De retour de St-Jacques de Compostelle...
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De retour de St-Jacques de Compostelle...
Bonsoir,
Après, avoir fait le Puy-en-Velay / Cahors en 2010, Cahors / St-Jean-Pied-de-Port en 2011, cette année j'ai enfin atteint Santiago...
En 2010 tout seul sur la variante de Roccamadour, j'avais eu incoerciblement envie de répondre à l'appel écrit sur la crédentiale : "Viens et suis moi"...
Quitter mon travail, devenir moine...
J'ai prié pour avoir un signe, que le trouble cesse. Tout s'est apaisé quand il m'a semblé en avoir trouvé un, sûr de rien...
En 2011, rien de notable à signaler dans les faits, à part, peut-être, un départ un brin énervé de St-Jean-Pied-de-Port où je comptais passer la nuit et d'où finalement je suis parti directement, excédé par "L'usine" à pèlerins.
Cette année je suis donc parti de Bayonne en comptant faire le "Chemin du nord" (Camino del Norte) plutôt que le "Chemin du français" (Camino del frances).
Je comptais faire ce chemin du nord et finalement, pas mécontent, j'ai suivi la "Voie de Bayonne", où pendant un long moment j'ai été absolument seul pèlerin sur le chemin.
Dès le départ, j'ai commencé sur un coup de tête à dormir à la belle étoile avec juste une fine couverture et un tapis de sol de gym trouvé dans une poubelle de recyclage (?), sans besoin de réveille-matin, en faisant attention quand même à ne pas se faire trop remarquer (le vagabondage est très mal vu et la police peu tolérante à ce point de vue), et en portant ma nourriture : peu importe la morale, quand y a pas le droit, prendre le gauche, fini les Z aaa ^^.
Mi-août / mi-septembre, les méconnaisseurs qui déprécient le froid et le chaud en donnant leur avis ne devrait pas en parler, la pluie et le beau temps franchement...
Sortant de mon stage BAFA scout et du Jamboree : "Vis tes rêves" en tête.
Me suis-je déjà senti aussi en vie dans la nuit qui ne s'achève ?
Les discussions avec les pèlerins qui connaissent sur le bout des doigts les villes, les noms des auberges, le goût de la nourriture et la taille des lits, je les esquive le plus rapidement possible habituellement. Cette année, le nombre de pèlerins avec qui j'ai (vraiment) parlé n'excède pas les miens. Même pas eu à esquiver ; tous ceux avec qui j'ai parlé m'ont intéressé.
Je peux difficilement en donner plus de 5, de nom de villes, et encore au conditionnel. Même pas envie de faire l'effort de savoir si j'en suis capable ; les détails, c'est du tourisme, point.
Volontairement, je suis parti sans guide (livre).
Le guide nous influence sur la gestion des étapes, sans guide on est libre, et comme on ne se fixe pas d'arrivée, on n'est pas fatigué.
Cherchant le seul maître...
Quand je veux, si je veux, où je veux, avec qui je veux, comme je veux, en tête la prière "Que Ta volonté soit faite et non la mienne".
Une expérience de liberté avec des limites spatiales et temporelles qui deviennent un brin plus lâches...
Mentales ?
Aussi, oui, par foi.
L'abandon au Père, selon la petite voie de l'enfance spirituelle de Ste Thérèse (en tête à partir de La Cruz de Hierro), je n'ai mangé que ce que j'ai trouvé dans les poubelles, sauf le poisson et la viande bien sûr (les aires de pique-nique, c'est le bonheur ^^), avec interdiction d'utiliser l'argent, sauf urgence vitale.
Quand la serveuse d'un restaurant a fait 25 mètres pour m'offrir une boîte de pilons de poulet, puis est revenue avec un sandwich au salami, par contre, je n'ai pas fait le difficile !
Pas intégriste, je suis plus une ligne de végétarisme de consom'acteur...
Quand le vin est tiré, il faut le boire.
Mais dans la certitude de rien, tâtonnant dans le noir.
"Les microbes, c'est une invention des marchands de savon" (D'un ouvrage de S. King, peut-être "Ça").
La preuve.
Cette année, encore, le hasard a bien fait les choses ...
Quand on s'essaye à une pratique sur le chemin, je ne serai pas premier à dire qu'il se passe quelque chose, alors je serai volontairement concis sur ce qui n'a rien d'exceptionnel extérieurement finalement.
Peut-être que moins on en sait mieux c'est, sur les détails (du chemin ?!?), je veux dire.
J'dis ça, j'dis rien...
Les sens ciel, d'où est l'arc ?
Et d'ailleurs, toi t'es doux ?
Les pieds sont la partie du corps qui prend le plus de place dans le cerveau, après, loin derrière, viennent les mains et le visage, si je me souviens bien de mes cours.
On marche avec ses pieds, on avance dans sa tête...
Après tout, la douleur n'est qu'une information, non ?!?
Le tout est d'y croire ; une fois lancé, ça va tout de suite mieux et c'est sympa la compagnie, ça tient chaud, on sent l'instant.
"Il y a beaucoup de pèlerins, il y en a peu que le pèlerinage sanctifie". ("L’Imitation de Jésus Christ").
Écouter les oiseaux des bois, n'être qu'une seule voix en les imitant, savoir s'oublier pour quitter les films sans faire d'histoires.
J'ai aussi fait des erreurs en cours de route, plein peut-être. Même que je n'ai fait que ça : me planter...
Du rien passé, au présent du moins que rien.
Je suis arrivé à 5h du matin à Santiago pour pouvoir assister à la messe dominicale, ça motive.
La cathédrale ne m'a pas plu, la vacuité du parvis tout ouvert plus.
Je ne vois pas le rapport avec la couleur !?!
Le blanc, le noir fait rire le fou du Roi, l'arlequin ^^.
Comme un arc-en-ciel sur mon échiquier, devant les deux faces du tout, choisir la tranche d'âne Niel.
Vie Traille où Vraie Lumière, mais Dailles Heures, se tirer une balle d'avoine, ne plus avoir compris, débuter à enfin être le con qui prend.
Ne devrait-on pas nous apprendre à construire les cathédrales dans les cœurs pour baisser la tête et s'élever par la chair, et pas lever les yeux et se faire écraser par la pierre...
Le cœur de la cathédrale est rempli d'insignifiance d'omniprésence dorée, je me suis cru à Rio devant un char de carnaval et les mouvements du grand pendulier d'encens dans le vide n'a rien fait rimer en moi à la fin de la cérémonie, je l'étais déjà.
De retour, le premier livre que je pioche dans les quelques 200 livres qui m'attendent dans mon appart (et YES à Emmaüs et dans les poubelles on en trouve des trésors !?! ) est :
Bon... voilà, quoi... Bref, j'ai fait St-Jacques et je me tâte pour décider quel chemin je vais faire (ou pas) ou refaire l'année prochaine, histoire de voir jusqu'où j'irai plus loin sur la seule voie : celle qui descend vers mon copain (= étymologiquement celui avec qui on partage le pain, je l'écris égoïstement pour ne pas l'oublier, je dois être du lot des seuls ahuris qui ne l'avaient pas compris d'un seul coup d'oeil) Alain Térieur en écoutant le Créateur parler à chaque instant dans Son silence sacré, cherchant le moyen de refaire de chacun de Ses instants une éternité puisque de l'instant dépend l'éternité.
Envie de rouvrir les Ka yé yé yé et finalement, après l'avoir fait, tous les jeter, comme là-bas, en espérant n'être plus possédé, "scout toujours prêt" pour se délester du reste, là, la voix de l'or, revoir les voies, si c'est pas sûr c'est quand même peut-être...
Le mental, qui m'apprit à mentir, contre lui le mensonge de la solution du meurtre, par le (seul vrai) Père (Lui) peut-être être POUR par amour du deux faire un...
"Être une note juste résonnant dans la grande symphonie de l'univers." (Pierre Bordage)
Assez du rire des mous morts des certitudes de la vie !
Mais comment faire passer le trait de soi-même ?
Est-ce Père ?!? Est-ce Père !?! Est-ce Père...
Sûr de rien ? A part trois petits trucs : l'Amour, l'Humilité et la Sainteté... que la folie est de pas s'en apercevoir, et les Moi non plus d'ailleurs.
Que mes gestes et mes pensées prolongent le cri de mon amie La Rose : "Que ma vocation soit l'amour" !
Abba, je veux Toi, entends ma voix !?!
Après, avoir fait le Puy-en-Velay / Cahors en 2010, Cahors / St-Jean-Pied-de-Port en 2011, cette année j'ai enfin atteint Santiago...
En 2010 tout seul sur la variante de Roccamadour, j'avais eu incoerciblement envie de répondre à l'appel écrit sur la crédentiale : "Viens et suis moi"...
Quitter mon travail, devenir moine...
J'ai prié pour avoir un signe, que le trouble cesse. Tout s'est apaisé quand il m'a semblé en avoir trouvé un, sûr de rien...
En 2011, rien de notable à signaler dans les faits, à part, peut-être, un départ un brin énervé de St-Jean-Pied-de-Port où je comptais passer la nuit et d'où finalement je suis parti directement, excédé par "L'usine" à pèlerins.
Cette année je suis donc parti de Bayonne en comptant faire le "Chemin du nord" (Camino del Norte) plutôt que le "Chemin du français" (Camino del frances).
Je comptais faire ce chemin du nord et finalement, pas mécontent, j'ai suivi la "Voie de Bayonne", où pendant un long moment j'ai été absolument seul pèlerin sur le chemin.
Dès le départ, j'ai commencé sur un coup de tête à dormir à la belle étoile avec juste une fine couverture et un tapis de sol de gym trouvé dans une poubelle de recyclage (?), sans besoin de réveille-matin, en faisant attention quand même à ne pas se faire trop remarquer (le vagabondage est très mal vu et la police peu tolérante à ce point de vue), et en portant ma nourriture : peu importe la morale, quand y a pas le droit, prendre le gauche, fini les Z aaa ^^.
Mi-août / mi-septembre, les méconnaisseurs qui déprécient le froid et le chaud en donnant leur avis ne devrait pas en parler, la pluie et le beau temps franchement...
Sortant de mon stage BAFA scout et du Jamboree : "Vis tes rêves" en tête.
Me suis-je déjà senti aussi en vie dans la nuit qui ne s'achève ?
Les discussions avec les pèlerins qui connaissent sur le bout des doigts les villes, les noms des auberges, le goût de la nourriture et la taille des lits, je les esquive le plus rapidement possible habituellement. Cette année, le nombre de pèlerins avec qui j'ai (vraiment) parlé n'excède pas les miens. Même pas eu à esquiver ; tous ceux avec qui j'ai parlé m'ont intéressé.
Je peux difficilement en donner plus de 5, de nom de villes, et encore au conditionnel. Même pas envie de faire l'effort de savoir si j'en suis capable ; les détails, c'est du tourisme, point.
Volontairement, je suis parti sans guide (livre).
Le guide nous influence sur la gestion des étapes, sans guide on est libre, et comme on ne se fixe pas d'arrivée, on n'est pas fatigué.
Cherchant le seul maître...
Quand je veux, si je veux, où je veux, avec qui je veux, comme je veux, en tête la prière "Que Ta volonté soit faite et non la mienne".
Une expérience de liberté avec des limites spatiales et temporelles qui deviennent un brin plus lâches...
Mentales ?
Aussi, oui, par foi.
L'abandon au Père, selon la petite voie de l'enfance spirituelle de Ste Thérèse (en tête à partir de La Cruz de Hierro), je n'ai mangé que ce que j'ai trouvé dans les poubelles, sauf le poisson et la viande bien sûr (les aires de pique-nique, c'est le bonheur ^^), avec interdiction d'utiliser l'argent, sauf urgence vitale.
Quand la serveuse d'un restaurant a fait 25 mètres pour m'offrir une boîte de pilons de poulet, puis est revenue avec un sandwich au salami, par contre, je n'ai pas fait le difficile !
Pas intégriste, je suis plus une ligne de végétarisme de consom'acteur...
Quand le vin est tiré, il faut le boire.
Mais dans la certitude de rien, tâtonnant dans le noir.
"Les microbes, c'est une invention des marchands de savon" (D'un ouvrage de S. King, peut-être "Ça").
La preuve.
Cette année, encore, le hasard a bien fait les choses ...
Quand on s'essaye à une pratique sur le chemin, je ne serai pas premier à dire qu'il se passe quelque chose, alors je serai volontairement concis sur ce qui n'a rien d'exceptionnel extérieurement finalement.
Peut-être que moins on en sait mieux c'est, sur les détails (du chemin ?!?), je veux dire.
J'dis ça, j'dis rien...
Les sens ciel, d'où est l'arc ?
Et d'ailleurs, toi t'es doux ?
Les pieds sont la partie du corps qui prend le plus de place dans le cerveau, après, loin derrière, viennent les mains et le visage, si je me souviens bien de mes cours.
On marche avec ses pieds, on avance dans sa tête...
Après tout, la douleur n'est qu'une information, non ?!?
Le tout est d'y croire ; une fois lancé, ça va tout de suite mieux et c'est sympa la compagnie, ça tient chaud, on sent l'instant.
"Il y a beaucoup de pèlerins, il y en a peu que le pèlerinage sanctifie". ("L’Imitation de Jésus Christ").
Écouter les oiseaux des bois, n'être qu'une seule voix en les imitant, savoir s'oublier pour quitter les films sans faire d'histoires.
J'ai aussi fait des erreurs en cours de route, plein peut-être. Même que je n'ai fait que ça : me planter...
Du rien passé, au présent du moins que rien.
Je suis arrivé à 5h du matin à Santiago pour pouvoir assister à la messe dominicale, ça motive.
La cathédrale ne m'a pas plu, la vacuité du parvis tout ouvert plus.
Je ne vois pas le rapport avec la couleur !?!
Le blanc, le noir fait rire le fou du Roi, l'arlequin ^^.
Comme un arc-en-ciel sur mon échiquier, devant les deux faces du tout, choisir la tranche d'âne Niel.
Vie Traille où Vraie Lumière, mais Dailles Heures, se tirer une balle d'avoine, ne plus avoir compris, débuter à enfin être le con qui prend.
Ne devrait-on pas nous apprendre à construire les cathédrales dans les cœurs pour baisser la tête et s'élever par la chair, et pas lever les yeux et se faire écraser par la pierre...
Le cœur de la cathédrale est rempli d'insignifiance d'omniprésence dorée, je me suis cru à Rio devant un char de carnaval et les mouvements du grand pendulier d'encens dans le vide n'a rien fait rimer en moi à la fin de la cérémonie, je l'étais déjà.
De retour, le premier livre que je pioche dans les quelques 200 livres qui m'attendent dans mon appart (et YES à Emmaüs et dans les poubelles on en trouve des trésors !?! ) est :
Je le dévore depuis hier : Un seul mot : TERRIBEUL !?!Depuis des siècles, les spécialistes des Évangiles n’accordent que peu de considération à la langue maternelle de Jésus pour n’étudier que les textes grecs. L’auteur a traqué pendant des années de recherches les contresens, les déformations successives qu’ont subies les paroles de Jésus Christ depuis qu’elles ont été prononcées en araméen, une langue sémitique antérieure à l’hébreu. Il s’est fondé pour ce faire sur la "Peshitta", Évangile écrit en araméen encore utilisé par les églises de Syrie, d’Irak et du Liban et dont plusieurs spécialistes affirment qu’ils seraient antérieurs aux Évangiles grecs.
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Se révèle alors un enseignement spirituel cristallin et profond dont les subtilités ont échappé à nombre de traducteurs et d’exégètes qui l’ont réduit à une morale ordinaire. On y découvre en particulier que les mots et les notions même de bien et de mal sont étrangers à la langue araméenne et que Jésus s’exprimait en terme de maturité et d’immaturité. Par exemple, voici les deux versions de la première béatitude :
Traduite du grec : "Heureux les pauvres d’esprit ; le Royaume des Cieux est à eux."
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Traduite de l’araméen : "Matures sont ceux qui ont réalisé qu’ils ne possédaient rien d’autre que le Souffle (Esprit), le Royaume des Cieux est à eux."
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On ne parle plus d’une vertu morale mais d’une réalisation intime fruit d’une ascèse, ce dont ont témoigné les grands mystiques comme Saint Jean de la Croix ou Sainte Thérèse d’Avila.
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Autre "nuance"… Jésus parlait de Royaume des Cieux au présent et non au futur. Soit le règne est ici et maintenant et nous n’en sommes pas conscients tant que nous n’avons pas purifié notre cœur et notre regard, soit le Royaume nous attend plus tard à notre mort et à la fin des temps. Si nous prenons en considération ce présent, c’est tout un pan de la théologie qui s’effondre.
Bon... voilà, quoi... Bref, j'ai fait St-Jacques et je me tâte pour décider quel chemin je vais faire (ou pas) ou refaire l'année prochaine, histoire de voir jusqu'où j'irai plus loin sur la seule voie : celle qui descend vers mon copain (= étymologiquement celui avec qui on partage le pain, je l'écris égoïstement pour ne pas l'oublier, je dois être du lot des seuls ahuris qui ne l'avaient pas compris d'un seul coup d'oeil) Alain Térieur en écoutant le Créateur parler à chaque instant dans Son silence sacré, cherchant le moyen de refaire de chacun de Ses instants une éternité puisque de l'instant dépend l'éternité.
Envie de rouvrir les Ka yé yé yé et finalement, après l'avoir fait, tous les jeter, comme là-bas, en espérant n'être plus possédé, "scout toujours prêt" pour se délester du reste, là, la voix de l'or, revoir les voies, si c'est pas sûr c'est quand même peut-être...
Le mental, qui m'apprit à mentir, contre lui le mensonge de la solution du meurtre, par le (seul vrai) Père (Lui) peut-être être POUR par amour du deux faire un...
"Être une note juste résonnant dans la grande symphonie de l'univers." (Pierre Bordage)
Assez du rire des mous morts des certitudes de la vie !
Mais comment faire passer le trait de soi-même ?
Est-ce Père ?!? Est-ce Père !?! Est-ce Père...
Sûr de rien ? A part trois petits trucs : l'Amour, l'Humilité et la Sainteté... que la folie est de pas s'en apercevoir, et les Moi non plus d'ailleurs.
Que mes gestes et mes pensées prolongent le cri de mon amie La Rose : "Que ma vocation soit l'amour" !
Abba, je veux Toi, entends ma voix !?!
FreedomForKingKong- Nombre de messages : 109
Age : 46
Date d'inscription : 21/09/2011
Re: De retour de St-Jacques de Compostelle...
Bonjour FreedomForKingKong !
Je te remercie pour ce partage, pour ce retour d'expérience.
Ce voyage t'a manifestement été profitable, puisqu'il ressort de ton texte que tu as fait des découvertes (en toi-même, et dans l'environnement), que tu as confronté tes idées d'avant à la réalité du terrain, que tu as abandonné certaines idées antérieures (voire même des illusions) et que, par contre, tu t'es ouvert de nouvelles portes ouvrant sur de nouvelles potentialités.
Sortir des sentiers battus (le bouquin-guide, l'auberge de St-Jean-Pied-de-Port) pour découvrir son propre itinéraire, en fonction de ses intuitions du moment ou des indications apparemment fortuites, voilà la vraie voie vers Compostelle, puisque dans cette démarche ce n'est pas tant la destination géographique qui importe mais la transformation subie lors du cheminement. A la croisée des chemins, choisir de prendre à gauche plutôt qu'a droite n'est pas anodin s'il s'agit de choisir entre "le chemin conseillé" et "son chemin à soi".
Ce que je trouve formidable dans ton cas, c'est que tu n'as pas effectué ton pèlerinage "en touriste", mais avec sincérité, dans une attitude d'ouverture d'esprit et d'ouverture à l'Esprit, dans la simplicité de l'absence de confort et sans soucis du lendemain, et puis que tu sois capable d'analyser rétrospectivement ton expérience, d'en réaliser un bilan et de le faire partager en toute transparence, sans masquer les déboires ni les doutes qui en ont découlé.
Après un tel cheminement, il est bien aisé de comprendre que la cérémonie du balancement de l'encensoir (Botafumerio) en la cathédrale de Santiago tient plus du folklore que de la spiritualité !
Amitiés.
Je te remercie pour ce partage, pour ce retour d'expérience.
Ce voyage t'a manifestement été profitable, puisqu'il ressort de ton texte que tu as fait des découvertes (en toi-même, et dans l'environnement), que tu as confronté tes idées d'avant à la réalité du terrain, que tu as abandonné certaines idées antérieures (voire même des illusions) et que, par contre, tu t'es ouvert de nouvelles portes ouvrant sur de nouvelles potentialités.
Sortir des sentiers battus (le bouquin-guide, l'auberge de St-Jean-Pied-de-Port) pour découvrir son propre itinéraire, en fonction de ses intuitions du moment ou des indications apparemment fortuites, voilà la vraie voie vers Compostelle, puisque dans cette démarche ce n'est pas tant la destination géographique qui importe mais la transformation subie lors du cheminement. A la croisée des chemins, choisir de prendre à gauche plutôt qu'a droite n'est pas anodin s'il s'agit de choisir entre "le chemin conseillé" et "son chemin à soi".
Ce que je trouve formidable dans ton cas, c'est que tu n'as pas effectué ton pèlerinage "en touriste", mais avec sincérité, dans une attitude d'ouverture d'esprit et d'ouverture à l'Esprit, dans la simplicité de l'absence de confort et sans soucis du lendemain, et puis que tu sois capable d'analyser rétrospectivement ton expérience, d'en réaliser un bilan et de le faire partager en toute transparence, sans masquer les déboires ni les doutes qui en ont découlé.
Après un tel cheminement, il est bien aisé de comprendre que la cérémonie du balancement de l'encensoir (Botafumerio) en la cathédrale de Santiago tient plus du folklore que de la spiritualité !
Amitiés.
Aube-Aurore- Nombre de messages : 238
Age : 44
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: De retour de St-Jacques de Compostelle...
Bonjour.
La transmutation alchimique a l'air de bien être amorcée : le doute correspond à une phase de déconstruction, de perte des repères, de perte des certitudes, ce qui correspond à SOLVE (dissolution) ; ensuite vient COAGVLA, la reconstruction selon une autre façon de percevoir le monde...
La transmutation alchimique a l'air de bien être amorcée : le doute correspond à une phase de déconstruction, de perte des repères, de perte des certitudes, ce qui correspond à SOLVE (dissolution) ; ensuite vient COAGVLA, la reconstruction selon une autre façon de percevoir le monde...
Montaléchel- Nombre de messages : 173
Date d'inscription : 25/07/2008
Re: De retour de St-Jacques de Compostelle...
Bonjour,
Merci pour vos réactions (^_^)/
Comme je ne suis pas chez moi, merci encore de laisser s'exprimer ici un touriste content de l'alchimie qui a pas été plus loin que "Le message retrouvé", quelques rares vidéos et ce forum...
Maintenant, sans en être sûr, la méfiance des détails...
Tiens, une citation en parlant d'absence, qui m'a aidé, manque :
"Rassembler les contraires, c'est créer l'harmonie."
C Moa, l'alchimiste de Navarrenx.
(C Moa son nom d'artiste, l'autre c'est le nom de son gîte)
A chaque fois que je reviens du chemin, je dois me répéter qu'il y a une voie et que je n'ai pas encore commencé à y marcher...
Merci pour vos réactions (^_^)/
Comme je ne suis pas chez moi, merci encore de laisser s'exprimer ici un touriste content de l'alchimie qui a pas été plus loin que "Le message retrouvé", quelques rares vidéos et ce forum...
Maintenant, sans en être sûr, la méfiance des détails...
Tiens, une citation en parlant d'absence, qui m'a aidé, manque :
"Rassembler les contraires, c'est créer l'harmonie."
C Moa, l'alchimiste de Navarrenx.
(C Moa son nom d'artiste, l'autre c'est le nom de son gîte)
A chaque fois que je reviens du chemin, je dois me répéter qu'il y a une voie et que je n'ai pas encore commencé à y marcher...
FreedomForKingKong- Nombre de messages : 109
Age : 46
Date d'inscription : 21/09/2011
Re: De retour de St-Jacques de Compostelle...
Pas d'accord !FreedomForKingKong a écrit:A chaque fois que je reviens du chemin, je dois me répéter qu'il y a une voie et que je n'ai pas encore commencé à y marcher...
Il y a une voie, certes (et même plusieurs), mais ce serait une erreur de croire que tu n'as pas encore commencé à y marcher.
L'ascension des plus hauts sommets commence souvent par d'insignifiants sentiers d'alpage, à la recherche de la meilleure voie d'escalade.
Christian Hersey- Nombre de messages : 100
Date d'inscription : 04/04/2008
Re: De retour de St-Jacques de Compostelle...
Bonjour,Christian Hersey a écrit:Pas d'accord !FreedomForKingKong a écrit:A chaque fois que je reviens du chemin, je dois me répéter qu'il y a une voie et que je n'ai pas encore commencé à y marcher...
Il y a une voie, certes (et même plusieurs), mais ce serait une erreur de croire que tu n'as pas encore commencé à y marcher.
L'ascension des plus hauts sommets commence souvent par d'insignifiants sentiers d'alpage, à la recherche de la meilleure voie d'escalade.
Tout dépend ce que l'on entend par "voie", par "marcher" ...
Je ne suis pas "mort à moi-même" et je ne fais pas l'expérience du "Royaume des Cieux sur terre".
La pire des choses semble donc l'autosatisfaction mentale (mère du mensonge ?) qui coupe de la vigilance de la quête du Père.
"Vigilance" un terrible sensei pour ne pas s'enivrer et perdre ainsi la soif de la Source ...
Y a-t-il réellement plusieurs voies où une seule avec des techniques de marche, des lunettes de soleil, un guide et un matériel un brin différent ?
FreedomForKingKong- Nombre de messages : 109
Age : 46
Date d'inscription : 21/09/2011
Re: De retour de St-Jacques de Compostelle...
Bonjour FreedomForKingKong,
Les deux, parce que jusqu'à un certain niveau, chacun trouve (ou essaie de trouver) une voie qui lui est personnelle. Celles-ci sont innombrables, qu'il s'agisse d'une religion, d'une philosophie, d'une pratique, ou d'une discipline. Nous en développons quelques-unes dans la série "XXX, voie initiatique" (rubrique Initiation / Voies initiatiques), où se côtoient et se croisent des domaines aussi variés que le taoïsme, l'ufologie, le chant, les anciens textes hébraïques, l'aïkido, en plus des voies les plus connues comme l'alchimie, l'ésotérisme, les grandes religions ou les groupements initiatiques aussi nombreux que divers, sans oublier des arts comme la danse, le dessin, la mathématique ou le feng shui qui eux aussi (parmi bien d'autres encore), s'ils sont pratiqués comme des recherches d'un idéal absolu, peuvent être de véritables chemins initiatiques. Il est impossible à chacun de pratiquer toutes ces voies à la fois, par contre, l'offre variée des possibilités, tous ces itinéraires, peuvent être des amorces qui permettront de débuter un chemin.
Et les deux, parce qu'au-delà d'un certain niveau, toutes les voies n'en forment plus qu'une, par-delà les différences qui ne paraissent alors plus qu'anecdotiques, faisant fi de toutes ces nuances accessoires.
A l'approche du sommet de la montagne (pour embrayer sur l'allégorie de Christian Hersey), tous les alpinistes se rejoignent pour le dernier tronçon d'escalade. Les possibilités de voies se réduisent à très peu de variantes. Et, vu de là-haut, ce qui importe, c'est le sentiment de plénitude, d'exaltation, pour tous ceux qui se rejoignent au sommet, sans qu'importe encore l'itinéraire choisi pour y parvenir, sinon pour devenir un récit d'expérience vécue à partager au bivouac. C'est un peu comme pour se rendre à Compostelle : plusieurs itinéraires existent, mais tous permettent d'aboutir dans la ville de St Jacques… ou de se perdre en route !
A mon avis, donc, il y a à la fois des voies, et une Voie, et maints itinéraires personnels. Le point de vue dépend du niveau de perception atteint.
Les deux, dirais-je. Mais attention : ça n'engage que moi.FreedomForKingKong a écrit:Y a-t-il réellement plusieurs voies où une seule avec des techniques de marche, des lunettes de soleil, un guide et un matériel un brin différent ?
Les deux, parce que jusqu'à un certain niveau, chacun trouve (ou essaie de trouver) une voie qui lui est personnelle. Celles-ci sont innombrables, qu'il s'agisse d'une religion, d'une philosophie, d'une pratique, ou d'une discipline. Nous en développons quelques-unes dans la série "XXX, voie initiatique" (rubrique Initiation / Voies initiatiques), où se côtoient et se croisent des domaines aussi variés que le taoïsme, l'ufologie, le chant, les anciens textes hébraïques, l'aïkido, en plus des voies les plus connues comme l'alchimie, l'ésotérisme, les grandes religions ou les groupements initiatiques aussi nombreux que divers, sans oublier des arts comme la danse, le dessin, la mathématique ou le feng shui qui eux aussi (parmi bien d'autres encore), s'ils sont pratiqués comme des recherches d'un idéal absolu, peuvent être de véritables chemins initiatiques. Il est impossible à chacun de pratiquer toutes ces voies à la fois, par contre, l'offre variée des possibilités, tous ces itinéraires, peuvent être des amorces qui permettront de débuter un chemin.
Et les deux, parce qu'au-delà d'un certain niveau, toutes les voies n'en forment plus qu'une, par-delà les différences qui ne paraissent alors plus qu'anecdotiques, faisant fi de toutes ces nuances accessoires.
A l'approche du sommet de la montagne (pour embrayer sur l'allégorie de Christian Hersey), tous les alpinistes se rejoignent pour le dernier tronçon d'escalade. Les possibilités de voies se réduisent à très peu de variantes. Et, vu de là-haut, ce qui importe, c'est le sentiment de plénitude, d'exaltation, pour tous ceux qui se rejoignent au sommet, sans qu'importe encore l'itinéraire choisi pour y parvenir, sinon pour devenir un récit d'expérience vécue à partager au bivouac. C'est un peu comme pour se rendre à Compostelle : plusieurs itinéraires existent, mais tous permettent d'aboutir dans la ville de St Jacques… ou de se perdre en route !
A mon avis, donc, il y a à la fois des voies, et une Voie, et maints itinéraires personnels. Le point de vue dépend du niveau de perception atteint.
Calcédoine- Admin
- Nombre de messages : 325
Date d'inscription : 02/04/2008
Re: De retour de St-Jacques de Compostelle...
Bonjour !
Selon moi, il n'y a qu'une seule voie : la Sienne !
A chacun de la découvrir, puis de la parcourir.
Amitiés.
Selon moi, il n'y a qu'une seule voie : la Sienne !
A chacun de la découvrir, puis de la parcourir.
Amitiés.
Aube-Aurore- Nombre de messages : 238
Age : 44
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