… ) à croiser la piste d’un représentant d’une communauté Zendiks, mythiques sages hantant ces contrées et d’origine zoroastrienne ou manichéenne. Qui sait ?
Pour ma part, je sais juste que dans une branche indoue de la tarîqa Naqshabandi, porteuse d’un enseignement d’une pureté et qualité peu communes, (et fréquemment associée aux Sarmouns de Gurdjieff) il est dit que cette voie existait bien avant l’islam, qu’elle s’y est « logée » sans peine vu la qualité du soufisme à d‘origine, et le fait que cette voie se situe au-delà des formes religieuses. Les grands ancêtres de jadis y étant appelés les « porteurs de couverture ».
G. Heym, en son étrange préface au "Dominicain blanc", parle quant à lui de « moines blancs ».
Qu’importe le flacon, surtout en des temps aussi confus et que G.Simel me parait avoir bien choppé : « A certaines époques, la profondeur se cache à la surface », dit-il.
Mais par chance, nous retrouverons cette hallucinogène influence beaucoup plus près de chez nous, dans l’entourage d’un libraire parisien descendant des Valois… par exemple. Je rappelais sur le fil mentionné plus haut que lorsqu’en 1911 les Amis de Saint Yves font éditer l’Archéomètre, (soit une version assez récente de la "machine célibataire" dont j'esquissais les rouages dans le fil sur la géométrie sacrée), Guénon publie, peu avant dans la revue La Gnose une série d’articles sur ce sujet. Et que c’est bien Dujols, (cofondateur avec Guénon de l’ordre du temple rénové), qui est l’éditeur de cette revue.
Dujols, qui dans un de ses remarquables comptes-rendu de lecture se fendit de considérations "gnostiques" discrètement parfumées de Bactriane... Charly en a fourni un aperçu ici, mais je ne retrouve pas où.
Laquelle influence, si j’en juge d’après l’assertion de Canseliet qualifiant Alleau de disciple de Fulcanelli, augmente déjà sensiblement nos chances de débrouiller un peu l'écheveau Rose-Croix.
Alleau qui, ainsi que je le mentionnais sur le fil géométrie sacrée, affirme que Gurdjieff , randonneur fou de Tartarie (où, dit la légende, les vrais Rose-Croix se seraient réfugiés)....témoignait de co-naissances certaines mais qui, contrairement à ses allégations provenaient d'un centre pythagoricien et martiniste situé en ... Grèce !!!
Bref, Dordjieff, homme au destin peu commun et noble voyageur, qui se retrouva, entre autres péripéties, à célébrer un rituel lamaïste au musée Guimet…Ce bien avant les VRP du Dalaï Lama.
Mais mon attention se porterait plutôt sur un de ses proches corrélegionnaire : le lama Badmajeff au destin tout aussi extraordinaire (descendant de Gengis khan, initié au Kalachakra, etc…) et qui eut parmi ses disciple un martiniste français, Jean Calmels, ami et « conseiller » très discret de René Guénon sur certains sujets… des plus ésotériques, et apocalyptiques dans tous les sens du terme.
Je crois me rappeler qu’il contribua à enrichir les interprétations que Barmont fit de la melencolia de Durer...
Ce qui n’est pas surprenant, vu que ce Barmont était membre de l’Etoile Internelle et que le responsable de cette confrérie, Charbonneau Lassay (peu suspect d’élucubrations) déclara avoir reçu en 1925 la visite, (impromptue), d’un docte asiatique nommé Saî Taki Movi, prince mongol, représentant d’un antique mazdéisme pour lequel « la traduction sanscrite de l’Apocalypse de Jean est regardée comme le livre par excellence ».
Ce noble voyageur lui donna, entre autre, une interprétation des cavaliers de l’apocalypse et des précisions sur la svastika… croix digne de recevoir une rose en son centre. Ouf !
Parenthèse : G.Heym, qui étudia le système magique de John Dee, dit à propos des relations ancestrales entre carrés magiques et alchimie "qu'on y voyait des sortes de concentrations d'énergie que permettait de libérer une manipulation appropriée des nombres en question. Ceux-çi avaient une puissance propre et étaient souvent considérés comme des symboles terrestres de forces cosmiques ou planétaires". Géo-mancie ?
Je note juste qu'Andreb, auteur géomancien que j'essaye excessivement de citer, ne déroge pas à cette orientation "johannique".
Vers la même époque, on trouve d’autres index désignant cette lune. Celui d’un haut représentant du martinisme russe (encore !), Georges Térapiano dans son livre intitulé « la Perse secrète ». Ou celui de H. Coton-Alvart (qui, rapporte De Danann, lors d’une conférence à Atlantis en 1933) déclara ceci : « c’est l’Avesta la plus pure expression de la science hermétique, qui se transmet ainsi, dans son esprit sinon dans sa lettre ».
La citation étant tronquée, je ne sais pas ce que désigne « ainsi »…
Par contre ce que je sais, c’est qu’en son étude sur le « zodiaque alchimique et chimique », (archéométrie rationnelle des couleurs) il parachève le sujet en se livrant à une déconcertante caballe, transitant de l’hébreux au sanscrit pour finir par le ….zend mazdéen lorsqu’il s’agit d’interpréter le sens du baptême du Christ par le Baptiste, dans le Jourdain. Et de d’écrire au final : ‘Nous sommes près ici du sens transcendant des Évangiles, tel qu’il sera donné au dernier jour…. ».
Dans la même mouvance, on trouve aussi dans le voile d’Isis, un compte-rendu de Delobel, sur « le roi du monde » , de Guénon.
Hébreux-sanscrit-zend… « voie d’accès vers le mystérieux Wattan de Saint-Yves », si l’on veut… nous dit Delobel ; dont les connaissances en chymie semble avérées. Pourquoi pas ?
Ce parfum d'Apocalypse provenant de St Jérome, raffiné par l'abbé Trithème, B.Valentin et quelques autres avant Parascelse, et dont on surprend ainsi les spécifiques fragrances dans les sillages divergents (?) de Guénon et de Fulcanelli. Etonnant, non ?
Cordialement,
aliboron.
Arcana m'ayant aimablement "restitué" une mienne dissertation (demeurée orpheline sur son site faute de brouillon conservé), j'en profite pour l'adapter ici en réponse à la proposition de Calcédoine au début de ce fil sur le Soleil Noir :
"Par contre, ne serait-ce pas lié au symbole incrusté dans le marbre du château de Wewelsburg (Westphalie), le "centre nerveux" de l'occultisme nazi et de l'Ahnenerbe ?[/b]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_noir_%28symbole_occulte%29
Dans ce cas, il pourrait s'agir de la récupération, par la mouvance néo-nazie, d'un symbolisme germanique ancien."
Mon approche répond peut-être en partie à sa question, même si je m'étais concentré alors sur les "légendes" occulto-politiques établissant des liens suspects entre Gurdjieff, Hitler, etc... le premier étant souvent soupçonné avoir "remis" au 2ème la fameuse swatiska... mazette !
Accrochez-vous, ça balance...
Soit, pour commencer, l’équation : Adolf-Georges-Svastika.
Insigne de la secte occulto-aryenne Thule-Gesellschaft, donc déjà utilisée quelques années avant qu’Hitler ne crée son parti, le NSDAP en 1920.
Par ailleurs, il semble bien établit que l’inspiration « esthétique » qui présida à ce choix, fut donnée par la hakenkreuz (croix griffue) figurant sur le blason de l’ancestrale, prestigieuse, et très germanique famille des Hohenzollern.
Soit, le coté « parvenu » qu’on retrouve dans moult cénacles s’anoblissant par la bande… voir, le tablier. Hitler et ses camarades étant tout sauf des aristochats...
J.Bergier dit, lui, que Haushofer, (délirant préposé à la géopolitique du parti), l’aurait reçu, au Tibet de Gurdjieff. Ça fleure bon sa chauve-souris, mais le problème c’est que l’influence de ce général bavarois sur la Thule fut nulle, et si sa mission l’amena bien à parcourir l’extreme-orient, il fit une véritable «fixette » sur le japon, au point d’irriter ses collègues… mais d’amener Hitler à s’allier à ce pays. De Tibet, point.
Rudolf Hess, qui seconda par la suite ce géopoliticien, fit lui partie de la Thulé (et, comme d’autres nazis après avoir rejoint le NSDAP). Mais c’est sans doute par son intermédiaire, alors qu’il partageait la cellule d’Hitler, suite au putsch raté de 1923, qu’il contamina en profondeur ce dernier, déjà pas bien net…
En passant, je rappelle que Pierre Mariel (qui ne se donne jamais la peine d’étayer ses allégations), prétend que Hess appartint, un temps, à la société des Veilleurs de Schwaller. Le souci, c’est qu’un proche de ce dernier, plutôt indélicat, André VandenBroeck, livre des éléments « idéologiques » datant de cette période et qui vont dans ce sens… Encore l’air du temps de l’époque sans doute… qui ressemble un peu au notre; en plus musclé.
Mais René Alleau (chez qui j’ai pioché cette partie de mes infos), attire l’attention sur un personnage plus discret : Rudolf von Sebottendorff, chef de la Thule en question et dont le parcours peut nous laisser entrevoir de quelle profondeur il retourne…
Il revint d’un long séjour en Turquie où il était en poste, avec dans ses bagages des connaissances « opératives », peu communes, soit disant apprises dans la confrérie soufie des Bektashis; essentiellement certains mudras et mantras d’usage « alchimique » … particulièrement efficients. On retrouve ici certaines assertions considérant l'alchimie comme une "théurgique talismanie"...
Hors contexte idoine, la manipulation des âmes (ou Kâ) favorisée par ces « techniques » serait des plus désastreuses.
Comme dit Alleau, c’était donner des perles aux cochons… Même si en dernier ressort, la provenance de ces "techniques" semble devoir etre rapportée à Gustav Meyrinck, ami de l'alchimiste A. Von Bernus pour lequel la Rose-Croix n'était pas qu'un mythe. Ah ces FARC ! ... qui con-fondent ou superposent malicieusement l'est et l'ouest....
Ce n’est pas G. Heym, ami d'Alleau et auteur d’un article sur les Roses Croix alchimistes allemands du XVIIème qui dirait le contraire, vu qu’il s’y ingénie, l’air de rien, à nous laisser entendre que ces derniers recouraient à des « gestes » et « paroles » apparemment similaires. D’autant qu’il fut un ami de l’alchimiste anglais Archibald Cockren, et ainsi proche de la Golden Dawn dont l’origine "allemande" est souvent évoquée.
Pour en finir avec cette lourde ambiance, René Alleau, en son chapitre relatif à ce dévoyé de Sebottendorff, dit ceci : « A travers les multiples légendes des Bektashis (relatives à leurs origines), on peut discerner une vérité historique certaine : leur liaison avec Balkh, la mère des cités et avec les traditions complexes de la Bactriane qui exercèrent une influence majeure sur l’ésotérisme islamique et sur les « gardiens de la Gnose ». Ca rappelle un peu la fameuse Maison de Sagesse de certains de nos Grands Zinitiés contemporains... inconfortablement installés sur un dada templier...qui continue de broûter comme si de rien n'était.
Je note en passant qu’Alleau reviendra, ici et là dans ses œuvres, via des chemins différents, sur cette « mère des cités ». Mère qui n’est jamais ainsi placée sous les projecteurs, y compris chez les ésotérisants les plus délirants… On comprendra plus loin pourquoi ça me rend songeur.
Versant Gurdjieff, s’il y était à l’époque, (en Bactriane, ou sur un chameau portant ce label) c’était en compagnie d’un lama mongol nommé Dordjieff (qui après avoir collaboré à l’expédition Prjeval’skij, devint agent russe) alors conseiller du 13 ème Dalaï lama, auprès duquel il oeuvrait pour un rapprochement avec la Russie tsariste, face aux appétits chinois et anglo-saxons.
C’est A. David Neel qui donna ces renseignements; de première main donc…
On devine, en outre, que les préoccupations « politiques » de Gurdjieff étaient sensiblement du même ordre, et que vu sa quête en cours, (approcher les mystérieux Sarmouns) il se souciait peu d’avoir, en plus, à fournir en « symboles » des allumés bavarois déjà encombrés par les leurs…
(C'est donc Evola qui devra se charger de l'ingrate besogne : donner un aperçu de la dimension symbolique des symboles "utilisés"... à des guerriers germains considérant le cerveau comme un ...muscle parmi d'autres.)
Gurdjieff : quête qui l’amena peut-être ensuite (comme l’autrichien Bô Yin Râ, premier "maître" de Gustav Meyrink, auteur d‘un « Dominicain Blanc » plus tard préfacé par un G. Heym qui s’y lache un peu plus, coté Sarmouns… ) à croiser la piste d’un représentant d’une communauté Zendiks, mythiques sages hantant ces contrées et d’origine zoroastrienne ou manichéenne. Qui sait ?
Pour ma part, je sais juste que dans une branche indoue de la tarîqa Naqshabandi, porteuse d’un enseignement d’une pureté et qualité peu communes, (et fréquemment associée aux Sarmouns de Gurdjieff) il est dit que cette voie existait bien avant l’islam, qu’elle s’y est « logée » sans peine vu la qualité du soufisme à d‘origine, et le fait que cette voie se situe au-delà des formes religieuses. Les grands ancêtres de jadis y étant appelés les « porteurs de couverture ».
G. Heym, en son étrange préface au "Dominicain blanc", parle quant à lui de « moines blancs ».
Qu’importe le flacon, surtout en des temps aussi confus et que G.Simel me parait avoir bien choppé : « A certaines époques, la profondeur se cache à la surface », dit-il.
Mais par chance, nous retrouverons cette hallucinogène influence beaucoup plus près de chez nous, dans l’entourage d’un libraire parisien descendant des Valois… par exemple. Je rappelais sur le fil mentionné plus haut que lorsqu’en 1911 les Amis de Saint Yves font éditer l’Archéomètre, (soit une version assez récente de la "machine célibataire" dont j'esquissais les rouages dans le fil sur la géométrie sacrée), Guénon publie, peu avant dans la revue La Gnose une série d’articles sur ce sujet. Et que c’est bien Dujols, (cofondateur avec Guénon de l’ordre du temple rénové), qui est l’éditeur de cette revue.
Dujols, qui dans un de ses remarquables comptes-rendu de lecture se fendit de considérations "gnostiques" discrètement parfumées de Bactriane... Charly en a fourni un aperçu ici, mais je ne retrouve pas où.
Laquelle influence, si j’en juge d’après l’assertion de Canseliet qualifiant Alleau de disciple de Fulcanelli, augmente déjà sensiblement nos chances de débrouiller un peu l'écheveau Rose-Croix.
Alleau qui, ainsi que je le mentionnais sur le fil géométrie sacrée, affirme que Gurdjieff , randonneur fou de Tartarie (où, dit la légende, les vrais Rose-Croix se seraient réfugiés)....témoignait de co-naissances certaines mais qui, contrairement à ses allégations provenaient d'un centre pythagoricien et martiniste situé en ... Grèce !!!
Bref, Dordjieff, homme au destin peu commun et noble voyageur, qui se retrouva, entre autres péripéties, à célébrer un rituel lamaïste au musée Guimet…Ce bien avant les VRP du Dalaï Lama.
Mais mon attention se porterait plutôt sur un de ses proches corrélegionnaire : le lama Badmajeff au destin tout aussi extraordinaire (descendant de Gengis khan, initié au Kalachakra, etc…) et qui eut parmi ses disciple un martiniste français, Jean Calmels, ami et « conseiller » très discret de René Guénon sur certains sujets… des plus ésotériques, et apocalyptiques dans tous les sens du terme.
Je crois me rappeler qu’il contribua à enrichir les interprétations que Barmont fit de la melencolia de Durer...
Ce qui n’est pas surprenant, vu que ce Barmont était membre de l’Etoile Internelle et que le responsable de cette confrérie, Charbonneau Lassay (peu suspect d’élucubrations) déclara avoir reçu en 1925 la visite, (impromptue), d’un docte asiatique nommé Saî Taki Movi, prince mongol, représentant d’un antique mazdéisme pour lequel « la traduction sanscrite de l’Apocalypse de Jean est regardée comme le livre par excellence ».
Ce noble voyageur lui donna, entre autre, une interprétation des cavaliers de l’apocalypse et des précisions sur la svastika… croix digne de recevoir une rose en son centre. Ouf !
Parenthèse : G.Heym, qui étudia le système magique de John Dee, dit à propos des relations ancestrales entre carrés magiques et alchimie "qu'on y voyait des sortes de concentrations d'énergie que permettait de libérer une manipulation appropriée des nombres en question. Ceux-çi avaient une puissance propre et étaient souvent considérés comme des symboles terrestres de forces cosmiques ou planétaires". Géo-mancie ?
Je note juste qu'Andreb, auteur géomancien que j'essaye excessivement de citer, ne déroge pas à cette orientation "johannique".
Vers la même époque, on trouve d’autres index désignant cette lune. Celui d’un haut représentant du martinisme russe (encore !), Georges Térapiano dans son livre intitulé « la Perse secrète ». Ou celui de H. Coton-Alvart (qui, rapporte De Danann, lors d’une conférence à Atlantis en 1933) déclara ceci : « c’est l’Avesta la plus pure expression de la science hermétique, qui se transmet ainsi, dans son esprit sinon dans sa lettre ».
La citation étant tronquée, je ne sais pas ce que désigne « ainsi »…
Par contre ce que je sais, c’est qu’en son étude sur le « zodiaque alchimique et chimique », (archéométrie rationnelle des couleurs) il parachève le sujet en se livrant à une déconcertante caballe, transitant de l’hébreux au sanscrit pour finir par le ….zend mazdéen lorsqu’il s’agit d’interpréter le sens du baptême du Christ par le Baptiste, dans le Jourdain. Et de d’écrire au final : ‘Nous sommes près ici du sens transcendant des Évangiles, tel qu’il sera donné au dernier jour…. ».
Dans la même mouvance, on trouve aussi dans le voile d’Isis, un compte-rendu de Delobel, sur « le roi du monde » , de Guénon.
Hébreux-sanscrit-zend… « voie d’accès vers le mystérieux Wattan de Saint-Yves », si l’on veut… nous dit Delobel ; dont les connaissances en chymie semble avérées. Pourquoi pas ?
Ce parfum d'Apocalypse provenant de St Jérome, raffiné par l'abbé Trithème, B.Valentin et quelques autres avant Parascelse, et dont on surprend ainsi les spécifiques fragrances dans les sillages divergents (?) de Guénon et de Fulcanelli. Etonnant, non ?
Cordialement,
aliboron.
aliboron- Nombre de messages : 208
Age : 67
Date d'inscription : 15/07/2009
Re: Soleil Noir
(Montage sans titre, par squid697)
Corbeau, soleil noir et représentations "simiesques" (bouffons) de la mort...
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
Belle trouvaille, Logos.
squid697 semble être un artiste de Jakarta (Indonésie). Le thème du Soleil Noir apparaît à plusieurs reprises dans ses collages, puisqu'on trouve aussi ceci dans sa galerie de photos publiées sur Flickr :
"Tear up the world..." ("Déchirer le Monde"), collage, 2009, par squid697.
Ici, ce n'est pas le soleil noir lui-même qui est représenté, mais son symbole.
Cependant, le texte de l'image
squid697 semble être un artiste de Jakarta (Indonésie). Le thème du Soleil Noir apparaît à plusieurs reprises dans ses collages, puisqu'on trouve aussi ceci dans sa galerie de photos publiées sur Flickr :
"Tear up the world..." ("Déchirer le Monde"), collage, 2009, par squid697.
Ici, ce n'est pas le soleil noir lui-même qui est représenté, mais son symbole.
Cependant, le texte de l'image
laisse supposer que l'artiste a utilisé le symbole en lui donnant la signification "Monde" et non "Soleil". Le reste de ses photos et œuvres mises en ligne fait ressortir l'expression d'un mal-être : la recherche d'identité sociale dans une urbanisation extrême déconnectée de la nature.A, l'aube, je rôde.
Prêt à lacérer le monde
je rôde
Calcédoine- Admin
- Nombre de messages : 325
Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Soleil Noir
Dans The Ladybird, nouvelle écrite en 1915, mais remaniée et rebaptisée en 1921, Dionys Psanek remarque : "The sun is dark, the sunshine flowing to us is dark". Ce soleil noir apparaît dans la symbolique lawrencienne bien avant que l’imaginaire du romancier ait projeté dans sa fiction son expérience des Indiens et du Mexique, nourrie de tout l’apport des lectures de cette époque. Il est incontestable que le symbolisme solaire que révèlent la poésie et la fiction contemporaines s’est enrichi au contact du Mexique et que Lawrence a transposé, en partie, le rôle essentiel joué par le soleil dans la symbolique des civilisations anciennes du Nouveau Monde. Les réseaux de la texture symbolique de sa vision, en particulier pour ce qui concerne l’inter-relation des ténèbres et de la lumière, du dedans et de dehors, si l’on évoque la nouvelle The Woman who rode away, par exemple, se sont multipliés. Il est difficile de dégager et de définir le symbole, et la seule voie possible est de s’effacer devant sa puissance. "The power of the symbol is to arouse the deep emotional self and the dynamic self beyond comprehension", déclare Lawrence dans Apocalypse, venant à point nommé à mon secours et décourageant d’avance les critiques qui ont préparé leur grille destinée à contenir ce produit de l’imaginaire.
Je ne m’étendrai pas sur ce soleil noir qui est le soleil dans sa course nocturne lorsqu’il quitte ce monde pour en illuminer un autre – les Aztèques le représentaient porté sur le dos par le Dieu des Enfers, ce soleil noir, le premier des soleils, l’origine de tout l’univers, qui apparaît dans The Plumed Serpent : "Behind the fierce sun, the dark eyes of a deeper sun were watching". L’homme tire sa vitalité du coeur de la terre et le serpent s’y love :
The earth’s dark centre holds its dark sun, our source of isolated being, round which our world coils its foils like a great snake.
Le sang, l’instinct et le principe mâle sont indissociables ; ils constituent le noyau de ce soleil sombre, source de renouveau pour l’homme.
(source)
Je ne m’étendrai pas sur ce soleil noir qui est le soleil dans sa course nocturne lorsqu’il quitte ce monde pour en illuminer un autre – les Aztèques le représentaient porté sur le dos par le Dieu des Enfers, ce soleil noir, le premier des soleils, l’origine de tout l’univers, qui apparaît dans The Plumed Serpent : "Behind the fierce sun, the dark eyes of a deeper sun were watching". L’homme tire sa vitalité du coeur de la terre et le serpent s’y love :
The earth’s dark centre holds its dark sun, our source of isolated being, round which our world coils its foils like a great snake.
Le sang, l’instinct et le principe mâle sont indissociables ; ils constituent le noyau de ce soleil sombre, source de renouveau pour l’homme.
(source)
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
Bonjour
3 versions du Soleil Noir du Splendor Solis, le bien nommé, c'est curieusement la XIX è image sur 22 : le soleil est la XIXè carte du Tarot, et paraît-il : 19 = le nombre du soleil en grec ?), regardez-les 3 versions en entier, personnellement je ne m’en lasse pas ! J'ai même une version en diapos que je passe quelquefois avec un projo programmé en boucle, ambiance !! Mais que fait la police ?
Merci au sieur Delboy !
version 1598, Londres
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/solis_19.jpeg
version 1582, Kupferstichkabinett, Berlin
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/Splendor_1582_19.jpg
version 1708⁄1718, SCHATZKAMMER DER ALCHEMIE, HAMBURG
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/Splendor_hamburg_19.jpg
3 versions du Soleil Noir du Splendor Solis, le bien nommé, c'est curieusement la XIX è image sur 22 : le soleil est la XIXè carte du Tarot, et paraît-il : 19 = le nombre du soleil en grec ?), regardez-les 3 versions en entier, personnellement je ne m’en lasse pas ! J'ai même une version en diapos que je passe quelquefois avec un projo programmé en boucle, ambiance !! Mais que fait la police ?
Merci au sieur Delboy !
version 1598, Londres
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/solis_19.jpeg
version 1582, Kupferstichkabinett, Berlin
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/Splendor_1582_19.jpg
version 1708⁄1718, SCHATZKAMMER DER ALCHEMIE, HAMBURG
http://herve.delboy.perso.sfr.fr/Splendor_hamburg_19.jpg
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Soleil Noir
¡ No comprendo !
Quoi toi dire ? ? ?
Quoi toi dire ? ? ?
Ludivine- Nombre de messages : 220
Date d'inscription : 04/04/2010
Re: Soleil Noir
sorry...¡ No comprendo !
en anglais "puzzled" signifie confus...
ce qui s'accorde bien avec le soleil noir... la nigredo alchimique qui renvoie à un état de confusion, de noirceur torturante...
que j'associe à la Roue de Fortune du tarot... purification par le feu, "sublimation"...
les sublimations consistent en volatilisations et fixations successives pour parfaire la matière...
imagine un "puzzle", assemblé n'importe comment (ta conscience structurée de manière obsolète)... il va falloir dissoudre cet agencement (volatiliser), pour pouvoir l'assembler (fixer) un peu mieux... le processus continue jusqu'à que le puzzle soit parfaitement assemblé
zone de turbulences...
un peu comme une machine à laver... elle tourne... s'arrête... puis recommence... jusqu'à que le linge soit tout propre
ensuite le linge "sèche"... débarrassé de son armure (grosses taches pas belles...) il peut enfin prendre l'air ! souffler...
(passe passe le oinj) "y'a du monde sur la corde à linge" rappait jadis NTM en parlant du Pendu
(attention mon image ne colle pas au niveau des "couleurs")
on peut même imaginer que le linge en question est une robe de Noces...
par ailleurs (si je ne me trompe pas) le symbole alchimique du soleil noir est un rond : O
j'ai donc écrit avec deux "V" pour renvoyer au X de la Roue...
le D final me faisait penser aux Dragons...
c'était pas très compréhensible (parapharmacie, etc...)
et je ne garantis pas l'exactitude de mes propos, notamment alchimiques...
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
Ah ouais. Je vois à peu près, maintenant.
Le puzzle mental, c'est l'état de désordre qui règne avant, puis survient un événement, et après, il y a un nouvel ordre de compréhension qui permet de voir clairement l'image.
Avant // Pendant // Après => Ça ressemble assez fort à la séquence initiatique que j'ai lue [ici], et puis il y a cette comparaison avec l'évolution du cerveau et les remises en questions, trouvée dans le post suivant ([ici]) parce qu'on évolue par paliers. On a des phases pendant lesquelles on comprend un certain ordonnancement du monde (ou plutôt qu'on croit le connaître), puis surviennent des événements qui ne cadrent pas avec ce qu'on croit savoir, et vlan : on se retrouve avec son cogitant tout puzzlé. Sauf pour ceux qui nient le réel tout en bloc, évidemment.
Et puis qu'est ce qu'on fait avec son puzzle dans la tête ? Ben, on essaie d'échapper à la déprime et l'abattement le temps de se trouver une nouvelle structure bien compréhensible où toutes les pièces s'emboîtent bien.
Jusqu'à ce que surviennent de nouveaux éléments perturbateurs.
Oui. Ça, je le comprends bien.
Ta machine à laver avec ton linge à sécher, c'est en fait une autre image qui décrit aussi le déroulement d'une phase initiatique.
Le puzzle mental, c'est l'état de désordre qui règne avant, puis survient un événement, et après, il y a un nouvel ordre de compréhension qui permet de voir clairement l'image.
Avant // Pendant // Après => Ça ressemble assez fort à la séquence initiatique que j'ai lue [ici], et puis il y a cette comparaison avec l'évolution du cerveau et les remises en questions, trouvée dans le post suivant ([ici]) parce qu'on évolue par paliers. On a des phases pendant lesquelles on comprend un certain ordonnancement du monde (ou plutôt qu'on croit le connaître), puis surviennent des événements qui ne cadrent pas avec ce qu'on croit savoir, et vlan : on se retrouve avec son cogitant tout puzzlé. Sauf pour ceux qui nient le réel tout en bloc, évidemment.
Et puis qu'est ce qu'on fait avec son puzzle dans la tête ? Ben, on essaie d'échapper à la déprime et l'abattement le temps de se trouver une nouvelle structure bien compréhensible où toutes les pièces s'emboîtent bien.
Jusqu'à ce que surviennent de nouveaux éléments perturbateurs.
Oui. Ça, je le comprends bien.
Ta machine à laver avec ton linge à sécher, c'est en fait une autre image qui décrit aussi le déroulement d'une phase initiatique.
Ludivine- Nombre de messages : 220
Date d'inscription : 04/04/2010
Sceau
Voici le croquis d'un sceau anglais du XIIIème siècle trouvé au XIXème siècle sur le site d'une commanderie de Templiers, à Saint-Père-en-Retz, près de Nantes :
+ .S. FRIS. R.OBERT.
S. FRIS. : comme la plupart des sceaux templiers, il porte cette mention, qui est l'abrégé de Sigillum Fratris etc. C'est à dire : Sceau du Frère... Sigillum Fratris Robert.
Wikipedia, notamment, nous indique que le sceau représente "soleil et lune".
On peut tout de même se demander pourquoi la très sûre main du graveur 'dérape' soudain, pour graver en fait un S tellement bizarre, comme ayant tourné d'un quart de tour, et dans lequel on peut lire à la fois un petit u et un grand S.
De la même façon, le F attendu de FRIS a une forme particulière : les barres horizontales sont émaciées, et la tige verticale (ce qui devrait te plaire, Logos ) est fièrement dressée vers le ciel, tel un I.
donc... discrètement indiquée... S I R I u S
ce que confirme le dessin central. Soleil - Lune, ou Sirius s'élevant par soi-même de ...?... quoi ?... Soleil, ou soleil noir ?...
On notera une belle ressemblance avec le sceau de Paris datant de la même époque (le plus ancien Sceau de Paris connu à ce jour), que Bernard Roger commente, évoquant les Nautes, les Argonautes et autres voyageurs, dans Paris et l'Alchimie.
dans Wikipedia :
Bernard Roger, de son côté, rappelle qu'une des étymologies du mot PARIS, dont les plus anciennement mentionnées (Abbon, IXème-Xème siècles, manuscrits du XIIIème-XIVème siècles), sont PAR ISIA ("comme Isia", ville de Grèce) et PAR ISIS. Isis, à laquelle était consacré l'un des deux temples de la capitale, aujourd'hui occupé par St Germain des Prés. L'autre temple était dédié à Mercure/Helios.
+ .S. FRIS. R.OBERT.
S. FRIS. : comme la plupart des sceaux templiers, il porte cette mention, qui est l'abrégé de Sigillum Fratris etc. C'est à dire : Sceau du Frère... Sigillum Fratris Robert.
Wikipedia, notamment, nous indique que le sceau représente "soleil et lune".
On peut tout de même se demander pourquoi la très sûre main du graveur 'dérape' soudain, pour graver en fait un S tellement bizarre, comme ayant tourné d'un quart de tour, et dans lequel on peut lire à la fois un petit u et un grand S.
De la même façon, le F attendu de FRIS a une forme particulière : les barres horizontales sont émaciées, et la tige verticale (ce qui devrait te plaire, Logos ) est fièrement dressée vers le ciel, tel un I.
donc... discrètement indiquée... S I R I u S
ce que confirme le dessin central. Soleil - Lune, ou Sirius s'élevant par soi-même de ...?... quoi ?... Soleil, ou soleil noir ?...
On notera une belle ressemblance avec le sceau de Paris datant de la même époque (le plus ancien Sceau de Paris connu à ce jour), que Bernard Roger commente, évoquant les Nautes, les Argonautes et autres voyageurs, dans Paris et l'Alchimie.
dans Wikipedia :
Une nef, ou un vaisseau, paraissent avoir été de tout temps le symbole de la corporation des marchands de l'eau, qui donna ensuite naissance à la municipalité de Paris. On a même pu faire remonter ce symbole aux nautes de Lutèce dès l'époque gallo-romaine, même si sa forme n'a pas toujours été la même.
Une première mention d'armoiries de Paris apparaît dès 1190 lorsque Philippe Auguste, au moment de son départ pour la Terre Sainte, donne pour premières armoiries à la ville de Paris :
« un écu dont le champ était de gueules, à la nef d'argent, au chef d'azur, semé de fleurs de lys d'or »
C'est Saint Louis qui reconnut pour la première fois officiellement le sceau de Paris. Ce sceau permettait de sceller les actes pris par le prévôt des marchands, désigné par ses pairs, les nautes, pour diriger la cité.
Sur les sceaux du XIVème siècle, on trouve la légende « Sigillum mercatorum aquæ Parisius », toujours en vigueur jusqu'aux premières années du XVème siècle.
Bernard Roger, de son côté, rappelle qu'une des étymologies du mot PARIS, dont les plus anciennement mentionnées (Abbon, IXème-Xème siècles, manuscrits du XIIIème-XIVème siècles), sont PAR ISIA ("comme Isia", ville de Grèce) et PAR ISIS. Isis, à laquelle était consacré l'un des deux temples de la capitale, aujourd'hui occupé par St Germain des Prés. L'autre temple était dédié à Mercure/Helios.
Chèvre- Nombre de messages : 350
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Soleil Noir
Très intéressant Chèvre !
On peut en effet "lire" Sirius... sans capillotraction. Qui n'est pas sans rapport avec le soleil noir et la canicule je crois bien.
Quelques détails supplémentaires que je remarque :
Un E qui s'arc-boute en hiéroglyphe du Sel.
Un B très bizarre. A vrai dire il me fait penser à un Monstre.
La Lune fait office de Vase.
Le O n'est pas fermé et dessine un serpent qui se suce la queue (comme le Tet hébreu)
Les 3 lettres R se détachent du reste et forment un triangle équilatéral... Au reste cette lettre m'évoque les "influences d'en haut" (de la couronne royale) dont Valois dit qu'elles sont assemblées dans l'Air.
Le T également grossi : livre T des Rose-Croix ? Allusion à un équilibre ? La coïncidence avec le triangle des R m'évoque la notion "d'aspect" telle que présente en astrologie par exemple... syntonisation.
Tout ça me paraît connecté à la symbolique de la Roue de Fortune du tarot.
On peut en effet "lire" Sirius... sans capillotraction. Qui n'est pas sans rapport avec le soleil noir et la canicule je crois bien.
Quelques détails supplémentaires que je remarque :
Un E qui s'arc-boute en hiéroglyphe du Sel.
Un B très bizarre. A vrai dire il me fait penser à un Monstre.
La Lune fait office de Vase.
Le O n'est pas fermé et dessine un serpent qui se suce la queue (comme le Tet hébreu)
Les 3 lettres R se détachent du reste et forment un triangle équilatéral... Au reste cette lettre m'évoque les "influences d'en haut" (de la couronne royale) dont Valois dit qu'elles sont assemblées dans l'Air.
Le T également grossi : livre T des Rose-Croix ? Allusion à un équilibre ? La coïncidence avec le triangle des R m'évoque la notion "d'aspect" telle que présente en astrologie par exemple... syntonisation.
Tout ça me paraît connecté à la symbolique de la Roue de Fortune du tarot.
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
oui, d'accord avec toi. Quel pied... Pour une fois que ce n'est pas moi qui fait parler la typo... tu penses si je me régale !
pour le B monstrueux, il pourrait évoquer aBraxas (pieds de scorpion, tête de coq etc.).
Abraxas est représenté sur certains sceaux templiers :
Quand à ton joli triangle d'R... je note qu'il est pointe en bas.
pour le B monstrueux, il pourrait évoquer aBraxas (pieds de scorpion, tête de coq etc.).
Abraxas est représenté sur certains sceaux templiers :
Quand à ton joli triangle d'R... je note qu'il est pointe en bas.
Chèvre- Nombre de messages : 350
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Soleil Noir
Cette allusion à Sirius n'a rien d'anodin ! Dans les années 1960, des auteurs comme Robert Charroux ou Erich von Däniken ont mis en évidence à quel point Sirius était importante pour les Dogons, une tribu du Mali très retirée. Selon leur culture, c'est dans la direction de Sirius qu'il faudrait chercher la source des mondes. Bien des siècles avant la découverte (officielle) des lentilles des télescopes, les Dogons savaient que Sirius était une étoile double (et même triple, ce que l'astronomie n'a pas encore tranché) ! Il est important de se demander comment ils pouvaient le savoir.
Par ailleurs Sirius est aussi une étoile essentielle pour les Egyptiens des millénaires passés. Sous le nom de Sopdet (Sothis), cette étoile/divinité régissait le cycle des saisons et des crues du Nil.
Il est étonnant de constater combien Sirius est à ce point importante dans les mythes fondateurs très anciens, et l'importance que cet astre revêt encore aujourd'hui dans certaines cultures occultées.
Sirius, occultée... Soleil noir ?
Par ailleurs Sirius est aussi une étoile essentielle pour les Egyptiens des millénaires passés. Sous le nom de Sopdet (Sothis), cette étoile/divinité régissait le cycle des saisons et des crues du Nil.
Il est étonnant de constater combien Sirius est à ce point importante dans les mythes fondateurs très anciens, et l'importance que cet astre revêt encore aujourd'hui dans certaines cultures occultées.
Sirius, occultée... Soleil noir ?
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
Re: Soleil Noir
"Mythes fondateurs très anciens", Henri... certes !
je profite de l'occasion que tu m'offres, en conjonction avec le triangle de Logos, ci-dessous :
(un triangle pointe en bas), pour glisser une de mes images favorites:
la "Venus de Laussel" , 25.000 ans environ... très ancien, en vérité
Triangle pointe en bas, croissant de Lune disposé en coupe... et/ou corne d'abondance... Origine du monde ?
je profite de l'occasion que tu m'offres, en conjonction avec le triangle de Logos, ci-dessous :
(un triangle pointe en bas), pour glisser une de mes images favorites:
la "Venus de Laussel" , 25.000 ans environ... très ancien, en vérité
Triangle pointe en bas, croissant de Lune disposé en coupe... et/ou corne d'abondance... Origine du monde ?
Chèvre- Nombre de messages : 350
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Soleil Noir
Logos a écrit:
Un E qui s'arc-boute en hiéroglyphe du Sel.
Oui, cet E, ce "sel", semble représenter le sceau lui-même en petit. Coupe surmontée, ou emplie, du T ou de la croix +.
Et d'ailleurs, en ces temps, on ne disait pas 'Sceau', mais 'Scel'.
( Venus de l'eau scel ? )
Chèvre- Nombre de messages : 350
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Soleil Noir
A toi souffle d'homme
de descendre
jusqu'à la racine des vivants.
Cette racine est tienne,
tu proviens de son obscurité.
Mère épouse
elle t'a engendré,
en elle tu engendreras.
La promesse t'en serait close
sans l'or odorant de la veine
sans l'âpre saveur de la terre
sans la semence ardente des désirs.
Origine future
la racine est nocturne
et le vif est secret
Elle se nourrit d'un soleil d'innocence
opaque incandescence où se prépare la levée des vivants.
Enfonce toi dans la brèche du silence
Fais-toi sombre racine
et comme elle extension solitaire.
Un astre noir engendre la lumière.
* Henri Giriat *
de descendre
jusqu'à la racine des vivants.
Cette racine est tienne,
tu proviens de son obscurité.
Mère épouse
elle t'a engendré,
en elle tu engendreras.
La promesse t'en serait close
sans l'or odorant de la veine
sans l'âpre saveur de la terre
sans la semence ardente des désirs.
Origine future
la racine est nocturne
et le vif est secret
Elle se nourrit d'un soleil d'innocence
opaque incandescence où se prépare la levée des vivants.
Enfonce toi dans la brèche du silence
Fais-toi sombre racine
et comme elle extension solitaire.
Un astre noir engendre la lumière.
* Henri Giriat *
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
Bonjour,
Poursuivant donc, tout-contre les vents et marées agitant cette toile, la mystérieuse Aragne... (voir Fulcaneli) je profiterai de l'oeil du typhon... agitant ce bocal, pour y planter un drapeau de prière et dessus, tenter d'en décrire (voir Loup) les manigances, tout au moins celles regardant notre Clef.
J'émigre donc sur ce fil... à « plomb », fréquenté par des vrais noirauds et donc plus idoine à la mélancolie (la n°2) nécessaire aux fronts studieux... Prétexte : dans ce qui suit, je parle sombrement et dans le NOIR.
Vu qu'il est inconvenant d'infliger du « kilométrique », je tenterai comme précedemment de faire de l'extrèmement succint (sic !); malgrè les incontournables nuées sur le sanctuaire : ce « milieu des choses secrètes », comme rappellé plus avant, et qui obligent à un minimum de développement. Sauf à se la jouer grand-initié, qui voudrait bien, mais ne peut tout dire...tout en se disant, etc.
Bref, une fois de plus contraint à une idée par phrase, voir par mot... why not. Suis coupable mais pas responsable... si parfois je m'y détends caustiquement. Soupape !
Donc, se méfier des apparentes « abstractions » ici utilisées comme raccourcis. Et si, malgrè mes efforts, vous n'y entendez goutte, épargnez-moi vos déplaisirs et, (ô rève !) : dialoguez pour du vrai, avec plus d'idées que d'humeurs.
Entre nous soit dit : les deux relèvent du vilain égo... et, de plus il se pourrait que les secondes, pour « naturelles et spontanées » qu'elles paraissent... soient le levain, la moêlle discrète mais pourrie, des idées « récupérées » par l'égo pour ne pas penser, vraiment. Trop dangereux...
Bref, les noumènes, même déguisés en idées, sont innocents ! Fo pa tou konfondd.
Ce ne sont pas les « pratiques » ici que je conteste, mais ce qui, souvent, en subsiste passé au tamis des consciences dite de veille : celle(s) qui komunikkkkk sur un forum, avec ses mots. Pierre de touche la conscience ex-primée ? Zut...
En attendant d'en être certain, que les « moi-je » s'appliquent... svp, à s'oublier un moment; le medium n'est pas QUE le message : mise en abymes nécessaire. Politesse.
Soit, les rapports « supposables » entre le Rien (en nocturne toile de fond) et son Tout (la trâme de nos jours). La clef de nos anciens chymistes jouant (en ultime instance), le rôle du « et » : particule conjonctive, nuptiale, entre ces deux versants du Réel. Croisés, de plus, avec l'axe mineur mais indispensable : dedans-dehors, ou sujet-objet.
Vrai re-bis.
Chyasme « monstrueux », je vous l'accorde, mais sans cette croix : pas de Rosemonde. D'autres fleurs, mais pas scel-çi. Aller voir d'autres fleuristes moins couteux.
Faute de cette Rose, il n'y a pas d'alchymie comme voie, mais de toutes autres approches qui, en gros, ne prennent en compte que la seule « subjectivité ». Même si c'est pour, au résultat, en nier le bien fondé... why not.
« M'en fout », disait Gaston Lagaffe.
Ce donc, en dernière instance; alors qu'en la première, l'Initiale de cette voix melEncolique, cette clef (pivot de la Mort-Vie) est présente entre chaque omega et alpha / non-temps, pourtant source du devenir.
Voir le rôle des équi-noxes, notemment la Balance... Son aiguille indique notre mi-nuit, ou midi, porte des dieux ou des hommes, selon la concentrique considérée;(voir Emerit).
Interval majeur, qui plus est, diffracté en myriades « d'articulations », avancions-nous. Soit, ce qui donne à l'Ephémère, son mode apparent de succession temporelle, et au vilain mental : l'impression de finalité nécessaire... pour s'inventer un égo-durable; puis, dans la foulée : un ordre des « choses » ressemblant, de même, à un « récit » satisfaisant ... car en phase avec son entourloupe. Et hop !
Pour ce faire, il lui suffit de « remplacer » les vides (médians) entre les apparences, par des... pleins, ou des lignes, « significatives ». Ca peut donner des constellations, au mieux; des « histoires personnelles » adhésives, au pire. Feed back ressemblant à l'Evidence et, nous enfermant dans une perception diablement... chutée. L'ourobouros du pauvre, tournant en bourrique. Comme « moi ».
Y a plus de musique, que des « couacs » blindant leurs contours à grands renfort de « parce que », et épris d'utilitarisme au détriment de ce qui les porte...
C'est pour cela : ce jeu impensable entre temps et éternité, essenCielement (: ontologiquement antérieur à nos hallucinations) que le temps est qualifié d'inconnue de l'Oeuvre. Un des trois X... Et (en passant), que Le Marcheur ne marche pas sur la tête quand il lorgne vers cette clef... pour y entendre quelqu'un plutot que quelque chose. Ou les deux à la fois.
Cela ne se conçoit pas au point d'en agencer un système posé; ne peut être l'objet d'aucune « explication » totalitaire; juste des doigts désignant parfois la lune, ou plus taiseux : se contentant d'interprèter (fidèlement), sur le clavier de leur présence, limitée mais poreuse, la « portion » de musique qui les regarde. Mais pas moins...
Dire qu'il n'y a rien à en dire me semble en dire... long, sur le reste du chemin à parcourir pour revenir... entièrement chez Soi.
“ Les choses créées sont irréelles par rapport à Dieu, mais elles sont réelles entre elles, pendant le temps de leur apparition. “ nous confirme Cattiaux. Bibi en suppose, étant aussi « apparition », qu'elles ont quelque chose à meuhhhhh dire sur l'Harmonie sousjacente. Ou : jeu du je...
Pas le « mien », l'autre : perpétuellement à la Source. Donc la « mienne »de source en passant... Mercy.
Troisème « non sens » véhiculé par cette Clef : chaque existant (en tous les règnes) est comme noyauté, d'origine, par une « goutte » de cet océan d'Inconnaissance, dont il est l'ex-pression sans cesse renouvelée. Et dont les «vacances », (mentionnées précédemment comme favorisant le jeu de la totalité des ex-pressions), ne disent rien. Trois fois rien, dirait le Trismégiste.
Sur ce noyau de nuit, voir le « thögal » du Dzogchen, physique de l'état d'éveil qui en dit le dicible...).
Bref, nous serions « troués » d'une même bouche d'ombre ou mystère...
C'est cette « parenté » (à l'image de Dieu, fut il dit, mais mal entendue) dont l'anamnèse est, semble t'il, accessible au seul genre humain, et qui est nommé par l'alchymie : pivot de l'Art. Sur-réel par surcroît, comme toutes les branches de l'esthétique y insistera souvent et très charitablement René Alleau.
Je me suis risqué à aborder, sous un angle plus obtus, cette possibilité de souvenance dans le fil, « l'or-le nord-le mal »; les nyctalopes peuvent le revisiter...
Vu d'où nous sommes : donc la mort !... avant tout : de ce que nous croyons être. Credos inclus, qu'ils se veuillent méta ou pata physiques ou un truc applati à la mode du jour. Faudra tout réviser, (si désir et non besoin), plus tard, quand il ne s'agira plus de croire.
Il en résulte un autre regard, une sym-pathie (pâtir ensemble) mettant, fondamentalement, à l'unisson, le labourant et sa matière; semblablement « trouée » par le même secret. Celui de leur « apparition ».
Réincruder pour accéder au bord de cette très intime margelle, à l'épicentre de l'égo, puis se jeter dedans.
Juste une indication à l'usage des zoto-initiés : la très basse fréquence (ou très haute, je n'ai jamais su) qui règne à ce niveau est non humaine. Vu qu'on y arrive forcément pas encore très « clean », les probabilités que ça nous semble inhumain, (et du coup, le soit....) sont considérables. Le maître, nous prenant alors « sous son manteau », les rend... souriantes. That's all ! Inutile ?
Nul doute que Sir Dublin y verra une éventuelle réponse quant aux destins tragiques de certains. Et d'autres : la première image du Mutus Liber... souvenir de « vacance » ?
Pour filer la spéléologique métaphore, disons que le plouf qui s'ensuit, en nappe phréatique, nous fait (à priori) partager l'intime fondamental de tous les êtres-choses. Un Rien où les possibles fourmillent comme des tétards, qu'ils soient devenus (provisoirement) nécessaires ou non. Ensuite, yaqu'a et fautqu'on se chargeront des « spécialisations » souhaitables, en affinité avec la nôtre, ce scel qui nous échappe... Y peut y avoir des surprises.
« Qui veut sauver sa vie, la perdra », et vice versa. Bonne nouvelle des plus opératives. Enfin ! Ca interresse toujours quelqu'un une pratique ?
Semblablement : mais seulement, coté « carlingue », dont les différences restent ainsi à considérer scrupuleusement et cordialement... mais, identiques / même secret, coté « coeur ».
L'identité tend à sembler « évidente », via l'intuition (ou l'artillerie lourde du Vedanta); la similitude permettant la bonne distance, non. Vu qu'en fait elle porte non pas sur du « formel » persistant (comme on le croit), mais sur le parrallélisme des processus subtils donnant et, maintenant jusqu'à extinction, une présence donnée ici bas. Processus émanants, quoiqu'on désire en croire, du Vide-Un.
Lequel, malicieux, ne se range guère quelque part dans un ciel hors d'atteinte, d'avant nos Big bang, mais ressemble plutôt à ce qu'en a deviné Nicolas de Cues : centre partout et circonférence nulle part, ET inversement...
Fractal et hologrammique à la fois. Au moins... (Bon courage camarade Logos).
La physique quantique, telle que remise au diapason par F. Trojani, l'atteste. Sa langue, nombrée du coup, vaut largement celle d'autres « oiseaux »... d'autant que l'implication de l'observateur dans la « chose » observée y est si déconcertante (principe d'Heisenberg) pour la raison, qu'un langage « crépusculaire » s'impose en cet isthme (barzak, du soufisme). Ne serait-ce que pour modéliser, sans délirer. On y reviendra par la suite.
« Cui-cui » et gazouillis d'accompagnement d'une éphémèritude (voir Ségolène) consternante pour certains, ou volatil murmure des chênes de Dodonne pour d'autres. Bref, simples à é-prouver si l'on s'y dispose convenablement (voir Kunlun pour les préliminaires); mais terriblement complexes (d'apparence) à épouser par les mots. En tout cas ceux de la prose, l'essai. A trans-former encore et toujours si l'on veut la totale, mais ouverte.
Sauf à s'en tenir à un collage d'aphorismes « poètiques » qui, ne parlera vraiment qu'à ceux qui... savent déjà. Or, pour ceux-là, notre musique des sphères n'est plus qu'une « voix de fin silence ». (voir Elie dans votre bible). L'Abstraction profonde, comme dit le taoïsme, qui s'en déploie ou s'y retire, n'est pas pour toutes les ouïes. La sagesse de Cattiaux y est antée :
« La chose vient du dedans au-dehors, mais elle vient aussi du dehors au-dedans, et elle demeure en elle-même pour l'éternité. »
Les choses disent le mot, mais le mot n'est pas dit par les choses.
Les mots disent la chose, mais la chose n'est pas dite par les mots.”
On se retrouve fort proche d'un Lao Tseu ou d'Héraclite, l'obscur malgrè lui. Cette proximité, dèja relevée par mon alchimiste favori : R. Alleau, est particulièrement à considérer.
Ainsi, pour les paresseux ou les contempteurs du mental à leur idée, les élucubrations que je viens de vous infliger pour attirer vos augustes attentions sur The Cleffff, se peuvent résumées en une phrase : « Hadès est Dyonisos », (d'Héraclite). Cooool !
Qui, en plus, par ceci en dit infiniment plus... que mes balbutiemments. Qu'en vivez-vous d'emblée ? Ca m'interresse vivement...surtout le point de vue des zoto-initiés.
(Ps : si qq a des lumières, qu'il ne se gène pas pour les jouer ici; nous n'y sommes que des putto). En attendant, voilà de quoi méditer sur le fil : « l'analogie pour les nuls »...
Ceci avec des mots, comme d'habitude ici. Parce que « supposer » ainsi, courtoisement, est hommage d'un coté, partage de l'autre. Repas presque complet.
Supposer : habiter le vrai-semblable (volatil) plutôt que la vérité (fixe) : l'Ouvert donne le sens des proportions, donc : de la mélodie; à commencer par la notre : minuscule. Mais participante, sans trop de fausses notes à la Symphonie, on l'espère...
Du mi-lieu, d'où sort cette hermétique hypothèse, fasseyante par Nature et de plus entachée de « mon » incurable bétise (je vous plains) : rien à dire; tout à vivre encore et en corps. Juste la précaution de rigueur : « Non nobis... ».
Soit, le Rien-Tout :
- Rien, ou Vide-Présence : les lumineux témoignages rapportés ici et là nous en décrivent ou désignent, au plus près, la saveur. Je n'ai pas à y rajouter, ni soustraire, n'ayant, sous cet angle, que la truffe hors de l'eau; guère plus. (T'as raison Charly, mais tort de n'avoir que « raison »...hi han...).
- Tout : l'Apparaître. La « maya » en question, et qui m'y semble excessivement déconsidérée car dé-visagée. Massa confusa... certes joliement diaphane, mais (implicitement) souvent réduite à y tenir le rôle de la pure illusion. Bref, de l'absurde (« effets spécieux » induit par un pré-jugé bien planqué) desservant la nescience panoramique revendiquée.
Bien qu'ayant été peu ou prou « balayé » par le Joy, on conserve néanmoins (des fois que...) sous un meuble un « mouton » : la tentation de résoudre « logiquement » la Merveille, en la réduisant, l'air de rien, à l'Un : super zéro... Donc, à l'idée qu'on s'en fait, malgrè Tout...
Or, si l'on garde les yeux à hauteur du coeur, on constate que toute icône digne de ce nom (l'Art au plus hault sens, dont l'Opus), nous présentifie une coincidence de ces « opposés ». L'art et non la nature... (contrairement à ce que prétend Kunlun et d'autres éco-logiks); tout au moins dans un premier temps.
« Seigneur, augmente ma perplexité ». Telle était l'unique prière d'un avisé de jadis, saisit par la Sophia. Je l'envie.
Qu'est-ce que l'art, ce surcroît ? Dessiner un... Mouton, nous dit le Petit Prince. Agnus Dei, précise l'apocalypse de saint Jean.
Ceci avancé, non pour barbotter dans la bouillie mentale (lisez entre les lignes), mais parce qu'à l'examen, dame Alchymie se tient, « en esprit et en vérité », ni dans l'un ni dans l'autre foyers de cette ellipse (nirvana-samsara, ou noumènes-phénomènes). Trop binaire pour sa Quintessence!
Même si, pour faire simple, on fait comme si l'Un dévorait son Autre. Point (se voulant) final, mais guère posé au centre du cercle (impensé) disant l'Or. De la Parole... perdue et retrouvée, aucunes traces, ou si peu.
Elle, notre Dame, dresse sa patiente échelle nulle-part, en plein milieu : l'interval majeur, déjà cité, où s'origine et se résorbe, et se dépasse la somme des deux. Et, en prîme, toutes les stupides polémiques entre ora et labora. Raz la casquette de ces bla bla !
« Ce lieu est terrible » nous rappelle le Jacob du Mutus Liber, avant de se battre AVEC l'ange.
On peut trouver (à la louche...) trois usages de la dite parole qui nous désignent le centre « absent » de cette ellipse. Centre qui, pointant notre zéro, nous fait UN pour le meilleur sans le pire, car il est l'uni-ficateur par excellence. Donateur de un(s). La plus-que-perfection, de Fulcaneli (lequel, je m'en tape) n'est pas en dialectique avec du pas-bon.
(Entre parenthèses : ce qui me fait tiquer sur le « koïlon », d'HCA... ceci à l'adresse d'A.....).
Celui des mythes de l'Origine; (choisir de préférence les plus « archaïques », orphiques par exemple) où il est question du Chaos, de ce qui s'y passe, et de ce qu'il semble en résulter. Je ne m'y attarderai pas, vu l'ampleur des pré-jugés contemporains sur le pré-logique. Ils préfèrent, curieusement, leur post-logique... Ceci, étrangement partagés y compris par ceux qui, férus d'alchimie, auraient intérêt à les têter... Mais passons.
Celui des non-voies : des théo-sophies à priori « négatives », mais s'abollissant (si vécues-éprouvées) en accomplissement... de la « loi », comme fit le Christ. Ainsi seulement elle se révèle « amour »... faisant se mouvoir aimablement Dante et, son grand Orchestre.
On observera, en passant, qu'elles sont toutes des physiques du Verbe (pas « méta- » pour 2 ronds), de son processus allant et revenant (en même temps) du silence aux paroles. Au prime abord : dynamique-temporelle plutot que statique-spatialisée. Moins facile d'un pondre un Etant suprème nous dé-visageant du haut du podium. Et, en conséquence, encore moins un « actant » auto-nome, étanche et radicalement seul face à son athanor.
Les énergies qui s'y balladent, qui à la fois Y esquissent une échelle (scala philosophorum) et la parcourent, sont à en-visager façon Grégoire Palamas ou Denis l'aéropagyte. Stephen Jourdain en était si proche avec ses couleurs-fées...
N'en percevoir que l'effet Kirlian ou un gratouillis dans un chakra, n'est pas au niveau de l'Un-plication requise. Tout au plus une aimable approche de l'universion (voir Lakhovski), on en a déjà causé un brin...
L'autre usage pleinier de cette Parole (quoiqu'à mots coudés), est le fait de la tradition alchymique. Qu'elle soit d'ici ou d'ailleurs.
Seule sa clef de Sol, ici en question, place l'ascenseur au bon sous sol : « Osiris est un dieu noir »; (Fulcaneli). Obscur comme Héraclite et le temple de la Dive bouteille.
Vouloir la deviner, via le versant « matériel » de l'oeuvre, est forcément hors Sujet vu que ne peut y être maintenue, comme en simple chimie, la distance séparant sujet et objet.
Du fait de cette impossibilité : l'insistance des grands anciens sur une compréhension du Procès avant toute pratique !
Il serait temps (à la suite du seul R. Alleau) de se demander ce que signifie ici « com-prendre ». On se doute bien qu'il ne s'agit pas d'un simple « satori », ça se saurait, et transformerait les bobos-bouddhas, porteurs de robe orange, en... athanor sur pattes. Comme Mathieu Ricard ? Dans son cas, ok; mais pas plus.
Ni d'un potage ésotérique avec des vrais morceaux de paradis à machonner rituellement, sans salir son tablier.
Quel est le truc sans plumes, permettant, entre autres miracles, d'inféoder la ratio à l'intellectio-pure intuition pour pouvoir épouser tous les volutes du labyrinthe hermétique, de l'intérieur avant tout ? Faute de quoi on a que du caca mental, en projections pénibles...
Ben, not'clef pardi !!!
Tentons de piger un minimum; « connaître c'est savourer à mi-chemin » (Alleau). En recourant, par ex, aux sublimes lumières du shivaïsme du cache-mire. Bof du tantrisme ! ... sussure le fantome de Savoret... qui n'en connu que le « très haut lunaire » de... sa voisine initiable, présume-je.
A la fois ontogenèse et psychogenèse (particularités relevées pour le seul tantrisme, on se demande pourquoi), permettant ainsi de participer au Banquet... jusqu'au dessert.
On pourrait emprunter d'autres processus d'accès au Sans Accès (et de retour simultané sur terre) : ceux de la kaballe judéo-chrétienne pré-maçonnique, en passant par la science des lettres soufie chère à notre initial Gerber... ou la géomancie d'HCA, etc, mais celui-çi présente l'insigne avantage d'une équivalence Shiva-Dyonisos (voir Danièlou) digne d'Héraclite et, de n'avoir été mis en mots quasiment que par des Adeptes. Pas de bidouillages ésotérisants mettant des « donc » à la place des « comme », ouf.
Adeptes, ici au sens entier du qualificatif rappellé par Mr Alleau lorsqu'il précise, qu'ultimement, l'alchymie ne se contente pas d'un miracle (certes soluble), à mi parcours; mais s'avère être, plus oultre :
« Le but de l'alchimie est plus haut que celui de la transmutation des métaux en or ou du rajeunissement des vieillards. C'est la connaissance des lois de la Mort et de la Résurrection, dans tous les mondes, matériels et spirituels, terrestres et célestes. »
En sa préface au livre d'images de J. Camacho, intitulée « hypnos et thanatos »; laquelle s'achevera par une citation du Livre des morts tibétains : soit un clin d'oeil au Dzogchen dont ce Bardo Thödol est... la clef. Viva la muerte.
“ Il y a deux voies de retour en Dieu: soit la dissolution dans
la vie universelle et libre, soit la coagulation en elle.
.
La première est enseignée par beaucoup et réalisée par
quelques-uns. La seconde voie est enseignée par quelques-uns
et réalisée par bien peu.
.
Celui qui les sépare est ignorant.
Celui qui les unit est sage. » (Cattiaux).
Le Méga-rebis alors offert, (via la connivence « corporelle » du local et du global) y conjugue matière et lumière, samsara et nirvana, tout et rien. Parole et silence. Vide et apparences. Roméo et Juliette...
"De l'adepte taoiste il est dit : "Orienté vers l'intérieur, constamment sans désir, il contemple la Merveille; orienté vers l'extérieur, constamment dans le désir, il contemple les abords".
"Même si elles ont des noms différents, ces deux types de contemplations ont une même source; tous deux sont qualifiées d'obscur, de mystérieux, terme qui les propulse dans une obscurité ou mystère qui annule leur opposition initiale.
On ne peut pas opposer l'être au non-être, le Tao différencié au Tao indifférencié puisque l'on ne contemple pas le vide par le vide, mais le secret de la création dans le vide, de même, on ne contemple pas l'existence par l'existence, mais la Merveille du principe du vide, dans l'existence".
(M.Esposito).
Soit, concernant le « rapport des choses entre elles » (éprouvé-contemplé par la « chose » humaine) : de l'Obscur, du Désir, et à la l'infime jointure des deux, un certain... Sens. Plus discret il est vrai, mais qui se laisse deviner dans le discernement taoïste ici à l'oeuvre.
Moins, voir pas du tout, chez la plupart de nos zéveillés; c'est ça qui m'ennuie quand, à partir de leurs témoignages a-cosmiques, on tente de deviner « l'effet que ça fait »... d'être un Buveur illustre... d'elixir.
Nous verrons la suite au prochain épisode, si on ne m'en distrait pas avec des commisérations hypocrites ou des « opinions » perso hors sujet... lachées, très « naturellement », comme des pets... dirait encore Rabelais.
Je ne supporte plus CETTE « nature » ! En revanche, une vraie contradiction (bio-logique si possible) m'enchanterait.
En attendant, j'espère qu'ici vous aurez au moins vu... qu'il fait noir.
Kilométriquement votre,
aligrosrond.
Poursuivant donc, tout-contre les vents et marées agitant cette toile, la mystérieuse Aragne... (voir Fulcaneli) je profiterai de l'oeil du typhon... agitant ce bocal, pour y planter un drapeau de prière et dessus, tenter d'en décrire (voir Loup) les manigances, tout au moins celles regardant notre Clef.
J'émigre donc sur ce fil... à « plomb », fréquenté par des vrais noirauds et donc plus idoine à la mélancolie (la n°2) nécessaire aux fronts studieux... Prétexte : dans ce qui suit, je parle sombrement et dans le NOIR.
Vu qu'il est inconvenant d'infliger du « kilométrique », je tenterai comme précedemment de faire de l'extrèmement succint (sic !); malgrè les incontournables nuées sur le sanctuaire : ce « milieu des choses secrètes », comme rappellé plus avant, et qui obligent à un minimum de développement. Sauf à se la jouer grand-initié, qui voudrait bien, mais ne peut tout dire...tout en se disant, etc.
Bref, une fois de plus contraint à une idée par phrase, voir par mot... why not. Suis coupable mais pas responsable... si parfois je m'y détends caustiquement. Soupape !
Donc, se méfier des apparentes « abstractions » ici utilisées comme raccourcis. Et si, malgrè mes efforts, vous n'y entendez goutte, épargnez-moi vos déplaisirs et, (ô rève !) : dialoguez pour du vrai, avec plus d'idées que d'humeurs.
Entre nous soit dit : les deux relèvent du vilain égo... et, de plus il se pourrait que les secondes, pour « naturelles et spontanées » qu'elles paraissent... soient le levain, la moêlle discrète mais pourrie, des idées « récupérées » par l'égo pour ne pas penser, vraiment. Trop dangereux...
Bref, les noumènes, même déguisés en idées, sont innocents ! Fo pa tou konfondd.
Ce ne sont pas les « pratiques » ici que je conteste, mais ce qui, souvent, en subsiste passé au tamis des consciences dite de veille : celle(s) qui komunikkkkk sur un forum, avec ses mots. Pierre de touche la conscience ex-primée ? Zut...
En attendant d'en être certain, que les « moi-je » s'appliquent... svp, à s'oublier un moment; le medium n'est pas QUE le message : mise en abymes nécessaire. Politesse.
Soit, les rapports « supposables » entre le Rien (en nocturne toile de fond) et son Tout (la trâme de nos jours). La clef de nos anciens chymistes jouant (en ultime instance), le rôle du « et » : particule conjonctive, nuptiale, entre ces deux versants du Réel. Croisés, de plus, avec l'axe mineur mais indispensable : dedans-dehors, ou sujet-objet.
Vrai re-bis.
Chyasme « monstrueux », je vous l'accorde, mais sans cette croix : pas de Rosemonde. D'autres fleurs, mais pas scel-çi. Aller voir d'autres fleuristes moins couteux.
Faute de cette Rose, il n'y a pas d'alchymie comme voie, mais de toutes autres approches qui, en gros, ne prennent en compte que la seule « subjectivité ». Même si c'est pour, au résultat, en nier le bien fondé... why not.
« M'en fout », disait Gaston Lagaffe.
Ce donc, en dernière instance; alors qu'en la première, l'Initiale de cette voix melEncolique, cette clef (pivot de la Mort-Vie) est présente entre chaque omega et alpha / non-temps, pourtant source du devenir.
Voir le rôle des équi-noxes, notemment la Balance... Son aiguille indique notre mi-nuit, ou midi, porte des dieux ou des hommes, selon la concentrique considérée;(voir Emerit).
Interval majeur, qui plus est, diffracté en myriades « d'articulations », avancions-nous. Soit, ce qui donne à l'Ephémère, son mode apparent de succession temporelle, et au vilain mental : l'impression de finalité nécessaire... pour s'inventer un égo-durable; puis, dans la foulée : un ordre des « choses » ressemblant, de même, à un « récit » satisfaisant ... car en phase avec son entourloupe. Et hop !
Pour ce faire, il lui suffit de « remplacer » les vides (médians) entre les apparences, par des... pleins, ou des lignes, « significatives ». Ca peut donner des constellations, au mieux; des « histoires personnelles » adhésives, au pire. Feed back ressemblant à l'Evidence et, nous enfermant dans une perception diablement... chutée. L'ourobouros du pauvre, tournant en bourrique. Comme « moi ».
Y a plus de musique, que des « couacs » blindant leurs contours à grands renfort de « parce que », et épris d'utilitarisme au détriment de ce qui les porte...
C'est pour cela : ce jeu impensable entre temps et éternité, essenCielement (: ontologiquement antérieur à nos hallucinations) que le temps est qualifié d'inconnue de l'Oeuvre. Un des trois X... Et (en passant), que Le Marcheur ne marche pas sur la tête quand il lorgne vers cette clef... pour y entendre quelqu'un plutot que quelque chose. Ou les deux à la fois.
Cela ne se conçoit pas au point d'en agencer un système posé; ne peut être l'objet d'aucune « explication » totalitaire; juste des doigts désignant parfois la lune, ou plus taiseux : se contentant d'interprèter (fidèlement), sur le clavier de leur présence, limitée mais poreuse, la « portion » de musique qui les regarde. Mais pas moins...
Dire qu'il n'y a rien à en dire me semble en dire... long, sur le reste du chemin à parcourir pour revenir... entièrement chez Soi.
“ Les choses créées sont irréelles par rapport à Dieu, mais elles sont réelles entre elles, pendant le temps de leur apparition. “ nous confirme Cattiaux. Bibi en suppose, étant aussi « apparition », qu'elles ont quelque chose à meuhhhhh dire sur l'Harmonie sousjacente. Ou : jeu du je...
Pas le « mien », l'autre : perpétuellement à la Source. Donc la « mienne »de source en passant... Mercy.
Troisème « non sens » véhiculé par cette Clef : chaque existant (en tous les règnes) est comme noyauté, d'origine, par une « goutte » de cet océan d'Inconnaissance, dont il est l'ex-pression sans cesse renouvelée. Et dont les «vacances », (mentionnées précédemment comme favorisant le jeu de la totalité des ex-pressions), ne disent rien. Trois fois rien, dirait le Trismégiste.
Sur ce noyau de nuit, voir le « thögal » du Dzogchen, physique de l'état d'éveil qui en dit le dicible...).
Bref, nous serions « troués » d'une même bouche d'ombre ou mystère...
C'est cette « parenté » (à l'image de Dieu, fut il dit, mais mal entendue) dont l'anamnèse est, semble t'il, accessible au seul genre humain, et qui est nommé par l'alchymie : pivot de l'Art. Sur-réel par surcroît, comme toutes les branches de l'esthétique y insistera souvent et très charitablement René Alleau.
Je me suis risqué à aborder, sous un angle plus obtus, cette possibilité de souvenance dans le fil, « l'or-le nord-le mal »; les nyctalopes peuvent le revisiter...
Vu d'où nous sommes : donc la mort !... avant tout : de ce que nous croyons être. Credos inclus, qu'ils se veuillent méta ou pata physiques ou un truc applati à la mode du jour. Faudra tout réviser, (si désir et non besoin), plus tard, quand il ne s'agira plus de croire.
Il en résulte un autre regard, une sym-pathie (pâtir ensemble) mettant, fondamentalement, à l'unisson, le labourant et sa matière; semblablement « trouée » par le même secret. Celui de leur « apparition ».
Réincruder pour accéder au bord de cette très intime margelle, à l'épicentre de l'égo, puis se jeter dedans.
Juste une indication à l'usage des zoto-initiés : la très basse fréquence (ou très haute, je n'ai jamais su) qui règne à ce niveau est non humaine. Vu qu'on y arrive forcément pas encore très « clean », les probabilités que ça nous semble inhumain, (et du coup, le soit....) sont considérables. Le maître, nous prenant alors « sous son manteau », les rend... souriantes. That's all ! Inutile ?
Nul doute que Sir Dublin y verra une éventuelle réponse quant aux destins tragiques de certains. Et d'autres : la première image du Mutus Liber... souvenir de « vacance » ?
Pour filer la spéléologique métaphore, disons que le plouf qui s'ensuit, en nappe phréatique, nous fait (à priori) partager l'intime fondamental de tous les êtres-choses. Un Rien où les possibles fourmillent comme des tétards, qu'ils soient devenus (provisoirement) nécessaires ou non. Ensuite, yaqu'a et fautqu'on se chargeront des « spécialisations » souhaitables, en affinité avec la nôtre, ce scel qui nous échappe... Y peut y avoir des surprises.
« Qui veut sauver sa vie, la perdra », et vice versa. Bonne nouvelle des plus opératives. Enfin ! Ca interresse toujours quelqu'un une pratique ?
Semblablement : mais seulement, coté « carlingue », dont les différences restent ainsi à considérer scrupuleusement et cordialement... mais, identiques / même secret, coté « coeur ».
L'identité tend à sembler « évidente », via l'intuition (ou l'artillerie lourde du Vedanta); la similitude permettant la bonne distance, non. Vu qu'en fait elle porte non pas sur du « formel » persistant (comme on le croit), mais sur le parrallélisme des processus subtils donnant et, maintenant jusqu'à extinction, une présence donnée ici bas. Processus émanants, quoiqu'on désire en croire, du Vide-Un.
Lequel, malicieux, ne se range guère quelque part dans un ciel hors d'atteinte, d'avant nos Big bang, mais ressemble plutôt à ce qu'en a deviné Nicolas de Cues : centre partout et circonférence nulle part, ET inversement...
Fractal et hologrammique à la fois. Au moins... (Bon courage camarade Logos).
La physique quantique, telle que remise au diapason par F. Trojani, l'atteste. Sa langue, nombrée du coup, vaut largement celle d'autres « oiseaux »... d'autant que l'implication de l'observateur dans la « chose » observée y est si déconcertante (principe d'Heisenberg) pour la raison, qu'un langage « crépusculaire » s'impose en cet isthme (barzak, du soufisme). Ne serait-ce que pour modéliser, sans délirer. On y reviendra par la suite.
« Cui-cui » et gazouillis d'accompagnement d'une éphémèritude (voir Ségolène) consternante pour certains, ou volatil murmure des chênes de Dodonne pour d'autres. Bref, simples à é-prouver si l'on s'y dispose convenablement (voir Kunlun pour les préliminaires); mais terriblement complexes (d'apparence) à épouser par les mots. En tout cas ceux de la prose, l'essai. A trans-former encore et toujours si l'on veut la totale, mais ouverte.
Sauf à s'en tenir à un collage d'aphorismes « poètiques » qui, ne parlera vraiment qu'à ceux qui... savent déjà. Or, pour ceux-là, notre musique des sphères n'est plus qu'une « voix de fin silence ». (voir Elie dans votre bible). L'Abstraction profonde, comme dit le taoïsme, qui s'en déploie ou s'y retire, n'est pas pour toutes les ouïes. La sagesse de Cattiaux y est antée :
« La chose vient du dedans au-dehors, mais elle vient aussi du dehors au-dedans, et elle demeure en elle-même pour l'éternité. »
Les choses disent le mot, mais le mot n'est pas dit par les choses.
Les mots disent la chose, mais la chose n'est pas dite par les mots.”
On se retrouve fort proche d'un Lao Tseu ou d'Héraclite, l'obscur malgrè lui. Cette proximité, dèja relevée par mon alchimiste favori : R. Alleau, est particulièrement à considérer.
Ainsi, pour les paresseux ou les contempteurs du mental à leur idée, les élucubrations que je viens de vous infliger pour attirer vos augustes attentions sur The Cleffff, se peuvent résumées en une phrase : « Hadès est Dyonisos », (d'Héraclite). Cooool !
Qui, en plus, par ceci en dit infiniment plus... que mes balbutiemments. Qu'en vivez-vous d'emblée ? Ca m'interresse vivement...surtout le point de vue des zoto-initiés.
(Ps : si qq a des lumières, qu'il ne se gène pas pour les jouer ici; nous n'y sommes que des putto). En attendant, voilà de quoi méditer sur le fil : « l'analogie pour les nuls »...
Ceci avec des mots, comme d'habitude ici. Parce que « supposer » ainsi, courtoisement, est hommage d'un coté, partage de l'autre. Repas presque complet.
Supposer : habiter le vrai-semblable (volatil) plutôt que la vérité (fixe) : l'Ouvert donne le sens des proportions, donc : de la mélodie; à commencer par la notre : minuscule. Mais participante, sans trop de fausses notes à la Symphonie, on l'espère...
Du mi-lieu, d'où sort cette hermétique hypothèse, fasseyante par Nature et de plus entachée de « mon » incurable bétise (je vous plains) : rien à dire; tout à vivre encore et en corps. Juste la précaution de rigueur : « Non nobis... ».
Soit, le Rien-Tout :
- Rien, ou Vide-Présence : les lumineux témoignages rapportés ici et là nous en décrivent ou désignent, au plus près, la saveur. Je n'ai pas à y rajouter, ni soustraire, n'ayant, sous cet angle, que la truffe hors de l'eau; guère plus. (T'as raison Charly, mais tort de n'avoir que « raison »...hi han...).
- Tout : l'Apparaître. La « maya » en question, et qui m'y semble excessivement déconsidérée car dé-visagée. Massa confusa... certes joliement diaphane, mais (implicitement) souvent réduite à y tenir le rôle de la pure illusion. Bref, de l'absurde (« effets spécieux » induit par un pré-jugé bien planqué) desservant la nescience panoramique revendiquée.
Bien qu'ayant été peu ou prou « balayé » par le Joy, on conserve néanmoins (des fois que...) sous un meuble un « mouton » : la tentation de résoudre « logiquement » la Merveille, en la réduisant, l'air de rien, à l'Un : super zéro... Donc, à l'idée qu'on s'en fait, malgrè Tout...
Or, si l'on garde les yeux à hauteur du coeur, on constate que toute icône digne de ce nom (l'Art au plus hault sens, dont l'Opus), nous présentifie une coincidence de ces « opposés ». L'art et non la nature... (contrairement à ce que prétend Kunlun et d'autres éco-logiks); tout au moins dans un premier temps.
« Seigneur, augmente ma perplexité ». Telle était l'unique prière d'un avisé de jadis, saisit par la Sophia. Je l'envie.
Qu'est-ce que l'art, ce surcroît ? Dessiner un... Mouton, nous dit le Petit Prince. Agnus Dei, précise l'apocalypse de saint Jean.
Ceci avancé, non pour barbotter dans la bouillie mentale (lisez entre les lignes), mais parce qu'à l'examen, dame Alchymie se tient, « en esprit et en vérité », ni dans l'un ni dans l'autre foyers de cette ellipse (nirvana-samsara, ou noumènes-phénomènes). Trop binaire pour sa Quintessence!
Même si, pour faire simple, on fait comme si l'Un dévorait son Autre. Point (se voulant) final, mais guère posé au centre du cercle (impensé) disant l'Or. De la Parole... perdue et retrouvée, aucunes traces, ou si peu.
Elle, notre Dame, dresse sa patiente échelle nulle-part, en plein milieu : l'interval majeur, déjà cité, où s'origine et se résorbe, et se dépasse la somme des deux. Et, en prîme, toutes les stupides polémiques entre ora et labora. Raz la casquette de ces bla bla !
« Ce lieu est terrible » nous rappelle le Jacob du Mutus Liber, avant de se battre AVEC l'ange.
On peut trouver (à la louche...) trois usages de la dite parole qui nous désignent le centre « absent » de cette ellipse. Centre qui, pointant notre zéro, nous fait UN pour le meilleur sans le pire, car il est l'uni-ficateur par excellence. Donateur de un(s). La plus-que-perfection, de Fulcaneli (lequel, je m'en tape) n'est pas en dialectique avec du pas-bon.
(Entre parenthèses : ce qui me fait tiquer sur le « koïlon », d'HCA... ceci à l'adresse d'A.....).
Celui des mythes de l'Origine; (choisir de préférence les plus « archaïques », orphiques par exemple) où il est question du Chaos, de ce qui s'y passe, et de ce qu'il semble en résulter. Je ne m'y attarderai pas, vu l'ampleur des pré-jugés contemporains sur le pré-logique. Ils préfèrent, curieusement, leur post-logique... Ceci, étrangement partagés y compris par ceux qui, férus d'alchimie, auraient intérêt à les têter... Mais passons.
Celui des non-voies : des théo-sophies à priori « négatives », mais s'abollissant (si vécues-éprouvées) en accomplissement... de la « loi », comme fit le Christ. Ainsi seulement elle se révèle « amour »... faisant se mouvoir aimablement Dante et, son grand Orchestre.
On observera, en passant, qu'elles sont toutes des physiques du Verbe (pas « méta- » pour 2 ronds), de son processus allant et revenant (en même temps) du silence aux paroles. Au prime abord : dynamique-temporelle plutot que statique-spatialisée. Moins facile d'un pondre un Etant suprème nous dé-visageant du haut du podium. Et, en conséquence, encore moins un « actant » auto-nome, étanche et radicalement seul face à son athanor.
Les énergies qui s'y balladent, qui à la fois Y esquissent une échelle (scala philosophorum) et la parcourent, sont à en-visager façon Grégoire Palamas ou Denis l'aéropagyte. Stephen Jourdain en était si proche avec ses couleurs-fées...
N'en percevoir que l'effet Kirlian ou un gratouillis dans un chakra, n'est pas au niveau de l'Un-plication requise. Tout au plus une aimable approche de l'universion (voir Lakhovski), on en a déjà causé un brin...
L'autre usage pleinier de cette Parole (quoiqu'à mots coudés), est le fait de la tradition alchymique. Qu'elle soit d'ici ou d'ailleurs.
Seule sa clef de Sol, ici en question, place l'ascenseur au bon sous sol : « Osiris est un dieu noir »; (Fulcaneli). Obscur comme Héraclite et le temple de la Dive bouteille.
Vouloir la deviner, via le versant « matériel » de l'oeuvre, est forcément hors Sujet vu que ne peut y être maintenue, comme en simple chimie, la distance séparant sujet et objet.
Du fait de cette impossibilité : l'insistance des grands anciens sur une compréhension du Procès avant toute pratique !
Il serait temps (à la suite du seul R. Alleau) de se demander ce que signifie ici « com-prendre ». On se doute bien qu'il ne s'agit pas d'un simple « satori », ça se saurait, et transformerait les bobos-bouddhas, porteurs de robe orange, en... athanor sur pattes. Comme Mathieu Ricard ? Dans son cas, ok; mais pas plus.
Ni d'un potage ésotérique avec des vrais morceaux de paradis à machonner rituellement, sans salir son tablier.
Quel est le truc sans plumes, permettant, entre autres miracles, d'inféoder la ratio à l'intellectio-pure intuition pour pouvoir épouser tous les volutes du labyrinthe hermétique, de l'intérieur avant tout ? Faute de quoi on a que du caca mental, en projections pénibles...
Ben, not'clef pardi !!!
Tentons de piger un minimum; « connaître c'est savourer à mi-chemin » (Alleau). En recourant, par ex, aux sublimes lumières du shivaïsme du cache-mire. Bof du tantrisme ! ... sussure le fantome de Savoret... qui n'en connu que le « très haut lunaire » de... sa voisine initiable, présume-je.
A la fois ontogenèse et psychogenèse (particularités relevées pour le seul tantrisme, on se demande pourquoi), permettant ainsi de participer au Banquet... jusqu'au dessert.
On pourrait emprunter d'autres processus d'accès au Sans Accès (et de retour simultané sur terre) : ceux de la kaballe judéo-chrétienne pré-maçonnique, en passant par la science des lettres soufie chère à notre initial Gerber... ou la géomancie d'HCA, etc, mais celui-çi présente l'insigne avantage d'une équivalence Shiva-Dyonisos (voir Danièlou) digne d'Héraclite et, de n'avoir été mis en mots quasiment que par des Adeptes. Pas de bidouillages ésotérisants mettant des « donc » à la place des « comme », ouf.
Adeptes, ici au sens entier du qualificatif rappellé par Mr Alleau lorsqu'il précise, qu'ultimement, l'alchymie ne se contente pas d'un miracle (certes soluble), à mi parcours; mais s'avère être, plus oultre :
« Le but de l'alchimie est plus haut que celui de la transmutation des métaux en or ou du rajeunissement des vieillards. C'est la connaissance des lois de la Mort et de la Résurrection, dans tous les mondes, matériels et spirituels, terrestres et célestes. »
En sa préface au livre d'images de J. Camacho, intitulée « hypnos et thanatos »; laquelle s'achevera par une citation du Livre des morts tibétains : soit un clin d'oeil au Dzogchen dont ce Bardo Thödol est... la clef. Viva la muerte.
“ Il y a deux voies de retour en Dieu: soit la dissolution dans
la vie universelle et libre, soit la coagulation en elle.
.
La première est enseignée par beaucoup et réalisée par
quelques-uns. La seconde voie est enseignée par quelques-uns
et réalisée par bien peu.
.
Celui qui les sépare est ignorant.
Celui qui les unit est sage. » (Cattiaux).
Le Méga-rebis alors offert, (via la connivence « corporelle » du local et du global) y conjugue matière et lumière, samsara et nirvana, tout et rien. Parole et silence. Vide et apparences. Roméo et Juliette...
"De l'adepte taoiste il est dit : "Orienté vers l'intérieur, constamment sans désir, il contemple la Merveille; orienté vers l'extérieur, constamment dans le désir, il contemple les abords".
"Même si elles ont des noms différents, ces deux types de contemplations ont une même source; tous deux sont qualifiées d'obscur, de mystérieux, terme qui les propulse dans une obscurité ou mystère qui annule leur opposition initiale.
On ne peut pas opposer l'être au non-être, le Tao différencié au Tao indifférencié puisque l'on ne contemple pas le vide par le vide, mais le secret de la création dans le vide, de même, on ne contemple pas l'existence par l'existence, mais la Merveille du principe du vide, dans l'existence".
(M.Esposito).
Soit, concernant le « rapport des choses entre elles » (éprouvé-contemplé par la « chose » humaine) : de l'Obscur, du Désir, et à la l'infime jointure des deux, un certain... Sens. Plus discret il est vrai, mais qui se laisse deviner dans le discernement taoïste ici à l'oeuvre.
Moins, voir pas du tout, chez la plupart de nos zéveillés; c'est ça qui m'ennuie quand, à partir de leurs témoignages a-cosmiques, on tente de deviner « l'effet que ça fait »... d'être un Buveur illustre... d'elixir.
Nous verrons la suite au prochain épisode, si on ne m'en distrait pas avec des commisérations hypocrites ou des « opinions » perso hors sujet... lachées, très « naturellement », comme des pets... dirait encore Rabelais.
Je ne supporte plus CETTE « nature » ! En revanche, une vraie contradiction (bio-logique si possible) m'enchanterait.
En attendant, j'espère qu'ici vous aurez au moins vu... qu'il fait noir.
Kilométriquement votre,
aligrosrond.
aliboron- Nombre de messages : 208
Age : 67
Date d'inscription : 15/07/2009
Re: Soleil Noir
Merci.
Rapidement, avant de m'exiler quelques temps en des contrées où l'internet se fait rare...
Un passage de l'ami étoilé, qui me semble faire écho à cette "heure du milieu" :
Peut-être en lien avec l'anamnèse et "l'infracassable noyau de nuit" ? :
"On trouve des indications rapportées (ailleurs) par Knorr von Rosenroth sur ce "soleil de la mémoire", à l'état latent, soit, en gros : le LUZ."
H. Corneille Agrippa, La Philosophie Occulte : "Il y a dans le corps humain un os très petit, que les Hébreux appellent Luz, de
la grosseur d’un petit pois, qui n’est sujet à aucune rupture, et qui ne craint point le feu ou n’en peut être consumé ; mais qui se conserve toujours entier, duquel, comme l’on dit, notre corps animal renaîtra à la résurrection des morts, comme une plante de sa semence. Et ces vertus ne se connaissent que par l’expérience."
Rapidement, avant de m'exiler quelques temps en des contrées où l'internet se fait rare...
Un passage de l'ami étoilé, qui me semble faire écho à cette "heure du milieu" :
La Lune c'est aussi Séléné dans les mythes grecs, cette Séléné qui est le reflet de la double passivité de la femme... et comme le raconte la tradition, sachant qu'un homme n'est qu'une femme incomplète et qu'à tout sujet désirant pris dans un processus de vérité il faut une femme ultime comme support et matrice (car la vérité n'accepte de baisser sa culotte devant l'homme uniquement lorsque celui ci accepte de plonger sa volonté dans l'abîme, le gouffre et de la dissoudre) c'est un sujet qui nous concerne tous...
Celle d'avant la chute (qui est l'événement pris dans sa dynamique descendante... événement qui éclot en chacun de nous au moment où pour la première fois on est littéralement descendu ou mis à l'envers, renversé par la culpabilité lié à l'acte sexuel... il faut descendre pour commencer à monter et c'est ce que fait cycliquement la lune) qui est ignorance et innocence, nuit noire nuit obscure, réservoir infini de potentialités...
Celle d'après, à la fin de la descente (l'événement ascendant lorsque l'androgyne en toi pointe le bout de sa bite-con, lorsque tes yeux se reflètent dans ses yeux) qui est science du feu et lumière qui miroite sur l'eau, tout au fond de l'enfer terrestre enfin conquis...
"Séléné ! Nom de la lune en grec, lumière attirée dans les ténèbres, mais les ténèbres extérieures celles-la, lumières immergées dans la vrai nuit !"
Peut-être en lien avec l'anamnèse et "l'infracassable noyau de nuit" ? :
"On trouve des indications rapportées (ailleurs) par Knorr von Rosenroth sur ce "soleil de la mémoire", à l'état latent, soit, en gros : le LUZ."
H. Corneille Agrippa, La Philosophie Occulte : "Il y a dans le corps humain un os très petit, que les Hébreux appellent Luz, de
la grosseur d’un petit pois, qui n’est sujet à aucune rupture, et qui ne craint point le feu ou n’en peut être consumé ; mais qui se conserve toujours entier, duquel, comme l’on dit, notre corps animal renaîtra à la résurrection des morts, comme une plante de sa semence. Et ces vertus ne se connaissent que par l’expérience."
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Le luz
En complément je rajoute que le luz de la tradition hébraïque ou la kundalini de la tradition hindoue est une puissante énergie qui se trouve logée dans l'os sacrum.
Se réveillant, la Kundalini ne peut faire que se déployer, onduler et monter. Mais les peurs et les craintes du mental dévient ce Feu de la Terre qui aspire à rejoindre, par les fontanelles, les Energies d’En-Haut. Elle sommeille totalement chez beaucoup d’humains et sa totalité est rarement en éveil, pour la protection d’ailleurs du yogi. Déviée, elle induit des comportements qui le sont également et sont causes de maladies psychiques et physiques.
En un premier temps, cette énergie se manifeste naturellement en partant du chakra racine Mûlâdhara. Cette force vitale est nommée Luz dans la tradition hébraïque : « ce qui est caché, couvert, enveloppé, silencieux, secret », situé « vers l’extrêmité de la colonne vertébrale ». « Comme le noyau contient le germe, et comme l’os contient la moelle, ce Luz contient les éléments virtuels nécessaires à la restauration de l’être …/ Le Luz, étant impérissable, est dans l’être humain, le “noyau d’immortalité”, comme le lieu qui est désigné par le même nom est le “séjour d’immortalité”…».
Luz, c’est évidemment la Lumière de la Fleur de Lys, de Lus que portèrent les rois descendant de MéLUSine, les LUZignans. Mélusine est l’une des multiples images de la Mère Universelle.(source : http://vivrevouivre.over-blog.com/article-18608778.html )
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
Re: Soleil Noir
. . | Wikipédia nous fournit plusieurs interprétations de ce symbole. Dans les posts qui précèdent, on a vu que le nazisme s'était approprié cette symbolique, qu'on retrouve en particulier dans le marbre du sol de l'Obergruppenführersaal (Salle des Généraux) du château de Wevelsburg (Westphalie), où Heinrich Himmler aurait réuni les douze "disciples" de son groupement para-mystique et secret, l'Ordre de la Tête de Mort, c'est-à-dire douze généraux supérieurs choisis pour leur enthousiasme envers le dogme et censés représenter la quintessence de la nation aryenne. |
C'est, du moins, la thèse développée dans un roman de James Twinning : "Les Héritiers du Soleil Noir", un thriller moderne basé sur la recherche d'un trésor dissimulé en 1945. De fait, il a bien existé une Légion Totenkopf, nom donné à la 3ème division blindée allemande durant la deuxième guerre mondiale, mais originellement destinée à la garde des camps de concentration (4 régiments) avant de se transformer en unité de combat motorisée. Sous la direction de Theodor Eiche, cette unité s'est tristement rendue célèbre par sa cruauté, sa brutalité, son respect strict de la doctrine de "pureté de la race aryenne", sa discipline absolue et intransigeante, et arborait comme insigne, bien sûr, une tête de mort. Lors de la restructuration de l'armée allemande en 1939, les régiments Totenkopf deviennent un des trois piliers constitutifs de la Waffen SS. Ces faits historiques suffisent-ils à accréditer l'existence d'un Ordre initiatique, fanatique, secret, et homonyme, fondé par Himmler sur le modèle des mythiques Chevaliers de la Table Ronde (un roi entouré de 12 chevaliers), calquant lui-même le modèle du Christ entouré de ses 12 apôtres ? Ce n'est pas certain, bien qu'on sache qu'Himmler était effectivement féru de mysticisme et d'occultisme, lui qui fonda l'Ahnenerbe en 1935, précisément pour mener des recherches dans ces domaines occultes. |
De nos jours, le Soleil Noir a conservé cette connotation magique, néo-païenne, et on en retrouve la trace dans les mouvances Gothique et Black Metal (styles musicaux et vestimentaires récents)
"Schwarze Sonne", par E Nomine (cliquer pour voir la vidéo) | . . |
• ce symbole est bien plus ancien (ex.: fibule mérovingienne),
• il est nécessaire de beaucoup tordre la réalité pour vouloir voir trois svastikas dans le symbole représentant le Soleil Noir,
• il n'existe pas plus de deux représentations du motif associé au Soleil Noir qui puisse être rattachées au nazisme, l'une étant celle du château de Wevelsburg.
Par contre, le concept solaire est bien rattaché à ce dessin, et la notion de roue aussi : cycle solaire.
L'ancienneté du symbole et le concept de cycle solaire est peut-être à rattacher à une notion que les anciens Égyptiens avaient développée : la dualité Rê/Osiris. En cliquant sur ce lien : " Quelques aspects méconnus du mysticisme égyptien", vous pourrez visionner une courte vidéo (12 min.), dans laquelle Jean-Yves Barré (égyptologue, conférencier de l'AMORC) nous décrit ce concept antique où Rê meurt après 12 heures de règne pour ressusciter en Osiris durant 12 autres heures, lequel Osiris meurt à son tour pour redonner vie à Rê.
Osiris représente le Soleil Noir dont nous parlons. Cette symbolique cyclique de vie/mort/résurrection s'applique à la fois au cycle circadien, mais aussi au périple de nos âmes, d'un corps à l'autre, d'incarnation en incarnation.
Calcédoine- Admin
- Nombre de messages : 325
Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Soleil Noir
Hum hum…
Soleil noir, dites vous…
Avez-vous noté le curieux indice suivant ?
Charly Alverda l'a déjà évoqué sommairement dans son post du 30 mars 2010, mais quelques illustrations me semblent utiles pour augmenter l'impact de son propos.
Ainsi donc, dans la quasi-totalité des jeux de tarot, parmi les triomphes, la lame "Le Soleil" porte le numéro 19. Exemple, dans la version attribuée à Noblet :
Qu'y voit-on ? Un beau soleil bien brillant, dispensateur de bienfaits représentés par des gouttelettes.
Dans la version due à Jean Dodal, assez similaire, le soleil (toujours numéroté 19) y a un air un peu moins reluisant. Assombri, dirait-on. Je dirais même plus : ombré ! De petites hachures bordent tout le disque solaire par l'intérieur. Serait-ce un artifice du dessinateur pour tenter de souligner que l'astre est une sphère et non un disque ?
Peut-être. Ou pas.
Mais il existe une autre source d'inspiration alchimique qui semble étrangère au tarot, tout en offrant de belles images à notre sagacité, un peu dans le même esprit que le Mutus Liber. Il s'agit du Splendor Solis. Notons néanmoins que, comme le tarot, cet ouvrage comporte 22 gravures.
Le site herve.delboy en propose trois versions dont la plus ancienne apparaît à en 1582, à Berlin. La suivante, en 1598, est éditée à Londres, mais aussi à Rorschach (Suisse), incluse dans le traité de Salomon Trismosin intitulé Aureum vellus (Toison d'or), traduit en français en 1612. La plus récente remonte à 1708/1718 (Hambourg).
Les gravures du Splendor Solis sont assez différentes des triomphes du tarot. Et pourtant, dans les trois versions susdites, la gravure 19 fait elle aussi référence au soleil, qui donne son nom à l'ouvrage, mais porte explicitement le nom de Soleil Noir (The Dark Sun, sur le site www.alchemywebsite.com)
Comparons les trois gravures :
Indéniablement, le soleil y est noir, et est représenté dans sa phase transitoire (levé / pas levé).
Et dans ce contexte, c'est bien d'Alchimie que nous parlons. Mais, finalement, peut-être dans un sens assez proche de celui des anciens Égyptiens associant Rê et Osiris en une même entité ayant deux aspects opposés alternés.
Soleil noir, dites vous…
Avez-vous noté le curieux indice suivant ?
Charly Alverda l'a déjà évoqué sommairement dans son post du 30 mars 2010, mais quelques illustrations me semblent utiles pour augmenter l'impact de son propos.
Ainsi donc, dans la quasi-totalité des jeux de tarot, parmi les triomphes, la lame "Le Soleil" porte le numéro 19. Exemple, dans la version attribuée à Noblet :
Qu'y voit-on ? Un beau soleil bien brillant, dispensateur de bienfaits représentés par des gouttelettes.
Dans la version due à Jean Dodal, assez similaire, le soleil (toujours numéroté 19) y a un air un peu moins reluisant. Assombri, dirait-on. Je dirais même plus : ombré ! De petites hachures bordent tout le disque solaire par l'intérieur. Serait-ce un artifice du dessinateur pour tenter de souligner que l'astre est une sphère et non un disque ?
Peut-être. Ou pas.
Mais il existe une autre source d'inspiration alchimique qui semble étrangère au tarot, tout en offrant de belles images à notre sagacité, un peu dans le même esprit que le Mutus Liber. Il s'agit du Splendor Solis. Notons néanmoins que, comme le tarot, cet ouvrage comporte 22 gravures.
Le site herve.delboy en propose trois versions dont la plus ancienne apparaît à en 1582, à Berlin. La suivante, en 1598, est éditée à Londres, mais aussi à Rorschach (Suisse), incluse dans le traité de Salomon Trismosin intitulé Aureum vellus (Toison d'or), traduit en français en 1612. La plus récente remonte à 1708/1718 (Hambourg).
Les gravures du Splendor Solis sont assez différentes des triomphes du tarot. Et pourtant, dans les trois versions susdites, la gravure 19 fait elle aussi référence au soleil, qui donne son nom à l'ouvrage, mais porte explicitement le nom de Soleil Noir (The Dark Sun, sur le site www.alchemywebsite.com)
Comparons les trois gravures :
Version de 1582 | Version de 1598 | Version de 1708 |
Et dans ce contexte, c'est bien d'Alchimie que nous parlons. Mais, finalement, peut-être dans un sens assez proche de celui des anciens Égyptiens associant Rê et Osiris en une même entité ayant deux aspects opposés alternés.
Sherlock- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 09/04/2008
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