La Grand'Place de Bruxelles alchimique
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La Grand'Place de Bruxelles alchimique
Sur suggestion (approuvée) de Sakapus et de Bruce Hellaire, nous ouvrons ici un fil consacré spécialement aux aspects alchimiques et symboliques présents dans les ornements architecturaux de la Grand'Place de Bruxelles. Les lieux voisins connectés par cette thématiques pourront bien entendu aussi trouver leur place ici; je pense par exemple à la Fontaine du Manneken'Pis, à l'Eglise St-Nicolas, à N-D. du Sablon, ou aux tracés maçonniques du Parc Royal.
A ce jour, la symbolique alchimique de la Grand'Place a déjà été abordée sur notre forum dans les posts suivants :
Le chêne, où est décrit le rapport entre une figure emblématique de l'Alchimie (le vieux Chêne creux, le Rosier et la Fontaine) et le groupe de lieux correspondants, à Bruxelles (Fontaine du Mannekenpis, Rue du Chêne, Impasse du Val des Roses). On y évoque aussi la maison de la Grand'Place nommée Le Chêne.
A ce jour, la symbolique alchimique de la Grand'Place a déjà été abordée sur notre forum dans les posts suivants :
. | Nicolas Flamel, dans la section Alchimie Biographie d'alchimistes célèbres, où la figure du saint associe à la fois l'aspect oratoire (figure religieuse, et allusion à l'église voisine) et l'aspect laboratoire (par la légende des trois enfants découpés dans le saloir). Saint Nicolas, dans la section Hagiographie, pour la même raison (association avec Nicolas Flamel). L'Etoile du matin, dans une courte introduction concernant la maison dénommée "L'Etoile". L'Etoile du matin, où Bruce Hellaire développe la symbolique de cette maison de façon plus importante, et son rapport avec les sites voisins. L'Etoile du matin, où l'on voit que les astres se dissimulent un peu partout sur cette Grand'Place. Le cygne blanc, où est montré que le bas relief qui orne cette façade ne doit pas être vu comme un cygne, un volatile, s'élevant d'une vase plantée de roseaux, mais comme le signe d'une substance volatile blanche s'élevant du vase (alchimique) où réside la Rose-Eau. Dragons et Ouroboros, au sujet du combat de St. Michel contre un démon, ouvrant la porte à toute la symbolique du combat d'un saint personnage contre le mal (démon, serpent, dragon, tarasque...). Qu'est-ce que la matière ? donne l'occasion d'établir un rapprochement entre l'anciens concept alchimique voyant l'urine comme possible matière première et la statue du Mannekenpis. |
Calcédoine- Admin
- Nombre de messages : 325
Date d'inscription : 02/04/2008
Re: La Grand'Place de Bruxelles alchimique
Bonjour,
En ce mois de décembre 2011 sort un ouvrage exposant les "mystères" de la Grand'Place de Bruxelles, écrit par Isabelle de Pange, publié par les éditions aparté (Avenue de l'Hélice, 48, B-1150 Bruxelles), et pesant 236 pages.
En ce mois de décembre 2011 sort un ouvrage exposant les "mystères" de la Grand'Place de Bruxelles, écrit par Isabelle de Pange, publié par les éditions aparté (Avenue de l'Hélice, 48, B-1150 Bruxelles), et pesant 236 pages.
. . | Trente et une maisons mais seulement 25 façades, d’historiques rébus, une tour non centrée, un tapis de fleurs épisodique. Sans oublier l’hôtel de ville, la maison du roi, la statue d’Everard ‘t Serclaes… C’est la plus belle place du monde vous diront certains! Ce qui est sûr, c’est que la Grand Place de Bruxelles a inspiré poètes et écrivains. Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis une douzaine d’années, elle est photographiée sous tous les angles quotidiennement et fait la fierté des Bruxellois… qui ignorent pourtant souvent presque tout de son histoire! L’historienne de l’art et de l’architecture bruxelloise Isabelle de Pange a donc décidé d’en faire parler les pierres. Elle nous livre ici secrets et légendes diverses de cet écrin de la capitale. Entre documents iconographiques et photos d’hier et d’aujourd’hui, on y découvre toutes sortes d’anecdotes qui ne manqueront pas de captiver Bruxellois comme touristes. Etrangement, comme pour ajouter au mystère, deux couvertures, similaires mais non identiques, semblent exister pour cet unique livre. Probablement l'éditeur a-t-il fourni une maquette provisoire (celle du bas) à la presse avant la publication définitive ? Isabelle de Pange consacre donc un véritable livre d’amour à la Grand-Place de Bruxelles, un ouvrage où 500 photographies piquent la curiosité du lecteur et l’entraîne à lire les textes courts qui composent un kaléidoscope à la fois savant et accessible, scientifique et anecdotique. Une fois le livre refermé, vous n’avez qu’une envie : le glisser dans la musette de votre bicyclette et vous mêler aux badauds de celle que Cocteau appelait "le plus beau théâtre du monde". Ecoutez parler Isabelle de Pange de "la reine des places", dans son interview par Edmond Morrel (12 minutes), enregistrée au terme d’une conférence de presse tenue dans l'Hôtel de Ville lui-même. Quatrième de couverture Ce lieu magique, classé Patrimoine mondial de l'Unesco, identifie la ville. Le livre permet de « décrypter » le lieu, de le « lire », aussi bien dans son architecture que son histoire à travers les pierres, les nombreuses statues, sculptures qui ornent l'hôtel de ville du 15e siècle, la Maison du Roi ainsi que les 25 maisons à l'architecture variée. Depuis ses origines jusqu'à nos jours en passant par les différentes restaurations ou reconstructions. A partir de mille détails à peine visibles à distance, une vision surprenante et une découverte souvent étonnante au moyen de schémas, de plans, de gros plans, de reproductions de documents anciens. Ce livre constitue aussi un bel objet et un souvenir d'une visite marquante. |
Bruce Hellaire- Nombre de messages : 49
Date d'inscription : 11/11/2008
Re: La Grand'Place de Bruxelles alchimique
La Grand'Place de Bruxelles, dans sa grande majorité, ne date que de 1700 (environ), à l'exception de l'hôtel de ville, de style gothique, qui fut érigé entre 1402 et 1455. Pendant la Guerre de la Ligue d'Augsbourg, la plupart des maisons, dont certaines sont encore construites en bois, sont détruites en août 1695 par les boulets incendiaires des cannoniers français. C'est donc après cette date, et en peu d'années, que seront construites les maisons que nous y voyons encore aujourd'hui, chargées de symboles liés à l'Alchimie. Le maître d'œuvre de l'ordonnancement du plan d'ensemble et la source de financement des travaux restent peu clairs, sinon que la Franc-Maçonnerie (particulièrement la loge des Quatre Couronnés) et le contrôleur-général Guillaume de Bruyn y sont vraisemblablement pour beaucoup.
Hélas, durant les décennies suivantes, bien des dégradations et transformations ont partiellement altéré le message qui fut inscrit à cette époque dans la décoration architecturale, mais sous l'impulsion du Franc-Maçon philanthrope Charles Buls, bourgmestre de Bruxelles de 1881 à 1899, l'ensemble sera progressivement restauré conformément aux plans et représentations de l'époque de la reconstruction.
Lorsqu'un visiteur en quête d'indices symboliques débouche sur la Grand'Place, par exemple un moderne pèlerin vers Compostelle, ou un Compagnon artisan en tournée, vers où va-t-il tourner son regard pour tenter de lire ce muet livre de pierre ?
Probablement d'abord vers les bâtiments les plus imposants, les plus spectaculaires, à commencer par l'hôtel de ville, étrangement asymétrique, et dont la flèche s'élève à près de cent mètres ! Là-haut, sublime indice d'achèvement d'une quête spirituelle : l'archange saint Michel (patron protecteur de la ville) terrasse un démon. Certes ! Mais pour le chercheur qui n'est pas encore parvenu à ce stade ultime, qui donc va bien pouvoir le renseigner ? Qui pourrait l'aider ? A qui s'adresser ?
La question trouve assez rapidement une première réponse pour qui sait lever les yeux car le personnage le plus imposant présent sur la Grand'Place est de toute évidence Charles-Alexandre de Lorraine (1712-1780), Maréchal d'Autriche (1740), puis Gouverneur des Pays-Bas (1741), titre qui lui vaut de s'installer à Bruxelles en 1749, et aussi Grand-Maître de l'Ordre des Chevaliers Teutoniques (de 1761 à 1780). La statue équestre de ce personnage hautement représentatif du pouvoir politique et militaire, toute dorée, est perchée tout en haut de la maison dite de l'Arbre d'Or, jadis siège de la corporation des brasseurs.
Cependant, méfions-nous des apparences ! Gare aux raccourcis trompeurs et aux amalgames faciles sur lesquels escomptent ceux qui veulent révéler et revoiler en même temps ! Car de même que ce n'est pas parce que ce bâtiment affiche en grandes lettres "MAISON DES BRASSEURS" qu'elle ne s'appelle pas pour autant réellement "L'Arbre d'Or", ce n'est pas non plus parce que le grand cartouche honore Charles-Alexandre de Lorraine que la statue qui le domine d'environ quatre mètres soit nécessairement la sienne !
Si, bien sûr, c'est bien la sienne… mais ne l'a pas toujours été !
A l'origine, la statue qui dominait la maison de l'Arbre d'Or représentait le Grand Electeur, duc Maximilien de Bavière (1573-1651). C'est à l'occasion d'une vaste restauration de la Grand'Place que la statue actuelle fut commandée au sculpteur Joseph Jaquet, en 1853. Faudrait-il alors s'inquiéter d'une perte du sens symbolique du message encrypté sur la Grand'Place si les ornementations les plus manifestes sont modifiées ? Dans ce cas, il n'en est rien, car les deux personnages sont symboliquement interchangeables. Tous deux étaient "de Lorraine", ce qui est évident pour Charles-Alexandre, mais il faut savoir que Maximilien était fils de Renée de Lorraine, et sa première épouse fut sa cousine Elisabeth de Lorraine. Et surtout, ce qu'il importe de noter, c'est que l'un comme l'autre furent faits Chevaliers de l'Ordre de la Toison d'or (Maximilien en 1600, Charles-Alexandre en 1729). La photo ne le laisse pas bien voir, mais le cavalier porte bel et bien, autour du cou, le large collier auquel pend cet honorable symbole.
Décidément ! Arbre d'Or, lettres d'or, statue d'or, Lorraine, Toison d'Or… Il y a beaucoup d'or dans cette histoire ! Serait-ce lié à l'œuvre d'un "faiseur d'or", d'un alchimiste ? Et d'ailleurs, la Toison d'Or (Aureum vellus), n'est-ce pas précisément le titre d'un ouvrage de 1598 attribué à l'alchimiste Salomon Trismosin ? Mais oui, bien sûr :
Y aurait-il trace du passage d'un alchimiste en ces lieux ? Se pourrait-il que les ouvrages de S. Trismosin aient servi de fil conducteur à l'agencement de la Grand'Place lors de sa reconstruction à l'aube du XVIIIème siècle ? Osons humblement poser la question au chevalier d'or.
– Ô Messire Votre Altesse, connaîtriez-vous un faiseur d'or céans ?
– Un faiseur d'or ? Ah certes ! Le patron des riches tailleurs ! C'est lui !
Et d'un geste ample, le cavalier indique sans équivoque aucune un autre personnage, bien en vue au sommet d'un immeuble d'en-face, dénommé La Chaloupe d'Or :
D'abord interloqué, notre pèlerin, soucieux de poursuivre sa quête, s'enquiert de l'identité de ce bonhomme.
Patron des marchands et artisans ? En effet ! Les sources historiques convergent. La statue surplombant cet imposant édifice qui abrita autrefois le siège de la Corporation des Tailleurs est bien celle de Saint Hommebon de Crémone, saint patron des tailleurs, fêté le 13 novembre.
Hélas, durant les décennies suivantes, bien des dégradations et transformations ont partiellement altéré le message qui fut inscrit à cette époque dans la décoration architecturale, mais sous l'impulsion du Franc-Maçon philanthrope Charles Buls, bourgmestre de Bruxelles de 1881 à 1899, l'ensemble sera progressivement restauré conformément aux plans et représentations de l'époque de la reconstruction.
Lorsqu'un visiteur en quête d'indices symboliques débouche sur la Grand'Place, par exemple un moderne pèlerin vers Compostelle, ou un Compagnon artisan en tournée, vers où va-t-il tourner son regard pour tenter de lire ce muet livre de pierre ?
Probablement d'abord vers les bâtiments les plus imposants, les plus spectaculaires, à commencer par l'hôtel de ville, étrangement asymétrique, et dont la flèche s'élève à près de cent mètres ! Là-haut, sublime indice d'achèvement d'une quête spirituelle : l'archange saint Michel (patron protecteur de la ville) terrasse un démon. Certes ! Mais pour le chercheur qui n'est pas encore parvenu à ce stade ultime, qui donc va bien pouvoir le renseigner ? Qui pourrait l'aider ? A qui s'adresser ?
La question trouve assez rapidement une première réponse pour qui sait lever les yeux car le personnage le plus imposant présent sur la Grand'Place est de toute évidence Charles-Alexandre de Lorraine (1712-1780), Maréchal d'Autriche (1740), puis Gouverneur des Pays-Bas (1741), titre qui lui vaut de s'installer à Bruxelles en 1749, et aussi Grand-Maître de l'Ordre des Chevaliers Teutoniques (de 1761 à 1780). La statue équestre de ce personnage hautement représentatif du pouvoir politique et militaire, toute dorée, est perchée tout en haut de la maison dite de l'Arbre d'Or, jadis siège de la corporation des brasseurs.
Pour le moins, on ne peut la manquer ! | . | Ce que confirme la dédicace, toute dorée elle aussi, placée juste au-dessous de la statue : |
Cependant, méfions-nous des apparences ! Gare aux raccourcis trompeurs et aux amalgames faciles sur lesquels escomptent ceux qui veulent révéler et revoiler en même temps ! Car de même que ce n'est pas parce que ce bâtiment affiche en grandes lettres "MAISON DES BRASSEURS" qu'elle ne s'appelle pas pour autant réellement "L'Arbre d'Or", ce n'est pas non plus parce que le grand cartouche honore Charles-Alexandre de Lorraine que la statue qui le domine d'environ quatre mètres soit nécessairement la sienne !
Si, bien sûr, c'est bien la sienne… mais ne l'a pas toujours été !
A l'origine, la statue qui dominait la maison de l'Arbre d'Or représentait le Grand Electeur, duc Maximilien de Bavière (1573-1651). C'est à l'occasion d'une vaste restauration de la Grand'Place que la statue actuelle fut commandée au sculpteur Joseph Jaquet, en 1853. Faudrait-il alors s'inquiéter d'une perte du sens symbolique du message encrypté sur la Grand'Place si les ornementations les plus manifestes sont modifiées ? Dans ce cas, il n'en est rien, car les deux personnages sont symboliquement interchangeables. Tous deux étaient "de Lorraine", ce qui est évident pour Charles-Alexandre, mais il faut savoir que Maximilien était fils de Renée de Lorraine, et sa première épouse fut sa cousine Elisabeth de Lorraine. Et surtout, ce qu'il importe de noter, c'est que l'un comme l'autre furent faits Chevaliers de l'Ordre de la Toison d'or (Maximilien en 1600, Charles-Alexandre en 1729). La photo ne le laisse pas bien voir, mais le cavalier porte bel et bien, autour du cou, le large collier auquel pend cet honorable symbole.
Décidément ! Arbre d'Or, lettres d'or, statue d'or, Lorraine, Toison d'Or… Il y a beaucoup d'or dans cette histoire ! Serait-ce lié à l'œuvre d'un "faiseur d'or", d'un alchimiste ? Et d'ailleurs, la Toison d'Or (Aureum vellus), n'est-ce pas précisément le titre d'un ouvrage de 1598 attribué à l'alchimiste Salomon Trismosin ? Mais oui, bien sûr :
Y aurait-il trace du passage d'un alchimiste en ces lieux ? Se pourrait-il que les ouvrages de S. Trismosin aient servi de fil conducteur à l'agencement de la Grand'Place lors de sa reconstruction à l'aube du XVIIIème siècle ? Osons humblement poser la question au chevalier d'or.
– Ô Messire Votre Altesse, connaîtriez-vous un faiseur d'or céans ?
– Un faiseur d'or ? Ah certes ! Le patron des riches tailleurs ! C'est lui !
Et d'un geste ample, le cavalier indique sans équivoque aucune un autre personnage, bien en vue au sommet d'un immeuble d'en-face, dénommé La Chaloupe d'Or :
D'abord interloqué, notre pèlerin, soucieux de poursuivre sa quête, s'enquiert de l'identité de ce bonhomme.
Patron des marchands et artisans ? En effet ! Les sources historiques convergent. La statue surplombant cet imposant édifice qui abrita autrefois le siège de la Corporation des Tailleurs est bien celle de Saint Hommebon de Crémone, saint patron des tailleurs, fêté le 13 novembre.
Indices dorés supplémentaires : outre le nom de la bâtisse (La Chaloupe d'Or), un arbre d'or est planté sous les pieds du personnage, confirmant le lien, à la fois logique et analogique, avec le bâtiment que surplombe la statue équestre que nous venons de quitter. Notons aussi que cette maison a été dessinée en 1697 par Guillaume de Bruyn lui-même, le maître d'œuvre du plan discret de l'ensemble de la Grand'Place ! | . |
– Non, nous répond-il. Pas moi. C'est lui !
Et d'un geste impérieux, il désigne sans ambages un troisième personnage, un autre saint, planté au sommet de la Maison du Renard : Saint Nicolas… Flamel !
. | Car, si la légende de St. Nicolas (que Calcédoine expose dans Hagiographie) évoque un homme fortuné et généreux, distribuant trois bourses d'or et qui plus tard, devenu évêque, aurait ressuscité trois jeunots découpés en pièces et mis au saloir par un méchant, il est à remarquer que sur la Grand'Place de Bruxelles, sa statue représente aussi le légendaire alchimiste de référence Nicolas Flamel. En effet, j'ai également décrit dans ce post (Hagiographie \ St. Nicolas) comment d'étranges éléments architecturaux, des flammes, dorées elles aussi, étaient disposés de part et d'autre de la statue, en guise de discrète allusion à Flamel. Allusion exclusivement destinée à ceux qui savent lire. |
Hormis les très nombreuses statues et bustes de personnages décorant les murs, on observe que seulement quatre statues sont situées chacune au sommet d'un édifice et ce détachent très nettement :
– Saint Michel, qui terrasse le démon, indiquant l'aboutissement du parcours initiatique, duquel on ne voit pas le départ ;
– Charles-Alexandre de Lorraine (1), porteur de la Toison d'Or, qui renvoie vers
– Saint Boniface (ou Saint Hommebon)(2), lequel, à son tour, renvoie vers
– Saint Nicolas (Flamel)(3), lequel nous propose le traditionnel choix offert à ceux qui s'intéressent à l'alchimie : soit commencer par le laboratoire (suivre la piste des "trois bourses d'or"), soit par l'oratoire (suivre la piste de la "sainteté").
Pour qui voudrait faire de l'or pour s'enrichir, pour "faire son beurre", suivre la Rue au Beurre, qui conduit directement à la Bourse (5), mais passe néanmoins d'abord devant l'entrée de l'église St-Nicolas-de-la-Bourse (4).
Cet indice insignifiant est à méditer. Sur cette Grand'Place, c'est comme sur ce BlogForum que vous êtes en train de parcourir : il faut savoir lire les indices qui jalonnent les pistes ( ou ) !
Bruce Hellaire- Nombre de messages : 49
Date d'inscription : 11/11/2008
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