Soleil Noir
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Re: Soleil Noir
oui, d'accord avec toi. Quel pied... Pour une fois que ce n'est pas moi qui fait parler la typo... tu penses si je me régale !
pour le B monstrueux, il pourrait évoquer aBraxas (pieds de scorpion, tête de coq etc.).
Abraxas est représenté sur certains sceaux templiers :
Quand à ton joli triangle d'R... je note qu'il est pointe en bas.
pour le B monstrueux, il pourrait évoquer aBraxas (pieds de scorpion, tête de coq etc.).
Abraxas est représenté sur certains sceaux templiers :
Quand à ton joli triangle d'R... je note qu'il est pointe en bas.
Chèvre- Nombre de messages : 350
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Soleil Noir
Cette allusion à Sirius n'a rien d'anodin ! Dans les années 1960, des auteurs comme Robert Charroux ou Erich von Däniken ont mis en évidence à quel point Sirius était importante pour les Dogons, une tribu du Mali très retirée. Selon leur culture, c'est dans la direction de Sirius qu'il faudrait chercher la source des mondes. Bien des siècles avant la découverte (officielle) des lentilles des télescopes, les Dogons savaient que Sirius était une étoile double (et même triple, ce que l'astronomie n'a pas encore tranché) ! Il est important de se demander comment ils pouvaient le savoir.
Par ailleurs Sirius est aussi une étoile essentielle pour les Egyptiens des millénaires passés. Sous le nom de Sopdet (Sothis), cette étoile/divinité régissait le cycle des saisons et des crues du Nil.
Il est étonnant de constater combien Sirius est à ce point importante dans les mythes fondateurs très anciens, et l'importance que cet astre revêt encore aujourd'hui dans certaines cultures occultées.
Sirius, occultée... Soleil noir ?
Par ailleurs Sirius est aussi une étoile essentielle pour les Egyptiens des millénaires passés. Sous le nom de Sopdet (Sothis), cette étoile/divinité régissait le cycle des saisons et des crues du Nil.
Il est étonnant de constater combien Sirius est à ce point importante dans les mythes fondateurs très anciens, et l'importance que cet astre revêt encore aujourd'hui dans certaines cultures occultées.
Sirius, occultée... Soleil noir ?
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
Re: Soleil Noir
"Mythes fondateurs très anciens", Henri... certes !
je profite de l'occasion que tu m'offres, en conjonction avec le triangle de Logos, ci-dessous :
(un triangle pointe en bas), pour glisser une de mes images favorites:
la "Venus de Laussel" , 25.000 ans environ... très ancien, en vérité
Triangle pointe en bas, croissant de Lune disposé en coupe... et/ou corne d'abondance... Origine du monde ?
je profite de l'occasion que tu m'offres, en conjonction avec le triangle de Logos, ci-dessous :
(un triangle pointe en bas), pour glisser une de mes images favorites:
la "Venus de Laussel" , 25.000 ans environ... très ancien, en vérité
Triangle pointe en bas, croissant de Lune disposé en coupe... et/ou corne d'abondance... Origine du monde ?
Chèvre- Nombre de messages : 350
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Soleil Noir
Logos a écrit:
Un E qui s'arc-boute en hiéroglyphe du Sel.
Oui, cet E, ce "sel", semble représenter le sceau lui-même en petit. Coupe surmontée, ou emplie, du T ou de la croix +.
Et d'ailleurs, en ces temps, on ne disait pas 'Sceau', mais 'Scel'.
( Venus de l'eau scel ? )
Chèvre- Nombre de messages : 350
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Soleil Noir
A toi souffle d'homme
de descendre
jusqu'à la racine des vivants.
Cette racine est tienne,
tu proviens de son obscurité.
Mère épouse
elle t'a engendré,
en elle tu engendreras.
La promesse t'en serait close
sans l'or odorant de la veine
sans l'âpre saveur de la terre
sans la semence ardente des désirs.
Origine future
la racine est nocturne
et le vif est secret
Elle se nourrit d'un soleil d'innocence
opaque incandescence où se prépare la levée des vivants.
Enfonce toi dans la brèche du silence
Fais-toi sombre racine
et comme elle extension solitaire.
Un astre noir engendre la lumière.
* Henri Giriat *
de descendre
jusqu'à la racine des vivants.
Cette racine est tienne,
tu proviens de son obscurité.
Mère épouse
elle t'a engendré,
en elle tu engendreras.
La promesse t'en serait close
sans l'or odorant de la veine
sans l'âpre saveur de la terre
sans la semence ardente des désirs.
Origine future
la racine est nocturne
et le vif est secret
Elle se nourrit d'un soleil d'innocence
opaque incandescence où se prépare la levée des vivants.
Enfonce toi dans la brèche du silence
Fais-toi sombre racine
et comme elle extension solitaire.
Un astre noir engendre la lumière.
* Henri Giriat *
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
Bonjour,
Poursuivant donc, tout-contre les vents et marées agitant cette toile, la mystérieuse Aragne... (voir Fulcaneli) je profiterai de l'oeil du typhon... agitant ce bocal, pour y planter un drapeau de prière et dessus, tenter d'en décrire (voir Loup) les manigances, tout au moins celles regardant notre Clef.
J'émigre donc sur ce fil... à « plomb », fréquenté par des vrais noirauds et donc plus idoine à la mélancolie (la n°2) nécessaire aux fronts studieux... Prétexte : dans ce qui suit, je parle sombrement et dans le NOIR.
Vu qu'il est inconvenant d'infliger du « kilométrique », je tenterai comme précedemment de faire de l'extrèmement succint (sic !); malgrè les incontournables nuées sur le sanctuaire : ce « milieu des choses secrètes », comme rappellé plus avant, et qui obligent à un minimum de développement. Sauf à se la jouer grand-initié, qui voudrait bien, mais ne peut tout dire...tout en se disant, etc.
Bref, une fois de plus contraint à une idée par phrase, voir par mot... why not. Suis coupable mais pas responsable... si parfois je m'y détends caustiquement. Soupape !
Donc, se méfier des apparentes « abstractions » ici utilisées comme raccourcis. Et si, malgrè mes efforts, vous n'y entendez goutte, épargnez-moi vos déplaisirs et, (ô rève !) : dialoguez pour du vrai, avec plus d'idées que d'humeurs.
Entre nous soit dit : les deux relèvent du vilain égo... et, de plus il se pourrait que les secondes, pour « naturelles et spontanées » qu'elles paraissent... soient le levain, la moêlle discrète mais pourrie, des idées « récupérées » par l'égo pour ne pas penser, vraiment. Trop dangereux...
Bref, les noumènes, même déguisés en idées, sont innocents ! Fo pa tou konfondd.
Ce ne sont pas les « pratiques » ici que je conteste, mais ce qui, souvent, en subsiste passé au tamis des consciences dite de veille : celle(s) qui komunikkkkk sur un forum, avec ses mots. Pierre de touche la conscience ex-primée ? Zut...
En attendant d'en être certain, que les « moi-je » s'appliquent... svp, à s'oublier un moment; le medium n'est pas QUE le message : mise en abymes nécessaire. Politesse.
Soit, les rapports « supposables » entre le Rien (en nocturne toile de fond) et son Tout (la trâme de nos jours). La clef de nos anciens chymistes jouant (en ultime instance), le rôle du « et » : particule conjonctive, nuptiale, entre ces deux versants du Réel. Croisés, de plus, avec l'axe mineur mais indispensable : dedans-dehors, ou sujet-objet.
Vrai re-bis.
Chyasme « monstrueux », je vous l'accorde, mais sans cette croix : pas de Rosemonde. D'autres fleurs, mais pas scel-çi. Aller voir d'autres fleuristes moins couteux.
Faute de cette Rose, il n'y a pas d'alchymie comme voie, mais de toutes autres approches qui, en gros, ne prennent en compte que la seule « subjectivité ». Même si c'est pour, au résultat, en nier le bien fondé... why not.
« M'en fout », disait Gaston Lagaffe.
Ce donc, en dernière instance; alors qu'en la première, l'Initiale de cette voix melEncolique, cette clef (pivot de la Mort-Vie) est présente entre chaque omega et alpha / non-temps, pourtant source du devenir.
Voir le rôle des équi-noxes, notemment la Balance... Son aiguille indique notre mi-nuit, ou midi, porte des dieux ou des hommes, selon la concentrique considérée;(voir Emerit).
Interval majeur, qui plus est, diffracté en myriades « d'articulations », avancions-nous. Soit, ce qui donne à l'Ephémère, son mode apparent de succession temporelle, et au vilain mental : l'impression de finalité nécessaire... pour s'inventer un égo-durable; puis, dans la foulée : un ordre des « choses » ressemblant, de même, à un « récit » satisfaisant ... car en phase avec son entourloupe. Et hop !
Pour ce faire, il lui suffit de « remplacer » les vides (médians) entre les apparences, par des... pleins, ou des lignes, « significatives ». Ca peut donner des constellations, au mieux; des « histoires personnelles » adhésives, au pire. Feed back ressemblant à l'Evidence et, nous enfermant dans une perception diablement... chutée. L'ourobouros du pauvre, tournant en bourrique. Comme « moi ».
Y a plus de musique, que des « couacs » blindant leurs contours à grands renfort de « parce que », et épris d'utilitarisme au détriment de ce qui les porte...
C'est pour cela : ce jeu impensable entre temps et éternité, essenCielement (: ontologiquement antérieur à nos hallucinations) que le temps est qualifié d'inconnue de l'Oeuvre. Un des trois X... Et (en passant), que Le Marcheur ne marche pas sur la tête quand il lorgne vers cette clef... pour y entendre quelqu'un plutot que quelque chose. Ou les deux à la fois.
Cela ne se conçoit pas au point d'en agencer un système posé; ne peut être l'objet d'aucune « explication » totalitaire; juste des doigts désignant parfois la lune, ou plus taiseux : se contentant d'interprèter (fidèlement), sur le clavier de leur présence, limitée mais poreuse, la « portion » de musique qui les regarde. Mais pas moins...
Dire qu'il n'y a rien à en dire me semble en dire... long, sur le reste du chemin à parcourir pour revenir... entièrement chez Soi.
“ Les choses créées sont irréelles par rapport à Dieu, mais elles sont réelles entre elles, pendant le temps de leur apparition. “ nous confirme Cattiaux. Bibi en suppose, étant aussi « apparition », qu'elles ont quelque chose à meuhhhhh dire sur l'Harmonie sousjacente. Ou : jeu du je...
Pas le « mien », l'autre : perpétuellement à la Source. Donc la « mienne »de source en passant... Mercy.
Troisème « non sens » véhiculé par cette Clef : chaque existant (en tous les règnes) est comme noyauté, d'origine, par une « goutte » de cet océan d'Inconnaissance, dont il est l'ex-pression sans cesse renouvelée. Et dont les «vacances », (mentionnées précédemment comme favorisant le jeu de la totalité des ex-pressions), ne disent rien. Trois fois rien, dirait le Trismégiste.
Sur ce noyau de nuit, voir le « thögal » du Dzogchen, physique de l'état d'éveil qui en dit le dicible...).
Bref, nous serions « troués » d'une même bouche d'ombre ou mystère...
C'est cette « parenté » (à l'image de Dieu, fut il dit, mais mal entendue) dont l'anamnèse est, semble t'il, accessible au seul genre humain, et qui est nommé par l'alchymie : pivot de l'Art. Sur-réel par surcroît, comme toutes les branches de l'esthétique y insistera souvent et très charitablement René Alleau.
Je me suis risqué à aborder, sous un angle plus obtus, cette possibilité de souvenance dans le fil, « l'or-le nord-le mal »; les nyctalopes peuvent le revisiter...
Vu d'où nous sommes : donc la mort !... avant tout : de ce que nous croyons être. Credos inclus, qu'ils se veuillent méta ou pata physiques ou un truc applati à la mode du jour. Faudra tout réviser, (si désir et non besoin), plus tard, quand il ne s'agira plus de croire.
Il en résulte un autre regard, une sym-pathie (pâtir ensemble) mettant, fondamentalement, à l'unisson, le labourant et sa matière; semblablement « trouée » par le même secret. Celui de leur « apparition ».
Réincruder pour accéder au bord de cette très intime margelle, à l'épicentre de l'égo, puis se jeter dedans.
Juste une indication à l'usage des zoto-initiés : la très basse fréquence (ou très haute, je n'ai jamais su) qui règne à ce niveau est non humaine. Vu qu'on y arrive forcément pas encore très « clean », les probabilités que ça nous semble inhumain, (et du coup, le soit....) sont considérables. Le maître, nous prenant alors « sous son manteau », les rend... souriantes. That's all ! Inutile ?
Nul doute que Sir Dublin y verra une éventuelle réponse quant aux destins tragiques de certains. Et d'autres : la première image du Mutus Liber... souvenir de « vacance » ?
Pour filer la spéléologique métaphore, disons que le plouf qui s'ensuit, en nappe phréatique, nous fait (à priori) partager l'intime fondamental de tous les êtres-choses. Un Rien où les possibles fourmillent comme des tétards, qu'ils soient devenus (provisoirement) nécessaires ou non. Ensuite, yaqu'a et fautqu'on se chargeront des « spécialisations » souhaitables, en affinité avec la nôtre, ce scel qui nous échappe... Y peut y avoir des surprises.
« Qui veut sauver sa vie, la perdra », et vice versa. Bonne nouvelle des plus opératives. Enfin ! Ca interresse toujours quelqu'un une pratique ?
Semblablement : mais seulement, coté « carlingue », dont les différences restent ainsi à considérer scrupuleusement et cordialement... mais, identiques / même secret, coté « coeur ».
L'identité tend à sembler « évidente », via l'intuition (ou l'artillerie lourde du Vedanta); la similitude permettant la bonne distance, non. Vu qu'en fait elle porte non pas sur du « formel » persistant (comme on le croit), mais sur le parrallélisme des processus subtils donnant et, maintenant jusqu'à extinction, une présence donnée ici bas. Processus émanants, quoiqu'on désire en croire, du Vide-Un.
Lequel, malicieux, ne se range guère quelque part dans un ciel hors d'atteinte, d'avant nos Big bang, mais ressemble plutôt à ce qu'en a deviné Nicolas de Cues : centre partout et circonférence nulle part, ET inversement...
Fractal et hologrammique à la fois. Au moins... (Bon courage camarade Logos).
La physique quantique, telle que remise au diapason par F. Trojani, l'atteste. Sa langue, nombrée du coup, vaut largement celle d'autres « oiseaux »... d'autant que l'implication de l'observateur dans la « chose » observée y est si déconcertante (principe d'Heisenberg) pour la raison, qu'un langage « crépusculaire » s'impose en cet isthme (barzak, du soufisme). Ne serait-ce que pour modéliser, sans délirer. On y reviendra par la suite.
« Cui-cui » et gazouillis d'accompagnement d'une éphémèritude (voir Ségolène) consternante pour certains, ou volatil murmure des chênes de Dodonne pour d'autres. Bref, simples à é-prouver si l'on s'y dispose convenablement (voir Kunlun pour les préliminaires); mais terriblement complexes (d'apparence) à épouser par les mots. En tout cas ceux de la prose, l'essai. A trans-former encore et toujours si l'on veut la totale, mais ouverte.
Sauf à s'en tenir à un collage d'aphorismes « poètiques » qui, ne parlera vraiment qu'à ceux qui... savent déjà. Or, pour ceux-là, notre musique des sphères n'est plus qu'une « voix de fin silence ». (voir Elie dans votre bible). L'Abstraction profonde, comme dit le taoïsme, qui s'en déploie ou s'y retire, n'est pas pour toutes les ouïes. La sagesse de Cattiaux y est antée :
« La chose vient du dedans au-dehors, mais elle vient aussi du dehors au-dedans, et elle demeure en elle-même pour l'éternité. »
Les choses disent le mot, mais le mot n'est pas dit par les choses.
Les mots disent la chose, mais la chose n'est pas dite par les mots.”
On se retrouve fort proche d'un Lao Tseu ou d'Héraclite, l'obscur malgrè lui. Cette proximité, dèja relevée par mon alchimiste favori : R. Alleau, est particulièrement à considérer.
Ainsi, pour les paresseux ou les contempteurs du mental à leur idée, les élucubrations que je viens de vous infliger pour attirer vos augustes attentions sur The Cleffff, se peuvent résumées en une phrase : « Hadès est Dyonisos », (d'Héraclite). Cooool !
Qui, en plus, par ceci en dit infiniment plus... que mes balbutiemments. Qu'en vivez-vous d'emblée ? Ca m'interresse vivement...surtout le point de vue des zoto-initiés.
(Ps : si qq a des lumières, qu'il ne se gène pas pour les jouer ici; nous n'y sommes que des putto). En attendant, voilà de quoi méditer sur le fil : « l'analogie pour les nuls »...
Ceci avec des mots, comme d'habitude ici. Parce que « supposer » ainsi, courtoisement, est hommage d'un coté, partage de l'autre. Repas presque complet.
Supposer : habiter le vrai-semblable (volatil) plutôt que la vérité (fixe) : l'Ouvert donne le sens des proportions, donc : de la mélodie; à commencer par la notre : minuscule. Mais participante, sans trop de fausses notes à la Symphonie, on l'espère...
Du mi-lieu, d'où sort cette hermétique hypothèse, fasseyante par Nature et de plus entachée de « mon » incurable bétise (je vous plains) : rien à dire; tout à vivre encore et en corps. Juste la précaution de rigueur : « Non nobis... ».
Soit, le Rien-Tout :
- Rien, ou Vide-Présence : les lumineux témoignages rapportés ici et là nous en décrivent ou désignent, au plus près, la saveur. Je n'ai pas à y rajouter, ni soustraire, n'ayant, sous cet angle, que la truffe hors de l'eau; guère plus. (T'as raison Charly, mais tort de n'avoir que « raison »...hi han...).
- Tout : l'Apparaître. La « maya » en question, et qui m'y semble excessivement déconsidérée car dé-visagée. Massa confusa... certes joliement diaphane, mais (implicitement) souvent réduite à y tenir le rôle de la pure illusion. Bref, de l'absurde (« effets spécieux » induit par un pré-jugé bien planqué) desservant la nescience panoramique revendiquée.
Bien qu'ayant été peu ou prou « balayé » par le Joy, on conserve néanmoins (des fois que...) sous un meuble un « mouton » : la tentation de résoudre « logiquement » la Merveille, en la réduisant, l'air de rien, à l'Un : super zéro... Donc, à l'idée qu'on s'en fait, malgrè Tout...
Or, si l'on garde les yeux à hauteur du coeur, on constate que toute icône digne de ce nom (l'Art au plus hault sens, dont l'Opus), nous présentifie une coincidence de ces « opposés ». L'art et non la nature... (contrairement à ce que prétend Kunlun et d'autres éco-logiks); tout au moins dans un premier temps.
« Seigneur, augmente ma perplexité ». Telle était l'unique prière d'un avisé de jadis, saisit par la Sophia. Je l'envie.
Qu'est-ce que l'art, ce surcroît ? Dessiner un... Mouton, nous dit le Petit Prince. Agnus Dei, précise l'apocalypse de saint Jean.
Ceci avancé, non pour barbotter dans la bouillie mentale (lisez entre les lignes), mais parce qu'à l'examen, dame Alchymie se tient, « en esprit et en vérité », ni dans l'un ni dans l'autre foyers de cette ellipse (nirvana-samsara, ou noumènes-phénomènes). Trop binaire pour sa Quintessence!
Même si, pour faire simple, on fait comme si l'Un dévorait son Autre. Point (se voulant) final, mais guère posé au centre du cercle (impensé) disant l'Or. De la Parole... perdue et retrouvée, aucunes traces, ou si peu.
Elle, notre Dame, dresse sa patiente échelle nulle-part, en plein milieu : l'interval majeur, déjà cité, où s'origine et se résorbe, et se dépasse la somme des deux. Et, en prîme, toutes les stupides polémiques entre ora et labora. Raz la casquette de ces bla bla !
« Ce lieu est terrible » nous rappelle le Jacob du Mutus Liber, avant de se battre AVEC l'ange.
On peut trouver (à la louche...) trois usages de la dite parole qui nous désignent le centre « absent » de cette ellipse. Centre qui, pointant notre zéro, nous fait UN pour le meilleur sans le pire, car il est l'uni-ficateur par excellence. Donateur de un(s). La plus-que-perfection, de Fulcaneli (lequel, je m'en tape) n'est pas en dialectique avec du pas-bon.
(Entre parenthèses : ce qui me fait tiquer sur le « koïlon », d'HCA... ceci à l'adresse d'A.....).
Celui des mythes de l'Origine; (choisir de préférence les plus « archaïques », orphiques par exemple) où il est question du Chaos, de ce qui s'y passe, et de ce qu'il semble en résulter. Je ne m'y attarderai pas, vu l'ampleur des pré-jugés contemporains sur le pré-logique. Ils préfèrent, curieusement, leur post-logique... Ceci, étrangement partagés y compris par ceux qui, férus d'alchimie, auraient intérêt à les têter... Mais passons.
Celui des non-voies : des théo-sophies à priori « négatives », mais s'abollissant (si vécues-éprouvées) en accomplissement... de la « loi », comme fit le Christ. Ainsi seulement elle se révèle « amour »... faisant se mouvoir aimablement Dante et, son grand Orchestre.
On observera, en passant, qu'elles sont toutes des physiques du Verbe (pas « méta- » pour 2 ronds), de son processus allant et revenant (en même temps) du silence aux paroles. Au prime abord : dynamique-temporelle plutot que statique-spatialisée. Moins facile d'un pondre un Etant suprème nous dé-visageant du haut du podium. Et, en conséquence, encore moins un « actant » auto-nome, étanche et radicalement seul face à son athanor.
Les énergies qui s'y balladent, qui à la fois Y esquissent une échelle (scala philosophorum) et la parcourent, sont à en-visager façon Grégoire Palamas ou Denis l'aéropagyte. Stephen Jourdain en était si proche avec ses couleurs-fées...
N'en percevoir que l'effet Kirlian ou un gratouillis dans un chakra, n'est pas au niveau de l'Un-plication requise. Tout au plus une aimable approche de l'universion (voir Lakhovski), on en a déjà causé un brin...
L'autre usage pleinier de cette Parole (quoiqu'à mots coudés), est le fait de la tradition alchymique. Qu'elle soit d'ici ou d'ailleurs.
Seule sa clef de Sol, ici en question, place l'ascenseur au bon sous sol : « Osiris est un dieu noir »; (Fulcaneli). Obscur comme Héraclite et le temple de la Dive bouteille.
Vouloir la deviner, via le versant « matériel » de l'oeuvre, est forcément hors Sujet vu que ne peut y être maintenue, comme en simple chimie, la distance séparant sujet et objet.
Du fait de cette impossibilité : l'insistance des grands anciens sur une compréhension du Procès avant toute pratique !
Il serait temps (à la suite du seul R. Alleau) de se demander ce que signifie ici « com-prendre ». On se doute bien qu'il ne s'agit pas d'un simple « satori », ça se saurait, et transformerait les bobos-bouddhas, porteurs de robe orange, en... athanor sur pattes. Comme Mathieu Ricard ? Dans son cas, ok; mais pas plus.
Ni d'un potage ésotérique avec des vrais morceaux de paradis à machonner rituellement, sans salir son tablier.
Quel est le truc sans plumes, permettant, entre autres miracles, d'inféoder la ratio à l'intellectio-pure intuition pour pouvoir épouser tous les volutes du labyrinthe hermétique, de l'intérieur avant tout ? Faute de quoi on a que du caca mental, en projections pénibles...
Ben, not'clef pardi !!!
Tentons de piger un minimum; « connaître c'est savourer à mi-chemin » (Alleau). En recourant, par ex, aux sublimes lumières du shivaïsme du cache-mire. Bof du tantrisme ! ... sussure le fantome de Savoret... qui n'en connu que le « très haut lunaire » de... sa voisine initiable, présume-je.
A la fois ontogenèse et psychogenèse (particularités relevées pour le seul tantrisme, on se demande pourquoi), permettant ainsi de participer au Banquet... jusqu'au dessert.
On pourrait emprunter d'autres processus d'accès au Sans Accès (et de retour simultané sur terre) : ceux de la kaballe judéo-chrétienne pré-maçonnique, en passant par la science des lettres soufie chère à notre initial Gerber... ou la géomancie d'HCA, etc, mais celui-çi présente l'insigne avantage d'une équivalence Shiva-Dyonisos (voir Danièlou) digne d'Héraclite et, de n'avoir été mis en mots quasiment que par des Adeptes. Pas de bidouillages ésotérisants mettant des « donc » à la place des « comme », ouf.
Adeptes, ici au sens entier du qualificatif rappellé par Mr Alleau lorsqu'il précise, qu'ultimement, l'alchymie ne se contente pas d'un miracle (certes soluble), à mi parcours; mais s'avère être, plus oultre :
« Le but de l'alchimie est plus haut que celui de la transmutation des métaux en or ou du rajeunissement des vieillards. C'est la connaissance des lois de la Mort et de la Résurrection, dans tous les mondes, matériels et spirituels, terrestres et célestes. »
En sa préface au livre d'images de J. Camacho, intitulée « hypnos et thanatos »; laquelle s'achevera par une citation du Livre des morts tibétains : soit un clin d'oeil au Dzogchen dont ce Bardo Thödol est... la clef. Viva la muerte.
“ Il y a deux voies de retour en Dieu: soit la dissolution dans
la vie universelle et libre, soit la coagulation en elle.
.
La première est enseignée par beaucoup et réalisée par
quelques-uns. La seconde voie est enseignée par quelques-uns
et réalisée par bien peu.
.
Celui qui les sépare est ignorant.
Celui qui les unit est sage. » (Cattiaux).
Le Méga-rebis alors offert, (via la connivence « corporelle » du local et du global) y conjugue matière et lumière, samsara et nirvana, tout et rien. Parole et silence. Vide et apparences. Roméo et Juliette...
"De l'adepte taoiste il est dit : "Orienté vers l'intérieur, constamment sans désir, il contemple la Merveille; orienté vers l'extérieur, constamment dans le désir, il contemple les abords".
"Même si elles ont des noms différents, ces deux types de contemplations ont une même source; tous deux sont qualifiées d'obscur, de mystérieux, terme qui les propulse dans une obscurité ou mystère qui annule leur opposition initiale.
On ne peut pas opposer l'être au non-être, le Tao différencié au Tao indifférencié puisque l'on ne contemple pas le vide par le vide, mais le secret de la création dans le vide, de même, on ne contemple pas l'existence par l'existence, mais la Merveille du principe du vide, dans l'existence".
(M.Esposito).
Soit, concernant le « rapport des choses entre elles » (éprouvé-contemplé par la « chose » humaine) : de l'Obscur, du Désir, et à la l'infime jointure des deux, un certain... Sens. Plus discret il est vrai, mais qui se laisse deviner dans le discernement taoïste ici à l'oeuvre.
Moins, voir pas du tout, chez la plupart de nos zéveillés; c'est ça qui m'ennuie quand, à partir de leurs témoignages a-cosmiques, on tente de deviner « l'effet que ça fait »... d'être un Buveur illustre... d'elixir.
Nous verrons la suite au prochain épisode, si on ne m'en distrait pas avec des commisérations hypocrites ou des « opinions » perso hors sujet... lachées, très « naturellement », comme des pets... dirait encore Rabelais.
Je ne supporte plus CETTE « nature » ! En revanche, une vraie contradiction (bio-logique si possible) m'enchanterait.
En attendant, j'espère qu'ici vous aurez au moins vu... qu'il fait noir.
Kilométriquement votre,
aligrosrond.
Poursuivant donc, tout-contre les vents et marées agitant cette toile, la mystérieuse Aragne... (voir Fulcaneli) je profiterai de l'oeil du typhon... agitant ce bocal, pour y planter un drapeau de prière et dessus, tenter d'en décrire (voir Loup) les manigances, tout au moins celles regardant notre Clef.
J'émigre donc sur ce fil... à « plomb », fréquenté par des vrais noirauds et donc plus idoine à la mélancolie (la n°2) nécessaire aux fronts studieux... Prétexte : dans ce qui suit, je parle sombrement et dans le NOIR.
Vu qu'il est inconvenant d'infliger du « kilométrique », je tenterai comme précedemment de faire de l'extrèmement succint (sic !); malgrè les incontournables nuées sur le sanctuaire : ce « milieu des choses secrètes », comme rappellé plus avant, et qui obligent à un minimum de développement. Sauf à se la jouer grand-initié, qui voudrait bien, mais ne peut tout dire...tout en se disant, etc.
Bref, une fois de plus contraint à une idée par phrase, voir par mot... why not. Suis coupable mais pas responsable... si parfois je m'y détends caustiquement. Soupape !
Donc, se méfier des apparentes « abstractions » ici utilisées comme raccourcis. Et si, malgrè mes efforts, vous n'y entendez goutte, épargnez-moi vos déplaisirs et, (ô rève !) : dialoguez pour du vrai, avec plus d'idées que d'humeurs.
Entre nous soit dit : les deux relèvent du vilain égo... et, de plus il se pourrait que les secondes, pour « naturelles et spontanées » qu'elles paraissent... soient le levain, la moêlle discrète mais pourrie, des idées « récupérées » par l'égo pour ne pas penser, vraiment. Trop dangereux...
Bref, les noumènes, même déguisés en idées, sont innocents ! Fo pa tou konfondd.
Ce ne sont pas les « pratiques » ici que je conteste, mais ce qui, souvent, en subsiste passé au tamis des consciences dite de veille : celle(s) qui komunikkkkk sur un forum, avec ses mots. Pierre de touche la conscience ex-primée ? Zut...
En attendant d'en être certain, que les « moi-je » s'appliquent... svp, à s'oublier un moment; le medium n'est pas QUE le message : mise en abymes nécessaire. Politesse.
Soit, les rapports « supposables » entre le Rien (en nocturne toile de fond) et son Tout (la trâme de nos jours). La clef de nos anciens chymistes jouant (en ultime instance), le rôle du « et » : particule conjonctive, nuptiale, entre ces deux versants du Réel. Croisés, de plus, avec l'axe mineur mais indispensable : dedans-dehors, ou sujet-objet.
Vrai re-bis.
Chyasme « monstrueux », je vous l'accorde, mais sans cette croix : pas de Rosemonde. D'autres fleurs, mais pas scel-çi. Aller voir d'autres fleuristes moins couteux.
Faute de cette Rose, il n'y a pas d'alchymie comme voie, mais de toutes autres approches qui, en gros, ne prennent en compte que la seule « subjectivité ». Même si c'est pour, au résultat, en nier le bien fondé... why not.
« M'en fout », disait Gaston Lagaffe.
Ce donc, en dernière instance; alors qu'en la première, l'Initiale de cette voix melEncolique, cette clef (pivot de la Mort-Vie) est présente entre chaque omega et alpha / non-temps, pourtant source du devenir.
Voir le rôle des équi-noxes, notemment la Balance... Son aiguille indique notre mi-nuit, ou midi, porte des dieux ou des hommes, selon la concentrique considérée;(voir Emerit).
Interval majeur, qui plus est, diffracté en myriades « d'articulations », avancions-nous. Soit, ce qui donne à l'Ephémère, son mode apparent de succession temporelle, et au vilain mental : l'impression de finalité nécessaire... pour s'inventer un égo-durable; puis, dans la foulée : un ordre des « choses » ressemblant, de même, à un « récit » satisfaisant ... car en phase avec son entourloupe. Et hop !
Pour ce faire, il lui suffit de « remplacer » les vides (médians) entre les apparences, par des... pleins, ou des lignes, « significatives ». Ca peut donner des constellations, au mieux; des « histoires personnelles » adhésives, au pire. Feed back ressemblant à l'Evidence et, nous enfermant dans une perception diablement... chutée. L'ourobouros du pauvre, tournant en bourrique. Comme « moi ».
Y a plus de musique, que des « couacs » blindant leurs contours à grands renfort de « parce que », et épris d'utilitarisme au détriment de ce qui les porte...
C'est pour cela : ce jeu impensable entre temps et éternité, essenCielement (: ontologiquement antérieur à nos hallucinations) que le temps est qualifié d'inconnue de l'Oeuvre. Un des trois X... Et (en passant), que Le Marcheur ne marche pas sur la tête quand il lorgne vers cette clef... pour y entendre quelqu'un plutot que quelque chose. Ou les deux à la fois.
Cela ne se conçoit pas au point d'en agencer un système posé; ne peut être l'objet d'aucune « explication » totalitaire; juste des doigts désignant parfois la lune, ou plus taiseux : se contentant d'interprèter (fidèlement), sur le clavier de leur présence, limitée mais poreuse, la « portion » de musique qui les regarde. Mais pas moins...
Dire qu'il n'y a rien à en dire me semble en dire... long, sur le reste du chemin à parcourir pour revenir... entièrement chez Soi.
“ Les choses créées sont irréelles par rapport à Dieu, mais elles sont réelles entre elles, pendant le temps de leur apparition. “ nous confirme Cattiaux. Bibi en suppose, étant aussi « apparition », qu'elles ont quelque chose à meuhhhhh dire sur l'Harmonie sousjacente. Ou : jeu du je...
Pas le « mien », l'autre : perpétuellement à la Source. Donc la « mienne »de source en passant... Mercy.
Troisème « non sens » véhiculé par cette Clef : chaque existant (en tous les règnes) est comme noyauté, d'origine, par une « goutte » de cet océan d'Inconnaissance, dont il est l'ex-pression sans cesse renouvelée. Et dont les «vacances », (mentionnées précédemment comme favorisant le jeu de la totalité des ex-pressions), ne disent rien. Trois fois rien, dirait le Trismégiste.
Sur ce noyau de nuit, voir le « thögal » du Dzogchen, physique de l'état d'éveil qui en dit le dicible...).
Bref, nous serions « troués » d'une même bouche d'ombre ou mystère...
C'est cette « parenté » (à l'image de Dieu, fut il dit, mais mal entendue) dont l'anamnèse est, semble t'il, accessible au seul genre humain, et qui est nommé par l'alchymie : pivot de l'Art. Sur-réel par surcroît, comme toutes les branches de l'esthétique y insistera souvent et très charitablement René Alleau.
Je me suis risqué à aborder, sous un angle plus obtus, cette possibilité de souvenance dans le fil, « l'or-le nord-le mal »; les nyctalopes peuvent le revisiter...
Vu d'où nous sommes : donc la mort !... avant tout : de ce que nous croyons être. Credos inclus, qu'ils se veuillent méta ou pata physiques ou un truc applati à la mode du jour. Faudra tout réviser, (si désir et non besoin), plus tard, quand il ne s'agira plus de croire.
Il en résulte un autre regard, une sym-pathie (pâtir ensemble) mettant, fondamentalement, à l'unisson, le labourant et sa matière; semblablement « trouée » par le même secret. Celui de leur « apparition ».
Réincruder pour accéder au bord de cette très intime margelle, à l'épicentre de l'égo, puis se jeter dedans.
Juste une indication à l'usage des zoto-initiés : la très basse fréquence (ou très haute, je n'ai jamais su) qui règne à ce niveau est non humaine. Vu qu'on y arrive forcément pas encore très « clean », les probabilités que ça nous semble inhumain, (et du coup, le soit....) sont considérables. Le maître, nous prenant alors « sous son manteau », les rend... souriantes. That's all ! Inutile ?
Nul doute que Sir Dublin y verra une éventuelle réponse quant aux destins tragiques de certains. Et d'autres : la première image du Mutus Liber... souvenir de « vacance » ?
Pour filer la spéléologique métaphore, disons que le plouf qui s'ensuit, en nappe phréatique, nous fait (à priori) partager l'intime fondamental de tous les êtres-choses. Un Rien où les possibles fourmillent comme des tétards, qu'ils soient devenus (provisoirement) nécessaires ou non. Ensuite, yaqu'a et fautqu'on se chargeront des « spécialisations » souhaitables, en affinité avec la nôtre, ce scel qui nous échappe... Y peut y avoir des surprises.
« Qui veut sauver sa vie, la perdra », et vice versa. Bonne nouvelle des plus opératives. Enfin ! Ca interresse toujours quelqu'un une pratique ?
Semblablement : mais seulement, coté « carlingue », dont les différences restent ainsi à considérer scrupuleusement et cordialement... mais, identiques / même secret, coté « coeur ».
L'identité tend à sembler « évidente », via l'intuition (ou l'artillerie lourde du Vedanta); la similitude permettant la bonne distance, non. Vu qu'en fait elle porte non pas sur du « formel » persistant (comme on le croit), mais sur le parrallélisme des processus subtils donnant et, maintenant jusqu'à extinction, une présence donnée ici bas. Processus émanants, quoiqu'on désire en croire, du Vide-Un.
Lequel, malicieux, ne se range guère quelque part dans un ciel hors d'atteinte, d'avant nos Big bang, mais ressemble plutôt à ce qu'en a deviné Nicolas de Cues : centre partout et circonférence nulle part, ET inversement...
Fractal et hologrammique à la fois. Au moins... (Bon courage camarade Logos).
La physique quantique, telle que remise au diapason par F. Trojani, l'atteste. Sa langue, nombrée du coup, vaut largement celle d'autres « oiseaux »... d'autant que l'implication de l'observateur dans la « chose » observée y est si déconcertante (principe d'Heisenberg) pour la raison, qu'un langage « crépusculaire » s'impose en cet isthme (barzak, du soufisme). Ne serait-ce que pour modéliser, sans délirer. On y reviendra par la suite.
« Cui-cui » et gazouillis d'accompagnement d'une éphémèritude (voir Ségolène) consternante pour certains, ou volatil murmure des chênes de Dodonne pour d'autres. Bref, simples à é-prouver si l'on s'y dispose convenablement (voir Kunlun pour les préliminaires); mais terriblement complexes (d'apparence) à épouser par les mots. En tout cas ceux de la prose, l'essai. A trans-former encore et toujours si l'on veut la totale, mais ouverte.
Sauf à s'en tenir à un collage d'aphorismes « poètiques » qui, ne parlera vraiment qu'à ceux qui... savent déjà. Or, pour ceux-là, notre musique des sphères n'est plus qu'une « voix de fin silence ». (voir Elie dans votre bible). L'Abstraction profonde, comme dit le taoïsme, qui s'en déploie ou s'y retire, n'est pas pour toutes les ouïes. La sagesse de Cattiaux y est antée :
« La chose vient du dedans au-dehors, mais elle vient aussi du dehors au-dedans, et elle demeure en elle-même pour l'éternité. »
Les choses disent le mot, mais le mot n'est pas dit par les choses.
Les mots disent la chose, mais la chose n'est pas dite par les mots.”
On se retrouve fort proche d'un Lao Tseu ou d'Héraclite, l'obscur malgrè lui. Cette proximité, dèja relevée par mon alchimiste favori : R. Alleau, est particulièrement à considérer.
Ainsi, pour les paresseux ou les contempteurs du mental à leur idée, les élucubrations que je viens de vous infliger pour attirer vos augustes attentions sur The Cleffff, se peuvent résumées en une phrase : « Hadès est Dyonisos », (d'Héraclite). Cooool !
Qui, en plus, par ceci en dit infiniment plus... que mes balbutiemments. Qu'en vivez-vous d'emblée ? Ca m'interresse vivement...surtout le point de vue des zoto-initiés.
(Ps : si qq a des lumières, qu'il ne se gène pas pour les jouer ici; nous n'y sommes que des putto). En attendant, voilà de quoi méditer sur le fil : « l'analogie pour les nuls »...
Ceci avec des mots, comme d'habitude ici. Parce que « supposer » ainsi, courtoisement, est hommage d'un coté, partage de l'autre. Repas presque complet.
Supposer : habiter le vrai-semblable (volatil) plutôt que la vérité (fixe) : l'Ouvert donne le sens des proportions, donc : de la mélodie; à commencer par la notre : minuscule. Mais participante, sans trop de fausses notes à la Symphonie, on l'espère...
Du mi-lieu, d'où sort cette hermétique hypothèse, fasseyante par Nature et de plus entachée de « mon » incurable bétise (je vous plains) : rien à dire; tout à vivre encore et en corps. Juste la précaution de rigueur : « Non nobis... ».
Soit, le Rien-Tout :
- Rien, ou Vide-Présence : les lumineux témoignages rapportés ici et là nous en décrivent ou désignent, au plus près, la saveur. Je n'ai pas à y rajouter, ni soustraire, n'ayant, sous cet angle, que la truffe hors de l'eau; guère plus. (T'as raison Charly, mais tort de n'avoir que « raison »...hi han...).
- Tout : l'Apparaître. La « maya » en question, et qui m'y semble excessivement déconsidérée car dé-visagée. Massa confusa... certes joliement diaphane, mais (implicitement) souvent réduite à y tenir le rôle de la pure illusion. Bref, de l'absurde (« effets spécieux » induit par un pré-jugé bien planqué) desservant la nescience panoramique revendiquée.
Bien qu'ayant été peu ou prou « balayé » par le Joy, on conserve néanmoins (des fois que...) sous un meuble un « mouton » : la tentation de résoudre « logiquement » la Merveille, en la réduisant, l'air de rien, à l'Un : super zéro... Donc, à l'idée qu'on s'en fait, malgrè Tout...
Or, si l'on garde les yeux à hauteur du coeur, on constate que toute icône digne de ce nom (l'Art au plus hault sens, dont l'Opus), nous présentifie une coincidence de ces « opposés ». L'art et non la nature... (contrairement à ce que prétend Kunlun et d'autres éco-logiks); tout au moins dans un premier temps.
« Seigneur, augmente ma perplexité ». Telle était l'unique prière d'un avisé de jadis, saisit par la Sophia. Je l'envie.
Qu'est-ce que l'art, ce surcroît ? Dessiner un... Mouton, nous dit le Petit Prince. Agnus Dei, précise l'apocalypse de saint Jean.
Ceci avancé, non pour barbotter dans la bouillie mentale (lisez entre les lignes), mais parce qu'à l'examen, dame Alchymie se tient, « en esprit et en vérité », ni dans l'un ni dans l'autre foyers de cette ellipse (nirvana-samsara, ou noumènes-phénomènes). Trop binaire pour sa Quintessence!
Même si, pour faire simple, on fait comme si l'Un dévorait son Autre. Point (se voulant) final, mais guère posé au centre du cercle (impensé) disant l'Or. De la Parole... perdue et retrouvée, aucunes traces, ou si peu.
Elle, notre Dame, dresse sa patiente échelle nulle-part, en plein milieu : l'interval majeur, déjà cité, où s'origine et se résorbe, et se dépasse la somme des deux. Et, en prîme, toutes les stupides polémiques entre ora et labora. Raz la casquette de ces bla bla !
« Ce lieu est terrible » nous rappelle le Jacob du Mutus Liber, avant de se battre AVEC l'ange.
On peut trouver (à la louche...) trois usages de la dite parole qui nous désignent le centre « absent » de cette ellipse. Centre qui, pointant notre zéro, nous fait UN pour le meilleur sans le pire, car il est l'uni-ficateur par excellence. Donateur de un(s). La plus-que-perfection, de Fulcaneli (lequel, je m'en tape) n'est pas en dialectique avec du pas-bon.
(Entre parenthèses : ce qui me fait tiquer sur le « koïlon », d'HCA... ceci à l'adresse d'A.....).
Celui des mythes de l'Origine; (choisir de préférence les plus « archaïques », orphiques par exemple) où il est question du Chaos, de ce qui s'y passe, et de ce qu'il semble en résulter. Je ne m'y attarderai pas, vu l'ampleur des pré-jugés contemporains sur le pré-logique. Ils préfèrent, curieusement, leur post-logique... Ceci, étrangement partagés y compris par ceux qui, férus d'alchimie, auraient intérêt à les têter... Mais passons.
Celui des non-voies : des théo-sophies à priori « négatives », mais s'abollissant (si vécues-éprouvées) en accomplissement... de la « loi », comme fit le Christ. Ainsi seulement elle se révèle « amour »... faisant se mouvoir aimablement Dante et, son grand Orchestre.
On observera, en passant, qu'elles sont toutes des physiques du Verbe (pas « méta- » pour 2 ronds), de son processus allant et revenant (en même temps) du silence aux paroles. Au prime abord : dynamique-temporelle plutot que statique-spatialisée. Moins facile d'un pondre un Etant suprème nous dé-visageant du haut du podium. Et, en conséquence, encore moins un « actant » auto-nome, étanche et radicalement seul face à son athanor.
Les énergies qui s'y balladent, qui à la fois Y esquissent une échelle (scala philosophorum) et la parcourent, sont à en-visager façon Grégoire Palamas ou Denis l'aéropagyte. Stephen Jourdain en était si proche avec ses couleurs-fées...
N'en percevoir que l'effet Kirlian ou un gratouillis dans un chakra, n'est pas au niveau de l'Un-plication requise. Tout au plus une aimable approche de l'universion (voir Lakhovski), on en a déjà causé un brin...
L'autre usage pleinier de cette Parole (quoiqu'à mots coudés), est le fait de la tradition alchymique. Qu'elle soit d'ici ou d'ailleurs.
Seule sa clef de Sol, ici en question, place l'ascenseur au bon sous sol : « Osiris est un dieu noir »; (Fulcaneli). Obscur comme Héraclite et le temple de la Dive bouteille.
Vouloir la deviner, via le versant « matériel » de l'oeuvre, est forcément hors Sujet vu que ne peut y être maintenue, comme en simple chimie, la distance séparant sujet et objet.
Du fait de cette impossibilité : l'insistance des grands anciens sur une compréhension du Procès avant toute pratique !
Il serait temps (à la suite du seul R. Alleau) de se demander ce que signifie ici « com-prendre ». On se doute bien qu'il ne s'agit pas d'un simple « satori », ça se saurait, et transformerait les bobos-bouddhas, porteurs de robe orange, en... athanor sur pattes. Comme Mathieu Ricard ? Dans son cas, ok; mais pas plus.
Ni d'un potage ésotérique avec des vrais morceaux de paradis à machonner rituellement, sans salir son tablier.
Quel est le truc sans plumes, permettant, entre autres miracles, d'inféoder la ratio à l'intellectio-pure intuition pour pouvoir épouser tous les volutes du labyrinthe hermétique, de l'intérieur avant tout ? Faute de quoi on a que du caca mental, en projections pénibles...
Ben, not'clef pardi !!!
Tentons de piger un minimum; « connaître c'est savourer à mi-chemin » (Alleau). En recourant, par ex, aux sublimes lumières du shivaïsme du cache-mire. Bof du tantrisme ! ... sussure le fantome de Savoret... qui n'en connu que le « très haut lunaire » de... sa voisine initiable, présume-je.
A la fois ontogenèse et psychogenèse (particularités relevées pour le seul tantrisme, on se demande pourquoi), permettant ainsi de participer au Banquet... jusqu'au dessert.
On pourrait emprunter d'autres processus d'accès au Sans Accès (et de retour simultané sur terre) : ceux de la kaballe judéo-chrétienne pré-maçonnique, en passant par la science des lettres soufie chère à notre initial Gerber... ou la géomancie d'HCA, etc, mais celui-çi présente l'insigne avantage d'une équivalence Shiva-Dyonisos (voir Danièlou) digne d'Héraclite et, de n'avoir été mis en mots quasiment que par des Adeptes. Pas de bidouillages ésotérisants mettant des « donc » à la place des « comme », ouf.
Adeptes, ici au sens entier du qualificatif rappellé par Mr Alleau lorsqu'il précise, qu'ultimement, l'alchymie ne se contente pas d'un miracle (certes soluble), à mi parcours; mais s'avère être, plus oultre :
« Le but de l'alchimie est plus haut que celui de la transmutation des métaux en or ou du rajeunissement des vieillards. C'est la connaissance des lois de la Mort et de la Résurrection, dans tous les mondes, matériels et spirituels, terrestres et célestes. »
En sa préface au livre d'images de J. Camacho, intitulée « hypnos et thanatos »; laquelle s'achevera par une citation du Livre des morts tibétains : soit un clin d'oeil au Dzogchen dont ce Bardo Thödol est... la clef. Viva la muerte.
“ Il y a deux voies de retour en Dieu: soit la dissolution dans
la vie universelle et libre, soit la coagulation en elle.
.
La première est enseignée par beaucoup et réalisée par
quelques-uns. La seconde voie est enseignée par quelques-uns
et réalisée par bien peu.
.
Celui qui les sépare est ignorant.
Celui qui les unit est sage. » (Cattiaux).
Le Méga-rebis alors offert, (via la connivence « corporelle » du local et du global) y conjugue matière et lumière, samsara et nirvana, tout et rien. Parole et silence. Vide et apparences. Roméo et Juliette...
"De l'adepte taoiste il est dit : "Orienté vers l'intérieur, constamment sans désir, il contemple la Merveille; orienté vers l'extérieur, constamment dans le désir, il contemple les abords".
"Même si elles ont des noms différents, ces deux types de contemplations ont une même source; tous deux sont qualifiées d'obscur, de mystérieux, terme qui les propulse dans une obscurité ou mystère qui annule leur opposition initiale.
On ne peut pas opposer l'être au non-être, le Tao différencié au Tao indifférencié puisque l'on ne contemple pas le vide par le vide, mais le secret de la création dans le vide, de même, on ne contemple pas l'existence par l'existence, mais la Merveille du principe du vide, dans l'existence".
(M.Esposito).
Soit, concernant le « rapport des choses entre elles » (éprouvé-contemplé par la « chose » humaine) : de l'Obscur, du Désir, et à la l'infime jointure des deux, un certain... Sens. Plus discret il est vrai, mais qui se laisse deviner dans le discernement taoïste ici à l'oeuvre.
Moins, voir pas du tout, chez la plupart de nos zéveillés; c'est ça qui m'ennuie quand, à partir de leurs témoignages a-cosmiques, on tente de deviner « l'effet que ça fait »... d'être un Buveur illustre... d'elixir.
Nous verrons la suite au prochain épisode, si on ne m'en distrait pas avec des commisérations hypocrites ou des « opinions » perso hors sujet... lachées, très « naturellement », comme des pets... dirait encore Rabelais.
Je ne supporte plus CETTE « nature » ! En revanche, une vraie contradiction (bio-logique si possible) m'enchanterait.
En attendant, j'espère qu'ici vous aurez au moins vu... qu'il fait noir.
Kilométriquement votre,
aligrosrond.
aliboron- Nombre de messages : 208
Age : 67
Date d'inscription : 15/07/2009
Re: Soleil Noir
Merci.
Rapidement, avant de m'exiler quelques temps en des contrées où l'internet se fait rare...
Un passage de l'ami étoilé, qui me semble faire écho à cette "heure du milieu" :
Peut-être en lien avec l'anamnèse et "l'infracassable noyau de nuit" ? :
"On trouve des indications rapportées (ailleurs) par Knorr von Rosenroth sur ce "soleil de la mémoire", à l'état latent, soit, en gros : le LUZ."
H. Corneille Agrippa, La Philosophie Occulte : "Il y a dans le corps humain un os très petit, que les Hébreux appellent Luz, de
la grosseur d’un petit pois, qui n’est sujet à aucune rupture, et qui ne craint point le feu ou n’en peut être consumé ; mais qui se conserve toujours entier, duquel, comme l’on dit, notre corps animal renaîtra à la résurrection des morts, comme une plante de sa semence. Et ces vertus ne se connaissent que par l’expérience."
Rapidement, avant de m'exiler quelques temps en des contrées où l'internet se fait rare...
Un passage de l'ami étoilé, qui me semble faire écho à cette "heure du milieu" :
La Lune c'est aussi Séléné dans les mythes grecs, cette Séléné qui est le reflet de la double passivité de la femme... et comme le raconte la tradition, sachant qu'un homme n'est qu'une femme incomplète et qu'à tout sujet désirant pris dans un processus de vérité il faut une femme ultime comme support et matrice (car la vérité n'accepte de baisser sa culotte devant l'homme uniquement lorsque celui ci accepte de plonger sa volonté dans l'abîme, le gouffre et de la dissoudre) c'est un sujet qui nous concerne tous...
Celle d'avant la chute (qui est l'événement pris dans sa dynamique descendante... événement qui éclot en chacun de nous au moment où pour la première fois on est littéralement descendu ou mis à l'envers, renversé par la culpabilité lié à l'acte sexuel... il faut descendre pour commencer à monter et c'est ce que fait cycliquement la lune) qui est ignorance et innocence, nuit noire nuit obscure, réservoir infini de potentialités...
Celle d'après, à la fin de la descente (l'événement ascendant lorsque l'androgyne en toi pointe le bout de sa bite-con, lorsque tes yeux se reflètent dans ses yeux) qui est science du feu et lumière qui miroite sur l'eau, tout au fond de l'enfer terrestre enfin conquis...
"Séléné ! Nom de la lune en grec, lumière attirée dans les ténèbres, mais les ténèbres extérieures celles-la, lumières immergées dans la vrai nuit !"
Peut-être en lien avec l'anamnèse et "l'infracassable noyau de nuit" ? :
"On trouve des indications rapportées (ailleurs) par Knorr von Rosenroth sur ce "soleil de la mémoire", à l'état latent, soit, en gros : le LUZ."
H. Corneille Agrippa, La Philosophie Occulte : "Il y a dans le corps humain un os très petit, que les Hébreux appellent Luz, de
la grosseur d’un petit pois, qui n’est sujet à aucune rupture, et qui ne craint point le feu ou n’en peut être consumé ; mais qui se conserve toujours entier, duquel, comme l’on dit, notre corps animal renaîtra à la résurrection des morts, comme une plante de sa semence. Et ces vertus ne se connaissent que par l’expérience."
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Le luz
En complément je rajoute que le luz de la tradition hébraïque ou la kundalini de la tradition hindoue est une puissante énergie qui se trouve logée dans l'os sacrum.
Se réveillant, la Kundalini ne peut faire que se déployer, onduler et monter. Mais les peurs et les craintes du mental dévient ce Feu de la Terre qui aspire à rejoindre, par les fontanelles, les Energies d’En-Haut. Elle sommeille totalement chez beaucoup d’humains et sa totalité est rarement en éveil, pour la protection d’ailleurs du yogi. Déviée, elle induit des comportements qui le sont également et sont causes de maladies psychiques et physiques.
En un premier temps, cette énergie se manifeste naturellement en partant du chakra racine Mûlâdhara. Cette force vitale est nommée Luz dans la tradition hébraïque : « ce qui est caché, couvert, enveloppé, silencieux, secret », situé « vers l’extrêmité de la colonne vertébrale ». « Comme le noyau contient le germe, et comme l’os contient la moelle, ce Luz contient les éléments virtuels nécessaires à la restauration de l’être …/ Le Luz, étant impérissable, est dans l’être humain, le “noyau d’immortalité”, comme le lieu qui est désigné par le même nom est le “séjour d’immortalité”…».
Luz, c’est évidemment la Lumière de la Fleur de Lys, de Lus que portèrent les rois descendant de MéLUSine, les LUZignans. Mélusine est l’une des multiples images de la Mère Universelle.(source : http://vivrevouivre.over-blog.com/article-18608778.html )
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
Re: Soleil Noir
. . | Wikipédia nous fournit plusieurs interprétations de ce symbole. Dans les posts qui précèdent, on a vu que le nazisme s'était approprié cette symbolique, qu'on retrouve en particulier dans le marbre du sol de l'Obergruppenführersaal (Salle des Généraux) du château de Wevelsburg (Westphalie), où Heinrich Himmler aurait réuni les douze "disciples" de son groupement para-mystique et secret, l'Ordre de la Tête de Mort, c'est-à-dire douze généraux supérieurs choisis pour leur enthousiasme envers le dogme et censés représenter la quintessence de la nation aryenne. |
C'est, du moins, la thèse développée dans un roman de James Twinning : "Les Héritiers du Soleil Noir", un thriller moderne basé sur la recherche d'un trésor dissimulé en 1945. De fait, il a bien existé une Légion Totenkopf, nom donné à la 3ème division blindée allemande durant la deuxième guerre mondiale, mais originellement destinée à la garde des camps de concentration (4 régiments) avant de se transformer en unité de combat motorisée. Sous la direction de Theodor Eiche, cette unité s'est tristement rendue célèbre par sa cruauté, sa brutalité, son respect strict de la doctrine de "pureté de la race aryenne", sa discipline absolue et intransigeante, et arborait comme insigne, bien sûr, une tête de mort. Lors de la restructuration de l'armée allemande en 1939, les régiments Totenkopf deviennent un des trois piliers constitutifs de la Waffen SS. Ces faits historiques suffisent-ils à accréditer l'existence d'un Ordre initiatique, fanatique, secret, et homonyme, fondé par Himmler sur le modèle des mythiques Chevaliers de la Table Ronde (un roi entouré de 12 chevaliers), calquant lui-même le modèle du Christ entouré de ses 12 apôtres ? Ce n'est pas certain, bien qu'on sache qu'Himmler était effectivement féru de mysticisme et d'occultisme, lui qui fonda l'Ahnenerbe en 1935, précisément pour mener des recherches dans ces domaines occultes. |
De nos jours, le Soleil Noir a conservé cette connotation magique, néo-païenne, et on en retrouve la trace dans les mouvances Gothique et Black Metal (styles musicaux et vestimentaires récents)
"Schwarze Sonne", par E Nomine (cliquer pour voir la vidéo) | . . |
• ce symbole est bien plus ancien (ex.: fibule mérovingienne),
• il est nécessaire de beaucoup tordre la réalité pour vouloir voir trois svastikas dans le symbole représentant le Soleil Noir,
• il n'existe pas plus de deux représentations du motif associé au Soleil Noir qui puisse être rattachées au nazisme, l'une étant celle du château de Wevelsburg.
Par contre, le concept solaire est bien rattaché à ce dessin, et la notion de roue aussi : cycle solaire.
L'ancienneté du symbole et le concept de cycle solaire est peut-être à rattacher à une notion que les anciens Égyptiens avaient développée : la dualité Rê/Osiris. En cliquant sur ce lien : " Quelques aspects méconnus du mysticisme égyptien", vous pourrez visionner une courte vidéo (12 min.), dans laquelle Jean-Yves Barré (égyptologue, conférencier de l'AMORC) nous décrit ce concept antique où Rê meurt après 12 heures de règne pour ressusciter en Osiris durant 12 autres heures, lequel Osiris meurt à son tour pour redonner vie à Rê.
Osiris représente le Soleil Noir dont nous parlons. Cette symbolique cyclique de vie/mort/résurrection s'applique à la fois au cycle circadien, mais aussi au périple de nos âmes, d'un corps à l'autre, d'incarnation en incarnation.
Calcédoine- Admin
- Nombre de messages : 325
Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Soleil Noir
Hum hum…
Soleil noir, dites vous…
Avez-vous noté le curieux indice suivant ?
Charly Alverda l'a déjà évoqué sommairement dans son post du 30 mars 2010, mais quelques illustrations me semblent utiles pour augmenter l'impact de son propos.
Ainsi donc, dans la quasi-totalité des jeux de tarot, parmi les triomphes, la lame "Le Soleil" porte le numéro 19. Exemple, dans la version attribuée à Noblet :
Qu'y voit-on ? Un beau soleil bien brillant, dispensateur de bienfaits représentés par des gouttelettes.
Dans la version due à Jean Dodal, assez similaire, le soleil (toujours numéroté 19) y a un air un peu moins reluisant. Assombri, dirait-on. Je dirais même plus : ombré ! De petites hachures bordent tout le disque solaire par l'intérieur. Serait-ce un artifice du dessinateur pour tenter de souligner que l'astre est une sphère et non un disque ?
Peut-être. Ou pas.
Mais il existe une autre source d'inspiration alchimique qui semble étrangère au tarot, tout en offrant de belles images à notre sagacité, un peu dans le même esprit que le Mutus Liber. Il s'agit du Splendor Solis. Notons néanmoins que, comme le tarot, cet ouvrage comporte 22 gravures.
Le site herve.delboy en propose trois versions dont la plus ancienne apparaît à en 1582, à Berlin. La suivante, en 1598, est éditée à Londres, mais aussi à Rorschach (Suisse), incluse dans le traité de Salomon Trismosin intitulé Aureum vellus (Toison d'or), traduit en français en 1612. La plus récente remonte à 1708/1718 (Hambourg).
Les gravures du Splendor Solis sont assez différentes des triomphes du tarot. Et pourtant, dans les trois versions susdites, la gravure 19 fait elle aussi référence au soleil, qui donne son nom à l'ouvrage, mais porte explicitement le nom de Soleil Noir (The Dark Sun, sur le site www.alchemywebsite.com)
Comparons les trois gravures :
Indéniablement, le soleil y est noir, et est représenté dans sa phase transitoire (levé / pas levé).
Et dans ce contexte, c'est bien d'Alchimie que nous parlons. Mais, finalement, peut-être dans un sens assez proche de celui des anciens Égyptiens associant Rê et Osiris en une même entité ayant deux aspects opposés alternés.
Soleil noir, dites vous…
Avez-vous noté le curieux indice suivant ?
Charly Alverda l'a déjà évoqué sommairement dans son post du 30 mars 2010, mais quelques illustrations me semblent utiles pour augmenter l'impact de son propos.
Ainsi donc, dans la quasi-totalité des jeux de tarot, parmi les triomphes, la lame "Le Soleil" porte le numéro 19. Exemple, dans la version attribuée à Noblet :
Qu'y voit-on ? Un beau soleil bien brillant, dispensateur de bienfaits représentés par des gouttelettes.
Dans la version due à Jean Dodal, assez similaire, le soleil (toujours numéroté 19) y a un air un peu moins reluisant. Assombri, dirait-on. Je dirais même plus : ombré ! De petites hachures bordent tout le disque solaire par l'intérieur. Serait-ce un artifice du dessinateur pour tenter de souligner que l'astre est une sphère et non un disque ?
Peut-être. Ou pas.
Mais il existe une autre source d'inspiration alchimique qui semble étrangère au tarot, tout en offrant de belles images à notre sagacité, un peu dans le même esprit que le Mutus Liber. Il s'agit du Splendor Solis. Notons néanmoins que, comme le tarot, cet ouvrage comporte 22 gravures.
Le site herve.delboy en propose trois versions dont la plus ancienne apparaît à en 1582, à Berlin. La suivante, en 1598, est éditée à Londres, mais aussi à Rorschach (Suisse), incluse dans le traité de Salomon Trismosin intitulé Aureum vellus (Toison d'or), traduit en français en 1612. La plus récente remonte à 1708/1718 (Hambourg).
Les gravures du Splendor Solis sont assez différentes des triomphes du tarot. Et pourtant, dans les trois versions susdites, la gravure 19 fait elle aussi référence au soleil, qui donne son nom à l'ouvrage, mais porte explicitement le nom de Soleil Noir (The Dark Sun, sur le site www.alchemywebsite.com)
Comparons les trois gravures :
Version de 1582 | Version de 1598 | Version de 1708 |
Et dans ce contexte, c'est bien d'Alchimie que nous parlons. Mais, finalement, peut-être dans un sens assez proche de celui des anciens Égyptiens associant Rê et Osiris en une même entité ayant deux aspects opposés alternés.
Sherlock- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: Soleil Noir
"Qui saura... Qui saura?... QUI SAURA ?..." Mike Brandt
Salut
Merci Sherlock pour les images.
Ayant lu et relu et rererelu le texte d'ALIBORON, texte dont les thèmes abordés, et la façon de le faire me semblent assez rares, sous quelque ciel qu'on se trouve, je propose ci-après un espèce de résumé commentaire de texte. Afin d'éclairer, d'abord, ma propre lanterne... au risque d'embrouiller le sens (ce qu'à Dieu ne plaise, mais sait-on jamais). Chemin faisant, relevant quelques thèmes récurrents sous la plume du dit auteur. Et en profiter pour glisser quelques questions.
Il y a 53 paragraphes dans le texte. Je me permets de les rappeler en tête de chaque paragraphe. Les premiers (§ 1 à 4) sont plutôt introductifs et rappellent quelques leit-motivs boroniens :
1/ L'Insaisissable... ("mystérieuse Aragne"...), thème hautement récurrent, à rapprocher, pour l'approche de sa nature fugace, du "monde Imaginal"; ou encore, ce qui n'est accessible que par "grâce" ("planter un drapeau de prière"), et en particulier "notre Clef".
2/ La demeure, ou la clarté nimbant cet Insaisissable : c'est "le NOIR".
3-4/ Insaisissable, encore : le "milieu des choses secrètes".
5-6/ Idées et humeurs relèvent les unes et les autres de l'habituel bouc émissaire : 'le vilain ego'. Remarque au passage : le caractère trompeusement 'spontané' des humeurs. Celles-ci, un peu rapidement étiquetées 'NATUREL' , semblent bonnes, et donc moins 'chutées' que les idées. Et si c'était l'inverse, suggère Aliboron?
"Bref : les noumènes, même déguisés en idées, sont innocents!" On s'aperçoit ici que notre auteur ne crache pas sur Kant et sa "Critique de la raison pure".
En effet : les noumènes sont la réalité intelligible dans le sens originel utilisé par Platon.
Kant pousse le bouchon plus loin et amplifie le concept: les noumènes sont ce qui est au delà de l'expérience qui en est faite (ou noème). Il restreint par là les prétentions de la raison quant à la connaissance. Donc les choses telles qu'elles sont « en elles-mêmes », au delà de leur réalité phénoménale, nous ne pouvons les connaître. (source sur les noumènes : Wikipedia)
( Aliboron reviendra un peu plus loin sur les risques d'une Raison Pure hégémonique: "t'as raison... mais tort de n'avoir que raison... Hi han..." )
Ici se place une phrase un peu énigmatique: "Le medium n'est pas QUE le message : mise en abymes nécessaire. Politesse. "
Cela suggère qu'en lisant ce post, on n'est pas seulement en contact visuel avec un texte... mais possiblement en contact d'un autre type avec autre chose. (cela dit, si c'est énigmatique, ça n'a rien de trop bouleversant pour un tireur de cartes : on tire bien les cartes parce qu'elles nous mettent en contact/présence d'autre chose... dans ce cas, le medium n'est pas QUE les cartes... mais aussi tout ce qui les 'agence'... ce qui fait qu'un tirage 'répond' à une situation, à une question... Invisibles forces aux petits bras musclés. C'est en tout cas comme ça que je lis ce passage.)
Bref : la "conscience" exprimée n'est pas un gage de pertinence ni même d'authenticité.
7-8-9/ Thème majeur : le "croisement" entre les deux "versants du réel": Rien et Tout.
Chyasme monstrueux et à plusieurs facettes : Rien X Tout, nuit X jour, "croisés, de plus, avec l'axe mineur mais indispensable : dedans-dehors ou sujet-objet."
C'est, dit Aliboron, "la Clef de nos anciens chymistes jouant (en ultime instance) le rôle du "et": particule conjonctive, nuptiale, entre ces deux versants du Réel." Et ce mot clef, encore : "Vrai re-bis". et plus loin : La Rose. "Pivot de la Mort-Vie".
10-11-12/ Pour l'évoquer, recours à une autre image, elle-même au confluent de plusieurs ésotérismes:
"Cette clef (pivot de la Mort-Vie) est présente entre chaque omega et alpha / non-temps, pourtant source du devenir."
"Equi-noxes", "mi-nuit, ou midi, porte des dieux ou des hommes", "Intervalle majeur".
C'est là "ce qui donne à l'Ephémère son mode apparent de succession temporelle", et ce qui fournit au 'vilain mental' les moyens de sa prise de pouvoir sur toute notre existence... le 24 images/seconde de notre cinéma permanent, au Maya-Kinopanorama, sur l'écran blanc de nos nuits noires.
C'est aussi "ce qui peut donner des constellations, au mieux; des "histoires personnelles" adhésives, au pire. [...] Ouroboros du pauvre, tournant en bourrique."
13/ Ce "jeu impensable entre temps et éternité" conduit-il à flairer pourquoi "le temps est qualifié d'inconnue de l'Oeuvre. Un des trois X..."
14/ Mais, mise en garde : "cela ne se conçoit pas au point d'en agencer un système posé; ne peut être l'objet d'aucune "explication" totalitaire; juste des doigts désignant parfois la lune..."
15/ Les choses créées" dit Cattiaux, "sont réelles entre elles, pendant le temps de leur apparition." Elles pointent donc, tout comme Bibi, apparu lui aussi... (à l'instant même, mais peu importe) vers "l'harmonie sous-jacente". Non pas 'je' au sens de moi-Aliboron, moi-Chèvre, moi-Tartempion... Non pas ce 'je', "pas le mien, l'autre : perpétuellement à la source". Source de tout le 'manifesté' pour commencer, comme disent les hindous... "Donc la "mienne" de source, en passant... Mercy".
Il y a des chances pour que les choses créées nous renseignent sur elles, sur leur origine, et donc sur la nôtre: c'est pareil. On dirait que refuser de considérer la réalité des dites choses, fut-elle éphémère, le temps de leur apparition, c'est aussi refuser d'envisager ce qui les crée, leur origine... et donc jeter l'Océan avec l'eau du bain. Dommage... autrement dit : gare à ne pas lire Cattiaux à l'envers. Le Message Re-perdu... Très ballot.
16-20/ Car "chaque existant (en tous les règnes) est comme noyauté, d'origine, par une "goutte" de cet océan d'Inconnaissance, dont il est l'ex-pression sans cesse renouvelée."
Ainsi, nous-mêmes, "nous serions "troués" d'une même bouche d'ombre ou mystère..." et parents, donc de tous les 'existants'. Mais seuls, en tant qu'humains, nous aurions la possibilité de le 'réaliser': "anamnèse" (ou 'retour à la mémoire' de... l'antériorité, 'où' et 'quand' elle soit 'logée'… en tout cas, sûrement pas « quelque part dans un ciel hors d’atteinte, d’avant nos Big-Bang… mais ressemblant plutôt à ce qu’en a deviné Nicolas de Cues : centre partout et circonférence nulle part, ET inversement » ), cette anamnèse, donc, "qui est nommée par l'alchymie : pivot de l'Art."
Car "la mort de ce que nous croyons être, credos inclus" met "fondamentalement à l'unisson le labourant et sa matière; semblablement trouée par le même secret. Celui de leur "apparition"."
Ici, Aliboron glisse ce qui ressemble à un conseil, ou bien est-ce un souvenir : "Réincruder pour accéder au bord de cette très intime margelle, à l'épicentre de l'égo, puis se jeter dedans."
Il n'y a peut-être pas lieu d'en dire plus, mais si jamais y'avait moyen de savoir où, quand, comment... cette réincrudation... m'est avis qu'il y aurait preneur chez les plus Andrés.
(Quoi ? bon d’accord… ανδρειος … andreios ,« courageux »… d’où la croix χ du même nom, dirait-on.)
Parce que, "la première image du Mutus Liber", le "destin tragique de certains" auto-initiés sauvages (R.-G. Lecomte, Daumal, Arthaud et autres poètes sacrément maudits) , donnent une idée de l'aspect inhumain que peut prendre cette "mort à soi-même".. Aliboron rappelle que "qui veut sauver sa vie, la perdra. [...] ça intéresse toujours quelqu'un, une pratique?".
Suit un paragraphe plus dense encore : celui-ci :
21/
Semblablement : mais seulement, coté « carlingue », dont les différences restent ainsi à considérer scrupuleusement et cordialement... mais, identiques / même secret, coté « coeur ». L'identité tend à sembler « évidente », via l'intuition (ou l'artillerie lourde du Vedanta); la similitude permettant la bonne distance, non. Vu qu'en fait elle porte non pas sur du « formel » persistant (comme on le croit), mais sur le parallélisme des processus subtils donnant et, maintenant jusqu'à extinction, une présence donnée ici bas. Processus émanant, quoiqu'on désire en croire, du Vide-Un.
Pas facile, je trouve. Pour ma part, je comprends ceci :
Nous venons de parler de l’esprit, et de son ‘reflet’, l’ego. A présent, parlons du corps, de la « carlingue » Ça se passe « semblablement », mais pas plus. Ça se ressemble, avec des modalités différentes : il n’y a pas identité, mais « parallélisme des processus subtils » qui concourent, tant pour le « corps » que pour « l’esprit » à la maintenance d’un semblant d’identité, peu ou prou homogène, « une présence ici-bas. » Ces ‘processus’, qui donnent d’une part continuité au corps, d’autre part continuité à l’âme, et enfin continuité ou simultanéité ou interactivité aux deux navigant de conserve, tels Dupont et Dupond, relèvent d’un même secret, côté cœur… Car ils « émanent, quoiqu’on désire en croire, du Vide-Un»…
22/ … dont on devine que « le centre est partout et la circonférence nulle part, ET inversement ». Ce qui est la moindre des choses pour une Clef noyautant «chaque existant (en tous les règnes). »
Noter le ET inversement, et pas OU. Car « OU inversement » serait bien trop doux à nos logiques. « ET inversement » nous replace dans l’inconnaissable, l’impensable… enfin… un minimum.
23-28/ Pour parler de cet « impensable », de cet « isthme (barzak du soufisme) », « un langage crépusculaire s’impose ».
Langue des oiseaux, «volatil murmure » des bosquets sacrés, aphorismes poétiques, abstraction profonde du Taoïsme... Cattiaux rejoint les chiasmes du livre de la Voie et de la Vertu :
«
Les choses disent le mot mais le mot n’est pas dit par les choses
Les mots disent la chose mais la chose n’est pas dite par les mots »
»
Héraclite enfin : « Hadès est Dionysos »
(au passage : J.-V. Vernhes : « Dionysos est dieu du vin et de la végétation, de l’eau en tant que principe de vie. Dieu de l’ivresse, mise en rapport avec l’inspiration poétique ».)
Ces chiasmes nous rappellent encore la croix de Saint André ( ‘chiasme’, du grec χιασμός : khiasmós ("disposition en croix, croisement") terme lui-même provenant du χ , ou ‘khi’ ) et dont l’axiome scientifique bien connu est un exemple :
« Absence de preuve n’est preuve d’absence. »
Axiome scientifique, et pourtant curieusement méprisé… jusque dans des endroit comme ce Forum-ci… Intitulé pourtant : ‘Ora et labora’ ?!? Va comprendre, Charles.
29-30/ « Habiter le vrai-semblable (volatil) plutôt que la vérité (fixe)». Appel à la communication d’Aliboron ? Ou : si un autre zozo venait à se trouver du même côté de la « très intime margelle » , qu’il ne se gêne pas pour la ramener (sa fraise, et non la dite margelle). Car : "du mi-lieu : [...] rien à dire ; tout à vivre encore et en corps. Juste la précaution de rigueur : « Non nobis… » "
A propos de mi-lieu, c’est la moitié du post-fleuve d’Aliboron, et là que j’arrête le mien, de post, d’un nouveau genre : le dé-résumé… Ou : comment commenter grossièrement ce qu’Aliboron s’était donné beaucoup de mal à concentrer élégamment. J’avoue que je ne suis pas peu fier de ma trouvaille… Si on me jette pas des pierres, je continuerai pour la deuxième partie…
Et je profite de la pause pour glisser en douce une 3ème question : pas sur le ‘vivre encore et en corps’, non, parce que , quoique ça m’intrigue énormément, ça m’inspire plutôt un silence… allez, disons : ‘de respect’.
Une question sur le « non nobis » : c’est quoi, au juste, le « guidon » , de ce côté-là de la margelle ? Un flair imparable ? Des certitudes à provenance mystérieuse, et cependant indiscutables ?
Mais, si ma boule de Monte-Cristal répondait à une question entre toutes… décidément, c’est ‘réincruder’ qui me nargue le plus fort les synapses…
« Réincruder pour accéder au bord de cette très intime margelle, à l'épicentre de l'égo, puis se jeter dedans. »
Salut
Merci Sherlock pour les images.
Ayant lu et relu et rererelu le texte d'ALIBORON, texte dont les thèmes abordés, et la façon de le faire me semblent assez rares, sous quelque ciel qu'on se trouve, je propose ci-après un espèce de résumé commentaire de texte. Afin d'éclairer, d'abord, ma propre lanterne... au risque d'embrouiller le sens (ce qu'à Dieu ne plaise, mais sait-on jamais). Chemin faisant, relevant quelques thèmes récurrents sous la plume du dit auteur. Et en profiter pour glisser quelques questions.
Il y a 53 paragraphes dans le texte. Je me permets de les rappeler en tête de chaque paragraphe. Les premiers (§ 1 à 4) sont plutôt introductifs et rappellent quelques leit-motivs boroniens :
1/ L'Insaisissable... ("mystérieuse Aragne"...), thème hautement récurrent, à rapprocher, pour l'approche de sa nature fugace, du "monde Imaginal"; ou encore, ce qui n'est accessible que par "grâce" ("planter un drapeau de prière"), et en particulier "notre Clef".
2/ La demeure, ou la clarté nimbant cet Insaisissable : c'est "le NOIR".
3-4/ Insaisissable, encore : le "milieu des choses secrètes".
5-6/ Idées et humeurs relèvent les unes et les autres de l'habituel bouc émissaire : 'le vilain ego'. Remarque au passage : le caractère trompeusement 'spontané' des humeurs. Celles-ci, un peu rapidement étiquetées 'NATUREL' , semblent bonnes, et donc moins 'chutées' que les idées. Et si c'était l'inverse, suggère Aliboron?
"Bref : les noumènes, même déguisés en idées, sont innocents!" On s'aperçoit ici que notre auteur ne crache pas sur Kant et sa "Critique de la raison pure".
En effet : les noumènes sont la réalité intelligible dans le sens originel utilisé par Platon.
Kant pousse le bouchon plus loin et amplifie le concept: les noumènes sont ce qui est au delà de l'expérience qui en est faite (ou noème). Il restreint par là les prétentions de la raison quant à la connaissance. Donc les choses telles qu'elles sont « en elles-mêmes », au delà de leur réalité phénoménale, nous ne pouvons les connaître. (source sur les noumènes : Wikipedia)
( Aliboron reviendra un peu plus loin sur les risques d'une Raison Pure hégémonique: "t'as raison... mais tort de n'avoir que raison... Hi han..." )
Ici se place une phrase un peu énigmatique: "Le medium n'est pas QUE le message : mise en abymes nécessaire. Politesse. "
Cela suggère qu'en lisant ce post, on n'est pas seulement en contact visuel avec un texte... mais possiblement en contact d'un autre type avec autre chose. (cela dit, si c'est énigmatique, ça n'a rien de trop bouleversant pour un tireur de cartes : on tire bien les cartes parce qu'elles nous mettent en contact/présence d'autre chose... dans ce cas, le medium n'est pas QUE les cartes... mais aussi tout ce qui les 'agence'... ce qui fait qu'un tirage 'répond' à une situation, à une question... Invisibles forces aux petits bras musclés. C'est en tout cas comme ça que je lis ce passage.)
Bref : la "conscience" exprimée n'est pas un gage de pertinence ni même d'authenticité.
7-8-9/ Thème majeur : le "croisement" entre les deux "versants du réel": Rien et Tout.
Chyasme monstrueux et à plusieurs facettes : Rien X Tout, nuit X jour, "croisés, de plus, avec l'axe mineur mais indispensable : dedans-dehors ou sujet-objet."
C'est, dit Aliboron, "la Clef de nos anciens chymistes jouant (en ultime instance) le rôle du "et": particule conjonctive, nuptiale, entre ces deux versants du Réel." Et ce mot clef, encore : "Vrai re-bis". et plus loin : La Rose. "Pivot de la Mort-Vie".
10-11-12/ Pour l'évoquer, recours à une autre image, elle-même au confluent de plusieurs ésotérismes:
"Cette clef (pivot de la Mort-Vie) est présente entre chaque omega et alpha / non-temps, pourtant source du devenir."
"Equi-noxes", "mi-nuit, ou midi, porte des dieux ou des hommes", "Intervalle majeur".
C'est là "ce qui donne à l'Ephémère son mode apparent de succession temporelle", et ce qui fournit au 'vilain mental' les moyens de sa prise de pouvoir sur toute notre existence... le 24 images/seconde de notre cinéma permanent, au Maya-Kinopanorama, sur l'écran blanc de nos nuits noires.
C'est aussi "ce qui peut donner des constellations, au mieux; des "histoires personnelles" adhésives, au pire. [...] Ouroboros du pauvre, tournant en bourrique."
13/ Ce "jeu impensable entre temps et éternité" conduit-il à flairer pourquoi "le temps est qualifié d'inconnue de l'Oeuvre. Un des trois X..."
14/ Mais, mise en garde : "cela ne se conçoit pas au point d'en agencer un système posé; ne peut être l'objet d'aucune "explication" totalitaire; juste des doigts désignant parfois la lune..."
15/ Les choses créées" dit Cattiaux, "sont réelles entre elles, pendant le temps de leur apparition." Elles pointent donc, tout comme Bibi, apparu lui aussi... (à l'instant même, mais peu importe) vers "l'harmonie sous-jacente". Non pas 'je' au sens de moi-Aliboron, moi-Chèvre, moi-Tartempion... Non pas ce 'je', "pas le mien, l'autre : perpétuellement à la source". Source de tout le 'manifesté' pour commencer, comme disent les hindous... "Donc la "mienne" de source, en passant... Mercy".
Il y a des chances pour que les choses créées nous renseignent sur elles, sur leur origine, et donc sur la nôtre: c'est pareil. On dirait que refuser de considérer la réalité des dites choses, fut-elle éphémère, le temps de leur apparition, c'est aussi refuser d'envisager ce qui les crée, leur origine... et donc jeter l'Océan avec l'eau du bain. Dommage... autrement dit : gare à ne pas lire Cattiaux à l'envers. Le Message Re-perdu... Très ballot.
16-20/ Car "chaque existant (en tous les règnes) est comme noyauté, d'origine, par une "goutte" de cet océan d'Inconnaissance, dont il est l'ex-pression sans cesse renouvelée."
Ainsi, nous-mêmes, "nous serions "troués" d'une même bouche d'ombre ou mystère..." et parents, donc de tous les 'existants'. Mais seuls, en tant qu'humains, nous aurions la possibilité de le 'réaliser': "anamnèse" (ou 'retour à la mémoire' de... l'antériorité, 'où' et 'quand' elle soit 'logée'… en tout cas, sûrement pas « quelque part dans un ciel hors d’atteinte, d’avant nos Big-Bang… mais ressemblant plutôt à ce qu’en a deviné Nicolas de Cues : centre partout et circonférence nulle part, ET inversement » ), cette anamnèse, donc, "qui est nommée par l'alchymie : pivot de l'Art."
Car "la mort de ce que nous croyons être, credos inclus" met "fondamentalement à l'unisson le labourant et sa matière; semblablement trouée par le même secret. Celui de leur "apparition"."
Ici, Aliboron glisse ce qui ressemble à un conseil, ou bien est-ce un souvenir : "Réincruder pour accéder au bord de cette très intime margelle, à l'épicentre de l'égo, puis se jeter dedans."
Il n'y a peut-être pas lieu d'en dire plus, mais si jamais y'avait moyen de savoir où, quand, comment... cette réincrudation... m'est avis qu'il y aurait preneur chez les plus Andrés.
(Quoi ? bon d’accord… ανδρειος … andreios ,« courageux »… d’où la croix χ du même nom, dirait-on.)
Parce que, "la première image du Mutus Liber", le "destin tragique de certains" auto-initiés sauvages (R.-G. Lecomte, Daumal, Arthaud et autres poètes sacrément maudits) , donnent une idée de l'aspect inhumain que peut prendre cette "mort à soi-même".. Aliboron rappelle que "qui veut sauver sa vie, la perdra. [...] ça intéresse toujours quelqu'un, une pratique?".
Suit un paragraphe plus dense encore : celui-ci :
21/
Semblablement : mais seulement, coté « carlingue », dont les différences restent ainsi à considérer scrupuleusement et cordialement... mais, identiques / même secret, coté « coeur ». L'identité tend à sembler « évidente », via l'intuition (ou l'artillerie lourde du Vedanta); la similitude permettant la bonne distance, non. Vu qu'en fait elle porte non pas sur du « formel » persistant (comme on le croit), mais sur le parallélisme des processus subtils donnant et, maintenant jusqu'à extinction, une présence donnée ici bas. Processus émanant, quoiqu'on désire en croire, du Vide-Un.
Pas facile, je trouve. Pour ma part, je comprends ceci :
Nous venons de parler de l’esprit, et de son ‘reflet’, l’ego. A présent, parlons du corps, de la « carlingue » Ça se passe « semblablement », mais pas plus. Ça se ressemble, avec des modalités différentes : il n’y a pas identité, mais « parallélisme des processus subtils » qui concourent, tant pour le « corps » que pour « l’esprit » à la maintenance d’un semblant d’identité, peu ou prou homogène, « une présence ici-bas. » Ces ‘processus’, qui donnent d’une part continuité au corps, d’autre part continuité à l’âme, et enfin continuité ou simultanéité ou interactivité aux deux navigant de conserve, tels Dupont et Dupond, relèvent d’un même secret, côté cœur… Car ils « émanent, quoiqu’on désire en croire, du Vide-Un»…
22/ … dont on devine que « le centre est partout et la circonférence nulle part, ET inversement ». Ce qui est la moindre des choses pour une Clef noyautant «chaque existant (en tous les règnes). »
Noter le ET inversement, et pas OU. Car « OU inversement » serait bien trop doux à nos logiques. « ET inversement » nous replace dans l’inconnaissable, l’impensable… enfin… un minimum.
23-28/ Pour parler de cet « impensable », de cet « isthme (barzak du soufisme) », « un langage crépusculaire s’impose ».
Langue des oiseaux, «volatil murmure » des bosquets sacrés, aphorismes poétiques, abstraction profonde du Taoïsme... Cattiaux rejoint les chiasmes du livre de la Voie et de la Vertu :
«
Les choses disent le mot mais le mot n’est pas dit par les choses
Les mots disent la chose mais la chose n’est pas dite par les mots »
»
Héraclite enfin : « Hadès est Dionysos »
(au passage : J.-V. Vernhes : « Dionysos est dieu du vin et de la végétation, de l’eau en tant que principe de vie. Dieu de l’ivresse, mise en rapport avec l’inspiration poétique ».)
Ces chiasmes nous rappellent encore la croix de Saint André ( ‘chiasme’, du grec χιασμός : khiasmós ("disposition en croix, croisement") terme lui-même provenant du χ , ou ‘khi’ ) et dont l’axiome scientifique bien connu est un exemple :
« Absence de preuve n’est preuve d’absence. »
Axiome scientifique, et pourtant curieusement méprisé… jusque dans des endroit comme ce Forum-ci… Intitulé pourtant : ‘Ora et labora’ ?!? Va comprendre, Charles.
29-30/ « Habiter le vrai-semblable (volatil) plutôt que la vérité (fixe)». Appel à la communication d’Aliboron ? Ou : si un autre zozo venait à se trouver du même côté de la « très intime margelle » , qu’il ne se gêne pas pour la ramener (sa fraise, et non la dite margelle). Car : "du mi-lieu : [...] rien à dire ; tout à vivre encore et en corps. Juste la précaution de rigueur : « Non nobis… » "
A propos de mi-lieu, c’est la moitié du post-fleuve d’Aliboron, et là que j’arrête le mien, de post, d’un nouveau genre : le dé-résumé… Ou : comment commenter grossièrement ce qu’Aliboron s’était donné beaucoup de mal à concentrer élégamment. J’avoue que je ne suis pas peu fier de ma trouvaille… Si on me jette pas des pierres, je continuerai pour la deuxième partie…
Et je profite de la pause pour glisser en douce une 3ème question : pas sur le ‘vivre encore et en corps’, non, parce que , quoique ça m’intrigue énormément, ça m’inspire plutôt un silence… allez, disons : ‘de respect’.
Une question sur le « non nobis » : c’est quoi, au juste, le « guidon » , de ce côté-là de la margelle ? Un flair imparable ? Des certitudes à provenance mystérieuse, et cependant indiscutables ?
Mais, si ma boule de Monte-Cristal répondait à une question entre toutes… décidément, c’est ‘réincruder’ qui me nargue le plus fort les synapses…
« Réincruder pour accéder au bord de cette très intime margelle, à l'épicentre de l'égo, puis se jeter dedans. »
Chèvre- Nombre de messages : 350
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Re: Soleil Noir
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
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Re: Soleil Noir
Una pintura de Cattiaux, La Piedra filosofal, comparada con un icono oriental de la natividad.
(Une peinture de Cattiaux, La Pierre Philosophale, comparée avec une icône orientale de la Nativité)
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
On peut voir un soleil noir dans l’énigmatique mural de Jean Cocteau dans l'église de notre dame de France à Londres. On y trouve aussi plein d'autres symboles, comme la rose aux pieds de la croix, etc.
Jean Cocteau Mural, the Church of Notre Dame de France, London:
http://www.flickr.com/photos/marktjones/sets/72157622997219645/
Jean Cocteau Mural, the Church of Notre Dame de France, London:
http://www.flickr.com/photos/marktjones/sets/72157622997219645/
Boral- Nombre de messages : 43
Date d'inscription : 20/01/2011
Re: Soleil Noir
Némesis, le soleil noir :
http://www.anakinovni.org/nemesis.htm
http://www.anakinovni.org/nemesis.htm
Boral- Nombre de messages : 43
Date d'inscription : 20/01/2011
Re: Soleil Noir
Perséphone c'est Proserpine la mystérieuse (mais Proserpine ne fait que passer aux Enfers alors que Perséphone en est la régente) souveraine amante à venir, celle que l'on nomme la quatrième chair vivante et qui célèbre les noces de celle qui n'est plus avec celle qui n'est pas encore (ou celle qui fut avec celle qui sera) car sur la spirale de l'éternelle ascension tout est retour... Arrivée de toujours tu t'en iras partout..."Quand on dit de Perséphone qu'elle est comme le miel, c'est par antiphrase" (Scolie à Théocrite)
Proserpine sollicitée par la configuration astrale du renversement final des temps se doit de ressortir et très vite des enfers nocturnes "où se rassemblent pour agir depuis toujours nos agonies sans heures et nos morts non significatives. Et quand elle en ressortira, elle attirera tout à elle, la jeune et si belle Proserpine "aux cheveux d'or vert" qui arrive vers nous, en nous apocalyptiquement"
I'll be your mirror reflect what you are...
(radio stelio)
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Soleil Noir
Bonjour,
J'ai trouvé encore une autre représentation d'un Soleil Noir.
J'ignore s'il s'agit d'une copie d'un dessin ancien, à tendance "runique", dirais-je, ou bien s'il s'agit d'une facétie récente à rattacher à la mode "gothique".
J'ai trouvé encore une autre représentation d'un Soleil Noir.
J'ignore s'il s'agit d'une copie d'un dessin ancien, à tendance "runique", dirais-je, ou bien s'il s'agit d'une facétie récente à rattacher à la mode "gothique".
Henri Schersch- Nombre de messages : 330
Age : 54
Date d'inscription : 21/07/2008
Re: Soleil Noir
Aliboron évoquait récemment le clair-obscur, à propos de Rembrandt, ici : Rembrandt Harmensz (ou Harmenszoon) van Rijn (1606-1669) ; voici de ce peintre "les pélerins d'Emmaüs" (Musée Jacquemart-André) :
Chèvre- Nombre de messages : 350
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Soleil Noir
Quand j'entends "soleil noir", je pense à Vulcain.
Allez savoir pourquoi.
Le Soleil cache une planète et ce qu'elle est ne peut être révélé. Voici ce qui remonte de ma mémoire, et c'est associé au Tibétain-Alice Belay.
Max Heindel parle lui d'une période de Vulcain.
Peut être des pistes de recherches ?
Allez savoir pourquoi.
Le Soleil cache une planète et ce qu'elle est ne peut être révélé. Voici ce qui remonte de ma mémoire, et c'est associé au Tibétain-Alice Belay.
Max Heindel parle lui d'une période de Vulcain.
Peut être des pistes de recherches ?
i maestri cantori- Nombre de messages : 94
Date d'inscription : 23/02/2012
Re: Soleil Noir
Bonjour i maestri cantori. Il y a plusieurs idées dans ce que tu suggères.
D'abord, cette très hypothétique planète Vulcain qui serait une jumelle de la Terre, partageant la même orbite à la même vitesse, et donc toujours située de l'autre côté du Soleil, et fatalement invisible. Cette idée qui, astronomiquement parlant, ne tient pas la route, fut très en vogue au 19ème siècle et dans la littérature de science-fiction (Fleuve Noir), comme au cinéma (La Quatrième Dimension). A ne pas confondre avec la planète natale de Monsieur Spock, que la série Star Trek situe dans un lointain système solaire.
Ensuite, il y a la "Période de Vulcain" dont parle Max Heindel. Ce n'est pas à proprement parler une planète, mais un "âge" de notre propre planète Terre. Un âge où certaines caractéristiques étaient différentes. Un peu comme un humain passe par les stades nourrisson > enfant > adolescent > jeune > adulte > mûr > vieillard, avec non seulement un corps physique à chaque fois un peu différent mais surtout avec des caractéristiques psychologiques et des mentalités différentes, la Terre est passées par des stades évolutifs que Max Heindel nomme d'après des noms d'autres planètes parce que certaines caractéristiques sont similaires à ce que ces autres planètes symbolisent.
Je ne vois pas plus que toi quels indices te font instinctivement associer Vulcain et Soleil Noir, sinon – peut-être – une connotation négative et le symbolisme du feu. A moins qu'il s'agisse d'une réminiscence de l'expression "Vulcain solaire", qui aurait servi de premier pseudonyme à "Fulcanelli", d'après l'auteur Filostène dans " Fulcanelli exhumé" ? Lui-même s'inspirant vraisemblablement d'autres auteurs plus anciens, dont Eugène Canseliet qui fournit par exemple cette piste dans "Deux Logis Alchimiques" (section "la Villa Palombara") : le Vulcain du Soleil => Vulcan/Hélios => Vulcan-Eli.
D'abord, cette très hypothétique planète Vulcain qui serait une jumelle de la Terre, partageant la même orbite à la même vitesse, et donc toujours située de l'autre côté du Soleil, et fatalement invisible. Cette idée qui, astronomiquement parlant, ne tient pas la route, fut très en vogue au 19ème siècle et dans la littérature de science-fiction (Fleuve Noir), comme au cinéma (La Quatrième Dimension). A ne pas confondre avec la planète natale de Monsieur Spock, que la série Star Trek situe dans un lointain système solaire.
Ensuite, il y a la "Période de Vulcain" dont parle Max Heindel. Ce n'est pas à proprement parler une planète, mais un "âge" de notre propre planète Terre. Un âge où certaines caractéristiques étaient différentes. Un peu comme un humain passe par les stades nourrisson > enfant > adolescent > jeune > adulte > mûr > vieillard, avec non seulement un corps physique à chaque fois un peu différent mais surtout avec des caractéristiques psychologiques et des mentalités différentes, la Terre est passées par des stades évolutifs que Max Heindel nomme d'après des noms d'autres planètes parce que certaines caractéristiques sont similaires à ce que ces autres planètes symbolisent.
Je ne vois pas plus que toi quels indices te font instinctivement associer Vulcain et Soleil Noir, sinon – peut-être – une connotation négative et le symbolisme du feu. A moins qu'il s'agisse d'une réminiscence de l'expression "Vulcain solaire", qui aurait servi de premier pseudonyme à "Fulcanelli", d'après l'auteur Filostène dans " Fulcanelli exhumé" ? Lui-même s'inspirant vraisemblablement d'autres auteurs plus anciens, dont Eugène Canseliet qui fournit par exemple cette piste dans "Deux Logis Alchimiques" (section "la Villa Palombara") : le Vulcain du Soleil => Vulcan/Hélios => Vulcan-Eli.
Trinity- Nombre de messages : 116
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Soleil Noir
Après avoir écris ce post, j'ai tapé Vulcain et Soleil Noir sur google. Il semble qu'il y ait des réponses.
La Période de Vulcain correspond à un développement futur de la terre. Mais le passé, présent, futur, est-il vraiment aussi délimité que cela ?
La Période de Vulcain correspond à un développement futur de la terre. Mais le passé, présent, futur, est-il vraiment aussi délimité que cela ?
i maestri cantori- Nombre de messages : 94
Date d'inscription : 23/02/2012
Re: Soleil Noir
Voilà, j'ai vérifié. Mais peu importe....
Période de Saturne
Période du Soleil
Période de la Lune
Période de la Terrre moitié martienne
Période de la terre moitié Mercurienne
Période de Jupiter
Période de Vénus
Période de Vulcain
Période de Saturne
Période du Soleil
Période de la Lune
Période de la Terrre moitié martienne
Période de la terre moitié Mercurienne
Période de Jupiter
Période de Vénus
Période de Vulcain
i maestri cantori- Nombre de messages : 94
Date d'inscription : 23/02/2012
La Bible de Darwin
C'est encore le Nazisme qui sert de trame de fond à ce thriller états-unien issu de la plume de James Rollins (né à Chicago en 1961) : La Bible de Darwin. Ce roman fait partie d'un cycle relatant les aventures d'agents de la Sigma Force, un département (fictif) rattaché à la DARPA (agence états-unienne gérant les projets de recherche de pointe pour l'armée), le Soleil Noir y tient une place de choix en tant que projet de recherche nazi.
Dans la continuité du programme Lebensborn visant à re-créer une race humaine soi-disant "pure", deux groupes rivaux rescapés de la Forschungs und Lehrgemeinschaft Ahnenerbe fondée par Heinrich Himmler en 1935 se terrent dans une vaste caverne aménagée dans l'Himalaya pour mener à bien le projet Soleil Noir et dans une immense réserve privée située en Afrique du Sud. Si le but est lié à la génétique (la technologie actuelle est évidemment plus performante en ce domaine qu'en 1940), le procédé est plutôt étonnant puisqu'il met en œuvre un engin radiant de quelques mètres de diamètre, en forme de cloche ("die Glocke"), dont l'action relève de la mécanique quantique et non de la manipulation de l'ADN. L'idée repose sur l'expérience virtuelle du chat de Schrödinger : la Cloche est, au niveau macroscopique, similaire à la boîte dans laquelle on place le chat. Tous les états possibles y coexistent, indifférenciés, jusqu'au moment où un seuil de décharge est atteint, et détermine quelle réalité émerge parmi les potentialités. Si possible celle qui est souhaitée, en l'occurence, ici, des bébés conformes à l'idéal prôné par le programme Lebensborn, futurs surhommes, géants blonds aux yeux bleus.
S'il y a quelques idées intéressantes dans ce roman, puisque l'intrigue vise à dénouer un code caché dans des runes dispersées (genre Da Vinci Code), il faut néanmoins savoir qu'on reste dans un cadre hollywoodien classique, à la James Bond, donc stéréotypé et sans surprises. Sont au rendez-vous bagarres, courses-poursuites avec voitures, combats d'hélicoptères, voyages intercontinentaux en tous sens, snipers dans la foule, destruction d'attractions foraines, vols de documents, enlèvements, meurtres, incendies, et grosses explosions (la plus grosse étant gardée pour la fin, comme il se doit). Chemin faisant, nous avons droit à une visite privée du mythique château de Wewelsburg, pour y admirer la représentation du Schwartze Sonne et de la pièce qui se trouve dessous.
Petite dérogation au schéma standard : si tous les méchants meurent, y compris les ex-méchants convertis en bons aryens, quelques bons héros états-uniens meurent aussi. On dira bien sûr d'eux qu'ils ont "préférer sacrifier leur vie pour protéger leur patrie", plutôt qu'expliquer qu'à trop s'approcher du Soleil Noir sans protection, on peut s'y brûler...
Ed. Fleuve Noir (Mars 2009), ISBN 978-2-265-08070-6 Ed. Pocket (Nov. 2010), ISBN 978-2-266-18548-6 |
S'il y a quelques idées intéressantes dans ce roman, puisque l'intrigue vise à dénouer un code caché dans des runes dispersées (genre Da Vinci Code), il faut néanmoins savoir qu'on reste dans un cadre hollywoodien classique, à la James Bond, donc stéréotypé et sans surprises. Sont au rendez-vous bagarres, courses-poursuites avec voitures, combats d'hélicoptères, voyages intercontinentaux en tous sens, snipers dans la foule, destruction d'attractions foraines, vols de documents, enlèvements, meurtres, incendies, et grosses explosions (la plus grosse étant gardée pour la fin, comme il se doit). Chemin faisant, nous avons droit à une visite privée du mythique château de Wewelsburg, pour y admirer la représentation du Schwartze Sonne et de la pièce qui se trouve dessous.
Petite dérogation au schéma standard : si tous les méchants meurent, y compris les ex-méchants convertis en bons aryens, quelques bons héros états-uniens meurent aussi. On dira bien sûr d'eux qu'ils ont "préférer sacrifier leur vie pour protéger leur patrie", plutôt qu'expliquer qu'à trop s'approcher du Soleil Noir sans protection, on peut s'y brûler...
Garfield- Nombre de messages : 176
Age : 43
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Soleil Noir
Bonjour à tous !
Je lis dans ce fil que plusieurs d'entre vous ont associé le Soleil Noir à l'Alchimie.
Je viens de trouver une piste supplémentaire qui confirme cette association d'idées.
Dans le livre "Le Tarot" de Frédéric Maison Blanche, dans le chapitre où on décode les éléments présents sur la carte Le Soleil, l'auteur met en évidence la noirceur du soleil que l'on voit assez bien sur certains jeux, par exemple dans la version du maître cartier Jean Dodal, vers l'an 1700 :
Amitiés.
Je lis dans ce fil que plusieurs d'entre vous ont associé le Soleil Noir à l'Alchimie.
Je viens de trouver une piste supplémentaire qui confirme cette association d'idées.
Dans le livre "Le Tarot" de Frédéric Maison Blanche, dans le chapitre où on décode les éléments présents sur la carte Le Soleil, l'auteur met en évidence la noirceur du soleil que l'on voit assez bien sur certains jeux, par exemple dans la version du maître cartier Jean Dodal, vers l'an 1700 :
Pour les alchimistes, le Soleil noir est la matière première et primitive qui ne demande qu'à se transmuer lors d'une évolution. Telle est la signification de l'éclipse qui, après la catastrophe de la disparition du Soleil, voit la résurrection de l'astre.
Amitiés.
Aube-Aurore- Nombre de messages : 238
Age : 44
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: Soleil Noir
bj, tu es bien placée (Aube) pour savoir que tes "rayons" ne brûlent pas... et qu'il n'est pas bon que ce "feu" du Ciel brûle de tous ses feux... Donc, avant d'éclairer, il est dans le clair obscur... là où se trouve SA place !!!!
loup- Nombre de messages : 182
Date d'inscription : 29/11/2010
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