Fulcanelli exhumé – – De Vulcain Solaire à Fulcanelli (Filostène Jr.)
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Fulcanelli exhumé – – De Vulcain Solaire à Fulcanelli (Filostène Jr.)
Bonjour.
L'identité de Fulcanelli n'est pas d'une importance de première grandeur, tout le monde en conviendra. Cet auteur (ou groupe d'auteurs) ayant de toute évidence tout fait pour préserver son anonymat, il est de bon ton de respecter ce vœu. C'est une question de fair-play, surtout lorsque la raison d'être de cet effacement est de mettre en avant ce qui est dit, peu importe qui le dise. Les hommes passent, les idées restent.
Cependant…
Hum…
Cependant, certains chercheurs férus d'Histoire et certains récipiendaires d'archives ont récemment livré au public des éléments permettant d'accoler un nom et un visage au célèbre pseudonyme de Fulcanelli, avec un bon pourcentage de chance d'exactitude. Exit donc les hypothèses, déjà envisagées – avec l'aide du Dr. Watson – dans un post du sujet Fulcanelli datant de février 2009, suggérant Dujols, Flammarion, Canseliet, Champagne, Schwaller de Lubicz, Boex (Rosny Aîné), Violle, Jollivet-Castelot, Jobert, Sebert, etc. Le nouveau candidat, plus crédible, déjà annoncé par Montaléchel dans un post du 30 avril 2011 s'appelle Paul Decoeur.
Un ouvrage est paru en 2011 sur ce thème sous la plume d'un certain Filostène (pseudonyme – voir son blog) dont l'identité réelle m'est connue, mais dont je respecterai bien sûr à mon tour le souhait de discrétion : "Fulcanelli exhumé" (Ed. La Pierre Philosophale, ISBN: 978-2363530011, Broché, 380 pages).
Bien qu'intéressant à maints égards, ce livre souffre malheureusement d'un amateurisme éditorial lamentable, l'éditeur ne s'étant manifestement pas donné la peine de la relecture ni de l'harmonisation de la mise en page, ce qui procure à l'ensemble un aspect brouillon.
Mais il n'est pas impossible que, sous peu, cet "essai" soit transformé, comme on dit en rugby, car un second opus nous est annoncé (pour octobre 2012 ?), toujours chez le même éditeur, espérant que ce dernier ait, entretemps, acquis un minimum de métier : "De Vulcain Solaire à Fulcanelli".
Toujours sous la plume de Filostène, il nous est annoncé que des extraits de correspondance entre Pierre Dujols de Valois, libraire érudit qui gérait la "Librairie du Merveilleux" à Paris, et l'auteur Raymond Roussel, mentionne en toutes lettres le nom de Paul Decoeur en tant qu'auteur d'un projet d'ouvrage d'alchimie centré sur "Les motifs lapidaires des cathédrales et autres demeures dans leurs rapports avec le symbolisme du Grand Œuvre Alchimique". Ce titre, trop long et d'aspect désuet, fut modifié dans la version finale, mais il est patent qu'on retrouve là le fil conducteur de ce que nous connaissons aujourd'hui sous les titres "Le Mystère des Cathédrales" et "Les Demeures Philosophales".
Couverture actuellement proposée :
L'identité de Fulcanelli n'est pas d'une importance de première grandeur, tout le monde en conviendra. Cet auteur (ou groupe d'auteurs) ayant de toute évidence tout fait pour préserver son anonymat, il est de bon ton de respecter ce vœu. C'est une question de fair-play, surtout lorsque la raison d'être de cet effacement est de mettre en avant ce qui est dit, peu importe qui le dise. Les hommes passent, les idées restent.
Cependant…
Hum…
Cependant, certains chercheurs férus d'Histoire et certains récipiendaires d'archives ont récemment livré au public des éléments permettant d'accoler un nom et un visage au célèbre pseudonyme de Fulcanelli, avec un bon pourcentage de chance d'exactitude. Exit donc les hypothèses, déjà envisagées – avec l'aide du Dr. Watson – dans un post du sujet Fulcanelli datant de février 2009, suggérant Dujols, Flammarion, Canseliet, Champagne, Schwaller de Lubicz, Boex (Rosny Aîné), Violle, Jollivet-Castelot, Jobert, Sebert, etc. Le nouveau candidat, plus crédible, déjà annoncé par Montaléchel dans un post du 30 avril 2011 s'appelle Paul Decoeur.
Un ouvrage est paru en 2011 sur ce thème sous la plume d'un certain Filostène (pseudonyme – voir son blog) dont l'identité réelle m'est connue, mais dont je respecterai bien sûr à mon tour le souhait de discrétion : "Fulcanelli exhumé" (Ed. La Pierre Philosophale, ISBN: 978-2363530011, Broché, 380 pages).
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Mais il n'est pas impossible que, sous peu, cet "essai" soit transformé, comme on dit en rugby, car un second opus nous est annoncé (pour octobre 2012 ?), toujours chez le même éditeur, espérant que ce dernier ait, entretemps, acquis un minimum de métier : "De Vulcain Solaire à Fulcanelli".
Toujours sous la plume de Filostène, il nous est annoncé que des extraits de correspondance entre Pierre Dujols de Valois, libraire érudit qui gérait la "Librairie du Merveilleux" à Paris, et l'auteur Raymond Roussel, mentionne en toutes lettres le nom de Paul Decoeur en tant qu'auteur d'un projet d'ouvrage d'alchimie centré sur "Les motifs lapidaires des cathédrales et autres demeures dans leurs rapports avec le symbolisme du Grand Œuvre Alchimique". Ce titre, trop long et d'aspect désuet, fut modifié dans la version finale, mais il est patent qu'on retrouve là le fil conducteur de ce que nous connaissons aujourd'hui sous les titres "Le Mystère des Cathédrales" et "Les Demeures Philosophales".
Couverture actuellement proposée :
Sherlock- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: Fulcanelli exhumé – – De Vulcain Solaire à Fulcanelli (Filostène Jr.)
Oui, Sherlock. On en sait désormais un peu plus sur cet ouvrage de 252 pages dont le tirage numéroté sera limité à environ 200 exemplaires. Son numéro ISBN est 978-2-36353-017-2, et son prix sera de 49 euros (39 euros en souscription jusqu'au 10 septembre 2012).
Filostène Jr. vient d'en faire une présentation sur son propre blog à cette adresse.
Filostène Jr. vient d'en faire une présentation sur son propre blog à cette adresse.
Ludivine- Nombre de messages : 220
Date d'inscription : 04/04/2010
Re: Fulcanelli exhumé – – De Vulcain Solaire à Fulcanelli (Filostène Jr.)
Je me suis procurée un exemplaire de ce "De Vulcain Solaire à Fulcanelli". Ce livre, pris isolément, devrait paraître difficile à la plupart des lecteurs, non pas tant à cause de son style, quelquefois lourd, aux phrases trop longues ou elliptiques, mais surtout parce qu'il doit être vu comme une pièce d'un puzzle plus vaste. Car cet ouvrage est en fait un addendum à "Fulcanelli exhumé" (même auteur, même maison d'édition), et il se réfère aussi à d'autres sources qu'il complète sans les reprendre in extenso : l'ouvrage de Fulgrosse "Le Puzzle Fulcanelli", et des blogs ou forums sur Internet.
En conséquence, cet ouvrage semble plutôt destiné à des initiés, à un groupe réduit de spécialistes déjà bien au fait des arguments qui ont été développés ailleurs, auxquels sont apportés ici des compléments. Tous ces éléments épars, ces pièces du puzzle, sont donc à rechercher dans d'autres travaux disséminés. Malheureusement, ceux-ci sont eux-mêmes assez confidentiels (faibles tirages), et les blogs et forums sur Internet, éphémères par nature, risquent tôt ou tard de mener les futurs lecteurs vers des impasses. Celui qui souhaite assembler les morceaux aujourd'hui peut le faire sans problème, mais qu'en ira-t-il dans 10 ans, dans 50 ans ?
Ne boudons cependant pas notre plaisir : si l'on écarte ce problème de forme, il reste une argumentation de fond qui, elle, apporte une contribution majeure à la résolution de l'énigme de l'identité de celui qui se cachait humblement, modestement, dans l'anonymat, sous le pseudonyme de "Vulcain Solaire", lequel se mua plus tard en "Fulcanelli". Il s'agit indubitablement de l'ingénieur Paul Decœur, un proche de la famille de Lesseps puisqu'il était le fils naturel de Jules Adolphe Edouard Tallien de Cabarrus (époux d'Adélaïde de Lesseps) et d'Eugénie Irma Chollier (épouse de Cyrille Decœur). J'avoue que pour vous résumer simplement le lien de parenté entre Paul Decœur et la famille de Lesseps, j'ai dû approfondir la recherche. Pour y voir clair, je me suis construit un tableau qui met en parallèle les époques de vie des différents protagonistes, soit cités dans l'ouvrage, soit connus pour avoir marqué leur époque dans le domaine qui nous occupe. Tant qu'à faire, puisque ce tableau existe désormais, je vous le livre ici afin que tous puissent en bénéficier. La parenté directe de Paul Decœur est en jaune ; la famille de Lesseps est en bleu foncé ou violet ; en bleu clair sont regroupés quelques occultistes et personnages-repères.
Une fois bien compris les liens qui unissent Paul Decœur aux de Lesseps, ce qui permet de le situer dans son époque et dans son milieu, reste encore à démontrer que l'ingénieur est bien l'auteur originel des ouvrages publiés sous le nom de Fulcanelli. Ce point est aisément prouvé par des documents récemment ressortis d'archives privées : des courriers émanant de l'éditeur Pierre Dujols dont l'un, daté du 7 mai 1906, évoque sans conteste un ouvrage en cours de rédaction par M. Decœur et traitant des "motifs lapidaires des cathédrales et autres demeures dans leurs rapports avec le symbolisme du Grand Œuvre Alchimique", comme l'avit déjà mentionné Sherlock ci-dessus. On reconnaît là aisément le sujet des deux ouvrages qui allaient devenir célèbre, bien plus tard, sous les titres "Le Mystère des Cathédrales" et "Les Demeures philosophales".
S'il est vrai que, postérieurement à 1906, plusieurs personnages allaient apporter leur contribution à ce travail (Pierre Dujols, Jean-Julien Champagne, Eugène Canseliet…), Filostène nous livre là la pièce manquante au puzzle déjà assemblé par Fulgrosse, à savoir la preuve écrite, noir sur blanc jauni, pour ceux qui en doutaient encore, que le maître d'œuvre de ce travail livresque qui fait aujourd'hui référence était bien l'ingénieur Joseph Paul Cyrille Decœur.
En conséquence, cet ouvrage semble plutôt destiné à des initiés, à un groupe réduit de spécialistes déjà bien au fait des arguments qui ont été développés ailleurs, auxquels sont apportés ici des compléments. Tous ces éléments épars, ces pièces du puzzle, sont donc à rechercher dans d'autres travaux disséminés. Malheureusement, ceux-ci sont eux-mêmes assez confidentiels (faibles tirages), et les blogs et forums sur Internet, éphémères par nature, risquent tôt ou tard de mener les futurs lecteurs vers des impasses. Celui qui souhaite assembler les morceaux aujourd'hui peut le faire sans problème, mais qu'en ira-t-il dans 10 ans, dans 50 ans ?
Ne boudons cependant pas notre plaisir : si l'on écarte ce problème de forme, il reste une argumentation de fond qui, elle, apporte une contribution majeure à la résolution de l'énigme de l'identité de celui qui se cachait humblement, modestement, dans l'anonymat, sous le pseudonyme de "Vulcain Solaire", lequel se mua plus tard en "Fulcanelli". Il s'agit indubitablement de l'ingénieur Paul Decœur, un proche de la famille de Lesseps puisqu'il était le fils naturel de Jules Adolphe Edouard Tallien de Cabarrus (époux d'Adélaïde de Lesseps) et d'Eugénie Irma Chollier (épouse de Cyrille Decœur). J'avoue que pour vous résumer simplement le lien de parenté entre Paul Decœur et la famille de Lesseps, j'ai dû approfondir la recherche. Pour y voir clair, je me suis construit un tableau qui met en parallèle les époques de vie des différents protagonistes, soit cités dans l'ouvrage, soit connus pour avoir marqué leur époque dans le domaine qui nous occupe. Tant qu'à faire, puisque ce tableau existe désormais, je vous le livre ici afin que tous puissent en bénéficier. La parenté directe de Paul Decœur est en jaune ; la famille de Lesseps est en bleu foncé ou violet ; en bleu clair sont regroupés quelques occultistes et personnages-repères.
Une fois bien compris les liens qui unissent Paul Decœur aux de Lesseps, ce qui permet de le situer dans son époque et dans son milieu, reste encore à démontrer que l'ingénieur est bien l'auteur originel des ouvrages publiés sous le nom de Fulcanelli. Ce point est aisément prouvé par des documents récemment ressortis d'archives privées : des courriers émanant de l'éditeur Pierre Dujols dont l'un, daté du 7 mai 1906, évoque sans conteste un ouvrage en cours de rédaction par M. Decœur et traitant des "motifs lapidaires des cathédrales et autres demeures dans leurs rapports avec le symbolisme du Grand Œuvre Alchimique", comme l'avit déjà mentionné Sherlock ci-dessus. On reconnaît là aisément le sujet des deux ouvrages qui allaient devenir célèbre, bien plus tard, sous les titres "Le Mystère des Cathédrales" et "Les Demeures philosophales".
S'il est vrai que, postérieurement à 1906, plusieurs personnages allaient apporter leur contribution à ce travail (Pierre Dujols, Jean-Julien Champagne, Eugène Canseliet…), Filostène nous livre là la pièce manquante au puzzle déjà assemblé par Fulgrosse, à savoir la preuve écrite, noir sur blanc jauni, pour ceux qui en doutaient encore, que le maître d'œuvre de ce travail livresque qui fait aujourd'hui référence était bien l'ingénieur Joseph Paul Cyrille Decœur.
Nelly Foulcat- Nombre de messages : 108
Date d'inscription : 03/10/2008
Re: Fulcanelli exhumé – – De Vulcain Solaire à Fulcanelli (Filostène Jr.)
bj, Nelly, tu as fait un travail remarquable !!! Mais à la mort d'Anatole France (1924), Canseliet voit son "Maître" qui est mort en 1923 ?? Where is the problem ???? Alors que Champagne, lui, ne meurt qu'en 1932 !!!! (Decoeur est un "Adepte" ?? Soit !!) Mais le Maître en pratique et qu'il vénère est Champagne. Et il ne s'en cachait pas !!!! Là est l'embrouille ; et Canseliet a tout fait pour minimiser son rôle... Car Decoeur, il l'a vu à l'âge de 15 ans !!!!!!!!! et Decoeur 75 ans !!! (car il avait 60 ans à la naissance de Canseliet) ... Embrouille.....
loup- Nombre de messages : 182
Date d'inscription : 29/11/2010
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