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Zodiaque, Hermétisme, et Alchimie

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Message  Montaléchel Sam 19 Juin 2010, 19:00

Le texte d'Aliboron m'a fait penser à quelque chose…
Quelque part, dans ce développement kilométrique, sont évoqué le temps, les cycles, la matière. Eh oui, me dis-je ! "Cycles" est le mot-clé !

Merci donc à René Alleau d'avoir établi le lien mathématique entre le temps (25 920 ans terrestres, durée de la Grande Année) et la distance (25 920 millions de km parcourus par la lumière en un jour terrestre), car, a priori rien ne justifie un rapport de cause à effet entre ces deux phénomènes si on reste dans le cadre d'une vision mécaniste de l'astronomie.
Or, cette dernière est insatisfaisante. L'univers ne peut plus aujourd'hui être compris si on ne tient pas compte des interférences harmoniques nées des interactions des corps célestes avec les champs magnétique, électrique et gravitationnel au sein desquels ils se meuvent en pivotant.
La lumière, élément astronomique fondamental, est constituée de photons, ondes-particules à cheval entre la matérialité et l'énergie pure, à cheval entre la matière et l'antimatière. La lumière est émise, transmise, captée : elle est le médium (le moyen, l'intermédiaire) qui fournit l'information d'un astre à l'autre (ex.: d'une constellation zodiacale à la Terre). En tant qu'onde, la lumière est régie par des cycles, et ces cycles représentent des oscillations alternant selon un facteur temps. Or, les ondes, lorsqu'elles interagissent les unes avec les autres, s'amplifient mutuellement, ou s'harmonisent, ou se neutralisent, en proportions variables selon les cas.
Astres / lumière / matière / cycles : tous les éléments sont bel et bien présents pour établir le lien entre le Zodiaque et l'Alchimie, à condition d'abandonner la conception mécaniste de l'astronomie pour envisager une trame harmonique universelle où tout interagit avec tout par le biais de propagations de perturbations ondulatoires affectant les champs fondamentaux baignant l'univers.

Dans cette conception, une particule matérielle est vue comme un agglomérat local d'ondulations de champs ("paquet" d'ondes) dont les valeurs oscillatoires s'additionnent tellement (interférences constructives, fonctions harmoniques) qu'elles deviennent perceptibles à nos organismes !
Zodiaque, Hermétisme, et Alchimie - Page 2 100619072222385006258413

Vu ainsi, toute matière (et donc aussi la matière alimentant vaisseaux et creusets des alchimistes) n'est rien d'autre qu'une construction harmonique de fluctuations ondulatoires des champs fondamentaux de l'univers. Il n'y a donc pas lieu de fixer son attention sur les particules matérielles, puisqu'elles ne sont que résultantes (locales) d'oscillations produites ailleurs dans les étoiles, loin, très loin, surtout du côté du Soleil, de la Lune, et du Zodiaque.

Il en découle qu'un alchimiste ne doit pas décortiquer la matière au fourneau : ce serait aussi efficace que d'essayer de démonter une radio pour trouver la personne qui parle dedans ! Au contraire, un Alchimiste doit percevoir, au travers de sa matière, l'expression des champs harmoniques qui baignent l'univers et qui, localement, s'expriment de façon densifiée au point de paraître solides. Agir harmoniquement sur ces champs fondamentaux en comprenant comment les cycles zodiacaux affectent localement les champs fondamentaux est une des clés de la réussite alchimique.
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Message  Charly Alverda Sam 19 Juin 2010, 21:40

Bonjour

Excusez-moi de dire toujours “bonjour”, c’est un tic nerveux depuis mon enfance !

CITATION :
“... Il en découle qu'un alchimiste ne doit pas décortiquer la matière au fourneau : ce serait aussi efficace que d'essayer de démonter une radio pour trouver la personne qui parle dedans ! Au contraire, un Alchimiste doit percevoir, au travers de sa matière, l'expression des champs harmoniques qui baignent l'univers et qui, localement, s'expriment de façon densifiée au point de paraître solides. Agir harmoniquement sur ces champs fondamentaux en comprenant comment les cycles zodiacaux affectent localement les champs fondamentaux est une des clés de la réussite alchimique.”

Je ne partage pas jusqu’à ce point la dernière phrase conclusive de Montaléchel, mais voila, ce me semble, le seul vrai raisonnement que tout étudiant en l’art d’Hermès devrait tenir de prime. Car :

“ Quoi de plus léger que la lumière du soleil ?
Cependant c'est elle qui donne le poids à toutes les choses du monde.”

“ La lumière du soleil contient toutes les autres lumières, elle est comme l'essence de la vie.”

“ La lumière du soleil, de la lune et des étoiles féconde perpétuellement l'eau du ciel qui porte la semence jusque dans les profondeurs de la terre d'où surgit la vie des êtres et des choses.”
(Le Message retrouvé)

“ Au cinquième feuillet, il y avoit un beau Rosier fleuri au milieu d'un beau Jardin, appuyé contre un CheminCroisé Chêne creux ; au pied desquels bouïllonnoit une Fontaine d'Eau très-blanche, qui s'alloit précipiter dans des abîmes, passant néanmoins premièrement entre les mains d'infinis Peuples qui fouïlloient en terre, la cherchant ; mais parce qu'ils étoient aveugles, nul ne la connoissoit, hormis quelqu'un qui en considéroit le poids. “
(Flamel, Le Livre des Figures)

C’est en effet par les seuls “yeux de l’esprit” que l’on peut apercevoir la “pierre philosophale” qui nous environne, que nous respirons et mangeons... et en “connoitre le poids !, il ne s’agit que de la recueillir pour la condenser jusqu’à la densité d’une pierre. Il n’est nul besoin de chercher à comprendre comment se produisent les 4 énergies "éléments", je doute que cela soit possible ! Mais il s’agit d'apprendre à confectionner l’Aimant des Sages, sur ce point Limojon de Saint Didier est grand !
De plus connaître le processus du G. O. est certes accessible et intéressant, mais ne nous permet pas d’oeuvrer, c’est-à-dire de simplement aider la Nature, comme je l’ai souligné dans mon précédent post.

Car, si la fermentation comme dit l’ “ autre “ est un mystère, songeons à la fabrication du levain ; ce qui la conditionne : la double clef de la mort et de la vie de SaintE Pierre, en est un d’une autre taille ! Qui n’est pas accessible par déduction de la plate raison humaine, et heureusement ! Mais seulement par “révélation”, ce qui désigne l’alchimie comme art sacerdotal et la met en parallèle, sinon en coïncidence, avec le Bhakti-Yoga : “aimer au point ou l’être ou la chose aimé(e) et soi sont un”. Car en ce lieu (en plein champ) il convient d’appréhender les deux niveaux de l’alchimie : la chrysopée, le parergon des R + C : (Pouah ! de l’or!), et la palingénésie ou la science de la régénération de l’être :

“ (Melchi-Tsédeq : écrit en caractères hébraïques). Melchi-Tsédeq signifie littéralement « l'instructeur dans la vraie substance de vie et dans la séparation de cette véritable substance de vie d'avec l'enveloppe destructible qui l'enferme ».
Un prêtre est un séparateur de la nature pure d'avec la nature impure ; un séparateur de la substance qui contient tout, d'avec la matière destructible qui occasionne la douleur et la misère. Le sacrifice, ou ce qui a été séparé, consiste dans le pain et le vin.
“Pain” veut dire littéralement la substance qui contient tout, et “vin” la substance qui vivifie tout.
Ainsi, un prêtre selon l'ordre de Melchitsédeq est celui qui sait séparer la substance qui contient tout et vivifie tout, de la matière impure ; et qui la sait employer comme un vrai moyen de réconciliation et de réunion pour l'humanité tombée, afin de lui communiquer la vraie dignité royale ou la puissance sur la nature, et la dignité sacerdotale ou le pouvoir de s'unir par la Grâce aux mondes supérieurs.
Dans ce peu de mots est contenu tout le mystère du Sacerdoce de Dieu, la suprême vocation du prêtre. " (D’Eckhartshausen. La Nuée sur le Sanctuaire)

Zozodiaquement votre,

C...a

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Message  Charly Alverda Sam 19 Juin 2010, 22:05

Il est intéressant que la formulation de Montaléchel, quant à l'approche alchimique, se serve des connaissances scientifiques actuelles pour illustrer ce qui n'était que de l'ordre de la "voyance", plus exactement de la "contemplation".
N'oublions pas cependant que les découvertes scientifiques peuvent apparaître autant comme des fictions pointant vers le réel que les mythes des anciens, lire ou relire les propos de Menon dans cet extrait des Dialogues sur l’expérience libératrice, de Roger Godel me paraît judicieux :

“ MENON. - Comment procédez-vous pour perfectionner une théorie ?

LE PHYSICIEN. - En interrogeant les faits à la clarté de la théorie, et la théorie à la clarté des faits. D'une étape à I’autre, des précisions croissantes sont introduites dans la formulation des lois. Oui, voilà le but de notre recherche : la découverte et l'énoncé de lois en termes exacts, rigoureusement définis ; voilà comment nous reconnaissons les exigences de la vérité scientifique. Dans l'exactitude de l’information, dans nos fidèles tentatives de l'exprimer le mieux possible.

CLAUDE - Les lois dont vous parlez concernent le champ de fond soumis à votre étude ; elles en sont inséparables. Puisqu’elles se rapportent au substrat, je peux déclarer quelles en émanent. Cependant, elles appartiennent aussi à notre pensée investigatrice dont elles possèdent la nature. En elles réside l'intelligibilité du champ. Quant au champ proprement dit, il est la source émettrice, le «réceptacle » unique et indifférencié d'où procède tout. En cet arrière plan il se distingue, pour ainsi dire, de l'énoncé des lois par lesquelles, on tente - très imparfaitement - de le faire connaître. Sa nature peut bien revêtir l'aspect de l'intelligibilité, de la conscience, de la matière, de l'énergie, elle ne cesse jamais, pour autant, d'être elle-même. Nous sommes immergés dans cet océan primordial. Il se révèle à qui le cherche derrière les apparences d'un grain de l'épiderme comme dans les cellules du cerveau - mouvant à perpétuité la nappe de ses ondes, créateur de particules sur ses niveaux divers d'excitation, mais immuable par nature.

MENON - Votre théorie moderne est une fiction commode. Elle remplit une fonction indispensable parce qu'elle fournit un support provisoire à la pensée. L'intellect ne pouvant opérer dans le vide de l'abstraction pure, se donne des images subtiles. On aurait tort de les prendre trop au sérieux. Je reconnais à ces créations la même valeur qu'à nos mythes ; leur imagerie pointe dans la direction d'une réalité en elle-même informulable. Lorsque vous avez déployé devant moi votre théorie du champ, je croyais entendre, à nouveau, Platon exposer son étrange vision de la «chora » primordiale. Il y a sûrement du vrai dans votre image de l'océan illimité. Je me le représente bien avec ses fluctuations de polarité d'où jaillissent des grains de lumière et une poussière de particules sans dimensions. Mais la vérité est autre. Pour en atteindre authentiquement l'au-delà, il faut laisser les formes, si subtiles soient-elles, s’effacer.
Au cours du dialogue, vous avez fait une remarque dont l'importance m'a frappé. Cela revient à dire ceci : l'étude du champ d'observation nous livre des lois ; dans leur énoncé réside l'intelligibilité du champ ; mais on doit reconnaître aussi, à travers leur formulation, un attribut propre à ce champ. Et ma pensée formulante - comme d'ailleurs, mon être entier - est une particularité du champ se révélant à lui-même en termes de conscience mentale. Je suis cela : l'observateur, l'instrument et l'objet d'observation tout à la fois. Notre cerveau en fonction est une singularité du cosmos. Il porte dans l'intimité de sa structure l'inscription de la loi qui a procédé à sa genèse et dont il est l'expression vivante. En déchiffrant le monde, il se déchiffre lui-même, car la loi cosmique figure dans son plan d'organisation. Elle est manifeste dans l'arrangement du réseau et dans son jeu fonctionnel aux degrés infinis de liberté.
Un authentique chercheur s'arrête-t-il jamais en chemin ? D'étape en étape, il corrige et reconstruit la dialectique de sa recherche. Semblable au «champ » dont il explore les phénomènes, lui-même est polarisé ; son attention, entraînée par l'irrésistible exigence de la vérité, oscille entre l'objet et le sujet, entre les observables et l'observateur. Elle passe de l'examen des faits objectifs à la méditation. Finira-t-elle par découvrir, sous l'infrastructure des formulations changeantes, la Loi des lois ?

LE PHYSICIEN. - J'hésite à croire qu'il existe réellement une Loi des lois, vérité dernière. Cependant admettons, a titre d'hypothèse, que cette entité existe, serait-elle accessible à notre investigation ?

MENON. - Pour l'atteindre, il faut nécessairement substituer aux outils ordinaires de nature mentale un instrument de pénétration plus aigu. Nous savions cela au temps de Socrate et de Platon, c'était une notion élémentaire. Aussi avions-nous recours à l'épistémé, à la noésis pour atteindre la Vérité - l'Aléthéia.

CLAUDE. - Les langues modernes n'ont pas d'équivalent pour désigner des fonctions opérant par delà les catégories de la pensée."

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Message  Logos Lun 21 Juin 2010, 18:47

Oulala y'a du boulot !
merci aux intervenants !
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Message  aliboron Lun 21 Juin 2010, 19:15

Trop super génial !!!
Merci à Charly et à Montaléchel, vos contributions me ravissent cordialement les aureilles.

Faut que je tourne 7 fois la langue dans sa boite avant de remettre une pièce dans cette croisée à la suite des votres.


Charly, ton florilège sent sacrément bon; mon souci c’est que J.Boehme me scotsche les neurones; aussi je digère ses éclairs qq temps avant de te répondre.


Montaléchel, les propos du Ménon (amenés par Charly) :

«En déchiffrant le monde, il se déchiffre lui-même, car la loi cosmique figure dans son plan d'organisation. Elle est manifeste dans l'arrangement du réseau et dans son jeu fonctionnel aux degrés infinis de liberté
me paraissent consonner avec les tiens :
«trame harmonique universelle où tout interagit avec tout»; «construction harmonique de fluctuations ondulatoires des champs fondamentaux de l'univers».


Bref, ceci pour vous remercier de mettre du pain sur nos planches (et non l’inverse... ).

Je vous répond plus amplement par la suite.
Cordialement
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Message  Logos Mer 23 Juin 2010, 18:26

QU'EST-CE QU'UN HOMME POUR LES FORMES VIBRATOIRES ?


Un prix Nobel de biologie, a osé écrire : "On parle quelquefois des lois de la nature ; mais il n'y a pas de lois dans la nature ; ce sont les hommes qui font les lois". Alors comment a-t-il pu faire lui-même l'une des plus grandes découvertes scientifiques contemporaines : celle de la "régulation cybernétique de la synthèse protidique"? Si vous trouvez, pour les choses qui se passent dans la nature, une grande différence entre une règle et une loi, l'Académie des Sciences vous en sera sûrement reconnaissante.

Ne tombons pas, pourtant, de Charybde en Scylla ; car il y a un autre piège, tout à côté de celui-là. C'est la prétention qu'a "la science" de vouloir diriger tous nos sentiments, nos pensées, nos conduites. Elle oublie alors, la chérie, quelque chose de beaucoup plus savant qu'elle : nos instincts. Immense connaissance inconsciente, portée par la gigantesque "discothèque d'informations" du noyau de nos cellules, et dans tout notre système de sensibilité au Réel environnant, de réponse communicante à ce Réel : notre système nerveux. Cette connaissance instinctuelle n'est d'ailleurs, dans notre nature humaine, que le résultat, acquis au cours des ères, de sa Fréquentation amoureuse de la Nature tout entière : mémoire érotique du vivant.


Questions de méthode

Cette parfaite relation, en parfait accord, de l'être humain et du Cosmos est évidente en maints domaines, quand "la science" veut bien rester modeste : essayer, le plus qu'elle peut, de comprendre le Réel, pour pouvoir mieux l'aimer ; non le "maîtriser" : le détruire. L'accord, l'harmonie de l'être humain et du Cosmos éclate en particulier dans l'étude des formes vibratoires.

Avouons qu'il s'agit d'une science très récente : les "ondes de formes" ne sont guère enseignées encore dans les Facultés de sciences humaines ni les Ecoles de médecine ; elles y arrivent pourtant, venant à l'heure présente de certains centres d'études nouvelles, tant soviétiques qu'américains.

On vous épargne 600 pages d'équations, plus ou moins empruntées aux découvertes de ces centres (notamment en ce qui concerne la nouvelle mathématique des "poupées russes" ou "poupées gigognes" de l'Univers : les emboîtements érotiques rigoureux, des formes et champs d'énergies naturels, depuis la particule élémentaire, l'atome et la cellule jusqu'à l'étoile et la galaxie) ; équations qui ont permis de dresser le schéma corporel ci-contre : d'un homme qui n'est pas dessiné, mais calculé ligne par ligne et point par point.

De ces calculs, simplement il résulte un homme. On aurait pris d'autres équations qu'il en résultait un autre homme ; et en modifiant un peu plus les variables, il en résultait une femme ; et encore un peu plus, une gazelle ou une cigogne, un sapin, un épi de blé ou un rosier... L'architecte, du "Bureau d'études MUSIQUE DU CORPS ", qui a obéi aux équations pour dresser ce schéma peut vous le dire, avec la chanson connue : "Pour faire un homme, mon Dieu que c'est long... " ; bien plus long que de le copier en le regardant, mais sans savoir pourquoi il est comme cela : son rapport avec l'Univers.

Mais avouons aussi qu'il s'agit d'une science très ancienne : on ne pourrait pas dresser ce schéma corporel - fatiguez-vous à l'essayer, si vous voulez -, si l'on ne disposait pas, outre les équations modernes (de la mécanique ondulatoire de la lumière, de l'acoustique mathématique, de l'électro-magnétique ou de la bio-chimie les plus récentes), de certains principes tirés du très ancestral "Arbre de Vie" ou "Arbre des Nombres" de la Bible et de la Kabale ; ou des secrets de construction des temples grecs et des pyramides d'Egypte ; ou du Yi-King chinois ou de la géométrie planétaire des premiers piroguiers des îles de l'Océanie... ; ou au moins de la simple corde à douze noeuds-treize intervalles, de nos vieux druides celtiques : celle avec laquelle, du vivant de la mathématicienne amoureuse Héloïse, on a pu construire nos premières cathédrales françaises. Comme chacun le sait, elles sont des merveilles de résonance musicale de leurs formes ; et un grand corps humain s'y inscrit, à la verticale, selon do-ré-mi-fa-sol-la-si-do ; il s'y inscrit aussi à l'horizontale, sur le plan au sol, selon les musicales "trois tables du Graal".

On s'en est tenu, pour le schéma ci-contre, à quelques lignes énergétiques élémentaires ; on aurait pu en choisir d'autres, car il en existe des milliers, des milliards, pour nous faire "vivre".

Zodiaque, Hermétisme, et Alchimie - Page 2 Sexpol1

Remarquez d'abord les lignes en forme d'Oeufs ; elles correspondent, bien sûr, à l'ovule devenu grand, dans lequel chacun a pris naissance en sa mère. Ne sait-on pas que toute vie sort de l'oeuf ? En fait elle ne le quitte jamais ; elle passe seulement de petit oeuf en grand Oeuf, quand elle fait éclater les coquilles ; petites carapaces protectrices, provisoires.

Dans les oeufs, vous avez des cercles ; ce sont ceux de propagation des ondes, partant de centres vibratoires très précis et en très bon accord musical entre eux, soit à l'intérieur soit à l'extérieur du corps. Ce sont les points où notre amoureuse mère Nature attache ou pince les cordes vibrantes de l'éther, pour nous engendrer, puis faire tout danser en nous-mêmes.

La réalité du corps de chacun ne se limite pas, évidemment, à l'enveloppe de sa peau ; si vous avez peur des vibrations d'autrui, vivez très loin tout seul ; car vous êtes dans son corps, et lui dans le vôtre, même à bonne distance. Et comprenez pourquoi, à Sexpol, nous prétendons que la vie est un problème politique : c'est tous ensemble qu'il faut se mettre dans les bonnes Formes vibratoires communes, quand les "dirigeants" les ont perdues.

Nous maintenons que les instincts les sentent mieux que la science : simplement "être bien", se sentir porté par une Energie commune, avec un autre, un groupe, une entreprise au travail, une cité, une nation, l'espèce humaine entière sur cette planète. Et pourquoi pas plus ? Les étoiles, le Cosmos. La Politique, elle est cosmique, ou elle n'est pas.

L'itinéraire mental de Wilhelm Reich a complètement démontré cela : depuis ses efforts, pour mettre "bien dans sa peau" un malheureux névrosé, sur le divan de son maître Sigmund Freud, à Vienne ; puis pour soigner la malheureuse ville de Berlin, en s'efforçant d'y instaurer un meilleur "type de société", selon Karl Marx ; et ensuite en cherchant les noeuds du problème beaucoup plus loin, dans l'atmosphère terrestre, les bonnes circulations naturelles des flux, de l'Energie d'orgone universelle : auto-régulation musicale du Cosmos.

Les instincts les sentent. Mais quand une Humanité entière, par la volonté de puissance des uns, détraque le fonctionnement des instincts de tous les autres, on a besoin d'Einstein pour retrouver les bons centres de la Vibration.


Comme un poisson dans l'eau...

Si maintenant vous tournez à angle droit le schéma, pour avoir l'homme couché et non plus debout devant vous, vous allez remarquer une forme tout à fait curieuse et essentielle : du point a en dessous de ses mollets au point b en haut de sa poitrine, il y a une sorte de poisson, dont le nombril est l'oeil, dont l'organisation sexuelle forme les ouïes. Ne vous étonnez donc pas que toutes les vibrations, de votre environnement immédiat et de l'Univers, soient d'abord "entendues" par là, senties (en espagnol, "he sentido" veut dire : "j'ai entendu" ; et aussi "j'ai compris").

Occasion d'entendre encore mieux Sexpol, aussi. Car vous voyez également que le sexe n'est pas le tout de l'être humain. Il a aussi des jambes, un ventre et un coeur, des épaules, une tête : et l'habit de cheveux qui entoure celle-ci, comme les petits cheveux du sexe, la signale comme fort importante. Mais il paraît clair que si le sexe ne vibre pas comme il faut, ça ne doit pas vibrer bien normalement là-haut non plus.

Il est un peu dommage qu'on ne puisse pas vous montrer aujourd'hui, sur un schéma parallèle, le "poisson" de la femme ; car vous verriez qu'il n'est pas du tout le même. C'est, du point de vue des formes vivantes, la principale différence qui saute aux yeux, entre les "deux" sexes.

Le "poisson" de la femme est beaucoup moins effilé, bien plus rond, ventru et tranquille. Surtout, les points limites de sa largeur maximale, dos-ventre, ne sont pas situés du tout sur la même ligne, mais sur une ligne plus haute, quand on la prend à la verticale du corps. En conséquence, les "ouïes" sont plus hautes aussi, la tête moins allongée, et l'extrémité de la bouche se situe exactement entre les pointes des seins.

Prolongez les courbes vibratoires, vous vous apercevez de ce que tout le monde sait, mais vous voyez alors pourquoi : ce que l'homme perd en largeur de cuisses et de hanches, par rapport à la femme, il le récupère en plus grande largeur d'épaules, en force plus grande dans les pieds.

Pour ces deux "poissons", de la femme et de l'homme, les lois de "l'économie organique", comme disait notre grand Cuvier - on pourrait dire aussi "l'écologie orgonomique" ou même "orgasmique", en tous cas la structure musicale de "l'orgue" humain - sont les lois absolument nettes : accords musicaux parfaits, des longueurs de cordes vibrantes, tubes aux flux harmonieux, éléments de batterie et de mini-organes à percussion. Et Cuvier appelait encore cette perfection des accords les "équations du vivant" : qu'effectivement on trouve, s'enchaînant mathématiquement les unes aux autres d'une façon superbe, quand on se lance dans l'effort de compréhension du détail anatomique.


Les Nombres sexuels et la Vie

Doit-on cacher que le vieil "Arbre de Vie", qui est sous-jacent à toutes les pages de la Bible - Nouveau Testament compris -, y fait voir l'Homme complet, "le Fils de l'Homme", le Messie, le "Nouveau leader" de Reich, comme ayant des noms chiffrés "écrits sur ses cuisses" : Gloire et Puissance ? Mais on ne peut cacher que selon la même connaissance hébraïque, dans les deux sexes au-dessus de Gloire et Puissance, au centre, il y a "Tipheret" : la Beauté. C'est le Sexe (alors qu'est-ce qu'on est allé nous inventer, que le judéo-christianisme est contre lui ? qu'il le considère "laid", "sale" ?).

Et la Beauté, elle est le fruit des énergies conjointes à l'étage au-dessus, à gauche d'Amour, à droite de Rectitude. Mais à l'étage au-dessus encore, pour faire Amour et Rectitude, on a à gauche, côté féminin du corps, même de l'homme, la Sagesse, ou compréhension du Total : au singulier ; réaliste, intuitive et directe. Et à droite, côté masculin, même de la femme, on a l'intelligence, ou Explication du détail : au pluriel ; réaliste aussi et non menteuse ; mais discursive et parleuse, indirecte, ne travaillant qu'en écho analyseur de ce que lui dit l'autre côté. Oreille droite sourde au monde et qui entend seulement sa propre bouche, la vérité ne lui venant que par l'oreille de l'autre côté.

C'est pourquoi, si vous donnez à votre partenaire féminine le bras droit, il y a des chances qu'elle vous suive, car c'est un bras fort ; mais vous aurez aussi toutes chances de la paumer en route, et vous avec. Donnez-lui le bras gauche ; alors c'est elle dont l'intelligence, dans son oreille droite, ne vous comprendra plus ; mais vous aurez quelque occasion, au moins, par votre sagesse, votre oreille gauche, de la comprendre.

Ne saisit-on pas que le mieux, même du seul point de vue de la Connaissance du monde, du Réel, de la Vérité, c'est de la prendre dans vos bras, vous trouvant ainsi face à face ? Androgyne naturel reconstitué, petit "oeuf" cosmique pour tourner en rond dans l'Univers. Car alors la Vérité vibratoire de l'Univers, tournant entre les quatre oreilles, pourra normalement circuler...


Gauche et droite sexuées

On doit dire que cette conception antique, des fonctions "féminines" à gauche et des fonctions "masculines" à droite, en tout corps humain d'homme ou de femme, est soudain confirmée au détail près, par les derniers progrès de la neuro-physiologie super-technique : avec en particulier ses découvertes sur les rôles différents et complémentaires des deux hémisphères cérébraux. "La science" finit par bien savoir, désormais, que la gauche du corps comprend la vie, mais que la droite l'explique ; que la gauche la sent mieux, mais que la droite y fait mieux les choses.

Rien ne peut réussir quand on veut fonctionner en hémiplégique, avec l'un des deux côtés seulement, quel qu'il soit. Mais d'autre part aussi tout rate, même quand on fonctionne doublement, si l'on renverse le sens naturel du mouvement : si c'est la droite qui dicte à la gauche ce qu'elle doit sentir, ou si c'est la gauche qui dicte à la droite ce qu'elle doit concevoir et faire.

Idéologie masculine terroriste dans un cas, dogmatisme écrasant, mortifère. Contre-terrorisme féminin du N'importe quoi dans l'autre, empirisme atomisant, défense de penser et d'agir : aussi destructeur.

Cela vaut en politique (quitte à vérifier les étiquettes ; car ce qui se fait appeler gauche est souvent une droite, et réciproquement). Cela vaut dans le monde du travail, agriculture et industrie, artisanat, création artistique : qu'y faire de sa main droite, si la gauche n'y sent plus la "nature des choses", l'oeil gauche ne la voit plus, l'oreille gauche ne l'entend plus ? Et cela vaut de la relation sexuelle elle-même, où ce sont les gestes de la partie droite du corps qui savent le mieux donner le plaisir, mais où ce sont les sensibilités de la gauche du partenaire qui le prennent le plus qualitativement.


Claviers bien couplés

Etagement vertical des vibrations, en double enchaînement latéral : d'où les dix "claviers". Regardez-les bien, sur le schéma ; on les a désignés en chiffres romains, n'en comptant que cinq, mais chacun se dédouble, à gauche et à droite.

Les claviers II, III, IV correspondent en gros aux trois séries de fonctions psycho-corporelles humaines : intellectives, affectives et actives.

Le clavier I, enracinement de l'être humain dans le Cosmos, où se situe sur l'Arbre de Vie "La Couronne" - et c'est l'abside de nos cathédrales, ou leur voûte, en élévation - serait celui de fonctions très supérieures, et très inconscientes, échappant à la saisie de la psychologie scientifique présente (mais non à la psychologie hindoue, par exemple, avec ses chakras). On doit constater que l'animal a ce clavier peu développé : la fourmi, le chien, le chimpanzé lui-même, très proche de l'homme, ont le front très fuyant, au-dessus des yeux.

Quant au clavier V, duplication articulée du clavier IV, et constitué aussi par des merveilles de formes - un mollet, un pied : mondes de mystères -, il assure évidemment, quand il "marche bien", "Le Règne" de l'Homme sur la Terre, signale encore l'Arbre de Vie.

Voyez-vous comme tout cela est bien fait, s'étageant sur le corps en sections très régulières. Mais s'il fallait parler de la troisième dimension, en prenant le corps de profil, on verrait des choses encore plus étonnantes. Et de la quatrième : le mouvement, dans le temps... On devine bien, alors, que la Musique deviendrait Danse.


Porter la vie, la propulser

Un million de choses à expliquer, alors. Mais revenons, pour conclure, à encore regarder le "poisson". Celui de la femme, enferme de façon splendide, dans une courbe continue, du point ici appelé 13 au point appelé 25, la majeure partie de ses claviers affectif et actif, ventre et cuisses ; on sent par cette courbe l'unité sans rupture de ses sentiments et de ses actes. La femme semble ainsi n'avoir de cuisses que pour porter la vie de son ventre et de son coeur, et l'enfant à tisser dans ce nid rond et doux. La plus grande largeur de son corps est ventrale au-dessus de son sexe et non pas, comme l'homme pour sa partie basse, au niveau de ses cuisses.

La courbe du "poisson" de l'homme, parfaitement régulière et belle, elle aussi, commence au contraire au point 15, nettement en dessous du nombril ; ce qui explique qu'il ait deux tailles, l'une au-dessus, l'autre en dessous de celui-ci, et toute la complication plus grande du reste de sa structure : six centres principaux de formes vibratoires, en plan vertical, et non quatre ; leur jeu mutuel fait donc encore plus complexe, et plus anguleux, le détail de toute cette structure, et jusqu'au bout de son nez. Mais ses cuisses fortes, quant à elles, semblent faites pour porter, et porter plus loin, non plus tant son ventre - un peu, bien sûr - que sa tête et ses épaules, ses bras : non plus tant son affectivité que sa pensée et ses actes. Cela ne veut pas dire qu'il ne soit pas un être émotionnel ; mais cette différence de structure fonctionnelle doit permettre d'apprécier, avec vérité, pas mal d'autres différences ; et complémentarités.


Charles REYMONDON
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Message  Logos Dim 03 Avr 2011, 19:17

En rapport avec l'évocation de la "Grande Année" dans ce message d'Aliboron (page précédente du topic) : https://ora-et-labora.frenchboard.com/t287-zodiaque-hermetisme-et-alchimie#1919

Zodiaque, Hermétisme, et Alchimie - Page 2 110403063326156047

Je n'avais pas remarqué cet Anneau qui encercle un fourneau saturnien/kundalinien... Feu dévorant (hardeur) dont la planète exhiberait astronomiquement le caractère dissolvant (le cercle en étant la signature) ?
Que penser de ces "2 lumières" ? Si l'on suit Coton-Alvart, on pourrait dire que celle qui provient de l'athanor (via un sablier ?) est de la lumière libérée (sort d'une matière), feu terrestre, alors que la seconde vient d'en haut, feu céleste, lumière d'origine (visible à travers une fenêtre qui pourrait être celle du Présent... par ailleurs elle comporte 8 parties : "C'est le soleil d'en haut, qui se reflète en bas... Signe de la Lumière qui se ré-Verbère, se reflète... C'est pourquoi le 8 a été choisi comme symbole d'infini dans les mathématiques car son expression elle-même est infinie")
Au point de rencontre se dessine une étoile à 5 branches sur un support.
C'est peut être l'orientation de la lumière terrestre qui "fixe" l'influx céleste
Il semblerait que cette lumière terrestre soit de l'énergie intellectuelle/poétique (énergie animale verticalisée).
Charly disait que la Révélation n'est pas suffisante, il faut rester immobile comme pour prendre une photo de la Lumière de Nature ; ce que m'évoque particulièrement cette "plaque photographique" ?
Etymologiquement "photo-graphos" : peindre avec la lumière... La poésie terrestre en guise de calame graphique et le menstrue de nature en guise d'encre photonique ?

Zodiaque, Hermétisme, et Alchimie - Page 2 18

(Amor a ébouillanté Homard)

Mais l'Anneau est aussi symbole de lien... il indique peut être alors que l'herméneute fait une Alliance entre Ciel et Terre, qu'il organise le chaos terrestre en intelligence avec le cosmos ?

Ah voilà l'ami Trojani à la rescousse : "tout l'art d'alchimie consiste donc à faire monter le feu obscur du ventre de la terre, et à faire descendre celui des étoiles et du ventre de la nuit, jusqu'à que ces 2 nuées se densifient, s'unissent dans une Sainte Alliance. Ainsi naît un nouvel être dont la lumière éclipse dès lors quasiment celle du jour, un inédit, un fils, un nouveau soleil que l'on désigne comme la Pierre Philosophale"

Pfff... tout ça (délires ?) pour la Grande Année.

edit : cette peinture évoque Noël... Jour de l'An ? Grand Commencement.

" L’Ordre et la Vérité sont nés de l’Ardeur qui s’allume. De là est née la Nuit. De là l’Océan et ses ondes. De l’Océan avec ses ondes naquit l’Année, qui répartit jours et nuits, régissant tout ce qui cligne des yeux. L’Ordonnateur a mis en forme le Soleil et la Lune, en rang de priorité ; le Ciel et la Terre ; l’Espace aérien ; enfin la Lumière. "
Rigveda, X, 190.
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Message  Sakado Wan Dim 03 Avr 2011, 22:29

Chinois Konnichiwa !
Logos a écrit:une Alliance entre Ciel et Terre, qu'il organise le chaos terrestre en intelligence avec le cosmos ?
Ah voilà l'ami Trojani à la rescousse : "tout l'art d'alchimie consiste donc à faire monter le feu obscur du ventre de la terre, et à faire descendre celui des étoiles et du ventre de la nuit, jusqu'à que ces 2 nuées se densifient, s'unissent dans une Sainte Alliance. Ainsi naît un nouvel être dont la lumière éclipse dès lors quasiment celle du jour, un inédit, un fils, un nouveau soleil que l'on désigne comme la Pierre Philosophale"
Cette citation me rappelle un extrait d'un cours d'arts martiaux reçu il y a bien des années et probablement inspiré d'une forme de yoga : la région de l'abdomen (soit juste au-dessus du bassin) est le réceptacle où s'unissent les énergies d'en-bas ("tellurique", issue du sol, de la planète) et d'en-haut (céleste, prahnique, éthérée). Ce mélange vital nous fournit en énergie, qu'il nous est alors loisible de canaliser dans telle ou telle direction, selon nos aspirations.

Dans cet ordre d'idées, j'ai trouvé ceci sur CheminCroisé un site :
Entre Ciel et Terre
Immobile en mon centre, mes pieds nus sur la terre chaude de mes ancêtres, reçoivent l'énergie rouge qui monte depuis le feu sacré du cœur de Gaïa.
J'inspire cette puissante énergie qui monte par mes racines et me traverse de part en part pour ressortir par le sommet de mon crâne et aller toucher l'infini du ciel.
J'écarte mes bras pour me positionner en symbole qui unit le ciel et la terre.
Mon âme s'unit aux étoiles et l'énergie de Vie coule en moi comme une source d'eau pure.
A travers mon chakra coronal, mon cœur, mes pieds, mes racines cette vague d'énergie, de lumière blanche, déferle jusqu'au plus profond de la terre.
J'inspire la terre, j'expire le ciel, unifiant ce qui est en haut avec ce qui est en bas.
Ces deux énergies s'unissent dans le centre de mon cœur pour n'en faire plus qu'une.
Lumière rouge et lumière blanche deviennent une douce lumière d'amour rose qui gonfle et gonfle encore comme une bulle qui contiendrait tout l'amour de l'Univers.
J'inspire, j'expire jusqu'à faire éclater cette bulle en une multitude de petites bulles qui se répandent comme une onde d'amour pour venir toucher le cœur de chacun.
L'être humain porte en lui le plus beau des joyaux car son cœur et le cœur de Dieu ne font qu'un.
Amour et Paix sur la Terre comme au Ciel.
Chinois Sayônara.
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Message  aliboron Lun 04 Avr 2011, 02:47

Konnichiwa honorables Logos et Sakado !

Vos posts ont titillé quelques petites un-formations assoupies dans les fèces de mon encyclopédique ignorance, aussi me fais-je un plaisir de les soumettre à vos augustes curiosités.

- Primo : « photo-graphos ».

Outre certaines expériences lumineuses et fuligineuses rapportées par F.Trojani dans « Une médecine pour demain », (dont le sens me paraît en affinité avec les considérations de Coton-Alvart rappelées par Logos), on trouve un curieux texte de Charles-François Tiphaigne de La Roche (1722 – 1774) dans son ouvrage « Giphantie », plus précisément en rapport avec ce « photo-graphos ».

Rappelons pour mémoire qu'un autre livre de cet auteur, « Amilec ou la graîne d'homme », fit les délices de Fulcanello (un des Fulcanelli) qui y voyait une description de « l'extraction de l'esprit enclos dans la matière première ».

Au chapitre 18 de Giphantie, le narrateur assiste à la démonstration d'un procédé permettant de fixer durablement l'image produite sur un "tableau" par la seule action de la lumière. Cette description est souvent considérée comme l'anticipation imaginaire de la "méthode photographique" inventée 170 ans plus tard.

Un photographe contemporain, Jann van Brugge, nous donne ses « impressions » :

« Si l’on a déjà comparé le travail photographique au Grand OEuvre alchimique, on l’aura fait sous un ordre exclusivement rhétorique. Nous croyons ici qu’au-delà des rapprochements imagés, des vagues similitudes techniques ou langagières, la photographie permet au Grand OEuvre alchimique de voir le jour à travers une réception axée sur ses effets. La photographie actualise le besoin de pérennité, voire d’éternité, qui semblent au coeur de la recherche alchimique. Fontaines de jouvence, photographie et alchimie partagent peut-être la même eau, celle qui s’emploie au nettoyage des saletés du temps. Mais il y a plus.
La description de l’alchimiste Tiphaigne de La Roche contient tous les éléments permettant de reconnaître l’idée de la photographie. Débroussaillons quelque peu; nous préciserons par la suite.
D’abord la lumière, matière première de la photographie. Les rayons de lumière qui «peignent»: on connaît l’étymologie de «photographie», à savoir écrire ou dessiner à l’aide de la lumière. Les «esprits élémentaires» seraient, selon le vocabulaire actuel, les photons, ces particules justement élémentaires qui composent la lumière: les quanta d’énergie. La matière «visqueuse» qui permet au «tableau» de se faire, rappelle un des premiers procédés photographiques, le collodion humide (1850-51), qui consiste justement à enduire une plaque de verre d’une sorte de vernis […] «et, juste au moment de la prise de vue, [de la placer] encore humide dans un châssis spécial». Le caractère humide du procédé correspond aussi à plusieurs des manipulations nécessaires à tout procédé photographique: toujours, des liquides sont requis. L’effet de «miroir» nous fait souvenir le Platon du livre X de La République dénonçant l’illusion mimétique, situant en fait la description de Tiphaigne dans une histoire de la représentation. Et la rétention des «simulacres», tout en évoquant Lucrèce, correspond à une définition pontificale de la photographie: speculum memor , miroir doté de mémoire… »

Texte de GIPHANTIE (1760), Chapitre 18 "La Tempête" (extraits p. 131 à 136 transcrits en orthographe moderne).

"Les esprits élémentaires, poursuivit le préfet, ne sont pas si habiles peintres qu’adroits physiciens ; tu vas en juger par leur manière d’opérer. Tu sais que les rayons de lumière, réfléchis des différents corps, font tableau, et peignent ces corps sur toutes leurs surfaces polies, sur la rétine de l’œil, par exemple, sur l’eau, sur les glaces. Les esprits élémentaires ont cherché à fixer ces images passagères ; ils ont composé une matière très subtile, très visqueuse et très prompte à se dessécher et à se durcir, au moyen de laquelle un tableau est fait en un clin d’œil. Ils enduisent de cette matière une pièce de la toile, et la présentent aux objets qu’ils veulent peindre. Le premier effet de la toile, est celui du miroir ; on y voit tous les corps voisins et éloignés, dont la lumière peut apporter l’image. Mais, ce qu’une glace ne saurait faire, la toile, au moyen de son enduit visqueux, retient les simulacres. Le miroir vous rend fidèlement les objets, mais n’en garde aucun ; nos toiles ne les rendent pas moins fidèlement, et les gardent tous.

Cette impression des images est l’affaire du premier instant où la toile les reçoit : on l’ôte sur le champ, on la place dans un endroit obscur ; une heure après, l’enduit est desséché, et vous avez un tableau d’autant plus précieux, qu’aucun art ne peut en imiter la vérité, et que le temps ne peut en aucune manière l’endommager. Nous prenons dans la source la plus pure, dans le corps de la lumière, les couleurs que les peintres tirent de différents matériaux, que le laps des temps ne manque jamais d’altérer. La précision du dessin, la vérité de l’expression, les touches plus ou moins fortes, la gradation des nuances, les règles de la perspectives ; nous abandonnons tout cela à la nature, qui, avec cette marche sûre qui jamais ne se démentit, trace sur nos toiles des images qui en imposent aux yeux, et font douter à la raison si ce qu’on appelle réalités ne sont pas d’autres espèces de fantômes qui en imposent aux yeux, à l’ouïe, au toucher, à tous les sens à la fois.

L’esprit élémentaire entra ensuite dans quelques détails physiques ; premièrement, sur la nature du corps gluant, qui intercepte et garde les rayons ; secondement, sur les difficultés de le préparer et de l’employer ; troisièmement, sur le jeu de la lumière et de ce corps desséché : trois problèmes que je propose aux physiciens de nos jours, et que j’abandonne à leur sagacité.

Cependant, je ne pouvais détourner les yeux de dessus le tableau. Un spectateur sensible, qui, du rivage, contemple une mer que l’orage bouleverse, ne sent point des impressions plus vives : de telles images valent les choses."

- Deuzio : un nombril peut-il en cacher un autre ?

J'aime bien l'inspiration qui préside à l'intervention de Sakado, elle me rappelle un peu celle du très sage Ueshiba (aïkido). Toutefois, (surtout ne pas le prendre mal !), au vu de l'extrait de cours mentionné et des épanchements de chakra coronal qui suivent, il me semble qu'en cette affaire de praticiens de la Pratique il convient d'être plus subtil si l'on a des aspirations autres que gymniques : « faire éclater cette bulle ».

Point commun du reste (prendre la Lettre avec Esprit ! ), concernant aussi l'alchimie de la Lumière mentionnée plus haut.

Etant obstinément intello, faute d'impressions ou de certitudes universelles à diffuser, je vais donc une fois de plus recourir aux concepts des autres, histoire qu'on ne s'imagine pas que je sois diplomé. « Oisif » me suffit... Hello

Du fameux hara, dont il est ici question, voici ce qu'en précise Thomas Cleary in « La voie du samouraï ».
Il commence par citer maître Takuan, qui, énumérant les points sur lesquels la conscience du guerrier est susceptible de se fixer ou de s'attacher, finit par atterrir « juste au-dessus du bassin » 

- « Cette attitude n'est pas sans fondement, mais, au regard du vrai bouddhisme, tenir fermement l'esprit au-dessus du nombril, constitue une étape inférieure : celle de la pratique et de l'étude scrupuleuses, appelée « chercher l'esprit libre ». Quoique marquée par un travail attentif, ce n'est pas là une étape avancée de la Voie. Si vous forcez l'esprit à se tenir au-dessous de votre nombril, il se fixera sur cette volonté. Alors, vos mouvements seront désordonnés et vous perdrez toute liberté ».

- « L'esprit foncier (qui confère l'état de fluidité idéal) est celui qui ne s'attache nulle part mais se répand dans le corps tout entier, tandis que l'esprit illusoire se fixe obsessionnellement sur un point unique. Lorsque l'esprit foncier se fige en un seul point, il devient l'esprit illusoire. »

Maintenant, un peu d'histoire revisitée par Cleary sur ce hara qui aûm-nubile tant aujourd'hui.

« Cette localisation de l'attention était jadis une technique de guérison de l'école Tendaï du bouddhisme nippon; technique vraisemblablement issue de la medecine taoïste traditionnelle, et utilisée pour guérir certaines souffrances physiques et nerveuses dues à une méditation trop intensive sur... les koans. »

« Par le truchement de cet exercice méditatif portant sur le hara, le zen (Rinzaï moderne) n'a adopté qu'une infime partie de l'ensemble de la tradition taoïste. Mais nombre de zénistes, aussi bien que certains fervent du Bushidô l'ont transformée en posture permanente du corps-esprit. Bien des taoïstes chinois font certes de même, mais, contrairement aux écrits zen récents, leurs textes insistent sur les dangers d'une telle méthode, tout particulièrement pour les femmes ».

Connaissant le parcours taoïste (alchimie interne premier choix) du sieur Cleary, je serai enclin à prendre ses indications très au sérieux.

On trouvera également de précieuses infos sur les « centres subtils » en cause, ainsi que sur les énergies censées s'y balader chez le guerrier pratiquant « pour me positionner en symbole qui unit le ciel et la terre », dans « La voie du bambou » de monsieur Yen Chan. Il consacre charitablement plus d'un chapitre à la castagne cosmik.

En dessert, et pour luther la boucle entre le primo et le deuzio, objets de ce post rabat-joie (?), quelques filons aurifères tracés par les inspirateurs taoïstes de Cleary, notemment Lieou Yi-ming et Tao-kouang :

- « Quelque chose précède le ciel et la terre; quelque chose qui n'a pas de nom, silencieux depuis l'origine. Seignuer des dix milles formes, cela ne dépérit pas au fil des saisons. Le silence est le cercle, le seigneur des dix milles formes, le trait vertical. Ultimement inexistant, cela contient pourtant l'existence ultime; ultimement vide, cela contient pourtant l'ultime plénitude – c'est pourquoi on l'apelle centre ».

- « Il ne s'agit, chez l'homme, ni du centre du corps, ni du centre tel qu'on l'oppose à l'extérieur. Ce centre n'a pas d'emplacement ni de lieu fixe. En le cherchant des yeux vous ne le verrez pas, des oreilles vous ne l'entendrez pas, et en essayant de l'attraper vous ne pourrez le saisir ».

- « Ce centre est la racine de l'essence et de la vie. Il est le centre en tant qu'essence et vie primordiale ne font qu'un; dans l'ordre temporel, il se scinde en essence et en vie. De fait, lorsque vous rétablissez le primal au sein du temporel de manière à réaliser l'essence et consolider la vie, essence et vie retournent à leur racine et forment, comme à l'origine, un seul centre ».

- « Il n'est facile pour personne de voir ce centre et de le connaître. On ne peut le chercher consciemment ni le préserver dans l'inattention. En le cherchant consciemment, vous tomberez dans les formes; en le préservant dans l'inattention, vous entrerez dans un vide silencieux. Tout cela n'a rien à voir avec la voie du milieu. Le véritable centre n'est ni être ni non-être et cependant il est être et non-être tout à la fois. Il n'est ni formé ni ouvert tout en étant formé comme ouvert. Sans choir dans le parti pris du cercle vide, cherchez le en extase, fouillez les ténèbres et vous pourrez vous en rapprochez ».

Bref, comme disait R.Alleau, « ce n'est pas un hazard si les alchimistes chinois décrivent le processus fondamental du Grand-Oeuvre en des termes analogues à ceux utilisés par les alchimistes occidentaux » . Ou encore : « que l'alchimie elle-même ne saurait être étudiée seulement à partir des données de l'alchimie grecque mais aussi en se référant sans cesse à celles de l'alchimie chinoise, c'est à dire taoïste ».
Pour finir : « Il est certain que tout ce qui se rapporte au corps glorieux peut décrire, dans une certaine mesure, les transformations alchimiques au laboratoire »

Amour et Paix dans le Bassin comme au Ciel !

Sayônara.


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Message  Logos Ven 06 Jan 2012, 19:19

Je profite de ce haut-lieu de l'imaginal (tel que décrit par Ali et les citations de Chèvre) pour en rajouter une couche (sauce gitane) :

L'hyperespace en effet est l'actualisation d'un imaginaire specifique, l'activation (biochimique) du processus d'imagination active comme organe de la perception supra ou infrasensible.

La 'revolution psychedelique' du vingtième siècle a ravivé cette notion, obligeant les premiers pionniers a s'en aller piocher dans les cultures exotiques (mystique extreme-orientale, chamanisme) une interpretation symbolique de ce processus car la culture occidentale depuis l'inquisition (pour la dimension pratique) ou la scission Averroes/Avicenne (pour le traitement philosophique) a laché ce concept préférant consacrer sa puissance au controle et à la gestion technique des matières premières, des marchandises, des langages et des personnes. Une hypergestion de l'espace (biopouvoir) plutot qu'une gestion cohérente de l'hyperespace.

Mais au moyen-orient ou au proche-orient, les choses ne se sont pas passés ainsi et le renouveau de la philosophie persanne mené par Ibn Sena (Avicenne) a intégré à sa doxa l'immémoriale tradition hyperspaciale qui est l'axe (oublié) de notre tradition mystique.

Cet hyperespace traditionnel se nomme en Persan depuis Sohrawardi : Na-Koja-Abad (Xvarnah dans la cosmologie Zoroastrienne ou Var de Yima dans la Perse des origines) littéralement, le pays (abad) du non-ou (na koja) ou du non-lieu ce qui en fait un équivalent du terme grec Ou-Topia (non lieu aussi).

Ce non-lieu est un intermonde entre le sensible et l'Intelligible qui se trouve au-dela de la montagne psycho-cosmique de Qaf (d'ou le recours a la montagne sacré dans toutes les traditions). C'est un lieu non pas "situé mais situatif".

"Il ne peut que decrire ou il fut ; il ne peut pas indiquer a d'autres ou passe la route"
Sohrawardi

Et c'est l'imagination qui fait office d'organe perceptif dans ce non-lieu, ce pays du non-lieu (na koja abad), autorisant une metaphysique de l'imagination (ou le stade ultime de l'experience reste imaginaire, imaginal dirait Corbin).

Car, et c'est trés important lorsqu'on désire saisir l'ambiguité constitutive ou structurelle des experiences dans l'hyperespace, l'imagination est placée dans un entre-deux (barzakh) entre l'Intellect (pas au sens moderne mais au sens de Réel-symbolique ou archetypal lié au devenir-homme) et la faculté estimative (le wahm qui est la dimension pulsionelle liée à la survie de l'espece). On retrouve cet entre-deux dans le bardo (bar-do entre -deux) tibétain qui est le non-lieu traversé avant l'abolition des formes symboliques et imaginaires par la mort.

Lorsque c'est l'intellect qui fournit le matos imaginaire alors l'Imagination est active, creatrice de forme (et l'angéologie et l'imaginatio vera se rattachent a tout ça) lorsque c'est l'estimative qui conduit la barque alors elle opère des assemblages, des collages délirants, des fantasmes, les visions démoniaques se rattachent a cet aspect-la. D'un coté un usage lucidogène de l'entre-deux et de l'autre son usage hallucinogène.

Ainsi la metaphysique de l'imagination (la pratique de l'hyperespace) consiste a sauver l'image, l'élever au niveau du monde (équilibrer la danse borroméenne) qui lui est propre, la préserver de toute réduction (interpretation normative ou psychologique) qui n'aboutirait qu'à secreter des fantasmes plus ou moins délirants (voir les batons de parole dans certains cercles new-age).
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