Quelques films...
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Quelques films...
Bonjour,
Voici une liste de quelques films non encore cités et qui me paraissent intéressants du point de vue de la quête intérieure :
Antichrist (un peu dur par moments)
Dark Cristal (peut être vu en famille, petits et grands ensemble)
L'île (de Pavel Lounguine)
Solaris (avec le gars qui fait la pub pour le café )
The Fountain (de Darren Aronofsky)
Voici une liste de quelques films non encore cités et qui me paraissent intéressants du point de vue de la quête intérieure :
Antichrist (un peu dur par moments)
Dark Cristal (peut être vu en famille, petits et grands ensemble)
L'île (de Pavel Lounguine)
Solaris (avec le gars qui fait la pub pour le café )
The Fountain (de Darren Aronofsky)
Sakapus- Nombre de messages : 24
Date d'inscription : 26/09/2010
Re: Quelques films...
Bonjour
Oui, Solaris "avec le gars qui fait la pub pour le café" est une réussite ! De cette adaptation du roman de Stanislas Lem, je garde une grande tendresse pour celle de Tarkosky, ce fabuleux auteur de Stalker et du Sacrifice .
Cordialement,
C...a
Oui, Solaris "avec le gars qui fait la pub pour le café" est une réussite ! De cette adaptation du roman de Stanislas Lem, je garde une grande tendresse pour celle de Tarkosky, ce fabuleux auteur de Stalker et du Sacrifice .
Cordialement,
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Quelques films...
Bonjour à tous.
J'ai aimé Solaris. Je me suis d'ailleurs procuré les DVD des 2 versions. Dans ma jeunesse, j'avais vu le film d'Andreï Tarkowski (1972); j'en avais gardé un bon souvenir avec une pointe de nostalgie; en conséquence, un proche a eu la bonne idée de me l'offrir pour mon anniversaire. Pourtant, aujourd'hui, en comparant les deux versions, j'avoue que j'en viens à apprécier aussi la plus récente (de Steven Soderbergh, 2002, avec George "Dosette" Clooney), plus sobre que la longue longue longue ancienne version, même si – c'est la mode – les effets spéciaux montrent ce qui n'était auparavant que suggéré, deviné peu à peu.
C'est l'histoire d'un cosmonaute en mission d'enquête sur une très lointaine station spatiale en orbite autour d'un monde-océan, car la petite équipe de scientifique qui y réside semble péter les plombs. Mais la station semble aussi abriter d'autres personnes non répertoriées, et le maigre équipage reste très évasif au sujet de ces présences. Dans la station spatiale, l'enquêteur ne tarde pas à recevoir la visite… de la femme qu'il a jadis aimée et dont il pense être responsable du suicide ! On comprend alors peu à peu que ces passagers clandestins sont la matérialisation de personnages liés à d'anciens traumatismes psychologiques enfouis que chaque cosmonaute traîne dans son subconscient. En bout de course, il s'avère que la planète-océan est, dans son entièreté, un organisme vivant unique, protoplasmique, mais très évolué, susceptible de modeler des formes et des êtres issus du psychisme des protagonistes.
Cette relation [ humains => <= océan ], cette prise de contact entre deux espèces extrêmement différentes, est surtout faite d'incompréhension, semble-t-il, puisqu'on dirait que la planète-océan essaie maladroitement de s'adresser aux humains dans une forme d'expression qui pourrait leur être agréable, mais ça engendre plutôt des peurs, du stress, de la folie, des morts.
Ce film me paraît effectivement essentiel, car si on admet aujourd'hui la possibilité d'une exobiologie, on a encore trop tendance à penser que les formes de vie apparues sur d'autres planètes devraient plus ou moins ressembler aux plantes et animaux terrestres (comme dans Avatar), alors que la réalité peut être fantastiquement autre. Et même si une forme de vie extraterrestre devait nous ressembler biologiquement, ce serait un tort de croire que nos modes de raisonnement soient similaires, comme l'a par ailleurs exposé Le Marcheur dans Ufologie, voie initiatique. Et si le contact avec des intelligences extraplanétaires avait déjà lieu actuellement, mais passant inaperçu pour cause d'incapacité à reconnaître le dit contact ? Lorsque l'entomologiste prend contact avec une fourmilière, les fourmis sont-elles capables d'interpréter l'incident autrement que comme une menace ? C'est un peu cette forme de contact, transposée, que nous montre Solaris.
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J'ai aimé Solaris. Je me suis d'ailleurs procuré les DVD des 2 versions. Dans ma jeunesse, j'avais vu le film d'Andreï Tarkowski (1972); j'en avais gardé un bon souvenir avec une pointe de nostalgie; en conséquence, un proche a eu la bonne idée de me l'offrir pour mon anniversaire. Pourtant, aujourd'hui, en comparant les deux versions, j'avoue que j'en viens à apprécier aussi la plus récente (de Steven Soderbergh, 2002, avec George "Dosette" Clooney), plus sobre que la longue longue longue ancienne version, même si – c'est la mode – les effets spéciaux montrent ce qui n'était auparavant que suggéré, deviné peu à peu.
C'est l'histoire d'un cosmonaute en mission d'enquête sur une très lointaine station spatiale en orbite autour d'un monde-océan, car la petite équipe de scientifique qui y réside semble péter les plombs. Mais la station semble aussi abriter d'autres personnes non répertoriées, et le maigre équipage reste très évasif au sujet de ces présences. Dans la station spatiale, l'enquêteur ne tarde pas à recevoir la visite… de la femme qu'il a jadis aimée et dont il pense être responsable du suicide ! On comprend alors peu à peu que ces passagers clandestins sont la matérialisation de personnages liés à d'anciens traumatismes psychologiques enfouis que chaque cosmonaute traîne dans son subconscient. En bout de course, il s'avère que la planète-océan est, dans son entièreté, un organisme vivant unique, protoplasmique, mais très évolué, susceptible de modeler des formes et des êtres issus du psychisme des protagonistes.
Cette relation [ humains => <= océan ], cette prise de contact entre deux espèces extrêmement différentes, est surtout faite d'incompréhension, semble-t-il, puisqu'on dirait que la planète-océan essaie maladroitement de s'adresser aux humains dans une forme d'expression qui pourrait leur être agréable, mais ça engendre plutôt des peurs, du stress, de la folie, des morts.
Ce film me paraît effectivement essentiel, car si on admet aujourd'hui la possibilité d'une exobiologie, on a encore trop tendance à penser que les formes de vie apparues sur d'autres planètes devraient plus ou moins ressembler aux plantes et animaux terrestres (comme dans Avatar), alors que la réalité peut être fantastiquement autre. Et même si une forme de vie extraterrestre devait nous ressembler biologiquement, ce serait un tort de croire que nos modes de raisonnement soient similaires, comme l'a par ailleurs exposé Le Marcheur dans Ufologie, voie initiatique. Et si le contact avec des intelligences extraplanétaires avait déjà lieu actuellement, mais passant inaperçu pour cause d'incapacité à reconnaître le dit contact ? Lorsque l'entomologiste prend contact avec une fourmilière, les fourmis sont-elles capables d'interpréter l'incident autrement que comme une menace ? C'est un peu cette forme de contact, transposée, que nous montre Solaris.
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Calcédoine- Admin
- Nombre de messages : 325
Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Quelques films...
Bonjour,
Sakapus a recommandé L'île (de Pavel Lounguine)
Pour le visionner :
Sakapus a recommandé L'île (de Pavel Lounguine)
Pour le visionner :
FreedomForKingKong- Nombre de messages : 109
Age : 46
Date d'inscription : 21/09/2011
Re: Quelques films...
Bonjour FreedomForKingKong
Merci pour ce travail de recherche. Ce film passe très bien, et est de plus téléchargeable.
Amitiés.
Merci pour ce travail de recherche. Ce film passe très bien, et est de plus téléchargeable.
Amitiés.
Aube-Aurore- Nombre de messages : 238
Age : 44
Date d'inscription : 15/04/2008
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