Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
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Calcédoine
Anne
Henri Schersch
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Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
. . . | Voici un document étonnant qui vient d'être publié en mai 2013. Ce n'est pas un livre à proprement parler, ni un livret, ni un cahier. Au format A4 en recto seul, relié par collage avec un dos toilé, protégé par une couverture en plastique, cet opuscule prend l'aspect d'un travail d'étudiant ou d'un rapport d'entreprise, laissant supposer un très faible tirage réalisé modestement au moyen d'un ordinateur et d'une imprimante ordinaire, seule la reliure faisant appel à un service professionnel. Mais l'étonnement ne vient pas tant de la forme que du fond ! Car si l'aspect de l'ouvrage évoque la simplicité et l'économie (vertus appréciées en ce temps), le contenu, lui, est explosif, puisqu'il expose rien moins que des éléments définitivement indiscutables quant à l'identité formelle de l'alchimiste Fulcanelli, celui-là même qui fit paraître par l'entremise d'Eugène Canseliet "Le Mystère des Cathédrales" (1926) et "Les Demeures Philosophales" (1930). L'auteur souhaite manifestement rester anonyme, et déclare de plus avoir produit ce rapport succinct pour le compte d'un "collectif scientifique qui ne se nommera pas". Je respecterai donc ce souhait d'anonymat en n'indiquant aucun élément d'identification. De toute manière, c'est le contenu qui importe. En voici le menu qui, en amuse-gueule, nous propose une anodine petite salade niçoise sur laquelle nous ne nous étendrons pas, par sagesse : nous ne serions pas polis. Par contre, plus appétissant, en guise d'apéritif, l'auteur balaye les "fulcanellisables" inconsistants. En quelques pages lapidaires qui laissent transparaître une connaissance approfondie du dossier, il éjecte de la liste une série de personnages qui furent un temps proposés par d'aucuns comme pouvant être Fulcanelli sans que rien de sérieux n'étaie pareille allégation : J.H. Rosny aîné, Camille Flammarion, Jules Violle, Alphonse Dousson (dit Joubert) et le marquis Hilaire Bernigaud de Chardonnet passent ainsi à la trappe. |
En entrée, nous recevons l'examen des indices laissés par Fulcanelli lui-même dans ses ouvrages, et de ceux distillés au compte-gouttes par Eugène Canseliet. En accompagnement, l'auteur nous propose l'analyse d'interventions postérieures, telles celles de Robert Ambelain, Geneviève Dubois, Patrick Rivière ou Johan Dreue, lesquelles proposent d'autres candidats à l'identité de Fulcanelli (Jean-Julien Champagne, Schwaller de Lubicz, Pierre Dujols…) soit comme auteurs, soit co-auteurs à divers degrés des célèbres ouvrages, mais ceci manque de consistance et nous laisse sur notre faim.
Vient alors le plat de résistance, avec l'entrée en scène récente de trois chercheurs dont les blogs sont mis en ligne sur Internet, et qui par la suite éditeront également des ouvrages : Jean Artero ( "Archer"), Walter Grosse ( "Fulgrosse"), et Philippe Buchelot ( "Filostène Jr."). Grâce aux éléments historiques imparables déterrés par ces chercheurs, la quête de l'identité de Fulcanelli se resserre désormais exclusivement autour de quatre protagonistes : l'ingénieur Paul Decœur, le libraire Pierre Dujols, l'illustrateur Jean-Julien Champagne, et l'artisan besogneux et érudit Eugène Canseliet. Toutes les preuves convergent désormais pour certifier que ces seuls quatre personnages sont à l'origine des ouvrages signés sous le pseudonyme de Fulcanelli. Tous quatre ont également œuvré en Alchimie à une période de leur vie, bien que Paul Decœur soit le seul à avoir réalisé le Grand-Œuvre.
Alors que l'affaire semble entendue, l'auteur du Rapport Fulcanelli, discret porte-parole d'un groupe d'amoureux de Science soucieux d'anonymat, nous apporte le dessert : le témoignage d'un homme, aujourd'hui presque centenaire, qui non seulement rencontra Pierre Dujols et Eugène Canseliet, mais fut aussi commis et employé chez le libraire qui édita les ouvrages de Fulcanelli, Jean Schemit. A l'appui de son récit, ce témoin produit des contrats remontants à 1922 et des documents comptables (1932) exposant sans équivoque la répartition des revenus de droits d'auteur desdits ouvrage, prouvant la collaboration de P. Decœur et P. Dujols pour la conception et la rédaction, avec la participation de J.-J. Champagne et E. Canseliet en support (illustration, correction, relecture, mise en forme, publication).
Voilà qui devrait désormais couper court à toutes les spéculations hasardeuses dont certains continuent aujourd'hui encore à répandre sur les réseaux de communication. Par le fait même, ce Rapport Fulcanelli devrait réconcilier les partisans de thèses inutilement présentées comme antagonistes.
Vient alors le plat de résistance, avec l'entrée en scène récente de trois chercheurs dont les blogs sont mis en ligne sur Internet, et qui par la suite éditeront également des ouvrages : Jean Artero ( "Archer"), Walter Grosse ( "Fulgrosse"), et Philippe Buchelot ( "Filostène Jr."). Grâce aux éléments historiques imparables déterrés par ces chercheurs, la quête de l'identité de Fulcanelli se resserre désormais exclusivement autour de quatre protagonistes : l'ingénieur Paul Decœur, le libraire Pierre Dujols, l'illustrateur Jean-Julien Champagne, et l'artisan besogneux et érudit Eugène Canseliet. Toutes les preuves convergent désormais pour certifier que ces seuls quatre personnages sont à l'origine des ouvrages signés sous le pseudonyme de Fulcanelli. Tous quatre ont également œuvré en Alchimie à une période de leur vie, bien que Paul Decœur soit le seul à avoir réalisé le Grand-Œuvre.
Alors que l'affaire semble entendue, l'auteur du Rapport Fulcanelli, discret porte-parole d'un groupe d'amoureux de Science soucieux d'anonymat, nous apporte le dessert : le témoignage d'un homme, aujourd'hui presque centenaire, qui non seulement rencontra Pierre Dujols et Eugène Canseliet, mais fut aussi commis et employé chez le libraire qui édita les ouvrages de Fulcanelli, Jean Schemit. A l'appui de son récit, ce témoin produit des contrats remontants à 1922 et des documents comptables (1932) exposant sans équivoque la répartition des revenus de droits d'auteur desdits ouvrage, prouvant la collaboration de P. Decœur et P. Dujols pour la conception et la rédaction, avec la participation de J.-J. Champagne et E. Canseliet en support (illustration, correction, relecture, mise en forme, publication).
Voilà qui devrait désormais couper court à toutes les spéculations hasardeuses dont certains continuent aujourd'hui encore à répandre sur les réseaux de communication. Par le fait même, ce Rapport Fulcanelli devrait réconcilier les partisans de thèses inutilement présentées comme antagonistes.
Le Rapport Fulcanelli, par Ad. N.
Edité par l'auteur (mai 2013)
ISBN 987-689-30-2354-9
Edité par l'auteur (mai 2013)
ISBN 987-689-30-2354-9
Nelly Foulcat- Nombre de messages : 108
Date d'inscription : 03/10/2008
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Bonjour Nelly,
Merci de nous avoir résumé cet ouvrage mais... comment se le procure-t-on ?
- Les libraires interrogés ce matin ne le connaissent pas . (je sais : nous ne sommes que lundi matin ;
- le numéro ISBN ne répond pas aux requêtes ;
- l'auteur ne donne pas son adresse ;
- l'éditeur, c'est l'auteur lui-même, donc reste inconnu ...
Serait-ce un jeu de piste pour titiller Sherlock ? .
Merci de nous avoir résumé cet ouvrage mais... comment se le procure-t-on ?
- Les libraires interrogés ce matin ne le connaissent pas . (je sais : nous ne sommes que lundi matin ;
- le numéro ISBN ne répond pas aux requêtes ;
- l'auteur ne donne pas son adresse ;
- l'éditeur, c'est l'auteur lui-même, donc reste inconnu ...
Serait-ce un jeu de piste pour titiller Sherlock ? .
Laposse- Nombre de messages : 242
Age : 55
Date d'inscription : 05/04/2008
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Bonjour Laposse. Pas de jeu de piste, mais néanmoins un peu d'astuce !
J'ai contacté le distributeur exclusif, Filostène Junior, par l'entremise de son blog.
. . . . . http://filostene-alchimia.over-blog.com/
Sur la droite de cette page, dans le cadre Présentation, existe un lien de contact qui ouvre un formulaire dont voici l'adresse :
. . . . . http://ann.over-blog.com/blog-contact.php?ref=1697903
Reste alors à attendre que le responsable du blog consulte sa messagerie.
Bonne journée à toi.
J'ai contacté le distributeur exclusif, Filostène Junior, par l'entremise de son blog.
. . . . . http://filostene-alchimia.over-blog.com/
Sur la droite de cette page, dans le cadre Présentation, existe un lien de contact qui ouvre un formulaire dont voici l'adresse :
. . . . . http://ann.over-blog.com/blog-contact.php?ref=1697903
Reste alors à attendre que le responsable du blog consulte sa messagerie.
Bonne journée à toi.
Nelly Foulcat- Nombre de messages : 108
Date d'inscription : 03/10/2008
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Le blog de Filostène s'est récemment vu augmenté des éléments d'information utiles pour se procurer cet opuscule :
http://filostene-alchimia.over-blog.com/article-commande-du-rapport-fulcanelli-donnees-pratiques-118692555.html
http://filostene-alchimia.over-blog.com/article-commande-du-rapport-fulcanelli-donnees-pratiques-118692555.html
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
A propos d'argent...
Mais dans quel monde vivons-nous ?
Il serait tellement simple de mettre ce document en consultation libre, plutôt que de demander ce prix injustifié.
Qu'en pensez-vous ?
Amicalement
Anne
Il serait tellement simple de mettre ce document en consultation libre, plutôt que de demander ce prix injustifié.
Qu'en pensez-vous ?
Amicalement
Anne
Anne- Nombre de messages : 2
Age : 63
Date d'inscription : 07/06/2011
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Globalement, je suis pour : pour la libre circulation des idées, pour la diffusion de l’information, et contre le concept périmé de « propriété intellectuelle ».
Cependant, je ne suis pas d’accord que le prix de cet ouvrage soit « injustifié », car je ne suis pas en mesure de quantifier le prix des matières premières qui ont été nécessaires à produire les exemplaires proposés au public, ni la juste rémunération du travail de l’auteur (recherche, analyse, rédaction, mise en forme, relecture et corrections, etc).
Imaginer qu’un travail réalisé et produit par quelqu’un doive être mis en ligne sans rétribution, même dans un cadre de partage équitable dans un monde idéal, ce serait considéré comme du vol. Désirer obtenir gratuitement le fruit du travail d’autrui sans contrepartie me paraît moralement difficilement défendable.
Or, il était nécessaire que cet ouvrage soit publié sous forme de document imprimé, daté, déposé (avec un numéro ISBN), parce que les copies électroniques restent du domaine du virtuel. Volatiles, elles sont aisément falsifiables. La vérité a tellement d’ennemis ! Il était indispensable qu’une publication « papier » fasse date dans l’Histoire.
Evidemment, à terme, une fois amortis les coûts de publication, il serait chouette que les rééditions suivantes soient mises en ligne.
Avec, évidemment, l'accord de Ad.N. et… Fulcanelli !
Cependant, je ne suis pas d’accord que le prix de cet ouvrage soit « injustifié », car je ne suis pas en mesure de quantifier le prix des matières premières qui ont été nécessaires à produire les exemplaires proposés au public, ni la juste rémunération du travail de l’auteur (recherche, analyse, rédaction, mise en forme, relecture et corrections, etc).
Imaginer qu’un travail réalisé et produit par quelqu’un doive être mis en ligne sans rétribution, même dans un cadre de partage équitable dans un monde idéal, ce serait considéré comme du vol. Désirer obtenir gratuitement le fruit du travail d’autrui sans contrepartie me paraît moralement difficilement défendable.
Or, il était nécessaire que cet ouvrage soit publié sous forme de document imprimé, daté, déposé (avec un numéro ISBN), parce que les copies électroniques restent du domaine du virtuel. Volatiles, elles sont aisément falsifiables. La vérité a tellement d’ennemis ! Il était indispensable qu’une publication « papier » fasse date dans l’Histoire.
Evidemment, à terme, une fois amortis les coûts de publication, il serait chouette que les rééditions suivantes soient mises en ligne.
Avec, évidemment, l'accord de Ad.N. et… Fulcanelli !
Calcédoine- Admin
- Nombre de messages : 325
Date d'inscription : 02/04/2008
Au sujet du "Rapport Fulcanelli"
Bonsoir à tous,
Après une attente de plusieurs semaines, le Rapport Fulcanelli m'est arrivé il y a une huitaine de jours, ainsi qu'à l'ensemble de mes correspondants. Il est conforme à la description qu'en a donnée Filostène Jr.
Quelques interrogations (somme toute mineures) sur la forme du document, très artisanale pour ne pas dire "bâclée" à l'heure de nos traitements de texte performants : certaines pages en double, d'autres collées sur des pages blanches, des fautes de frappe, un plan souvent mal maîtrisé et une rédaction tenant plus d'un premier jet que d'un style "léché"... En outre, tant sur la forme que sur le fond, j'ai beaucoup de mal à croire à une origine universitaire malgré la mention de Sophia-Antipolis (pour mémoire, siège d'une implantation de l'Ecole des Mines de Paris...). Quant à l'ISBN, et après recherche dans les catalogues professionnels ad hoc, il semble bien fantaisiste...
Interrogation également quant au prix de 25 €... Pourquoi ne pas l'avoir tout simplement diffusé sous forme numérique ? Car je ne pense pas que le ou les auteurs de ce document fasse(nt) fortune avec un fascicule diffusé à peut-être quelques dizaines d'exemplaires...
Curieux quand même, tout cela...
Le témoignage du commis anonyme aujourd'hui centenaire du libraire Schemit, et l'extrait des livres de comptes sont intéressants : ils viennent d'être publiés par Archer sur son site.
Ce qui précède mis à part, le Rapport Fulcanelli est un bon document de synthèse de nos connaissances actuelles sur "Fulcanelli" et sur son environnement de l'époque. Si les pièces et le témoignage publiés ne sont pas des faux (mais pourquoi le seraient-ils ?), il ressort de tout cela que l'œuvre fulcanellienne serait le fruit d'une collaboration entre l'ingénieur Decœur et le libraire Dujols. Canseliet n'aurait été "que" le "secrétaire privé" (sic, d'après le livre de comptes de Schemit) et Champagne, l'illustrateur très vraisemblablement rémunéré pour son travail, ce qui était d'ailleurs le cas de Canseliet dont le travail fut rétribué par les droits d'auteurs de P. Decoeur.
Il semble aujourd'hui acquis que si l'œuvre fulcanellienne a bien existé, "Fulcanelli" n'a jamais été le pseudonyme d'une personne physique. Dujols surnomme affectueusement Decoeur "Vulcain Solaire" mais jamais "Fulcanelli". Le Rapport Fulcanelli nous apprend que l'ingénieur et le libraire s'étaient associés (en quelle forme ?) sous la raison "Les Vulcains de Saint-Illide" en référence au lieu de naissance des frères Dujols.
L'on pourrait être tenté de penser que "Fulcanelli" soit une invention de Julien Champagne, comme celui-ci avait pu le laisser supposer en répétant à qui voulait l'entendre "Fulcanelli, c'est moi". D'ailleurs, mais c'est là pure supposition, Fulcanelli a un petit air de "Campanella", l'auteur de l'ouvrage utopiste "La Cité du Soleil", autrement dit... Héliopolis. Et Campanella pourrait laisser entendre, par un clin d'œil facétieux que "Champagne est là". Un Champagne, dont le nom de famille exact et complet était "Champagne-Dit-Hubert", comme je l'ai découvert récemment, ce qui résout d'ailleurs un autre petit mystère de l'Affaire Fulcanelli.
N'en déplaise à certains, un certain nombre de zones d'ombre sont aujourd'hui levées et appellent néanmoins à de nouvelles et passionnantes recherches. Merci à Archer, Walter Grosse, Filostène Jr et Ad. N. pour le plaisir qu'ils nous donnent à partager leurs recherches et leurs découvertes.
Après une attente de plusieurs semaines, le Rapport Fulcanelli m'est arrivé il y a une huitaine de jours, ainsi qu'à l'ensemble de mes correspondants. Il est conforme à la description qu'en a donnée Filostène Jr.
Quelques interrogations (somme toute mineures) sur la forme du document, très artisanale pour ne pas dire "bâclée" à l'heure de nos traitements de texte performants : certaines pages en double, d'autres collées sur des pages blanches, des fautes de frappe, un plan souvent mal maîtrisé et une rédaction tenant plus d'un premier jet que d'un style "léché"... En outre, tant sur la forme que sur le fond, j'ai beaucoup de mal à croire à une origine universitaire malgré la mention de Sophia-Antipolis (pour mémoire, siège d'une implantation de l'Ecole des Mines de Paris...). Quant à l'ISBN, et après recherche dans les catalogues professionnels ad hoc, il semble bien fantaisiste...
Interrogation également quant au prix de 25 €... Pourquoi ne pas l'avoir tout simplement diffusé sous forme numérique ? Car je ne pense pas que le ou les auteurs de ce document fasse(nt) fortune avec un fascicule diffusé à peut-être quelques dizaines d'exemplaires...
Curieux quand même, tout cela...
Le témoignage du commis anonyme aujourd'hui centenaire du libraire Schemit, et l'extrait des livres de comptes sont intéressants : ils viennent d'être publiés par Archer sur son site.
Ce qui précède mis à part, le Rapport Fulcanelli est un bon document de synthèse de nos connaissances actuelles sur "Fulcanelli" et sur son environnement de l'époque. Si les pièces et le témoignage publiés ne sont pas des faux (mais pourquoi le seraient-ils ?), il ressort de tout cela que l'œuvre fulcanellienne serait le fruit d'une collaboration entre l'ingénieur Decœur et le libraire Dujols. Canseliet n'aurait été "que" le "secrétaire privé" (sic, d'après le livre de comptes de Schemit) et Champagne, l'illustrateur très vraisemblablement rémunéré pour son travail, ce qui était d'ailleurs le cas de Canseliet dont le travail fut rétribué par les droits d'auteurs de P. Decoeur.
Il semble aujourd'hui acquis que si l'œuvre fulcanellienne a bien existé, "Fulcanelli" n'a jamais été le pseudonyme d'une personne physique. Dujols surnomme affectueusement Decoeur "Vulcain Solaire" mais jamais "Fulcanelli". Le Rapport Fulcanelli nous apprend que l'ingénieur et le libraire s'étaient associés (en quelle forme ?) sous la raison "Les Vulcains de Saint-Illide" en référence au lieu de naissance des frères Dujols.
L'on pourrait être tenté de penser que "Fulcanelli" soit une invention de Julien Champagne, comme celui-ci avait pu le laisser supposer en répétant à qui voulait l'entendre "Fulcanelli, c'est moi". D'ailleurs, mais c'est là pure supposition, Fulcanelli a un petit air de "Campanella", l'auteur de l'ouvrage utopiste "La Cité du Soleil", autrement dit... Héliopolis. Et Campanella pourrait laisser entendre, par un clin d'œil facétieux que "Champagne est là". Un Champagne, dont le nom de famille exact et complet était "Champagne-Dit-Hubert", comme je l'ai découvert récemment, ce qui résout d'ailleurs un autre petit mystère de l'Affaire Fulcanelli.
N'en déplaise à certains, un certain nombre de zones d'ombre sont aujourd'hui levées et appellent néanmoins à de nouvelles et passionnantes recherches. Merci à Archer, Walter Grosse, Filostène Jr et Ad. N. pour le plaisir qu'ils nous donnent à partager leurs recherches et leurs découvertes.
Antoine de L'Aigle- Nombre de messages : 6
Age : 69
Date d'inscription : 18/09/2013
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Bonjour Antoine,
Merci pour ces commentaires éclairés. Je suis néanmoins étonnée d'apprendre que certains exemplaires diffusés soient d'aussi piètre qualité :
Trop cher, 25 € ? Peut-être bien. Tout dépend du budget de chacun. Par exemple, j'ai vu sur Internet un "alchimiste" qui proposait à plus de 150 € un package composé d'une réédition luxueuse d'un ouvrage de Fulcanelli (texte pourtant disponible en version électronique sur le web) et d'une médaille commémorative honorant… Jules Violle ! Tout dépend donc du budget de chacun et de la part d'affectivité qu'on investit dans son achat. Eût-il fallu que l'auteur ne rentre pas dans ses frais (matières premières et temps investi, comme le notait Calcédoine ci-dessus), compte tenu des frais postaux internationaux avoisinant à eux seuls 7 € ? Tout est relatif…
Reste le problème de ce numéro ISBN, effectivement troublant. A moins qu'il s'agisse d'une faute de frappe supplémentaire ou d'une attribution puisée dans la "réserve de numéros" destinées aux supports atypiques, je soupçonne l'auteur d'avoir, là aussi, par ce stratagème, cherché à préserver son anonymat. Souhait d'anonymat qu'on retrouve dans l'affichage d'initiales en lieu et place d'un nom, dans l'absence d'adresse postale précise, dans le transit via un distributeur intermédiaire apparemment tenu au silence, ou encore dans la préface où le rédacteur du rapport stipule qu'il agit "Pour le compte d'un collectif de personnes […] collectif de scientifiques qui ne se nommera pas". Peut-être le sagace Walter Grosse ou notre ami Sherlock parviendront-ils à élucider cette nouvelle énigme fulcanellienne ?
Merci pour ces commentaires éclairés. Je suis néanmoins étonnée d'apprendre que certains exemplaires diffusés soient d'aussi piètre qualité :
L'exemplaire que j'ai acquis ne comporte pas de pages en double ni de feuilles collées sur des pages blanches. J'ai effectivement repéré deux fautes de frappe, mais qui écrit encore sans fautes de nos jours, hormis les anciens ? La structure m'a semblé cohérente, bien plus que celle de certains autres ouvrages récents d'alchimie plus onéreux ! Quant au style, j'avoue ne pas y avoir prêté attention, préférant à la forme la teneur des informations délivrées. Cette question de style, tout comme celle de la hiérarchisation des idées, ne me paraît pas significative pour déterminer si l'auteur est – ou non – universitaire, car je suis effarée du style, de l'orthographe, et de la structuration de l'expression de la pensée chez certains jeunes récemment diplômés issus de nos universités ! Pauvre France acculturée ! Mais c'est là un autre débat…Antoine de l'Aigle a écrit:certaines pages en double, d'autres collées sur des pages blanches, des fautes de frappe, un plan souvent mal maîtrisé et une rédaction tenant plus d'un premier jet que d'un style "léché"
Trop cher, 25 € ? Peut-être bien. Tout dépend du budget de chacun. Par exemple, j'ai vu sur Internet un "alchimiste" qui proposait à plus de 150 € un package composé d'une réédition luxueuse d'un ouvrage de Fulcanelli (texte pourtant disponible en version électronique sur le web) et d'une médaille commémorative honorant… Jules Violle ! Tout dépend donc du budget de chacun et de la part d'affectivité qu'on investit dans son achat. Eût-il fallu que l'auteur ne rentre pas dans ses frais (matières premières et temps investi, comme le notait Calcédoine ci-dessus), compte tenu des frais postaux internationaux avoisinant à eux seuls 7 € ? Tout est relatif…
Reste le problème de ce numéro ISBN, effectivement troublant. A moins qu'il s'agisse d'une faute de frappe supplémentaire ou d'une attribution puisée dans la "réserve de numéros" destinées aux supports atypiques, je soupçonne l'auteur d'avoir, là aussi, par ce stratagème, cherché à préserver son anonymat. Souhait d'anonymat qu'on retrouve dans l'affichage d'initiales en lieu et place d'un nom, dans l'absence d'adresse postale précise, dans le transit via un distributeur intermédiaire apparemment tenu au silence, ou encore dans la préface où le rédacteur du rapport stipule qu'il agit "Pour le compte d'un collectif de personnes […] collectif de scientifiques qui ne se nommera pas". Peut-être le sagace Walter Grosse ou notre ami Sherlock parviendront-ils à élucider cette nouvelle énigme fulcanellienne ?
Nelly Foulcat- Nombre de messages : 108
Date d'inscription : 03/10/2008
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Bonsoir Nelly et merci pour votre réaction à mon intervention.
Comme je l'indiquais, mes remarques sur la forme du document sont vraiment mineures et le fond l'emporte bien évidemment sur la forme.
Même si cela n'est pas très important, je vous le concède aisément, je reste dubitatif sur le mode de diffusion choisi par l'auteur-éditeur. Très objectivement, je ne sais pas si 25 € pour ce document est trop ou pas assez cher ou si c'est son juste prix : je ne l'ai d'ailleurs pas écrit et j'ai remarqué dans mon précédent message la conformité du fascicule à la description qu'avait pu en faire Filostène. En outre, j'en ai tout à fait consciemment accepté le prix : il n'y a donc pas de déception de ma part mais juste une interrogation. Archer, Filostène et Walter Grosse ont choisi, pour ce qui les concerne, d'autres moyens de diffusion tant par le Web que par l'édition d'ouvrages électroniques ou papier pour ceux qui souhaitaient enrichir leur bibliothèque. Là, Ad. N. nous propose un document que l'on aurait pu sortir sous cette forme il y a trente ans...
Sur le fond, la synthèse des différentes recherches sur l'identité de Fulcanelli et la critique afférente sont intéressantes, de même que la bibliographie exhaustive des livres parus à ce sujet mais, entre nous soit dit, rien de bien nouveau sous le soleil pour qui s'intéresse un tant soit peu à "l'Affaire".
La relation de la rencontre avec le commis anonyme du libraire Schemit et les reproductions des extraits des livres de comptes révélant les auteurs et les "petites mains" rémunérées sont bien évidemment les éléments les plus importants de ce document : ils ont été très rapidement reproduits et diffusés par Archer sur son site.
Mais de là une nouvelle interrogation se fait jour : comment et pour quelle raison le "petit commis" a-t-il conservé par devers lui, depuis près de 80 ans, des documents (et justement ceux-ci !) qui n'étaient pas sa propriété mais qui appartenaient à son patron ? Dans quelles circonstances a-t-il été amené à en prendre possession et comment ce témoin majeur a-t-il été retrouvé par Ad. N. ?
Je suis certain que les mois à venir nous apporteront des révélations complémentaires.
A bientôt,
AdlA
Comme je l'indiquais, mes remarques sur la forme du document sont vraiment mineures et le fond l'emporte bien évidemment sur la forme.
Même si cela n'est pas très important, je vous le concède aisément, je reste dubitatif sur le mode de diffusion choisi par l'auteur-éditeur. Très objectivement, je ne sais pas si 25 € pour ce document est trop ou pas assez cher ou si c'est son juste prix : je ne l'ai d'ailleurs pas écrit et j'ai remarqué dans mon précédent message la conformité du fascicule à la description qu'avait pu en faire Filostène. En outre, j'en ai tout à fait consciemment accepté le prix : il n'y a donc pas de déception de ma part mais juste une interrogation. Archer, Filostène et Walter Grosse ont choisi, pour ce qui les concerne, d'autres moyens de diffusion tant par le Web que par l'édition d'ouvrages électroniques ou papier pour ceux qui souhaitaient enrichir leur bibliothèque. Là, Ad. N. nous propose un document que l'on aurait pu sortir sous cette forme il y a trente ans...
Sur le fond, la synthèse des différentes recherches sur l'identité de Fulcanelli et la critique afférente sont intéressantes, de même que la bibliographie exhaustive des livres parus à ce sujet mais, entre nous soit dit, rien de bien nouveau sous le soleil pour qui s'intéresse un tant soit peu à "l'Affaire".
La relation de la rencontre avec le commis anonyme du libraire Schemit et les reproductions des extraits des livres de comptes révélant les auteurs et les "petites mains" rémunérées sont bien évidemment les éléments les plus importants de ce document : ils ont été très rapidement reproduits et diffusés par Archer sur son site.
Mais de là une nouvelle interrogation se fait jour : comment et pour quelle raison le "petit commis" a-t-il conservé par devers lui, depuis près de 80 ans, des documents (et justement ceux-ci !) qui n'étaient pas sa propriété mais qui appartenaient à son patron ? Dans quelles circonstances a-t-il été amené à en prendre possession et comment ce témoin majeur a-t-il été retrouvé par Ad. N. ?
Je suis certain que les mois à venir nous apporteront des révélations complémentaires.
A bientôt,
AdlA
Antoine de L'Aigle- Nombre de messages : 6
Age : 69
Date d'inscription : 18/09/2013
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Hum...
Bonjour à tous.
J'observe que Laposse et Nelly m'interpellent nommément :
Mais de quelle énigme s'agit-il donc ?
Quel est le problème concernant le numéro d'enregistrement ISBN dont vous parlez ?
Bonjour à tous.
J'observe que Laposse et Nelly m'interpellent nommément :
Laposse a écrit:Serait-ce un jeu de piste pour titiller Sherlock ? .
Une énigme à résoudre ? Par principe, je suis intéressé.Nelly Foulcat a écrit:Walter Grosse ou notre ami Sherlock parviendront-ils à élucider cette nouvelle énigme fulcanellienne
Mais de quelle énigme s'agit-il donc ?
Quel est le problème concernant le numéro d'enregistrement ISBN dont vous parlez ?
Sherlock- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Bonsoir Sherlock. Le problème concerne le numéro ISBN mentionné dans l'ouvrage. En voici le scan :
Selon Wikipedia, la norme ISO 2108 attribue un code en 13 chiffres unique pour chaque édition de chaque livre publié. Cette numérotation est gérée par l'AFNIL, et les trois premiers chiffres qui identifient un livre devraient être 978, et non 987. Il y a donc là quelque chose d'intriguant qui devrait susciter ton intérêt, non ?
Selon Wikipedia, la norme ISO 2108 attribue un code en 13 chiffres unique pour chaque édition de chaque livre publié. Cette numérotation est gérée par l'AFNIL, et les trois premiers chiffres qui identifient un livre devraient être 978, et non 987. Il y a donc là quelque chose d'intriguant qui devrait susciter ton intérêt, non ?
Nelly Foulcat- Nombre de messages : 108
Date d'inscription : 03/10/2008
Rapport Fulcanelli
Je viens de résoudre le problème. Le nº ISBN 987 est l'ISBN de l'Argentine / Brésil, ce qui veut dire que le Rapport a été enregistré dans l'un de ces pays sud-américains.Nelly Foulcat a écrit:Reste le problème de ce numéro ISBN, effectivement troublant. A moins qu'il s'agisse d'une faute de frappe supplémentaire ou d'une attribution puisée dans la "réserve de numéros" destinées aux supports atypiques, je soupçonne l'auteur d'avoir, là aussi, par ce stratagème, cherché à préserver son anonymat. Souhait d'anonymat qu'on retrouve dans l'affichage d'initiales en lieu et place d'un nom, dans l'absence d'adresse postale précise, dans le transit via un distributeur intermédiaire apparemment tenu au silence, ou encore dans la préface où le rédacteur du rapport stipule qu'il agit "Pour le compte d'un collectif de personnes […] collectif de scientifiques qui ne se nommera pas". Peut-être le sagace Walter Grosse ou notre ami Sherlock parviendront-ils à élucider cette nouvelle énigme fulcanellienne ?
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_ISBN_identifier_groups
À mon avis, s'il y a un "mystère" à propos du Rapport, il n'est pas autour de Filostène junior (Philippe Buchelot) - il n'est que le diffuseur -, mais de cette autre personne en Argentine ou au Brésil.
En effet, l'ISBN 987 (à 13 chiffres) apparaît au Brésil. Voici un exemple :
http://books.google.pt/books?id=dNG1utJGg7AC&pg=PA2&dq=isbn+987&hl=pt-PT&sa=X&ei=bFM9UqWgDqGN7QaB9oD4Aw&ved=0CFoQ6AEwBTge#v=onepage&q=isbn%20987&f=false
Fulgrosse- Nombre de messages : 12
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Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Bonjour à tous et à Walter en particulier,
Un document rédigé en français, édité à Nice (Sophia-Antipolis), enregistré au Brésil et diffusé par l'intermédiaire de quelqu'un qui habite en Belgique : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué
Il n'empêche, sous réserve d'information contraire, que l'ISBN français ou brésilien du document, reste muet lorsque l'on interroge les bases de données spécialisées...
Étonnant, non ?...
AdlA
Un document rédigé en français, édité à Nice (Sophia-Antipolis), enregistré au Brésil et diffusé par l'intermédiaire de quelqu'un qui habite en Belgique : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué
Il n'empêche, sous réserve d'information contraire, que l'ISBN français ou brésilien du document, reste muet lorsque l'on interroge les bases de données spécialisées...
Étonnant, non ?...
AdlA
Antoine de L'Aigle- Nombre de messages : 6
Age : 69
Date d'inscription : 18/09/2013
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Hum hum…
C'est une piste intéressante que nous fournit Fulgrosse – que je salue au passage – en pointant le doigt en direction de l'Amérique du Sud. D'autant plus que nous savons que l'alchimiste Filostène Sr. avait quitté l'Europe pour s'installer dans le nord du Chili, puisque c'est Philippe Buchelot qui nous l'indique sans aucune ambiguïté sur son blog :
Et pourtant, malgré ces arguments, je ne suis pas d'accord avec la conclusion à laquelle aboutit Fulgrosse. Selon moi, le numéro d'ISBN indiqué dans "Le Rapport Fulcanelli" ne désigne en aucune façon un livre édité en Argentine. Voici les indices qui m'amènent à cette conclusion.
Tout d'abord, rappelons que la norme ISO 2108, édictée en 1972, a évolué au cours du temps. Avant le 1er janvier 2007, les numéros de code ISBN comportaient 10 chiffres ; après cette date, un groupe supplémentaire de 3 chiffres a été ajouté devant, portant dorénavant le total à 13 chiffres. Excepté peut-être les plus jeunes, la plupart d'entre nous possèdent dans leur bibliothèque à la fois des ouvrages immatriculés selon l'ancienne norme ISBN10 et selon la nouvelle norme ISBN13. Il faut bien distinguer les deux, comme l'explique cette page Wikipedia.
Dans la norme ISBN13, le nouveau préfixe de trois chiffres attribué aux publications d'ouvrages est 978. Néanmoins, pour cause de saturation, le code 979 est aussi parfois utilisé. Ensuite, parmi les chiffres suivants, on trouve un code indiquant le pays ou le groupe linguistique concerné : ce sont ces codes-là dont Fulgrosse nous parle en se référant à la page Wikipedia "List of ISBN identifier groups". Il ne s'agit pas de codes pouvant venir à la place du préfixe 978 mais bien des codes qui suivent celui-ci ! Et, sur cette page, nous constatons aussi que les exemples proposés sont parfois notés selon la norme ISBN10, parfois selon ISBN13.
Parmi ces codes, nous repérons facilement que 0 et 1 s'appliquent aux ouvrages en anglais, le français se voit attribuer le chiffre 2. Dans le cas de notre "Dossier Fulcanelli", le code régional ou linguistique à rechercher serait 689. Or, ce code n'est pas repris dans la nomenclature !
Pour nous montrer l'existence du code 987 dans un ouvrage brésilien, Fulgrosse a trouvé cet exemple : 987-85-387-2012-6 (étude de marketing, par Fabiano Larentis). Lorsque nous consultons la nomenclature, nous constatons que le code 85 correspond effectivement au Brésil, et que le préfixe 987 (au lieu de 978) provient d'une malencontreuse erreur d'impression. Lors de sa dernière réédition, il s'est d'ailleurs vu attribuer le numéro 978-85-387-0713-4, ce qui est correctement conforme.
Cette histoire nous apprend donc que des fautes de frappe peuvent survenir, et que l'inversion de deux chiffres dans un code numérique compliqué est parfaitement possible. Confondre 978 et 987 pourrait donc relever de la plus banale erreur.
Doit-on pour autant exclure la validité d'un code 987 ? Pas nécessairement, car Wikipedia nous prévient encore :
Non. Il me reste alors trois hypothèses :
a) soit le préfixe 987 résulte d'une erreur (mais, dans ce cas, le code régional/linguistique est lui aussi erroné)
b) soit l'ensemble du numéro ISBN est totalement fantaisiste, afin de brouiller les pistes et d'empêcher de remonter jusqu'à l'auteur soucieux de son anonymat
c) soit le préfixe est volontairement erroné pour attirer l'attention sur le fait que ce numéro représente autre chose que l'immatriculation d'un livre, ce qui expliquerait pourquoi Antoine de l'Aigle ne le retrouve pas dans les bases de données spécialisées (en supposant que ces dernières soient tenues à jour en temps réel).
C'est une piste intéressante que nous fournit Fulgrosse – que je salue au passage – en pointant le doigt en direction de l'Amérique du Sud. D'autant plus que nous savons que l'alchimiste Filostène Sr. avait quitté l'Europe pour s'installer dans le nord du Chili, puisque c'est Philippe Buchelot qui nous l'indique sans aucune ambiguïté sur son blog :
Il est donc plausible que des informations détenues par Filostène soient encore disponibles dans cette zone géographique.Il estima, vu son âge et son niveau d'expérimentation (60 ans en 2009 !) qu'il devait tenter le troisième oeuvre par voie humide (entre 15 et 25 mois selon les circonstances !) ailleurs qu'en Belgique, et après avoir de longue durée préparé sa nouvelle installation, s'expatria au Chili (dans le nord du pays)
Et pourtant, malgré ces arguments, je ne suis pas d'accord avec la conclusion à laquelle aboutit Fulgrosse. Selon moi, le numéro d'ISBN indiqué dans "Le Rapport Fulcanelli" ne désigne en aucune façon un livre édité en Argentine. Voici les indices qui m'amènent à cette conclusion.
Tout d'abord, rappelons que la norme ISO 2108, édictée en 1972, a évolué au cours du temps. Avant le 1er janvier 2007, les numéros de code ISBN comportaient 10 chiffres ; après cette date, un groupe supplémentaire de 3 chiffres a été ajouté devant, portant dorénavant le total à 13 chiffres. Excepté peut-être les plus jeunes, la plupart d'entre nous possèdent dans leur bibliothèque à la fois des ouvrages immatriculés selon l'ancienne norme ISBN10 et selon la nouvelle norme ISBN13. Il faut bien distinguer les deux, comme l'explique cette page Wikipedia.
Dans la norme ISBN13, le nouveau préfixe de trois chiffres attribué aux publications d'ouvrages est 978. Néanmoins, pour cause de saturation, le code 979 est aussi parfois utilisé. Ensuite, parmi les chiffres suivants, on trouve un code indiquant le pays ou le groupe linguistique concerné : ce sont ces codes-là dont Fulgrosse nous parle en se référant à la page Wikipedia "List of ISBN identifier groups". Il ne s'agit pas de codes pouvant venir à la place du préfixe 978 mais bien des codes qui suivent celui-ci ! Et, sur cette page, nous constatons aussi que les exemples proposés sont parfois notés selon la norme ISBN10, parfois selon ISBN13.
Parmi ces codes, nous repérons facilement que 0 et 1 s'appliquent aux ouvrages en anglais, le français se voit attribuer le chiffre 2. Dans le cas de notre "Dossier Fulcanelli", le code régional ou linguistique à rechercher serait 689. Or, ce code n'est pas repris dans la nomenclature !
Pour nous montrer l'existence du code 987 dans un ouvrage brésilien, Fulgrosse a trouvé cet exemple : 987-85-387-2012-6 (étude de marketing, par Fabiano Larentis). Lorsque nous consultons la nomenclature, nous constatons que le code 85 correspond effectivement au Brésil, et que le préfixe 987 (au lieu de 978) provient d'une malencontreuse erreur d'impression. Lors de sa dernière réédition, il s'est d'ailleurs vu attribuer le numéro 978-85-387-0713-4, ce qui est correctement conforme.
Cette histoire nous apprend donc que des fautes de frappe peuvent survenir, et que l'inversion de deux chiffres dans un code numérique compliqué est parfaitement possible. Confondre 978 et 987 pourrait donc relever de la plus banale erreur.
Doit-on pour autant exclure la validité d'un code 987 ? Pas nécessairement, car Wikipedia nous prévient encore :
J'exclus néanmoins cette hypothèse, car je ne vois nulle part que "Le Dossier Fulcanelli" ait pu être distribué comme accessoire à un autre produit commercial tel qu'un flacon de shampoing, une pierre philosophale, ou un séminaire d'alchimie.Attention
• certaines publications pourront utiliser des codes EAN-13 non attribués à l’ISBN, mais attribués pour d’autres classes de produits avec lesquels ces publications sont distribuées
Non. Il me reste alors trois hypothèses :
a) soit le préfixe 987 résulte d'une erreur (mais, dans ce cas, le code régional/linguistique est lui aussi erroné)
b) soit l'ensemble du numéro ISBN est totalement fantaisiste, afin de brouiller les pistes et d'empêcher de remonter jusqu'à l'auteur soucieux de son anonymat
c) soit le préfixe est volontairement erroné pour attirer l'attention sur le fait que ce numéro représente autre chose que l'immatriculation d'un livre, ce qui expliquerait pourquoi Antoine de l'Aigle ne le retrouve pas dans les bases de données spécialisées (en supposant que ces dernières soient tenues à jour en temps réel).
Sherlock- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
J'ai une question, adressée plus particulièrement à Antoine de l'Aigle, qui nous dit :
. .
En quoi consistent ces "bases de données spécialisées" ? S'agit-il de produits réservés à des professionnels de l'édition, ou bien de tables consultables en accès libre sur le web ?Il n'empêche, sous réserve d'information contraire, que l'ISBN français ou brésilien du document, reste muet lorsque l'on interroge les bases de données spécialisées...
. .
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
D'après un mail que j'ai reçu de Philippe, le 13 avril 2011, voici ce qu'on peut lire : « Mon Maître réside actuellement en Argentine mais porte désormais un autre nom. »Sherlock a écrit:Hum hum…
C'est une piste intéressante que nous fournit Fulgrosse – que je salue au passage – en pointant le doigt en direction de l'Amérique du Sud. D'autant plus que nous savons que l'alchimiste Filostène Sr. avait quitté l'Europe pour s'installer dans le nord du Chili, puisque c'est Philippe Buchelot qui nous l'indique sans aucune ambiguïté :@:sur son blog :Il est donc plausible que des informations détenues par Filostène soient encore disponibles dans cette zone géographique.Il estima, vu son âge et son niveau d'expérimentation (60 ans en 2009 !) qu'il devait tenter le troisième oeuvre par voie humide (entre 15 et 25 mois selon les circonstances !) ailleurs qu'en Belgique, et après avoir de longue durée préparé sa nouvelle installation, s'expatria au Chili (dans le nord du pays)
Et pourtant, malgré ces arguments, je ne suis pas d'accord avec la conclusion à laquelle aboutit Fulgrosse. Selon moi, le numéro d'ISBN indiqué dans "Le Rapport Fulcanelli" ne désigne en aucune façon un livre édité en Argentine.
De cette façon, la relation du ISBN 987 versus Argentine n'est pas irrationnel.
Mais, est-il un ISBN réel ou seulement un code à déchiffrer ? Par exemple, les trois exemplaires du Rapport que j'ai acheté n'ont aucun ISBN !
Fulgrosse- Nombre de messages : 12
Age : 47
Date d'inscription : 21/09/2013
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Ainsi, la partie initiale 978 a été omise :
(978)-987
La partie ajoutée fausse, pour brouiller les pistes : 689.
(978)-987[689]-30-2354-9 = 978-987-30-2354-9 !!!!!!!!!!!!!!!!
(978)-987
La partie ajoutée fausse, pour brouiller les pistes : 689.
(978)-987[689]-30-2354-9 = 978-987-30-2354-9 !!!!!!!!!!!!!!!!
Fulgrosse- Nombre de messages : 12
Age : 47
Date d'inscription : 21/09/2013
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Ainsi, la partie initiale 978 a été omise (???????) :Sherlock a écrit:
Tout d'abord, rappelons que la norme ISO 2108, édictée en 1972, a évolué au cours du temps. Avant le 1er janvier 2007, les numéros de code ISBN comportaient 10 chiffres ; après cette date, un groupe supplémentaire de 3 chiffres a été ajouté devant, portant dorénavant le total à 13 chiffres. Excepté peut-être les plus jeunes, la plupart d'entre nous possèdent dans leur bibliothèque à la fois des ouvrages immatriculés selon l'ancienne norme ISBN10 et selon la nouvelle norme ISBN13. Il faut bien distinguer les deux, comme l'explique cette page :@:Wikipedia.
Dans la norme ISBN13, le nouveau préfixe de trois chiffres attribué aux publications d'ouvrages est 978. Néanmoins, pour cause de saturation, le code 979 est aussi parfois utilisé. Ensuite, parmi les chiffres suivants, on trouve un code indiquant le pays ou le groupe linguistique concerné : ce sont ces codes-là dont Fulgrosse nous parle en se référant à la page :@:Wikipedia "List of ISBN identifier groups". Il ne s'agit pas de codes pouvant venir à la place du préfixe 978 mais bien des codes qui suivent celui-ci ! Et, sur cette page, nous constatons aussi que les exemples proposés sont parfois notés selon la norme ISBN10, parfois selon ISBN13.
Parmi ces codes, nous repérons facilement que 0 et 1 s'appliquent aux ouvrages en anglais, le français se voit attribuer le chiffre 2. Dans le cas de notre "Dossier Fulcanelli", le code régional ou linguistique à rechercher serait 689. Or, ce code n'est pas repris dans la nomenclature !
(978)-987
La partie ajoutée fausse, pour brouiller les pistes : 689 (????????)
(978)-987[689]-30- = 978-987-30
Après 978-987-30, + 2354-9 ? = 978-987-30-2354-9 ????
Fulgrosse- Nombre de messages : 12
Age : 47
Date d'inscription : 21/09/2013
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Quoi qu'il en soit, il me semble que le nº ISBN 987-689-30-2354 ne nous donne pas le chiffre (clé) de contrôle 9, calculé selon un algorithme de module 10. Le même pour l'hypothèse 978-987-30-2354... !!!???
Fulgrosse- Nombre de messages : 12
Age : 47
Date d'inscription : 21/09/2013
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
En essayant d'apporter mes maigres lumières à votre enquête commune, je note ceci :
Donc, si P. Buchelot écrit que Filostène est décédé en 2009 puis incinéré ("Paix à ses cendres", ci-dessus) ou inhumé (comme indiqué contradictoirement ici), ne doit-on pas conclure que son maître en Argentine en 2011 serait un autre alchimiste, éventuellement issu d'une autre filiation que celle de Fulcanelli, et donc peut-être totalement étranger à la publication de documents tels que ce "Rapport Fulcanelli" ?
Dans ce cas, ne faut-il pas exclure Filostène Sr. de la recherche ? En effet, celui-ci est signalé décédé au matin du 7 avril 2009 (voir cette page : http://filostene-alchimia.over-blog.com/article-30016879.html )Fulgrosse a écrit:D'après un mail que j'ai reçu de Philippe, le 13 avril 2011, voici ce qu'on peut lire : « Mon Maître réside actuellement en Argentine mais porte désormais un autre nom. »
Donc, si P. Buchelot écrit que Filostène est décédé en 2009 puis incinéré ("Paix à ses cendres", ci-dessus) ou inhumé (comme indiqué contradictoirement ici), ne doit-on pas conclure que son maître en Argentine en 2011 serait un autre alchimiste, éventuellement issu d'une autre filiation que celle de Fulcanelli, et donc peut-être totalement étranger à la publication de documents tels que ce "Rapport Fulcanelli" ?
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Tuer le vieil homme.
Non, Philippe ne m'a pas parlé d'un autre maître en Argentine, il m'a parlé de son Maître Filostène senior. Il parle de son décès officiel, pour tuer le vieil homme et vivre une autre vie, une vie clandestine, sous un autre nom (identité) :
« Mon Maître [Filostène Sr] réside actuellement en Argentine mais porte désormais un autre nom. Ce type de pratique est obligatoire pour les adeptes qui ont lentement changé leur métabolisme, arrêtant le cours du temps, et revenant vers l'âge mûr. C'est un choix personnel des Adeptes. »
En effet, il m'a dit le 27 février 2010 : « Je dois revoir Filostène senior dans les semaines prochaines : il est en Europe depuis quelques jours. Il est parti du Chili [...] Il y en aurait à dire sur les Adeptes si on pouvait parler librement. »
C'est bien lui.
Ainsi, ma conviction d'une relation entre 987, l'Argentine et Filostène senior.
Non, Philippe ne m'a pas parlé d'un autre maître en Argentine, il m'a parlé de son Maître Filostène senior. Il parle de son décès officiel, pour tuer le vieil homme et vivre une autre vie, une vie clandestine, sous un autre nom (identité) :
« Mon Maître [Filostène Sr] réside actuellement en Argentine mais porte désormais un autre nom. Ce type de pratique est obligatoire pour les adeptes qui ont lentement changé leur métabolisme, arrêtant le cours du temps, et revenant vers l'âge mûr. C'est un choix personnel des Adeptes. »
En effet, il m'a dit le 27 février 2010 : « Je dois revoir Filostène senior dans les semaines prochaines : il est en Europe depuis quelques jours. Il est parti du Chili [...] Il y en aurait à dire sur les Adeptes si on pouvait parler librement. »
C'est bien lui.
Ainsi, ma conviction d'une relation entre 987, l'Argentine et Filostène senior.
Fulgrosse- Nombre de messages : 12
Age : 47
Date d'inscription : 21/09/2013
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Bonjour à tous.
Évidemment, toutes ces considérations sont "titillantes" pour l'esprit : on se laisse prendre facilement au jeu. Mais, encore une fois, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué : beaucoup d'énergie à dépenser pour pas grand chose, en fin de compte, non ?...
Allez : je tombe dans la marmite... C'est curieux, Walter, ce que tu nous dit : pas d'ISBN ? Le mien compte des pages en double ou des pages collées : les exemplaires diffusés seraient donc différents ? Les comparaisons entre exemplaires seraient intéressantes : une enquête style "Neuvième Porte" pour trouver la vérité finale ?...
A bientôt
AdlA
Évidemment, toutes ces considérations sont "titillantes" pour l'esprit : on se laisse prendre facilement au jeu. Mais, encore une fois, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué : beaucoup d'énergie à dépenser pour pas grand chose, en fin de compte, non ?...
Allez : je tombe dans la marmite... C'est curieux, Walter, ce que tu nous dit : pas d'ISBN ? Le mien compte des pages en double ou des pages collées : les exemplaires diffusés seraient donc différents ? Les comparaisons entre exemplaires seraient intéressantes : une enquête style "Neuvième Porte" pour trouver la vérité finale ?...
A bientôt
AdlA
Antoine de L'Aigle- Nombre de messages : 6
Age : 69
Date d'inscription : 18/09/2013
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Bonsoir,Antoine de L'Aigle a écrit:En outre, tant sur la forme que sur le fond, j'ai beaucoup de mal à croire à une origine universitaire malgré la mention de Sophia-Antipolis (pour mémoire, siège d'une implantation de l'Ecole des Mines de Paris...).
Sophia-Antipolis, siège d'une implantation de l'École des Mines de Paris. C'est curieux, car, d'après Philippe, Filostène senior serait un ancien ingénieur des mines...
http://filostene-alchimia.over-blog.com/article-30185347.html
Par contre, la fondation du Polytech Nice-Sophia date de 2005 et l'Université Sophia Antipolis de 1965.
Dernière édition par Fulgrosse le Dim 22 Sep 2013, 23:40, édité 1 fois
Fulgrosse- Nombre de messages : 12
Age : 47
Date d'inscription : 21/09/2013
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Édité à Nice (Sophia-Antipolis) ou par quelqu'un qui s'est formé là ? Un universitaire, un ingénieur... (quelqu'un d'autre que Filostène Sr).Antoine de L'Aigle a écrit:Un document rédigé en français, édité à Nice (Sophia-Antipolis), enregistré au Brésil et diffusé par l'intermédiaire de quelqu'un qui habite en Belgique : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué
Rédigé en français parce que l'auteur serait français et enregistré en Argentine parce qu'il réside actuellement en Argentine. S'il s'agit de Filostène senior, alors ne serait-il pas normal que Filostène junior soit le diffuseur du Rapport !!??
Fulgrosse- Nombre de messages : 12
Age : 47
Date d'inscription : 21/09/2013
Re: Le Rapport Fulcanelli (Ad. N.)
Par contre, si 987 est 978 et que la zone linguistique n'est pas 689 mais 2, alors je ne vois que l'hypothèse suivante :
978-2-2354-6893-0, soit peut-être 2354 l'identification de l'éditeur et non de l'ouvrage, et le nº 689 de la zone linguistique d'après le Rapport + celui de l'éditeur 30, comme étant celui de l'identification de l'ouvrage 6893 + clé de contrôle 0.
Par exemple, on peut voir qu'il y a, en effet, une identification de l'ouvrage sous le nº 6893 :
http://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010045552
978-2-2354-6893-0, soit peut-être 2354 l'identification de l'éditeur et non de l'ouvrage, et le nº 689 de la zone linguistique d'après le Rapport + celui de l'éditeur 30, comme étant celui de l'identification de l'ouvrage 6893 + clé de contrôle 0.
Par exemple, on peut voir qu'il y a, en effet, une identification de l'ouvrage sous le nº 6893 :
http://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010045552
Fulgrosse- Nombre de messages : 12
Age : 47
Date d'inscription : 21/09/2013
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