Melencolia I (Albrecht Dürer)
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Re: Melencolia I (Albrecht Dürer)
Bonjour,
Selon mes souvenirs, il ne me semble pas qu'Yvo Jacquier ait jamais promis de produire ici le résultat de ses travaux avant que ces derniers aient été achevés, relus, et publiés. Ceci peut bien évidemment prendre des mois et des mois, comme tout travail scientifique d'une ampleur certaine.
Selon mes souvenirs, il ne me semble pas qu'Yvo Jacquier ait jamais promis de produire ici le résultat de ses travaux avant que ces derniers aient été achevés, relus, et publiés. Ceci peut bien évidemment prendre des mois et des mois, comme tout travail scientifique d'une ampleur certaine.
Calcédoine- Admin
- Nombre de messages : 325
Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Melencolia I (Albrecht Dürer)
Mon cher Calcédoine, le 3 août tu écrivis :
“Je propose donc de temporiser quelque peu, et de patienter quelques jours pendant lesquels Yvo Jacquier pourra construire une démonstration étayée, en toute sérénité, sans précipitation ni polémique. Après quoi, chacun pourra argumenter en disposant des éléments promis.”
Je propose, éventuellement, de revenir à la page 4 du fil pour relire l’historique des propos de Yvo Jacquier depuis sa curieuse formulation d’entrée :
“Veuillez visiter http://www.melencoliai.org/ ”.
Un temps certain s’est écoulé depuis ma visite au dit site et le questionnement qu’il induisait quant au Tarot de Nicolas Conver, temps que je n’ai pas perdu ayant repris force cours intensifs de mathématiques appliquées ; Yvo Jacquier doutant (peut-être à juste titre) de la solidité des connaissances de notre piteuse assemblée.
Après l’acquisition de solides notions sur la dimension de Hausdorff-Besicovitch, je peux argumenter avec quelque chance de succés sur les ensembles de Julia et de Mandelbrot, la fractale de Lyapunov, l'ensemble de Cantor, le tapis de Sierpinski, le triangle de Sierpinski, la courbe de flocon de Koch ou le Peano ; et afin d’être paré à tout débordement culturel, j’ai même étudié la langue des baleines à l’université du Bas Congo (*). Étant en contact avec les spécialistes mondiaux des tarots, nous attendons donc - les japonais sont les plus impatients - dans les plus brefs délais la démonstration de notre auteur qui s’avère du plus haut niveau :
“.... la preuve la plus belle de la paternité de Dürer envers les Tarots de Conver est bien évidemment une démonstration géométrique. Mais je dois, avant de poser cette cerise sur le gâteau, expliquer l'origine de cette culture (avec toute une série de démonstrations mathématiques, et dans un contexte strictement scientifique). On n'expose pas cinq millénaires d'une pratique du sacré en deux pages...”
Certes j’en conviens, et :
“... je le répète parce que vous m'y obligez, cette culture doit être expliquée de façon didactique, et par étapes. Bien des gens ont une formation mathématique précaire et c'est pour eux un véritable challenge. Je ne peux pas balancer "net-fret-sec" que le système de composition des Tarots est un héritage de Rublev dont Dürer disposa, et qu'il est la préfiguration des fractales. Les mathématiciens comprennent, mais ce n'est pas à eux que je m'adresse ici.”
Si les mathématiciens comprennent : I am ready sir ! (**)
Personne n’étant aujourd’hui en mesure de dire qui sont les Compagnons cartiers qui ont gravé le Tarot dit de Nicolas Conver, fidèles à l’esprit de leur milieu nous ne connaissons que leurs initiales : V. T. pour les Triomphes et G. M. pour les Honneurs. Aussi relier ces cartiers à Dürer via Andrei Rublev est bien un événement mondial, d’où mon (notre) impatience bien légitime. L’aura de cette découverte rejaillira sur ce forum car j’ai bon espoir de réunir quelques radios et T.V., je suis en négociation avec Arte (mais chut !)
(*) “j’ai étudié la langue des baleines à l’université du Bas Congo” est un dialogue extrait du film “Le Dernier Tango à Paris” de Bernardo Bertolluci
(**) “I am ready sir !” est extrait des dialogues du film “Les Tontons Flingueurs”
Cordialement,
C...a
“Je propose donc de temporiser quelque peu, et de patienter quelques jours pendant lesquels Yvo Jacquier pourra construire une démonstration étayée, en toute sérénité, sans précipitation ni polémique. Après quoi, chacun pourra argumenter en disposant des éléments promis.”
Je propose, éventuellement, de revenir à la page 4 du fil pour relire l’historique des propos de Yvo Jacquier depuis sa curieuse formulation d’entrée :
“Veuillez visiter http://www.melencoliai.org/ ”.
Un temps certain s’est écoulé depuis ma visite au dit site et le questionnement qu’il induisait quant au Tarot de Nicolas Conver, temps que je n’ai pas perdu ayant repris force cours intensifs de mathématiques appliquées ; Yvo Jacquier doutant (peut-être à juste titre) de la solidité des connaissances de notre piteuse assemblée.
Après l’acquisition de solides notions sur la dimension de Hausdorff-Besicovitch, je peux argumenter avec quelque chance de succés sur les ensembles de Julia et de Mandelbrot, la fractale de Lyapunov, l'ensemble de Cantor, le tapis de Sierpinski, le triangle de Sierpinski, la courbe de flocon de Koch ou le Peano ; et afin d’être paré à tout débordement culturel, j’ai même étudié la langue des baleines à l’université du Bas Congo (*). Étant en contact avec les spécialistes mondiaux des tarots, nous attendons donc - les japonais sont les plus impatients - dans les plus brefs délais la démonstration de notre auteur qui s’avère du plus haut niveau :
“.... la preuve la plus belle de la paternité de Dürer envers les Tarots de Conver est bien évidemment une démonstration géométrique. Mais je dois, avant de poser cette cerise sur le gâteau, expliquer l'origine de cette culture (avec toute une série de démonstrations mathématiques, et dans un contexte strictement scientifique). On n'expose pas cinq millénaires d'une pratique du sacré en deux pages...”
Certes j’en conviens, et :
“... je le répète parce que vous m'y obligez, cette culture doit être expliquée de façon didactique, et par étapes. Bien des gens ont une formation mathématique précaire et c'est pour eux un véritable challenge. Je ne peux pas balancer "net-fret-sec" que le système de composition des Tarots est un héritage de Rublev dont Dürer disposa, et qu'il est la préfiguration des fractales. Les mathématiciens comprennent, mais ce n'est pas à eux que je m'adresse ici.”
Si les mathématiciens comprennent : I am ready sir ! (**)
Personne n’étant aujourd’hui en mesure de dire qui sont les Compagnons cartiers qui ont gravé le Tarot dit de Nicolas Conver, fidèles à l’esprit de leur milieu nous ne connaissons que leurs initiales : V. T. pour les Triomphes et G. M. pour les Honneurs. Aussi relier ces cartiers à Dürer via Andrei Rublev est bien un événement mondial, d’où mon (notre) impatience bien légitime. L’aura de cette découverte rejaillira sur ce forum car j’ai bon espoir de réunir quelques radios et T.V., je suis en négociation avec Arte (mais chut !)
(*) “j’ai étudié la langue des baleines à l’université du Bas Congo” est un dialogue extrait du film “Le Dernier Tango à Paris” de Bernardo Bertolluci
(**) “I am ready sir !” est extrait des dialogues du film “Les Tontons Flingueurs”
Cordialement,
C...a
Charly Alverda- Nombre de messages : 534
Date d'inscription : 02/10/2008
Timing
Bonjour à tous,
<just kidding>
Le seul chant qui puisse me séduire est celui de Vénus.
Quand Botticelli s'occupe de l'orchestration, elle devient sirène.
</just kidding>
Je remercie vivement Calcédoine pour son intervention.
Il expose aussi clairement que sobrement la réalité de mes recherches.
Je tiens à ajouter que, selon le conseil de tous mes partenaires,
je dois protéger mon travail de toute forme de récupération.
D'autant que les dérives qui ne manqueraient pas de se produire
seraient très préjudiciables à la vérité que je reconstitue patiemment.
Nous commencerons en avril 2012, par Pythagore et son séjour en Égypte.
C'est lui qui fonda la géométrie sacrée des bâtisseurs de cathédrales.
Publication scientifique.
Ensuite, nous exposerons les conditions exactes de la naissance de la science, avec Kepler à Prague.
Dürer est impliqué. Une équipe complète s'est réunie autour de ce thème. C'est du boulot !
Après avoir placé les "bornes" de cette culture, nous aborderons Melencolia et ses démonstrations.
Elle est restée dans son ombre pendant cinq siècles et manifestement, elle entend en sortir en 2012.
Je me demande bien pourquoi
La paternité de Dürer envers les tarots est, dans ce contexte, une sorte de cerise sur le gâteau,
et pour des motifs amplement partagés, cela ne cesse de m'émerveiller.
Cordialement,
Yvo
<just kidding>
Le seul chant qui puisse me séduire est celui de Vénus.
Quand Botticelli s'occupe de l'orchestration, elle devient sirène.
</just kidding>
Je remercie vivement Calcédoine pour son intervention.
Il expose aussi clairement que sobrement la réalité de mes recherches.
Je tiens à ajouter que, selon le conseil de tous mes partenaires,
je dois protéger mon travail de toute forme de récupération.
D'autant que les dérives qui ne manqueraient pas de se produire
seraient très préjudiciables à la vérité que je reconstitue patiemment.
Nous commencerons en avril 2012, par Pythagore et son séjour en Égypte.
C'est lui qui fonda la géométrie sacrée des bâtisseurs de cathédrales.
Publication scientifique.
Ensuite, nous exposerons les conditions exactes de la naissance de la science, avec Kepler à Prague.
Dürer est impliqué. Une équipe complète s'est réunie autour de ce thème. C'est du boulot !
Après avoir placé les "bornes" de cette culture, nous aborderons Melencolia et ses démonstrations.
Elle est restée dans son ombre pendant cinq siècles et manifestement, elle entend en sortir en 2012.
Je me demande bien pourquoi
La paternité de Dürer envers les tarots est, dans ce contexte, une sorte de cerise sur le gâteau,
et pour des motifs amplement partagés, cela ne cesse de m'émerveiller.
Cordialement,
Yvo
Yvo Jacquier- Nombre de messages : 19
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: Melencolia I (Albrecht Dürer)
De cela, je ne peux qu'en convenir.Yvo Jacquier a écrit:Je tiens à ajouter que, selon le conseil de tous mes partenaires,
je dois protéger mon travail de toute forme de récupération.
D'autant que les dérives qui ne manqueraient pas de se produire
seraient très préjudiciables à la vérité que je reconstitue patiemment.
Pour ma part, il ne me pose aucun problème d'attendre mi-2012 la conclusion d'un travail de longue haleine.
Montaléchel- Nombre de messages : 173
Date d'inscription : 25/07/2008
Re: Melencolia I (Albrecht Dürer)
Etrange qu'il ne vous ait pas été donné de remarquer et de tenir compte du fait que cette fameuse « Egypte » présentait aux yeux de ces prestigieux Pythagore, Platon etc.... une singularité en phase avec sa gnose : contrairement aux autres contrées connues à l'époque, elle était à l'envers ! Bref, la seule à l'endroit... Omettre cette « orientation-clef », s'est s'interdire l'accès à toute sapience digne de ce nom.
Je tiens à ajouter que, selon le conseil de toutes mes partenaires,
je ne dois protéger mon travail d'aucune forme de récupération.
D'autant que les dérives qui ne manqueront pas de se produire
seront très favorables à la vérité qui me destitue patiemment.
Alib dit Amon-beaufils
Je tiens à ajouter que, selon le conseil de toutes mes partenaires,
je ne dois protéger mon travail d'aucune forme de récupération.
D'autant que les dérives qui ne manqueront pas de se produire
seront très favorables à la vérité qui me destitue patiemment.
Alib dit Amon-beaufils
aliboron- Nombre de messages : 208
Age : 67
Date d'inscription : 15/07/2009
Un publication scientifique ?
Modération : Post expurgé des éléments polémiques stériles, ne conservant que les éléments informels utiles au débat. |
Avez-vous lu Pierre Vaisse, dont je ne partage pas toujours les conclusions, mais qui a le mérite de mettre les choses parfaitement à plat en ne s'appuyant que sur du solide ?
Connaissez vous Hans Rupprich ? C'est vrai qu'il faut être germanophone mais cela évite de bâtir une théorie sur des renseignements de seconde main.
Je suis revenu hier soir d'un voyage qui ne m'a pas permis d'intervenir sur ce forum et je me faisais une joie de répondre petit à petit à la longue dissertation d’Aliboron dont j’apprécie le tact lorsqu’il dit les choses sans les nommer.
Monsieur Jacquier, sur votre site que vous nous avez généreusement invité à consulter, je ne puis que remarquer la grande différence qu'il y a entre votre exposé sur la géométrie sacrée, très intéressant, bien présenté et bien écrit mais déjà connu et souvent explicité, et la peu convaincante démonstration de super-positionnement de ces trois gravures maîtresses si admirablement commentées par Panofsky qui, comme tout un chacun, n'est pas exempt d'erreurs. N'avait-il pas d'abord attribué la description de Melencolia faite par Camerarius à Mélanchton, dans la première édition de "Saturne et la mélancolie" ?
Autre chose, juste pour conclure sur une note plus constructive et plus digne de ce forum : les 3 Meiterstiche sont un pétard mouillé et je me range à l'avis de l'ex-directeur des Musées de Berlin et co-commissaire, avec Jean Clair, de la dernière méga exposition sur la mélancolie, je veux parler de Klaus Peter Schuster, lorsqu'il avance que s’il y a une suite, elle doit forcément être sous la forme d'une tétralogie regroupant les 4 humeurs.
Je vous souhaite à tous une excellente nuit.
MORF
Dernière édition par Trinity le Jeu 03 Nov 2011, 18:50, édité 2 fois (Raison : Modération.)
Frank Morzuch- Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 06/10/2011
4 et non pas 3
Autant m'y mettre de suite s'il reste une chance de remettre ce débat sur les rails.
On met souvent en avant, pour contrer l'idée d'une tétralogie incluant "Adam et Eve", qu'il s'est écoulé un temps trop long entre la date d'exécution de cette gravure (1504) et celle du "Cavalier, la Mort et le Diable" (1513). 9 ans pour accoucher d'une suite, cela dépasse 10 x le temps d'une gestation ! Or il existe une explication. C'est à nouveau Camerarius qui nous la donne lorsqu'il nous apprend que Dûrer, à son retour d'Italie en 1507 s'est trouvé dépossédé de toutes les études concernant le Cheval "Et bien que l'excellent homme se doutât d'où venait le larcin, il n'a jamais voulu poursuivre le responsable..." nous apprend Joachim Camerarius.
Peu de temps après le décès de Dürer, en 1528 fut édité à Nuremberg un petit fascicule sur la manière de dessiner un cheval que le Conseil Municipal s'est empressé de saisir à la demande d'Agnès Dürer et de Willibald Pirckheimer. Ce fascicule est très instructif et je vous en posterais quelques pages demain. En attendant il suffit de s'interroger sur la présence dans la gravure "Adam et Eve", encore appelée "la Chute" des 4 animaux emblématiques associés aux 4 humeurs ou aux 4 tempéraments de la médecine hippocratique. Il serait également très instructif d'apprendre la version que nous en donne Hildegarde de Bingen. Mais cela je le laisse à d'autres plus qualifiés que moi, s'ils acceptent de se manifester.
Cordialement,
MORF
On met souvent en avant, pour contrer l'idée d'une tétralogie incluant "Adam et Eve", qu'il s'est écoulé un temps trop long entre la date d'exécution de cette gravure (1504) et celle du "Cavalier, la Mort et le Diable" (1513). 9 ans pour accoucher d'une suite, cela dépasse 10 x le temps d'une gestation ! Or il existe une explication. C'est à nouveau Camerarius qui nous la donne lorsqu'il nous apprend que Dûrer, à son retour d'Italie en 1507 s'est trouvé dépossédé de toutes les études concernant le Cheval "Et bien que l'excellent homme se doutât d'où venait le larcin, il n'a jamais voulu poursuivre le responsable..." nous apprend Joachim Camerarius.
Peu de temps après le décès de Dürer, en 1528 fut édité à Nuremberg un petit fascicule sur la manière de dessiner un cheval que le Conseil Municipal s'est empressé de saisir à la demande d'Agnès Dürer et de Willibald Pirckheimer. Ce fascicule est très instructif et je vous en posterais quelques pages demain. En attendant il suffit de s'interroger sur la présence dans la gravure "Adam et Eve", encore appelée "la Chute" des 4 animaux emblématiques associés aux 4 humeurs ou aux 4 tempéraments de la médecine hippocratique. Il serait également très instructif d'apprendre la version que nous en donne Hildegarde de Bingen. Mais cela je le laisse à d'autres plus qualifiés que moi, s'ils acceptent de se manifester.
Cordialement,
MORF
Frank Morzuch- Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 06/10/2011
De circonstance
"Mais si des peintres bien formés, de vrais artistes, voyaient de tels ouvrages irréfléchis, ils ne se gêneraient pas pour rire de l'aveuglement de ces gens, car rien n'est plus désagréable pour un esprit éclairé que l'erreur dans une peinture, quelle que soit l'application avec laquelle elle a été réalisée. Mais la complaisance dans l'erreur, de la part de tels peintres, vient uniquement du fait qu'ils ignorent tout de l'art de la mesure sans lequel personne ne peut devenir créateur. Mais les vrais responsables sont leurs maîtres qui ignorent cet art."
Albrecht Dührer, Instruction sur la manière de mesurer, 1525
Albrecht Dührer, Instruction sur la manière de mesurer, 1525
Yvo Jacquier- Nombre de messages : 19
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: Melencolia I (Albrecht Dürer)
En attendant la suite des éclairages (dignes d'une veillée de Tout-Saint) de notre Aliboron... Bien le bonsoir !
Au fait Ali-Borée évoquait dans son premier post Jonas et la baleine ; j'y ai repensé après avoir lu ce petit texte sur Wikipédia (et connecté - inconsidérément ? - ambre et embryon)
"appelé également l'or du Nord, fut une monnaie d'échange dans la Rome Antique."
Au fait Ali-Borée évoquait dans son premier post Jonas et la baleine ; j'y ai repensé après avoir lu ce petit texte sur Wikipédia (et connecté - inconsidérément ? - ambre et embryon)
Ambre : son nom provient de l'arabe anbar (ʿanbar, عنبر, ambre gris de ʿanābir, عنابر , cachalot), mais le mot désignait primitivement l'ambre gris (qui est lui une concrétion intestinale du cachalot utilisée en parfumerie). Son appellation grecque élektron (ἤλεκτρον) est à l'origine du terme « électricité ».
"appelé également l'or du Nord, fut une monnaie d'échange dans la Rome Antique."
Dernière édition par Logos le Jeu 03 Nov 2011, 23:01, édité 1 fois
Logos- Nombre de messages : 551
Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Melencolia I (Albrecht Dürer)
Bonjour à tous,
Vite fait sur le gaz, ce modeste complément.
Je disais précedemment, à propos de notre polyèdre, qu'il serait « antidaté » de lui préter une signification chymique; ceci avancé tout en dénigrant (as usual ) les affirmations catégoriques de certains souffleurs...
Donc enfin un fait scientifique ! Même s'il se produit dans une ambiance où l'ombre et le brouillard se conjuguent , il est particulièrement bien décrit par Bernard Biebel dans son commentaire au « Livre de Roussinus ».
Ça se passe lors des phases successives de la liquation, « à l'issue desquelles le fixe sera rendu volatil, et l'esprit du monde corporifié et virtualisé », comme le disait plus succintement et, via un « miroir des sages » plus panoramique, le sieur Beltikhine cité par moi-même.
Biebel :
« Il est fort à propos que nous signalions, maintenant, en regard de la coulée susdite, une singularité qui eut pu échapper même à l'artiste le plus observateur.
Lorsque le soluté, ardent et carminé, sera versé dans la lingotière cylindrique, et que seront dissipées les fumées arsénicales desquelles se préserve l'artiste, le soluté est alors très proche de sa solidification, sur lequel subsiste encore une lueur bleue et admirable, indicatrice de la position céleste de l'astre nocturne.
A chacune des coulées, et au stade proche de la coagulation, cette vibration bluette se montre en un point différent, à la superficie du coagulum philosophique, et qui marque indiscutablement la trajectoire du luminaire des nuits. Ce point augment en luminosité, à mesure de la croissance de l'astre et selon la limpidité du ciel, tout comme, d'ailleurs, le temps-durée de la coagulation. »
Eprouvante conversion des eaux en terre. Et là, B.Biebel (de la perspicacité duquel mon petit doigt n'a aucune raison de douter), d'ajouter ceci :
« De ce labeur, qu'illustra à la perfection le burin d'Albrecht Dürer, lorsqu'il composa sa Mélancholie, de ce labeur disions-nous, Fulcanelli et son disciple Canseliet, discoururent avec beaucoup de réalité, et surtout beaucoup de charité.
Lors de ce pénible travail, l'artiste observateur ne manquera pas de remarquer le point brillant qui se déplace, au fil des heures, selon une trajectoire courbe, s'acheminant d'un bord du creuset vers l'autre, en passant par le centre, conformément au plan de l'orbite lunaire. »
Cordialement
aligoté ou elektron libre ?
Vite fait sur le gaz, ce modeste complément.
Je disais précedemment, à propos de notre polyèdre, qu'il serait « antidaté » de lui préter une signification chymique; ceci avancé tout en dénigrant (as usual ) les affirmations catégoriques de certains souffleurs...
Donc enfin un fait scientifique ! Même s'il se produit dans une ambiance où l'ombre et le brouillard se conjuguent , il est particulièrement bien décrit par Bernard Biebel dans son commentaire au « Livre de Roussinus ».
Ça se passe lors des phases successives de la liquation, « à l'issue desquelles le fixe sera rendu volatil, et l'esprit du monde corporifié et virtualisé », comme le disait plus succintement et, via un « miroir des sages » plus panoramique, le sieur Beltikhine cité par moi-même.
Biebel :
« Il est fort à propos que nous signalions, maintenant, en regard de la coulée susdite, une singularité qui eut pu échapper même à l'artiste le plus observateur.
Lorsque le soluté, ardent et carminé, sera versé dans la lingotière cylindrique, et que seront dissipées les fumées arsénicales desquelles se préserve l'artiste, le soluté est alors très proche de sa solidification, sur lequel subsiste encore une lueur bleue et admirable, indicatrice de la position céleste de l'astre nocturne.
A chacune des coulées, et au stade proche de la coagulation, cette vibration bluette se montre en un point différent, à la superficie du coagulum philosophique, et qui marque indiscutablement la trajectoire du luminaire des nuits. Ce point augment en luminosité, à mesure de la croissance de l'astre et selon la limpidité du ciel, tout comme, d'ailleurs, le temps-durée de la coagulation. »
Eprouvante conversion des eaux en terre. Et là, B.Biebel (de la perspicacité duquel mon petit doigt n'a aucune raison de douter), d'ajouter ceci :
« De ce labeur, qu'illustra à la perfection le burin d'Albrecht Dürer, lorsqu'il composa sa Mélancholie, de ce labeur disions-nous, Fulcanelli et son disciple Canseliet, discoururent avec beaucoup de réalité, et surtout beaucoup de charité.
Lors de ce pénible travail, l'artiste observateur ne manquera pas de remarquer le point brillant qui se déplace, au fil des heures, selon une trajectoire courbe, s'acheminant d'un bord du creuset vers l'autre, en passant par le centre, conformément au plan de l'orbite lunaire. »
Cordialement
aligoté ou elektron libre ?
aliboron- Nombre de messages : 208
Age : 67
Date d'inscription : 15/07/2009
Correspondances...
Bonjour à tous.
Je suis depuis longtemps déjà et avec beaucoup d'intérêt les nombreux fils de ce forum.
De celà, je voulais vous remercier.
Aussi, n'étant pas suffisamment patient pour attendre 2012, (mi-2012, ça fait loin, non?!), je voulais faire quelques remarques qui, je l'espère, trouveront ici, un intérêt.
Dürer signe ses gravures d'une façon bien originale: avec des petits pannonceaux sur lesquels figurent (notamment) son monogramme AD et une date. Ils sont posés là, en évidence, totalement hors contexte. Ils me semblent intéressants parce qu'ils s'adressent directement à nous et qu'en même temps, ils font un lien entre les 4 gravures.
Alors, me dira-ton, il n'y en a pas sur Melencolia...
- Ah bon ? Il me semble que Dürer aime jouer avec nous! (à défaut d'une grande érudition, c'est comme celà que je le ressens). En fait, le pannonceau existe: c'est son carré de Jupiter. Celui que l'on voit n'est en fait pas" le bon". Je veux dire par là que ce n'est pas celui que l'on trouve dans les Clavicules de Salomon, par exemple. Ses nombres ne sont pas disposés de la même façon.
Chez Agrippa, on a, ligne du bas, la série 16 / 2 / 3 / 13; chez Dürer, on peut lire, ligne du bas la série: 4 / 15 / 14 / 1.
15 et 14 sont à rapprocher (on l'a vu): on a donc la date 1514.
En simple guématrie, on a 1 = A et 4 = D: on a donc le monogramme AD.
Si Dürer n'a pas éprouvé le besoin de faire figurer le pannonceau, c'est qu'il existait déjà, sous nos yeux!
Concernant la gravure Le Chevalier, la Mort et le Diable, on peut lire cette fois-ci: "S.1513."
Puisque notre pensée se doit d'être analogique, comme le faisait remarquer de façon très pertinente, notamment Charly Alverda, je m'essaie de raisonner de cette façon.
Sur la gravure, 3 personnages, donc, sur le pannonceau, 3 signes: S / 15 / 13 (je laisse de côté les points).
13, c'est évidemment La Mort et 15, c'est Le Diable. C'est tellement évident que ça ne peut pas être le hazard... Ou alors avec un grand H!
Et voilà qui nous rappelle le jeu de Tarot, non?
Ma question est celle-ci: Depuis quand associe-t-on le 13 à la mort? Bien avant Nicolas Convers, non?
Et depuis quand 15 est le Diable?
Reste le "S" qui se doit donc d'être le Chevalier, mais également 14, TEMPERANCE. On parle du chevalier errant, et de Temps-errance, non?
...Mais pourquoi ce S?
- S comme "sevalier"??? (à un cheveu près! Non!!!, là, je plaisante!!!)
- Je pensais à S comme Samech, la lettre hébreux; mais Samech n'est pas la 14ème lettre mais la 15ème.
- On peut faire correspondre chaque carte du Tarot à un signe du Zodiaque, une planète ou un élément (12 + 7 + 3 -feu, air, eau- = 22).
La Mort, 13 est pour moi, le scorpion (ou le "serpentaire" ? regardons la gravure)
Le Diable serait alors le capricorne, signe de terre en plus, cardinal: la gravure nous le montre, il a bien une corne sur la tête. Et donc, ce "S" serait, pour Tempérence, le Sagitaire. D'où cette formidable lance.
On aurait donc sur la gravure 3 personnages, La Mort, le Chevalier et le Diable; 3 nombres, 13, 14, 15; 3 signes: Scorpion, Sagitaire, Capricorne et donc, 3 cartes, La Mort, Tempérence et Le Diable.
J'ai l'impression que tout celà fonctionne, simplement. Faute d'érudition et de connaissances historiques, je suis incapable de valider ces correspondances. Il y en a de multiples, chaque école a les siennes! Lesquelles étaient en cours du temps de Dürer?
Pour finir, (désolé pour un post si long!), je serais extrêmement étonné si derrière le jeu de Tarot, il y avait Dürer, mais ce qui est vrai, c'est que derrière le monde, il y a le jeu de Tarot.
En vous remerciant infiniment de vos lumières.
Usagi
Je suis depuis longtemps déjà et avec beaucoup d'intérêt les nombreux fils de ce forum.
De celà, je voulais vous remercier.
Aussi, n'étant pas suffisamment patient pour attendre 2012, (mi-2012, ça fait loin, non?!), je voulais faire quelques remarques qui, je l'espère, trouveront ici, un intérêt.
Dürer signe ses gravures d'une façon bien originale: avec des petits pannonceaux sur lesquels figurent (notamment) son monogramme AD et une date. Ils sont posés là, en évidence, totalement hors contexte. Ils me semblent intéressants parce qu'ils s'adressent directement à nous et qu'en même temps, ils font un lien entre les 4 gravures.
Alors, me dira-ton, il n'y en a pas sur Melencolia...
- Ah bon ? Il me semble que Dürer aime jouer avec nous! (à défaut d'une grande érudition, c'est comme celà que je le ressens). En fait, le pannonceau existe: c'est son carré de Jupiter. Celui que l'on voit n'est en fait pas" le bon". Je veux dire par là que ce n'est pas celui que l'on trouve dans les Clavicules de Salomon, par exemple. Ses nombres ne sont pas disposés de la même façon.
Chez Agrippa, on a, ligne du bas, la série 16 / 2 / 3 / 13; chez Dürer, on peut lire, ligne du bas la série: 4 / 15 / 14 / 1.
15 et 14 sont à rapprocher (on l'a vu): on a donc la date 1514.
En simple guématrie, on a 1 = A et 4 = D: on a donc le monogramme AD.
Si Dürer n'a pas éprouvé le besoin de faire figurer le pannonceau, c'est qu'il existait déjà, sous nos yeux!
Concernant la gravure Le Chevalier, la Mort et le Diable, on peut lire cette fois-ci: "S.1513."
Puisque notre pensée se doit d'être analogique, comme le faisait remarquer de façon très pertinente, notamment Charly Alverda, je m'essaie de raisonner de cette façon.
Sur la gravure, 3 personnages, donc, sur le pannonceau, 3 signes: S / 15 / 13 (je laisse de côté les points).
13, c'est évidemment La Mort et 15, c'est Le Diable. C'est tellement évident que ça ne peut pas être le hazard... Ou alors avec un grand H!
Et voilà qui nous rappelle le jeu de Tarot, non?
Ma question est celle-ci: Depuis quand associe-t-on le 13 à la mort? Bien avant Nicolas Convers, non?
Et depuis quand 15 est le Diable?
Reste le "S" qui se doit donc d'être le Chevalier, mais également 14, TEMPERANCE. On parle du chevalier errant, et de Temps-errance, non?
...Mais pourquoi ce S?
- S comme "sevalier"??? (à un cheveu près! Non!!!, là, je plaisante!!!)
- Je pensais à S comme Samech, la lettre hébreux; mais Samech n'est pas la 14ème lettre mais la 15ème.
- On peut faire correspondre chaque carte du Tarot à un signe du Zodiaque, une planète ou un élément (12 + 7 + 3 -feu, air, eau- = 22).
La Mort, 13 est pour moi, le scorpion (ou le "serpentaire" ? regardons la gravure)
Le Diable serait alors le capricorne, signe de terre en plus, cardinal: la gravure nous le montre, il a bien une corne sur la tête. Et donc, ce "S" serait, pour Tempérence, le Sagitaire. D'où cette formidable lance.
On aurait donc sur la gravure 3 personnages, La Mort, le Chevalier et le Diable; 3 nombres, 13, 14, 15; 3 signes: Scorpion, Sagitaire, Capricorne et donc, 3 cartes, La Mort, Tempérence et Le Diable.
J'ai l'impression que tout celà fonctionne, simplement. Faute d'érudition et de connaissances historiques, je suis incapable de valider ces correspondances. Il y en a de multiples, chaque école a les siennes! Lesquelles étaient en cours du temps de Dürer?
Pour finir, (désolé pour un post si long!), je serais extrêmement étonné si derrière le jeu de Tarot, il y avait Dürer, mais ce qui est vrai, c'est que derrière le monde, il y a le jeu de Tarot.
En vous remerciant infiniment de vos lumières.
Usagi
Usagi- Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 03/11/2011
Re: Melencolia I (Albrecht Dürer)
Ave Usagi,
Ca fait plaisir de voir un nouvel arrivant en cette table ronde (ou plutôt ovale si l'on prend en compte l'orbite de Mars).
alib
ps : et derrière le Tarot, y a quoi ?
Ca fait plaisir de voir un nouvel arrivant en cette table ronde (ou plutôt ovale si l'on prend en compte l'orbite de Mars).
alib
ps : et derrière le Tarot, y a quoi ?
aliboron- Nombre de messages : 208
Age : 67
Date d'inscription : 15/07/2009
S pour Sagittaire
Merci!
...la kabbale, je pense.
D'ailleurs, je lis ceci:
"Il fit régner Samek, la couronna, la permuta avec les autres, et avec, Il forma le Sagittaire dans le monde, Kislev dans l'année et la main droite dans Néfésh."
Sepher Yetsirah, chap. VI (version Sâadya Gaön)
S est donc le Sagittaire, Samek et le Chevalier.
Cordialement,
Usagi
...la kabbale, je pense.
D'ailleurs, je lis ceci:
"Il fit régner Samek, la couronna, la permuta avec les autres, et avec, Il forma le Sagittaire dans le monde, Kislev dans l'année et la main droite dans Néfésh."
Sepher Yetsirah, chap. VI (version Sâadya Gaön)
S est donc le Sagittaire, Samek et le Chevalier.
Cordialement,
Usagi
Usagi- Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 03/11/2011
Re: Melencolia I (Albrecht Dürer)
Bonjour Usagi,
et bienvenue sur ce forum. Il est exact que l’introduction d’une tablette dans ces gravures indique souvent le point de vue par lequel il faut l'aborder. Le meilleur exemple sont les «Armoiries de la Mort» où si l’on regarde par le côté droit comme le suggère le cartelino, le crâne hydrocéphale prend place sur une assiette. Ce qui peut vouloir dire : on devient ce que l’on consomme. Le S pour sagittaire ? Est-ce que sagitaire en allemand garde la même orthographe ? Je ne le crois pas. A ce compte ,pourquoi pas, comme le suggèrent certains, le S pour Savonarole, en référence à la salamandre qui me semble être plutôt un lézard. Savonarole qui fût pendu et brûlé en 1498, c’est-à-dire 15 ans avant 1513, date de cette gravure. On le voit, dès que l’on a à faire aux nombres, les interprétations sont multiples et fort différentes.
Ci-jointes les «Armoiries de la Mort» ainsi que, comme déjà promis dans mon dernier post, quelques pages du livret sur la construction du cheval, en rapport plus indirect avec la création du Chevalier, la Mort et le Diable.
Morf
et bienvenue sur ce forum. Il est exact que l’introduction d’une tablette dans ces gravures indique souvent le point de vue par lequel il faut l'aborder. Le meilleur exemple sont les «Armoiries de la Mort» où si l’on regarde par le côté droit comme le suggère le cartelino, le crâne hydrocéphale prend place sur une assiette. Ce qui peut vouloir dire : on devient ce que l’on consomme. Le S pour sagittaire ? Est-ce que sagitaire en allemand garde la même orthographe ? Je ne le crois pas. A ce compte ,pourquoi pas, comme le suggèrent certains, le S pour Savonarole, en référence à la salamandre qui me semble être plutôt un lézard. Savonarole qui fût pendu et brûlé en 1498, c’est-à-dire 15 ans avant 1513, date de cette gravure. On le voit, dès que l’on a à faire aux nombres, les interprétations sont multiples et fort différentes.
Ci-jointes les «Armoiries de la Mort» ainsi que, comme déjà promis dans mon dernier post, quelques pages du livret sur la construction du cheval, en rapport plus indirect avec la création du Chevalier, la Mort et le Diable.
Morf
Frank Morzuch- Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 06/10/2011
Re: Melencolia I (Albrecht Dürer)
Bonjour,
En Allemand, le correspondant du signe zodiacal du Sagittaire est Schütze (tireur, archer, chasseur, mais aussi protecteur).Frank Morzuch a écrit: Le S pour sagittaire ? Est-ce que sagittaire en allemand garde la même orthographe ? Je ne le crois pas.
Montaléchel- Nombre de messages : 173
Date d'inscription : 25/07/2008
Re: Melencolia I (Albrecht Dürer)
Pendant que nous y sommes et que ce la semble intéresser du monde, voici une autre interprétation concernant l’emplacement précis du cartelino du «Cavalier, la Mort et le Diable», plus géométrique que numérologique.
Si l’on attribue à cette gravure la grille d’ordre 5 du carré planétaire de Mars qui gouverne l’humeur cholérique, cet intriguant (insistant) tracé en zigzag, comme le nomme Aliboron, qui n’est autre que le parcours graphique selon l’ordre naturel des chiffres et leur répartition spatiale dans la grille de ce carré (un parcours mnémonique qui permet de fixer l’ordre inhérent de cette combinaison sans avoir recours aux nombres. Ce qui est très pratique pour le dyslexique que je suis) Alors ce tracé nous conduit droit sur le 15 qui occupe précisément la case 15 de cette gravure partagé en autant de cases que celles du carré de Mars, c'est à dire 25. Le triangle d’or formée par la lance, l’épée et le manche du grappin du Diable peut alors se loger exactement dans un des triangles du diagramme obtenu. Ce qui n’est pas étonnant lorsqu’on sait que toute cette construction, du fait de la présence du pentagone, est soumise à la récurrence du nombre d’or.
A ce propos je dois un clin d’oeil à Yvo Jacquier pour la citation tirée de la préface de "L’Undeweysung der Messung". Yvo Jacquier dont je ne puis que recommander le site sur la géométrie sacrée d'une extrême richesse (mea culpa) :
Or il est manifeste que la longue lance est trop basse et ne repose plus sur l’épaule, mais semble littéralement la traverser. Ce qui n’est pas le cas pour le dessin de 1498 dont il s’est servi pour reproduire la cuirasse et le harnachement du cheval, ce dernier présentant alors encore bien des faiblesses d’exécution. En I.503 cette maîtrise semble définitivement acquise.
Il est intéressant de voir comment Dürer s'y prend et de quelle manière le pentagone s'impose à nos yeux de moultes façons.
Ainsi le bas de la gravure correspond horizontalement, lorsqu'il rencontre la ligne induite par le grappin, au même angle 108°. De même l'inclinaison du cartelino. Et pour faire bonne mesure et bien inscrire cet angle plus profondément dans l'inconscient du regardeur, l'angle que fait, au niveau du boulet, la patte antérieure du cheval de guerre ainsi que l'encolure de la pauvre haridelle que chevauche la Mort, font eux aussi un 108°.
Tout cela corrobore cette lecture, qui m'est propre, des quatre Meistersiche et résulte, comme on nous l'a déjà fait remarquer il y a peu, d'un travail de longue haleine, à ne pas mettre entre toutes les mains ! En l'occurence il s'agit de ma recherche et je ne demande qu'à m'associer à d'autres chercheurs pour trouver réponse à quelques questions fondamentales car il n'y a rien d'innocent dans ces gravures.
Il est même permis de se demander, en vertu des diagrammes ici révélés, si cette gravure du "Reître" comme l'appelle Pierre Vaisse, n'a pas contribué, par sa détermination guerrière, à mener jadis l'Allemagne à sa perte. Selon l'historien d'art allemand Wölflin, cette gravure était alors l'image la plus diffusée dans les années 1930. Elle a depuis complètement disparu du paysage germanique. A ce sujet, il est du plus haut intérêt d'aller voir un certain Hans Schwerte, de son vrai nom Schneider, quant à la manière dont les nazis ont instrumentalisé Dürer.
Le dernier diagramme est un tracé impair, qui ne prend en compte que les chiffres impairs présents dans ce carré. On passe donc directement de 13 à 15.
Cordialement,
Morf
Si l’on attribue à cette gravure la grille d’ordre 5 du carré planétaire de Mars qui gouverne l’humeur cholérique, cet intriguant (insistant) tracé en zigzag, comme le nomme Aliboron, qui n’est autre que le parcours graphique selon l’ordre naturel des chiffres et leur répartition spatiale dans la grille de ce carré (un parcours mnémonique qui permet de fixer l’ordre inhérent de cette combinaison sans avoir recours aux nombres. Ce qui est très pratique pour le dyslexique que je suis) Alors ce tracé nous conduit droit sur le 15 qui occupe précisément la case 15 de cette gravure partagé en autant de cases que celles du carré de Mars, c'est à dire 25. Le triangle d’or formée par la lance, l’épée et le manche du grappin du Diable peut alors se loger exactement dans un des triangles du diagramme obtenu. Ce qui n’est pas étonnant lorsqu’on sait que toute cette construction, du fait de la présence du pentagone, est soumise à la récurrence du nombre d’or.
A ce propos je dois un clin d’oeil à Yvo Jacquier pour la citation tirée de la préface de "L’Undeweysung der Messung". Yvo Jacquier dont je ne puis que recommander le site sur la géométrie sacrée d'une extrême richesse (mea culpa) :
En effet Dürer exècre l’erreur et lorsqu’il en commet une comme pour l'échelle de "Melencolia §I", celle-ci participe d’une raison supérieure qui répond dans le cas du "Chevalier, la Mort et le Diable" à l’établissement de l’angle 108°, nécessaire à la construction du pentagone.Yvo Jacquier a écrit:"Mais si des peintres bien formés, de vrais artistes, voyaient de tels ouvrages irréfléchis, ils ne se gêneraient pas pour rire de l'aveuglement de ces gens, car rien n'est plus désagréable pour un esprit éclairé que l'erreur dans une peinture, quelle que soit l'application avec laquelle elle a été réalisée. Mais la complaisance dans l'erreur, de la part de tels peintres, vient uniquement du fait qu'ils ignorent tout de l'art de la mesure sans lequel personne ne peut devenir créateur. Mais les vrais responsables sont leurs maîtres qui ignorent cet art."
Albrecht Dührer, Instruction sur la manière de mesurer, 1525
Or il est manifeste que la longue lance est trop basse et ne repose plus sur l’épaule, mais semble littéralement la traverser. Ce qui n’est pas le cas pour le dessin de 1498 dont il s’est servi pour reproduire la cuirasse et le harnachement du cheval, ce dernier présentant alors encore bien des faiblesses d’exécution. En I.503 cette maîtrise semble définitivement acquise.
Il est intéressant de voir comment Dürer s'y prend et de quelle manière le pentagone s'impose à nos yeux de moultes façons.
Ainsi le bas de la gravure correspond horizontalement, lorsqu'il rencontre la ligne induite par le grappin, au même angle 108°. De même l'inclinaison du cartelino. Et pour faire bonne mesure et bien inscrire cet angle plus profondément dans l'inconscient du regardeur, l'angle que fait, au niveau du boulet, la patte antérieure du cheval de guerre ainsi que l'encolure de la pauvre haridelle que chevauche la Mort, font eux aussi un 108°.
Tout cela corrobore cette lecture, qui m'est propre, des quatre Meistersiche et résulte, comme on nous l'a déjà fait remarquer il y a peu, d'un travail de longue haleine, à ne pas mettre entre toutes les mains ! En l'occurence il s'agit de ma recherche et je ne demande qu'à m'associer à d'autres chercheurs pour trouver réponse à quelques questions fondamentales car il n'y a rien d'innocent dans ces gravures.
Il est même permis de se demander, en vertu des diagrammes ici révélés, si cette gravure du "Reître" comme l'appelle Pierre Vaisse, n'a pas contribué, par sa détermination guerrière, à mener jadis l'Allemagne à sa perte. Selon l'historien d'art allemand Wölflin, cette gravure était alors l'image la plus diffusée dans les années 1930. Elle a depuis complètement disparu du paysage germanique. A ce sujet, il est du plus haut intérêt d'aller voir un certain Hans Schwerte, de son vrai nom Schneider, quant à la manière dont les nazis ont instrumentalisé Dürer.
Le dernier diagramme est un tracé impair, qui ne prend en compte que les chiffres impairs présents dans ce carré. On passe donc directement de 13 à 15.
Cordialement,
Morf
Frank Morzuch- Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 06/10/2011
Re: Melencolia I (Albrecht Dürer)
Bonjour FM,
Merci pour quelques pages du livret sur la construction du cheval, franchement intéressantes.
Avant que vous alliez plus loin dans vos savantes constructions, juste une chose concernant les carrés magiques: en mathématiques, on peut créer beaucoup de carrés dits "magiques" et plus les carrés sont grands, plus les combinaisons sont possibles. Mais s'ils obéissent tous aux mêmes lois mathématiques, ils ne sont pas pour autant magiques.
Il me semble que les seuls à considérer sont ceux établis par Agrippa, dans De Occulta Philosophia.
(voir, par exemple, sur le site EzoOccult (www.esoblogs.net), l'article intitulé "Les carrés magiques d'après Enel")
Dans votre dernier post, le carré d'ordre 5 que vous avez retenu est dit "magique" au sens mathématique, mais n'est pas "magique" en réalité. En tout cas, il ne correspond pas à celui d'Agrippa. Du coup, votre construction n'est plus exacte. Le cartelino est en fait, d'après Agrippa, en 23 et non en 15.
Avez-vous d'autres sources sur les carrés magiques ?
Amicalement
Merci pour quelques pages du livret sur la construction du cheval, franchement intéressantes.
Avant que vous alliez plus loin dans vos savantes constructions, juste une chose concernant les carrés magiques: en mathématiques, on peut créer beaucoup de carrés dits "magiques" et plus les carrés sont grands, plus les combinaisons sont possibles. Mais s'ils obéissent tous aux mêmes lois mathématiques, ils ne sont pas pour autant magiques.
Il me semble que les seuls à considérer sont ceux établis par Agrippa, dans De Occulta Philosophia.
(voir, par exemple, sur le site EzoOccult (www.esoblogs.net), l'article intitulé "Les carrés magiques d'après Enel")
Dans votre dernier post, le carré d'ordre 5 que vous avez retenu est dit "magique" au sens mathématique, mais n'est pas "magique" en réalité. En tout cas, il ne correspond pas à celui d'Agrippa. Du coup, votre construction n'est plus exacte. Le cartelino est en fait, d'après Agrippa, en 23 et non en 15.
Avez-vous d'autres sources sur les carrés magiques ?
Amicalement
Usagi- Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 03/11/2011
Re: Melencolia I (Albrecht Dürer)
Oui Usagi,
Il s'agit en effet des mêmes carrés appartenant à la série dite planétaire. Aggripa Von Nettesheim n'est pas la seule source. D'ailleurs en 1510, lorsque la première version de "La Philosophe Occulte" circulait encore sous le manteau, les carrés planétaires n'y figuraient pas. Allez voir du côté de chez Pacioli "De Viribus quantitatis" où figure la réplique exacte du carré dit de Dürer. Celui reprit par Aggripa en diffère légèrement n'étant que son frère jumeau, tout en gardant les mêmes propriétés magiques.
Beaucoup plus en amont, le moine grec Moschopoulos, vers 1300, est connu pour être le premier à avoir introduit cette série de carrés.
Autre chose, et c'est là le plus important, ces tables, encore appelé "sceaux", sont tracées pour être "imprimées" et sont, de ce fait, à l'instar d'une bague sigillée, toujours présentées à l'envers. Les talismans, pour être efficaces, ne dérogent pas à cette règle. Tout dépend à qui s'adresse ce talisman; il peut donc être protecteur ou répulsif. Dürer le graveur ne pouvait l'ignorer.
Il existe à ce sujet d'excellents sites très bien documentés.
Bien amicalement,
MORF
Il s'agit en effet des mêmes carrés appartenant à la série dite planétaire. Aggripa Von Nettesheim n'est pas la seule source. D'ailleurs en 1510, lorsque la première version de "La Philosophe Occulte" circulait encore sous le manteau, les carrés planétaires n'y figuraient pas. Allez voir du côté de chez Pacioli "De Viribus quantitatis" où figure la réplique exacte du carré dit de Dürer. Celui reprit par Aggripa en diffère légèrement n'étant que son frère jumeau, tout en gardant les mêmes propriétés magiques.
Beaucoup plus en amont, le moine grec Moschopoulos, vers 1300, est connu pour être le premier à avoir introduit cette série de carrés.
Autre chose, et c'est là le plus important, ces tables, encore appelé "sceaux", sont tracées pour être "imprimées" et sont, de ce fait, à l'instar d'une bague sigillée, toujours présentées à l'envers. Les talismans, pour être efficaces, ne dérogent pas à cette règle. Tout dépend à qui s'adresse ce talisman; il peut donc être protecteur ou répulsif. Dürer le graveur ne pouvait l'ignorer.
Il existe à ce sujet d'excellents sites très bien documentés.
Bien amicalement,
MORF
Frank Morzuch- Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 06/10/2011
sans titre et sans gloire
Chers DürerZauFil_de_ce_forum,
Dürer est d'une précision extrème. Il est allemand !
Son graphisme est plus précis (en valeur relative), sur la surface d'une main,
que celui d'un Rublev sur 1,5 Mètre carré.
(Rublev a agrandi ses formats pour élargir sa marge d'erreur : il est slave !)
Le pentagone présenté par Monsieur Frank Morzuch est faux.
Il suffit de considérer son pan en haut et à droite comme juste,
et de reporter au compas ses mensurations (ici en vert)
pour constater que les trois autres points sont carrément erronés.
Tous les visuels présentés par monsieur Frank Morzuch sont du même acabit.
Mais par ailleurs, il a cru "bon" de s'associer à la question, je cite :
« C'est vrai au fond, pourquoi l'infographie ? »
Que penser alors des nombreuses images portant son copyright sur ce forum ?
Peut-être que sa définition de l'infographie ne vaut pas mieux que sa pratique .
C'est tout pour aujourd'hui, mais je vous promets bientôt une petite gâterie !
Yvo de le nordinateur
Dürer est d'une précision extrème. Il est allemand !
Son graphisme est plus précis (en valeur relative), sur la surface d'une main,
que celui d'un Rublev sur 1,5 Mètre carré.
(Rublev a agrandi ses formats pour élargir sa marge d'erreur : il est slave !)
Le pentagone présenté par Monsieur Frank Morzuch est faux.
Il suffit de considérer son pan en haut et à droite comme juste,
et de reporter au compas ses mensurations (ici en vert)
pour constater que les trois autres points sont carrément erronés.
Tous les visuels présentés par monsieur Frank Morzuch sont du même acabit.
Mais par ailleurs, il a cru "bon" de s'associer à la question, je cite :
« C'est vrai au fond, pourquoi l'infographie ? »
Que penser alors des nombreuses images portant son copyright sur ce forum ?
Peut-être que sa définition de l'infographie ne vaut pas mieux que sa pratique .
C'est tout pour aujourd'hui, mais je vous promets bientôt une petite gâterie !
Yvo de le nordinateur
Yvo Jacquier- Nombre de messages : 19
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: Melencolia I (Albrecht Dürer)
La beauté d'une démonstration ne relève pas uniquement de la seule exactitude, la poésie des choses non plus. Que penser d'une lance qui transperce l'épaule qui est sensée la porter ? Et d'une échelle qui semble partir d'un côté pour aboutir derrière le bâtiment ? Ne dit-on pas que le diable est dans les angles droits !
Morf
Morf
Frank Morzuch- Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 06/10/2011
Question de principe
Peut-on affirmer haut et fort que Dürer est un maître de la précision, et
quand ou parce qu'on arrive pas à s'accorder avec ce principe, invoquer le Diable ?
YJ
quand ou parce qu'on arrive pas à s'accorder avec ce principe, invoquer le Diable ?
YJ
Yvo Jacquier- Nombre de messages : 19
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: Melencolia I (Albrecht Dürer)
Ah oui ! En effet ! Il y a ce proverbe suisse bien connu :
Le Diable se cache dans les détails.
Laposse- Nombre de messages : 242
Age : 55
Date d'inscription : 05/04/2008
in extremis..;
Bonjour à tous,
La mélancolie est une maladie cyclothymique. Aux phases d'intenses activités font suite de longues périodes d'apathie.
Ne désirant nullement relancer un débat sans débatteurs, je me permet de diriger ceux que cela intéresse vers une très prochaine conférence/performance à l'auditorium de la Halle Saint Pierre à Paris, ce samedi 26 novembre 2011 à 15h. (entrée libre)
Conférence qui traitera, plus à fond, une approche talismanique de "Melencolia §I" et des trois autres gravures qui lui font pendant. Conférence suivie d'un débat que j'espère fécond. Pour plus de renseignements recherchez "Affaire Dürer" + "Halle Saint Pierre" + "événements". Si en plus j'ai la chance d'y rencontrer un Charly, un Aliboron, un Laposse ou toute autre personne croisée sur ce forum, cela ne manquera pas de sel.
Très cordialement,
MORF
La mélancolie est une maladie cyclothymique. Aux phases d'intenses activités font suite de longues périodes d'apathie.
Ne désirant nullement relancer un débat sans débatteurs, je me permet de diriger ceux que cela intéresse vers une très prochaine conférence/performance à l'auditorium de la Halle Saint Pierre à Paris, ce samedi 26 novembre 2011 à 15h. (entrée libre)
Conférence qui traitera, plus à fond, une approche talismanique de "Melencolia §I" et des trois autres gravures qui lui font pendant. Conférence suivie d'un débat que j'espère fécond. Pour plus de renseignements recherchez "Affaire Dürer" + "Halle Saint Pierre" + "événements". Si en plus j'ai la chance d'y rencontrer un Charly, un Aliboron, un Laposse ou toute autre personne croisée sur ce forum, cela ne manquera pas de sel.
Très cordialement,
MORF
Frank Morzuch- Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 06/10/2011
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