Fulcanelli
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Re: Fulcanelli
Voici à titre de complément, une courte vidéo promotionnelle mise en ligne par Baglis.tv, présentant l'avis de Richard Khaitzine sur Fulcanelli.
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
Re: Fulcanelli
Dans le fil Eugène canseliet, j'ai parlé d'une vidéo de Jean Artero trouvée sur dailymotion. Dans ce court extrait, Jean Artero nous donne la définition de l'alchimie selon Fulcanelli et Eugène Canseliet.
Par ailleurs, j'ai également trouvé un blog consacré à Fulcanelli : http://fulgrosse.over-blog.com/45-index.html
Par ailleurs, j'ai également trouvé un blog consacré à Fulcanelli : http://fulgrosse.over-blog.com/45-index.html
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
Re: Fulcanelli
Bonjour !
Certains érudits ont pu mettre en évidence des différences de style, qui seraient la marque de différents auteurs réunis sous la seule étiquette "Fulcanelli".
Dès le début du présent fil (exemple ici), Charly Alverda l'évoque et, pour lever toute ambiguïté, en parle au pluriel : "les Fulcanelli".
Mais les auteurs n'ont-ils pas eux-mêmes donné cette piste aux chercheurs ? Celui qui connaît un peu d'italien sait que les noms masculins finissant par -o donnent un pluriel régulier finissant par -i. Le mot vulcanello désigne un petit volcan (volcan = vulcano). Les lettres F et V sont voisines puisque ce sont les deux labiales fricatives; leur différence réside dans le souffle (F) ou l'aspiration (V). Là où on voudra exprimer une idée de feu continu issu des entrailles de la terre, on prendra l'image d'un volcan, ou d'un petit volcan : vulcanello. Pour insister sur une aspiration (un souhait, un désir), on conservera l'initiale V; par contre, pour souligner le souffle, initier le mot par un F prend son sens : Fulcanello. Et si un groupe de personnes se reconnaît dans ce symbole, l'emploi du pluriel est logique : Fulcanelli.
Certains érudits ont pu mettre en évidence des différences de style, qui seraient la marque de différents auteurs réunis sous la seule étiquette "Fulcanelli".
Dès le début du présent fil (exemple ici), Charly Alverda l'évoque et, pour lever toute ambiguïté, en parle au pluriel : "les Fulcanelli".
Mais les auteurs n'ont-ils pas eux-mêmes donné cette piste aux chercheurs ? Celui qui connaît un peu d'italien sait que les noms masculins finissant par -o donnent un pluriel régulier finissant par -i. Le mot vulcanello désigne un petit volcan (volcan = vulcano). Les lettres F et V sont voisines puisque ce sont les deux labiales fricatives; leur différence réside dans le souffle (F) ou l'aspiration (V). Là où on voudra exprimer une idée de feu continu issu des entrailles de la terre, on prendra l'image d'un volcan, ou d'un petit volcan : vulcanello. Pour insister sur une aspiration (un souhait, un désir), on conservera l'initiale V; par contre, pour souligner le souffle, initier le mot par un F prend son sens : Fulcanello. Et si un groupe de personnes se reconnaît dans ce symbole, l'emploi du pluriel est logique : Fulcanelli.
Laposse- Nombre de messages : 242
Age : 55
Date d'inscription : 05/04/2008
Re: Fulcanelli
Bonjour Laposse et tutti !
L’allusion à ces “petits volcans” n’avait pas échappé à quelques chercheurs qui proposaient une “piste italienne”, mais persuadé de connaître la personnalité de nos “Fulcanelli” je ne pouvais abonder dans ce sens.
Or j’ai un vieil ami (vieux !) polytechnicien de formation (soufre et potasse pour l’X !) qui m’a conté cet après midi une anecdote qui m’a fait sursauter. On sait dans le milieu “alchimique” du début du XXè siècle à sa fin, l’extraordinaire audience du célèbre “Cours de chymie” de Nicolas Lémery, paru à la fin du XVIIe, mais dont les réimpressions du XVIIIè furent - et sont encore - très prisées. L’anecdote concerne les expériences parallèles en chimie - pour s’amuser - des “taupins et chers camarades”, dont une était la reproduction du fameux “volcan de Lemery” :
“ Mais le show le plus applaudi est sans conteste son volcan artificiel. Lémery, après avoir mélangé intimement de la limaille de fer et de la fleur de soufre, dresse la mixture obtenue sous forme d’un cône qu’il humecte avec un peu d’eau. Alors il le recouvre d’une sérieuse couche de terre en ménageant à la partie supérieure une ouverture (le cratère) dans laquelle il jette une braise. Le "volcan" entre en éruption, crachant des jets de vapeur et de soufre, tandis que la lave ruisselle sur ses flancs. Succès garanti ! “
http://ours.courageux.pagesperso-orange.fr/lemery.htm
Cordialement,
C...a
L’allusion à ces “petits volcans” n’avait pas échappé à quelques chercheurs qui proposaient une “piste italienne”, mais persuadé de connaître la personnalité de nos “Fulcanelli” je ne pouvais abonder dans ce sens.
Or j’ai un vieil ami (vieux !) polytechnicien de formation (soufre et potasse pour l’X !) qui m’a conté cet après midi une anecdote qui m’a fait sursauter. On sait dans le milieu “alchimique” du début du XXè siècle à sa fin, l’extraordinaire audience du célèbre “Cours de chymie” de Nicolas Lémery, paru à la fin du XVIIe, mais dont les réimpressions du XVIIIè furent - et sont encore - très prisées. L’anecdote concerne les expériences parallèles en chimie - pour s’amuser - des “taupins et chers camarades”, dont une était la reproduction du fameux “volcan de Lemery” :
“ Mais le show le plus applaudi est sans conteste son volcan artificiel. Lémery, après avoir mélangé intimement de la limaille de fer et de la fleur de soufre, dresse la mixture obtenue sous forme d’un cône qu’il humecte avec un peu d’eau. Alors il le recouvre d’une sérieuse couche de terre en ménageant à la partie supérieure une ouverture (le cratère) dans laquelle il jette une braise. Le "volcan" entre en éruption, crachant des jets de vapeur et de soufre, tandis que la lave ruisselle sur ses flancs. Succès garanti ! “
http://ours.courageux.pagesperso-orange.fr/lemery.htm
Cordialement,
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Fulcanelli
Dans le premier post consacré à Fulcanelli, pour lancer le sujet, j'avais puisé dans Wikipédia quelques éléments biographiques au sujet de cet énigmatique personnage :
Quelques livres récents prétendent aujourd'hui lever le voile sur l'identité réelle de Fulcanelli. Il s'agirait de Joseph Paul Cyrille Decœur (1839-1923) sur base de documents récemment devenus disponibles.
Soit ! Paul Decœur vient donc grossir les rangs des "fulcanellisables", aux côtés des Dujols, Champagne, Canseliet, Flammarion, Jollivet-Castelot, Schwaller de Lubicz, Jobert, etc. Mais n'oublions pas que les ouvrages signés Fulcanelli contiennent des éléments qui permettent d'affirmer qu'ils sont l'œuvre de plusieurs auteurs (analyse des caractéristiques littéraires). Donc, chercher à identifier "un" Fulcanelli plus Fulcanelli que les autres est probablement une fausse piste, même s'il est probable qu'un parmi eux ait été fédérateur, l'initiateur du projet. Si les ouvrages ont été co-écrits par un collectif d'amis ayant choisi de rester volontairement anonymes, pourquoi ne pas respecter leur vœu de discrétion ? Pourquoi vouloir mettre un individu en avant (individu = partie individualisée par rapport à un tout), alors que l'alchimie vise précisément à réunifier ? Pourquoi vouloir chercher à identifier QUI dit quelque chose plutôt que prendre en compte CE qui est dit ? Le contenu d'un texte n'acquiert pas plus de valeur parce qu'on découvre qu'il a été écrit par une Personnalité Notoirement Reconnue (PNR) : le texte a de la valeur par lui-même. Un texte intelligent est intelligent, qui que ce soit qui l'ait écrit, et une connerie reste une connerie, même si c'est une PNR qui l'a proférée.
Je propose de ne pas trop s'attacher à l'identité de Fulcanelli, mais de lire ses livres (ou de ne pas les lire, au choix) en fonction de leur contenu.
Il est toujours vrai aujourd'hui que son identité réelle fasse débat, et les textes proposés par Wikipédia évoluent au fil du temps, puisque cette encyclopédie (contestable à certains égards) est en perpétuelle réadaptation.Fulcanelli est né aux alentours de 1850 et est décédé aux alentours de 1930. L'identité réelle de Fulcanelli a toujours fait débat.
Quelques livres récents prétendent aujourd'hui lever le voile sur l'identité réelle de Fulcanelli. Il s'agirait de Joseph Paul Cyrille Decœur (1839-1923) sur base de documents récemment devenus disponibles.
Soit ! Paul Decœur vient donc grossir les rangs des "fulcanellisables", aux côtés des Dujols, Champagne, Canseliet, Flammarion, Jollivet-Castelot, Schwaller de Lubicz, Jobert, etc. Mais n'oublions pas que les ouvrages signés Fulcanelli contiennent des éléments qui permettent d'affirmer qu'ils sont l'œuvre de plusieurs auteurs (analyse des caractéristiques littéraires). Donc, chercher à identifier "un" Fulcanelli plus Fulcanelli que les autres est probablement une fausse piste, même s'il est probable qu'un parmi eux ait été fédérateur, l'initiateur du projet. Si les ouvrages ont été co-écrits par un collectif d'amis ayant choisi de rester volontairement anonymes, pourquoi ne pas respecter leur vœu de discrétion ? Pourquoi vouloir mettre un individu en avant (individu = partie individualisée par rapport à un tout), alors que l'alchimie vise précisément à réunifier ? Pourquoi vouloir chercher à identifier QUI dit quelque chose plutôt que prendre en compte CE qui est dit ? Le contenu d'un texte n'acquiert pas plus de valeur parce qu'on découvre qu'il a été écrit par une Personnalité Notoirement Reconnue (PNR) : le texte a de la valeur par lui-même. Un texte intelligent est intelligent, qui que ce soit qui l'ait écrit, et une connerie reste une connerie, même si c'est une PNR qui l'a proférée.
Je propose de ne pas trop s'attacher à l'identité de Fulcanelli, mais de lire ses livres (ou de ne pas les lire, au choix) en fonction de leur contenu.
Montaléchel- Nombre de messages : 173
Date d'inscription : 25/07/2008
Re: Fulcanelli
bj, l'interêt d'une telle recherche peut définir si "le" message est bon ou un trompe-nigauds (un de plus). Pour la plupart des gens, il est difficile de reconnaître comme "adepte" un chercheur mort de soufrance, alors qu'il est supposé avoir la "médecine". Sinon le "message" est faux, ou incomplet. Voilà une des raisons qui font rechercher l'auteur (Fulcanelli par ex.). Je connais des invétérés de Canseliet (donc de son "maître ??") sur la voie "sèche", que parce qu'ils sont sûrs de la véracité de ses deux ouvrages... alors que ce Mr, étant son soit-disant élève, ne savait pas sur quelle "matière" oeuvrer !!! Il en a testé plusieurs. Ce n'est pas tant pour l'identité, mais surtout sur sa vie, qui en dit plus long sur le "maître" et sa réussite. Dujols, Champagne, ont fini tristement... le reste n'étant que "bagarre" d'auteurs en mal de reconnaissance. Deux livres de plus...bof !!!! L'amalgame de ces différentes notes remises en forme par le duo Champagne-Canseliet ont fait rêver et redynamiser cet art; pris dans l'engrenage de la médiatisation, "l'éléve" a du souvent biaiser et transformer la vérité... il faut se souvenir qu'il n'avait que 15 ans !! lors de sa première rencontre avec l'homme qui représente ce mythe. Le vrai maître de Canseliet est Champagne, qui signe plusieurs fois Fulcanelli...mais sa fin tragique ne plaide pas pour lui (en fonction de l'idée que nous avons d'un "maitre" )..
loup- Nombre de messages : 182
Date d'inscription : 29/11/2010
Re: Fulcanelli
Bonsoir,
Je reviens sur cette chose importante sur laquelle les modernes lecteurs tiennent absolument à se boucher les yeux - et pourtant ce serait d’un grand éclairage sur leur propre dé-marche spirituelle - un adepte ne peut plus jouer AUCUN rôle, y compris celui de Maître ! La faiblesse de l’humain (son ego) est telle qu’il cherche des maîtres et que s’il croit en trouver un il se déclare disciple, mais jamais un adepte, un éveillé donc, acceptera d’être appelé maître. Or Canseliet a écrit qu’en présence du Maître, un beau jour ! il a dit: “Maître la première matière la voici”. Cette expression ne désigne que la volonté de Canseliet d’apparaître comme “le seul disciple”, le maître disparut, ce seul disciple prend sa place et devient le Maître de Savignies, il va jusqu’à publier dans les Deux Logis, l’envoi de la duchesse de Dalmatie ! Sur le plan humain, c’était un brave homme, mais il avait cette “coquetterie”. Et puis cette fameuse matière première ! Trente ans après il en choisissait une autre !
Il a dit qu’il avait rédigé les Fulcanelli sur les notes du Maître, ainsi du point de vue du style, il faut un certain discernement pour voir clairement ce qui appartient à deux auteurs différents, dont l’un, Dujols, fut le maître de l’autre, Champagne. Bien que ces auteurs avaient deux sphères d’intérêt différentes, il étaient d’accord pour inventer cette fameuse “cabale phonétique”, langue des oiseaux basée sur le grec qui n’a jamais été utilisée par aucun des anciens qui n’employaient que la “cabale chymique” qui n’a rien à voir avec la logomachie orcetoise. Il est intéressant d’identifier l’auteur principal des Demeures qui donne un processus de particulier. Archer, sur son blog dédié à Champagne, montre bien que celui-ci est allé sur tous les lieux décrits par Fulcanelli, qu’il se faisait parfois appelé Hubert ce qui confirme le blason (le blase)... de Fulcanelli: “uber campa agna”, mais le plus important est qu’il a plusieurs fois signé Fulcanelli et que son écriture est très reconnaissable (surtout ces A), aussi sa critique de l’alchimie selon Guaita est édifiante: Il est théoriquement possible qu’il ait transformé un bout de plomb en or, mais par ce “particulier” il ne pouvait devenir possesseur de la Pierre.
Cela permet aussi de reconnaître que tous les modernes connus (à l’exception notable de Cattiaux) n’ont pu suivre que ces “voies particulières”, et ceci “à cause des vanitez mondaines en lesquelles ils ont pris singulière plaisance” et de l’absence de la haute spiritualité nécessaire pour recevoir cette révélation appelée: Donum Dei. Excepté la fin des Demeures et les considérations sur la mort-dissolution, la teneur en spiritualité dans ces ouvrages est assez pauvre, mais nous vivons dans de tels temps que nul n’y prête attention ; une démonstration alchimique sur FR3 avec 8,2g au fond d’un creuset, voilà bien ce que nous méritons
Cordialement,
C...a
Je reviens sur cette chose importante sur laquelle les modernes lecteurs tiennent absolument à se boucher les yeux - et pourtant ce serait d’un grand éclairage sur leur propre dé-marche spirituelle - un adepte ne peut plus jouer AUCUN rôle, y compris celui de Maître ! La faiblesse de l’humain (son ego) est telle qu’il cherche des maîtres et que s’il croit en trouver un il se déclare disciple, mais jamais un adepte, un éveillé donc, acceptera d’être appelé maître. Or Canseliet a écrit qu’en présence du Maître, un beau jour ! il a dit: “Maître la première matière la voici”. Cette expression ne désigne que la volonté de Canseliet d’apparaître comme “le seul disciple”, le maître disparut, ce seul disciple prend sa place et devient le Maître de Savignies, il va jusqu’à publier dans les Deux Logis, l’envoi de la duchesse de Dalmatie ! Sur le plan humain, c’était un brave homme, mais il avait cette “coquetterie”. Et puis cette fameuse matière première ! Trente ans après il en choisissait une autre !
Il a dit qu’il avait rédigé les Fulcanelli sur les notes du Maître, ainsi du point de vue du style, il faut un certain discernement pour voir clairement ce qui appartient à deux auteurs différents, dont l’un, Dujols, fut le maître de l’autre, Champagne. Bien que ces auteurs avaient deux sphères d’intérêt différentes, il étaient d’accord pour inventer cette fameuse “cabale phonétique”, langue des oiseaux basée sur le grec qui n’a jamais été utilisée par aucun des anciens qui n’employaient que la “cabale chymique” qui n’a rien à voir avec la logomachie orcetoise. Il est intéressant d’identifier l’auteur principal des Demeures qui donne un processus de particulier. Archer, sur son blog dédié à Champagne, montre bien que celui-ci est allé sur tous les lieux décrits par Fulcanelli, qu’il se faisait parfois appelé Hubert ce qui confirme le blason (le blase)... de Fulcanelli: “uber campa agna”, mais le plus important est qu’il a plusieurs fois signé Fulcanelli et que son écriture est très reconnaissable (surtout ces A), aussi sa critique de l’alchimie selon Guaita est édifiante: Il est théoriquement possible qu’il ait transformé un bout de plomb en or, mais par ce “particulier” il ne pouvait devenir possesseur de la Pierre.
Cela permet aussi de reconnaître que tous les modernes connus (à l’exception notable de Cattiaux) n’ont pu suivre que ces “voies particulières”, et ceci “à cause des vanitez mondaines en lesquelles ils ont pris singulière plaisance” et de l’absence de la haute spiritualité nécessaire pour recevoir cette révélation appelée: Donum Dei. Excepté la fin des Demeures et les considérations sur la mort-dissolution, la teneur en spiritualité dans ces ouvrages est assez pauvre, mais nous vivons dans de tels temps que nul n’y prête attention ; une démonstration alchimique sur FR3 avec 8,2g au fond d’un creuset, voilà bien ce que nous méritons
Cordialement,
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Fulcanelli
On le sait, Charly est un grand admirateur de Louis Cattiaux et d'Eugène Canseliet : il est rare de trouver un post signé de sa main dans lequel l'un ou l'autre de ces deux noms ne soient pas cités. Dans le présent fil consacré à Fulcanelli, Charly nous met à nouveau en avant un de ses auteurs favoris : Canseliet, évidemment. C'est logique; il y a un lien; ce n'est pas hors-sujet, loin de là.
Et il est important de souligner ces quelques mots qui rendent hommage au "Maître de Savignies", et redorent le blason de ce chercheur tant décrié :
En effet, sur la fin de sa vie, Eugène Canseliet a très sérieusement évolué. Le Canseliet que l'on devine à la lecture de ses ouvrages, à l'audition de ses interventions médiatiques qui ont popularisé l'alchimie, n'est pas le même Canseliet que Jacques Chancel a interviewé en juin 1978, peu avant sa mort en 1982.
Bien sûr, ce "nouveau" Canceliet-là n'avait pas encore tout compris. Bien sûr, il restait encore un peu crédule, ne parvenant pas totalement à se défaire de tous les clichés alchimiques qu'il avait cumulés durant tant d'années. Cependant, l'Eugène Canseliet des années 1978-1982 était un homme plus humble, plus conscient de découvrir certains aspects de l'alchimie qui lui avaient échappé durant des décennies, plus conscient des erreurs commises et des mythes qu'il avait contribué à propager. Parvint-il au bout de sa quête ? Probablement pas, mais cette voie l'a néanmoins amené à évoluer. C'est en cela que sa biographie est importante, et devrait aider bien des "pratiquants opératifs" à constater les impasses dans lesquelles ils se fourvoient trop souvent.
Par ailleurs, son action publique a été bien utile : c'est grâce à lui que l'alchimie a été popularisée, qu'on parle encore aujourd'hui ouvertement de Fulcanelli et de tous ces prédécesseurs que ses ouvrages citent et recitent à foison. C'est grâce à lui que de nombreux chercheurs se posent actuellement des questions sur la nature profonde, ontologique, de l'univers, via cette voie de recherche particulière qu'est l'alchimie, malgré les pièges potentiels et les mésinterprétations.
Merci encore à Charly d'avoir souligné l'intéressante évolution tardive de ce personnage.
Et il est important de souligner ces quelques mots qui rendent hommage au "Maître de Savignies", et redorent le blason de ce chercheur tant décrié :
Bien vu ! Comme dit le proverbe : "Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !"C…a a écrit:Sur le plan humain, c’était un brave homme, mais il avait cette “coquetterie”. Et puis cette fameuse matière première ! Trente ans après il en choisissait une autre !
En effet, sur la fin de sa vie, Eugène Canseliet a très sérieusement évolué. Le Canseliet que l'on devine à la lecture de ses ouvrages, à l'audition de ses interventions médiatiques qui ont popularisé l'alchimie, n'est pas le même Canseliet que Jacques Chancel a interviewé en juin 1978, peu avant sa mort en 1982.
Bien sûr, ce "nouveau" Canceliet-là n'avait pas encore tout compris. Bien sûr, il restait encore un peu crédule, ne parvenant pas totalement à se défaire de tous les clichés alchimiques qu'il avait cumulés durant tant d'années. Cependant, l'Eugène Canseliet des années 1978-1982 était un homme plus humble, plus conscient de découvrir certains aspects de l'alchimie qui lui avaient échappé durant des décennies, plus conscient des erreurs commises et des mythes qu'il avait contribué à propager. Parvint-il au bout de sa quête ? Probablement pas, mais cette voie l'a néanmoins amené à évoluer. C'est en cela que sa biographie est importante, et devrait aider bien des "pratiquants opératifs" à constater les impasses dans lesquelles ils se fourvoient trop souvent.
Par ailleurs, son action publique a été bien utile : c'est grâce à lui que l'alchimie a été popularisée, qu'on parle encore aujourd'hui ouvertement de Fulcanelli et de tous ces prédécesseurs que ses ouvrages citent et recitent à foison. C'est grâce à lui que de nombreux chercheurs se posent actuellement des questions sur la nature profonde, ontologique, de l'univers, via cette voie de recherche particulière qu'est l'alchimie, malgré les pièges potentiels et les mésinterprétations.
Merci encore à Charly d'avoir souligné l'intéressante évolution tardive de ce personnage.
Laposse- Nombre de messages : 242
Age : 55
Date d'inscription : 05/04/2008
Re: Fulcanelli
Mon cher Laposse j’apprécie depuis longtemps (!) ton humour ! Ce n’est évidemment pas par plaisir que je cite Canseliet - qui se moquait de Cattiaux - mais pour répondre aux innombrables qui ne connaissent de l’alchimie que ce qu’en disent, au mieux, les deux livres de Fulcanelli et, au pire, ceux de Canseliet.
J’ai longtemps apprécié cette “action publique” où, grâce à Canseliet, l'alchimie a été popularisée. En fait il ne pouvait en être autrement, Canseliet vivant de ses livres et de la moindre préface apposée sur les sujets les plus divers, voire saugrenus. Canseliet a bénéficié - il n’arrivait pas à le croire au début - de la formidable demande de “spiritualité” de la jeunesse soixantuitarde. A cette époque on s’emballait pour Lobsang Rampa, le Tarot, la méditation “transcendantale”, Castaneda, le Yi-king, le trésor de Rennes le Château et l’alchimie, pêle-mêle, le tout sous-tendu par l’absorption de forces “lucidogènes”
Il ne faut pas oublier que les auteurs originels n’ont pas profité de cette manne ; tirés à plus ou moins 300 exemplaires, les Fulcanelli ont mis des décennies à se vendre !
Fort bien, nous avons depuis un moment déjà les principaux textes à notre disposition, ne serait-il pas enfin temps, pour ceux qui aiment véritablement l’alchimie, de vérifier les assertions de nos modernes alchimistes ? Parce que citer uniquement Canseliet et Fulcanelli chaque fois qu’on utilise un terme alchimique, c’est un peu court, non ? Le CONTROL F (pomme F pour les Macs !) avec le mot: “lion vert” fonctionne aussi bien pour Philalèthe ou Flamel que pour Canseliet... qui peut lui aussi citer le texte de Philalèthe ou de Flamel mais peut-être dans un tout autre contexte que l’original.
Cordialement,
C...a
J’ai longtemps apprécié cette “action publique” où, grâce à Canseliet, l'alchimie a été popularisée. En fait il ne pouvait en être autrement, Canseliet vivant de ses livres et de la moindre préface apposée sur les sujets les plus divers, voire saugrenus. Canseliet a bénéficié - il n’arrivait pas à le croire au début - de la formidable demande de “spiritualité” de la jeunesse soixantuitarde. A cette époque on s’emballait pour Lobsang Rampa, le Tarot, la méditation “transcendantale”, Castaneda, le Yi-king, le trésor de Rennes le Château et l’alchimie, pêle-mêle, le tout sous-tendu par l’absorption de forces “lucidogènes”
Il ne faut pas oublier que les auteurs originels n’ont pas profité de cette manne ; tirés à plus ou moins 300 exemplaires, les Fulcanelli ont mis des décennies à se vendre !
Fort bien, nous avons depuis un moment déjà les principaux textes à notre disposition, ne serait-il pas enfin temps, pour ceux qui aiment véritablement l’alchimie, de vérifier les assertions de nos modernes alchimistes ? Parce que citer uniquement Canseliet et Fulcanelli chaque fois qu’on utilise un terme alchimique, c’est un peu court, non ? Le CONTROL F (pomme F pour les Macs !) avec le mot: “lion vert” fonctionne aussi bien pour Philalèthe ou Flamel que pour Canseliet... qui peut lui aussi citer le texte de Philalèthe ou de Flamel mais peut-être dans un tout autre contexte que l’original.
Cordialement,
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Fulcanelli
Dans les posts qui précèdent, il a beaucoup été question de l'identité civile, réelle, de Fulcanelli. Depuis la publication des travaux de Walter Grosse ( "Le Puzzle Fulcanelli", 2011) et de Filostène ( "Fulcanelli exhumé", 2011 ; "De Vulcain Solaire à Fulcanelli", 2012), tout doute est désormais levé, documents probants à l'appui. Comme le pressentait Montaléchel dans son intervention ici plus haut, Fulcanelli est bien l'ingénieur Joseph Paul Cyrille Decœur (1839-1923), sans plus aucune contestation possible.
Est-ce à dire que Paul Decoeur ait été le seul auteur des livres publiés sous son pseudonyme ? Certes pas : nous savons que les illustrations étaient de Jean-Julien Champagne, et Eugène Canseliet lui-même a déclaré avoir contribué à la rédaction de certains passages (avant relecture par Decoeur). D'autres proches ont pu, eux aussi, apporter leur pierre à l'édifice, mais il n'en demeure pas moins certain que Paul Decoeur fut le maître d'œuvre des deux tomes "Le Mystère des Cathédrales" et "Les Demeures Philosophales" (plus, aussi, le "Finis Gloriae Mundi", non publié à ce jour).
Pour plus de détails concernant la progressive levée du voile sur l'identité de Fulcanelli par Walter Grosse (sur base des indices fournis par Eugène Canseliet), par Filostène Senior (sur base des documents hérités de Samuel Cohen Lidiakos), et par Filostène Junior, voir le blog de ce dernier, à cette adresse :
http://filostene-alchimia.over-blog.com/
Est-ce à dire que Paul Decoeur ait été le seul auteur des livres publiés sous son pseudonyme ? Certes pas : nous savons que les illustrations étaient de Jean-Julien Champagne, et Eugène Canseliet lui-même a déclaré avoir contribué à la rédaction de certains passages (avant relecture par Decoeur). D'autres proches ont pu, eux aussi, apporter leur pierre à l'édifice, mais il n'en demeure pas moins certain que Paul Decoeur fut le maître d'œuvre des deux tomes "Le Mystère des Cathédrales" et "Les Demeures Philosophales" (plus, aussi, le "Finis Gloriae Mundi", non publié à ce jour).
Pour plus de détails concernant la progressive levée du voile sur l'identité de Fulcanelli par Walter Grosse (sur base des indices fournis par Eugène Canseliet), par Filostène Senior (sur base des documents hérités de Samuel Cohen Lidiakos), et par Filostène Junior, voir le blog de ce dernier, à cette adresse :
http://filostene-alchimia.over-blog.com/
Nelly Foulcat- Nombre de messages : 108
Date d'inscription : 03/10/2008
Re: Fulcanelli
bj, étant plus jeune, il m'est arrivé d'avoir rencontré Canseliet, et de ce qu'il m'a dit (deux ans avant son décès) m'avait laissé penser que cet ADEPTE (S'IL Y A ?) N'A JAMAIS PU ÊTRE LE "MAÎTRE ALCHIMIQUE" DE CANSELIET. Le seul qu'il appelait comme cela, à l'époque, était Champagne (voir ce qu'en a dit Ambelain). Mais que cet homme, plus Dujols et Champagne, ait laissé une documentation et des écrits (voir la révolte de Cotton) que Canseliet ait mis en page, je suis d'accord... et c'est tout. Canseliet n'a pas été plus loin avec cet homme !!!!!!!! Le reste lui a servi de faire valoir...
loup- Nombre de messages : 182
Date d'inscription : 29/11/2010
Re: Fulcanelli
Bonjour Loup. Merci pour ce témoignage et cette opinion, pourtant dorénavant définitivement contredite par des documents d'archives authentiques. Nous savons désormais avec certitude que Jean-Julien Champagne, ni Pierre Dujols de Valois, même s'ils orbitaient dans l'entourage de Fulcanelli, ne peuvent plus en aucune façon être considérés comme étant Fulcanelli. Si leurs contributions ont certes été intéressantes, il est toutefois impossible d'encore les identifier à l'Adepte qui a souhaité se dissimuler sous le nom de plume "Fulcanelli".
Voici qui clôt définitivement toute discussion à ce sujet, puisque les opinions et suppositions doivent s'effacer face à la matérialité des faits probants, n'en déplaise aux partisans d'autres théories douteuses dont les combats d'arrière-garde n'ont plus lieu d'être.
Voici qui clôt définitivement toute discussion à ce sujet, puisque les opinions et suppositions doivent s'effacer face à la matérialité des faits probants, n'en déplaise aux partisans d'autres théories douteuses dont les combats d'arrière-garde n'ont plus lieu d'être.
Nelly Foulcat- Nombre de messages : 108
Date d'inscription : 03/10/2008
Re: Fulcanelli
bj, vous ne m'avez pas compris. Fulcanelli, dans ce qui est d'entité, n'existe pas en tant que tel. "IL" est l'assemblage de plusieurs. Comme "ses" livres sont aussi un assemblage de plusieurs chemins... Canseliet m'avait dit (nous étions trois) "je n'ai pu faire autrement que de continuer" (j'ai compris : "ce mythe"). Que dans la "bande" il y ait eu un Adepte, si on en croit Dujols qui le félicite, OK ; et qu'il ait laissé des fiches, oui, possible... C'est pour moi la raison de son "invisibilité". Comme un "égrégore" créé par des Hommes intelligents. Pour moi cette affaire est close.
loup- Nombre de messages : 182
Date d'inscription : 29/11/2010
Re: Fulcanelli
Bonjour Loup. Oui, il y a bien plusieurs personnes qui ont participé à la création du personnage mythique "Fulcanelli". Au mois de mai 2013 fut publié "Le Rapport Fulcanelli" qui démondre sans plus aucun doute que 4 hommes furent derrière ce pseudonyme : l'Adepte Paul Decœur et ses compagnons alchimistes : le libraire Pierre Dujols, l'illustrateur J.J. Champagne, et le jeune (à l'époque) Eugène Canseliet.
Ce "Rapport Fulcanelli" fait l'objet d'un résumé dans la Thèque.
Ce "Rapport Fulcanelli" fait l'objet d'un résumé dans la Thèque.
Nelly Foulcat- Nombre de messages : 108
Date d'inscription : 03/10/2008
Re: Fulcanelli
Merci Nelly, cela met un point final à la "quête" de certains... Il faudra trouver autre chose !!! . Des "aventuriers" de la sorte, on n'en fait plus... hélas...
loup- Nombre de messages : 182
Date d'inscription : 29/11/2010
Re: Fulcanelli
je viens d'avoir des retours de ce livre,et il parait ,que l'enveloppe de la lettre du libraire Dujols aurait été grattée ..elle "aurait??" été destinée a Paul le cour ..le L aurait été changé en D .;...donc ????
loup- Nombre de messages : 182
Date d'inscription : 29/11/2010
Re: Fulcanelli
Bonjour Loup,
Il n'y a pas lieu de tenir compte de ce bobard qui continue à circuler sur certains forums fermés, où l'ignorance des faits historiques dispute la primauté à l'incompétence alchimique.
Pour couper court à ces rumeurs non fondées sur les faits mais bien sur une volonté malintentionnée, il nous suffit de regarder de plus près cette fameuse enveloppe que j'ai eu l'opportunité de tenir en mains propres. La voici :
On y voit bien qu'elle n'est en rien grattée au niveau du "D". S'il devait y avoir discussion, ce serait plutôt au niveau de la dernière syllabe du nom, car celle-ci a effectivement subi les outrages du temps. Bien sûr, on remarquera la similitude de la barre verticale du "D" avec celle du "L" du mot "Lesseps" située sur la ligne juste en dessous. Rien de plus normal : c'est la marque du style d'écriture de l'auteur. Cependant, on notera aussi que la deuxième lettre du mot "Lesseps", le "e" minuscule, est très proche du "L", alors que la deuxième lettre du mot "Decoeur" n'aurait pas pu se trouver aussi éloignée d'un éventuel "L" initial. Le "D" est donc bien authentique. Et pour la suite du mot, on distingue bien, malgré l'altération, un nombre de lettres trop élevé pour former le nom "Le Cour".
Par ailleurs, la missive est adressée à son destinataire par l'entremise de Charles de Lesseps, qui, on le sait, était très proche de Paul Decoeur, son ami, qu'il considérait comme son cousin. Peut-on en dire autant de Paul Le Cour ?
Il n'y a pas lieu de tenir compte de ce bobard qui continue à circuler sur certains forums fermés, où l'ignorance des faits historiques dispute la primauté à l'incompétence alchimique.
Pour couper court à ces rumeurs non fondées sur les faits mais bien sur une volonté malintentionnée, il nous suffit de regarder de plus près cette fameuse enveloppe que j'ai eu l'opportunité de tenir en mains propres. La voici :
On y voit bien qu'elle n'est en rien grattée au niveau du "D". S'il devait y avoir discussion, ce serait plutôt au niveau de la dernière syllabe du nom, car celle-ci a effectivement subi les outrages du temps. Bien sûr, on remarquera la similitude de la barre verticale du "D" avec celle du "L" du mot "Lesseps" située sur la ligne juste en dessous. Rien de plus normal : c'est la marque du style d'écriture de l'auteur. Cependant, on notera aussi que la deuxième lettre du mot "Lesseps", le "e" minuscule, est très proche du "L", alors que la deuxième lettre du mot "Decoeur" n'aurait pas pu se trouver aussi éloignée d'un éventuel "L" initial. Le "D" est donc bien authentique. Et pour la suite du mot, on distingue bien, malgré l'altération, un nombre de lettres trop élevé pour former le nom "Le Cour".
Par ailleurs, la missive est adressée à son destinataire par l'entremise de Charles de Lesseps, qui, on le sait, était très proche de Paul Decoeur, son ami, qu'il considérait comme son cousin. Peut-on en dire autant de Paul Le Cour ?
Nelly Foulcat- Nombre de messages : 108
Date d'inscription : 03/10/2008
Re: Fulcanelli
Merci de ces précisions, qui est aussi ma vision, la recherche des "protagonistes" est close.....
loup- Nombre de messages : 182
Date d'inscription : 29/11/2010
fufu
Je tenais à écrire cela, car certains faits sont un peu éclipsés par des "vedettes" qui, si l'on creuse un peu, ne le sont pas ...
Un vrai disciple de P.Dujols, Coton-Alvart, écrit à ce propos (en colère)... "je ne comprends pas la parution des livres Fulcanelliens, en effet, mon ami, P.Dujols m'avait fait lire ses propres écrits, il les a passés à quelqu'un d'autre (qui les a gardés) qui les a publiés sous le nom de Fulcanelli......." Pour la petite histoire, ils sont répertoriés à la B.N. sous le nom Canseliet, qui continuait à percevoir les dividendes.
...Henry la Croix-Haute (disciple de Coton-Alvart, de son vrai nom Jacques Juillet, mort en 2011 à presque 100 ans) écrivit: "Ils (les deux frères Dujols, Pierre et Antoine) sont arrivés aux plus hauts grades de l'initiation et demeurent inconnus des profanes parmis lesquels ils vivent...
...André Breton dira (sur P. Dujols) "ses connaissances sont fabuleuses et inégalées et il s'impose comme un des meilleurs spécialistes de l'Alchimie en Europe, il maîtrise le Grec ancien, le Latin, la Mythologie..." Fils de cordonnier, "on" lui a payé ses études chez les Jésuites à Aix-en-Provence, alors qu'il habitait à cette époque à Marseille...
...La "Pierre cristalisée" en petites parties, mélangée à de l'alcool, peut être considérée comme l'or potable (son aspect ,alors, est dorée) mais, si elle maintient en grande forme un corps DEJA saint, elle ne peut rafistoler ce qui est détruit ou détérioré... elle n'est pas Dieu... et ne concerne que l'Esprit de l'homme, pas la tranformation des métaux sous cette forme cristalline.... mais, pour ces hommes, ils sont "vivants" et surtout CONSCIENTS de l'être...
Un vrai disciple de P.Dujols, Coton-Alvart, écrit à ce propos (en colère)... "je ne comprends pas la parution des livres Fulcanelliens, en effet, mon ami, P.Dujols m'avait fait lire ses propres écrits, il les a passés à quelqu'un d'autre (qui les a gardés) qui les a publiés sous le nom de Fulcanelli......." Pour la petite histoire, ils sont répertoriés à la B.N. sous le nom Canseliet, qui continuait à percevoir les dividendes.
...Henry la Croix-Haute (disciple de Coton-Alvart, de son vrai nom Jacques Juillet, mort en 2011 à presque 100 ans) écrivit: "Ils (les deux frères Dujols, Pierre et Antoine) sont arrivés aux plus hauts grades de l'initiation et demeurent inconnus des profanes parmis lesquels ils vivent...
...André Breton dira (sur P. Dujols) "ses connaissances sont fabuleuses et inégalées et il s'impose comme un des meilleurs spécialistes de l'Alchimie en Europe, il maîtrise le Grec ancien, le Latin, la Mythologie..." Fils de cordonnier, "on" lui a payé ses études chez les Jésuites à Aix-en-Provence, alors qu'il habitait à cette époque à Marseille...
...La "Pierre cristalisée" en petites parties, mélangée à de l'alcool, peut être considérée comme l'or potable (son aspect ,alors, est dorée) mais, si elle maintient en grande forme un corps DEJA saint, elle ne peut rafistoler ce qui est détruit ou détérioré... elle n'est pas Dieu... et ne concerne que l'Esprit de l'homme, pas la tranformation des métaux sous cette forme cristalline.... mais, pour ces hommes, ils sont "vivants" et surtout CONSCIENTS de l'être...
loup- Nombre de messages : 182
Date d'inscription : 29/11/2010
livre
Cedric Mannu vient de sortir un livre sur l'énigme de Fufu, au cas où vous ne le sauriez pas, il explique de manière troublante, avec "preuves", que ce Fufu était Gaston Eiffel (ingénieur chimiste, au départ et X). Les dates "concordent" 1839/1932...
loup- Nombre de messages : 182
Date d'inscription : 29/11/2010
Re: Fulcanelli
Pour ceux qui lisent le portugais, Walter Grosse crée un nouveau blog sur l'identité de Fulcanelli :
http://fuldecoeur.blogs.sapo.pt/
http://fuldecoeur.blogs.sapo.pt/
Boral- Nombre de messages : 43
Date d'inscription : 20/01/2011
Re: Fulcanelli
Merci pour cette information, Boral. Bien que je ne comprenne pas le portugais, je viens de parcourir ce nouveau site apparu hier sur Internet. Une bonne connaissance du portugais n'est pas indispensable, parce que c'est, comme le français, une langue dite "latine". Donc, la structure des phrases est similaire, et plusieurs mots sont semblables.
Mais surtout, il y a beaucoup d'illustrations, et de nombreux textes en français, puisque la plupart des protagonistes de l'affaire Fulcanelli étaient français ou belges. Le problème de la langue n'est donc pas un obstacle majeur pour dénicher des informations intéressantes sur ce nouveau blog.
Mais surtout, il y a beaucoup d'illustrations, et de nombreux textes en français, puisque la plupart des protagonistes de l'affaire Fulcanelli étaient français ou belges. Le problème de la langue n'est donc pas un obstacle majeur pour dénicher des informations intéressantes sur ce nouveau blog.
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
Re: Fulcanelli
C'est un plaisir Henri,
Voici une très rapide traduction (avec des fautes, j'en suis sûr) de ce que je trouve plus intéressant dans le premier post.
"Mais avant de commencer ce voyage, il convient de souligner que les livres signés sous le pseudonyme de Fulcanelli, Le Mystère des Cathédrales (1926) & Les Demeures Philosophales (1930), même si elles sont le fruit de deux auteurs, il n'y a aucun doute que Eugène Canseliet (1899-1982), le préfacier et véritable biographe de Fulcanelli, a visé seulement l'un d'entre eux.
Il y a donc deux auteurs, deux hommes sous le même pseudonyme (Les Fulcanelli). Cependant, le jeune Canseliet seulement était proche de l'un d'entre eux, d'où le fait qu'il nous décrit juste un Fulcanelli dans le singulier, un homme, un auteur. L'autre, il l'a peu connu !"
Voici une très rapide traduction (avec des fautes, j'en suis sûr) de ce que je trouve plus intéressant dans le premier post.
"Mais avant de commencer ce voyage, il convient de souligner que les livres signés sous le pseudonyme de Fulcanelli, Le Mystère des Cathédrales (1926) & Les Demeures Philosophales (1930), même si elles sont le fruit de deux auteurs, il n'y a aucun doute que Eugène Canseliet (1899-1982), le préfacier et véritable biographe de Fulcanelli, a visé seulement l'un d'entre eux.
Il y a donc deux auteurs, deux hommes sous le même pseudonyme (Les Fulcanelli). Cependant, le jeune Canseliet seulement était proche de l'un d'entre eux, d'où le fait qu'il nous décrit juste un Fulcanelli dans le singulier, un homme, un auteur. L'autre, il l'a peu connu !"
Boral- Nombre de messages : 43
Date d'inscription : 20/01/2011
Re: Fulcanelli
Bonjour,
Je ne sais pas si ça a déjà été présenté sur ce forum. Il s'agit de 2 lettres de P. Dujols ou il mentionne P. Decoeur et Julien Champagne :
http://hermetism.free.fr/personne%20Fulcanelli.htm
Je ne sais pas si ça a déjà été présenté sur ce forum. Il s'agit de 2 lettres de P. Dujols ou il mentionne P. Decoeur et Julien Champagne :
http://hermetism.free.fr/personne%20Fulcanelli.htm
Boral- Nombre de messages : 43
Date d'inscription : 20/01/2011
Fulcanelli : nouvelles révélations
Bientôt sera révélé le contenu du Finis Gloriae Mundi, le troisième livre, jamais paru, de Fulcanelli.
Chacun comprendra alors pour quelle raison l’adepte n’a pas souhaité qu’il soit publié à la suite du Mystère des Cathédrales et des Demeures Philosophales.
Le temps n’était pas venu alors d’une révélation dangereuse, peut-être, porteuse d’espoir, sans aucun doute. Ce site a pour seule vocation de relayer cette information à venir.
Christophe de Cène
http://www.fulcanelli.info/
Chacun comprendra alors pour quelle raison l’adepte n’a pas souhaité qu’il soit publié à la suite du Mystère des Cathédrales et des Demeures Philosophales.
Le temps n’était pas venu alors d’une révélation dangereuse, peut-être, porteuse d’espoir, sans aucun doute. Ce site a pour seule vocation de relayer cette information à venir.
Christophe de Cène
http://www.fulcanelli.info/
Boral- Nombre de messages : 43
Date d'inscription : 20/01/2011
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